Épisode 1 – Apertus – 20/20
J’adore, tout simplement. C’est le coup de cœur que je voulais qu’elle soit. Que propose la série sur le long terme ? Assez clairement, un procédural original puisqu’il repose sur la science-fiction. C’est parfait. Il faudra bien pimenter tout ça avec quelques échecs et missions à risques, mais il y a déjà de quoi tenir toute la saison. En parallèle, la série ne néglige pas de mettre en place un fil rouge (voire même deux) histoire de donner envie de revenir chaque semaine pour percer le mystère. Je lui souhaite une longue vie : ce pilot la fait en tout cas entrer directement dans mes séries préférées… il faudra voir si ça se confirme sur le long terme.
> Saison 1

That’s like a field trip to heaven.
La série commence immédiatement par une scène avec tellement de fond vert qu’on sait que nous sommes dans l’un des rêves vendus par la série : c’est l’anniversaire de mariage d’un homme qui s’avère être dans un coma à cause du programme Reverie. C’est intéressant comme intro, et c’est sacrément rapide. On rencontre ainsi Lexi, qui a créé le programme Reverie et s’inquiète de voir ses usagers tomber dans un coma dont ils ne se réveillent plus.
Le personnage de Sarah Shahi est ensuite introduit comme une prof faisant faire à ses élèves un exercice très classique d’impro théâtrale, avec tout le monde se baladant dans la pièce et alors qu’une étudiante est censée les tuer au fur et à mesure. C’est un exercice que j’adorais faire et qui demande effectivement un bon sens de l’orientation. Notre personnage principal s’appelle Mara et est interrompue dans le cours qu’elle donne par Charlie.
On enchaîne sur une scène hyper basique critiquant l’usage abusif du téléphone portable (c’est hyper basique parce que très cliché : ils sont dans la rue et personne ne se parle dans la vingtaine de figurants censés manger ensemble… n’abusons pas : ça n’arrive pas ; pas à ce point en tout cas). Et en même temps, la série semble se dérouler dans un futur proche, donc admettons.
Charlie nous présente alors la série : il gère un système de sécurité privée bossant pour Reverie et il a besoin de Mara pour libérer des otages, ceux qui sont donc otages d’eux-mêmes dans les comas. Reverie ? Un programme qui te permet de retrouver ton souvenir préféré et le revivre, tout en ressuscitant aussi des gens grâce à… leurs réseaux sociaux ? Moui, si tu ressuscites des gens dans tes rêves autant le faire avec tes souvenirs d’eux, je ne vois pas bien ce que les posts des réseaux sociaux peuvent apporter.
Bon, peu importe, vous me direz. Charlie veut donc que Mara aille voir les personnes coincées dans les rêves dont ils n’arrivent plus à se réveiller. Ben oui, tu m’étonnes aussi, Mara décrit ça comme le paradis, moi non plus, je ne suis pas sûr de vouloir me réveiller du paradis.
La série est introduite plutôt bien et de manière malgré tout classique : on a ensuite droit à un flashback nous montrant que Mara est complétement brisée car elle n’a pas réussi à sauver sa sœur de son mari violent et jaloux la braquant avec un flingue. J’adore déjà le personnage de Mara, pleine de sens de l’observation, de réparti et d’un bon humour – capable de mettre le stress de côté pour occuper comme elle peut son beau-frère. C’était donc difficile comme flashback, parce qu’on ne voulait pas la voir se planter, et on savait d’avance qu’elle allait se planter. C’est un peu dommage de commencer la série par là d’ailleurs, mais donc elle se plante, perd sa sœur et sa nièce de deux coups de feu et se retrouve à se bourrer de médicaments et d’alcool par la suite. Forcément, surtout qu’elle se sent coupable car les flics ont débarqué avec sirènes quand elle les a appelés. Inutile de dire aussi que son connard de beau-frère finit par se suicider sous ses yeux.
Un personnage brisé qu’on envoie dans les rêves des gens pour les ramener à la vie ? Humph, ça ne peut que virer à la catastrophe cette chose, mais c’est déjà passionnant. On note que la série a en dix minutes une énorme mythologie déjà en place ; avec un « Onira Tech » responsable de Reverie que j’imagine déjà se transformer en méchants dans le futur, Dylan l’intelligence artificielle qui ne peut que rappeler la Machine de Person of Interest et une technologie d’implant permettant aux gens de se connecter entre eux.
Mara accepte donc de bosser pour Reverie et rencontre Paul, un créateur de rêves qui propose de lui donner un cours de tout ce qu’elle peut faire une fois connectée aux rêves. C’est top, ça passe par l’emploi du latin comme formule magique et ça envoie Mara dans une forêt où nous apprenons les règles de ce nouveau monde dans lequel elle peut courir mais pas encore voler, dans lequel elle n’a plus peur du feu… mais peut encore être confrontée à ses peurs les plus profondes, comme se noyer. Par chance, il suffit de dire « Exitus » pour se barrer du programme, donc tout va bien pour elle.
Mara décide ainsi qu’elle a tout ce qu’il faut pour enchaîner directement sur sa première mission, contre l’avis de Charlie et de tout le monde n’étant pas Lexi. C’est bien la seule à penser que Mara doit se précipiter et se connecter à un patient dans le coma. Paul est surtout inquiet car aucun test n’a jamais été réalisé sur la version permettant à deux rêveurs de se connecter.
Charlie rend des comptes à une femme que l’on ne connaît pas encore, Mara continue de s’entraîner et réussit tellement bien et tellement plus vite que tout le monde qu’elle obtient rapidement sa récompense (revivre son plus beau souvenir – qui n’est pas avec sa sœur et sa nièce), et elle rentre rapidement dans le rêve de Tony après une rapide enquête sur les réseaux sociaux de celui-ci : il a rejoint sa femme décédée dans un rêve, abandonnant derrière lui sa fille.
Celui-ci la repère vite et ne veut pas d’elle dans son coin de paradis… Elle le pourchasse à travers plusieurs lieux, aperçoit sa propre nièce (oho, fil rouge ?) et explore tout le rêve de l’anniversaire comme elle peut. Elle finit par être nez à nez avec Tony et ça se passe bien mal : il a de sacrés pouvoirs dans son rêve et est capable de la virer en la faisant tomber d’un immeuble. Reste à savoir si elle peut mourir dans Reverie, ce qui ajouterait du suspense quand même (enfin dans quelques épisodes/saisons quand ils seront plusieurs à se rendre dans les rêves en même temps).
Mara mène ainsi son enquête dans la réalité auprès d’Iris, la fille de Tony, qui lui donne plus d’informations sur son père – et ses parents en général. Elle finit par retrouver le papillon qui semblait perturber Tony dans sa rêverie grâce à Dylan et les photos des réseaux sociaux. C’est assez flippant de voir une intelligence artificielle si développée, mais ça permet de voir que les scénaristes ne rigolent pas avec leur intrigue et ses moindres détails, jusqu’au nom du personnage principal.
Grâce au papillon et à quelques interrogatoires avec les amis de Tony, Mara parvient à comprendre que Tony se sent coupable et compte profiter de cette culpabilité pour le réveiller. C’est rapide et brillant : elle parvient à gagner sa confiance en lui disant la vérité et en orientant aussi vite que possible la conversation sur sa femme, sa demande en mariage et ses regrets. Oui, parce que sa femme était malade, ce qu’on a appris grâce à la meilleure amie de celle-ci.
En fait, Tony a tué sa femme : il se droguait – une drogue papillon – et a eu un accident alors qu’il l’emmenait à l’hôpital. Évidemment, elle en est morte et évidemment, il se sent coupable et son deuil n’est pas terminé. Mara lui parle de son propre deuil qu’elle a du mal à faire, mais c’est surtout une stratégie pour lui apprendre qu’il est dans le coma et qu’Iris l’attend à son chevet.
Tony se décide donc à dire adieu à sa femme, cette version rêvée de sa femme qu’il abandonne sur un toit de San Franciso et… il se réveille dans sa chambre d’hôpital, à l’indifférence totale de Lexi.
C’est donc un happy end – mais n’oublions pas que Charlie a appris que Mara avait quelques troubles psychologiques, à cause d’un test médical de Paul. La femme contactant Charlie tout l’épisode ? Un futur investisseur pour Onira Tech, apparemment. Vous voyez, je l’avais dit qu’il y aurait une intrigue louche là-dessous.
Lexi a encore beaucoup à gérer et se met à jouer aux dames avec Dylan – qu’elle prend pour son petit frère aussi perdu ? Mystère – elle a possiblement créé l’IA à l’image de son frère volontairement. De retour chez elle, Mara décide de se débarrasser de l’alcool et des médicaments… pour mieux entendre le rire de sa nièce, Brynn, et l’apercevoir dans un couloir de son appartement.
> Saison 1

Je ne suis pas aussi enthousiaste que toi mais j’ai trouvé le pilot plutôt convainquant. Après faudra voir comment ça va s’articuler entre « cas de la semaine » et « mythologie ».
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C’est NBC… beaucoup de cas de la semaine, un cliffhanger mythologie, et on recommence.
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franchement j’ai adorer malgré un seul petit problème les scène passe d’une manière assez cassante je trouve
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C’est-à-dire ?
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on passe d’une scène a l’autre assez brusquement (en tout cas plus brusquement que d’autre séries) par exemple la scène ou Mara parle a la fille de Tony est assez calme pour avoir une cassure(une coupe) presque en pleine phrase pour passer a une scène assez nerveuse ou on voit Mara déterminé a réussir les test
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Ah oui, je vois. Je pense que c’est un choix volontaire côté technique pour ajouter le côté rêve à la série, surtout quand il s’agit des réveils où c’était très marqué 🤔
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c’est sur mais ça change pas le fait que c’est assez dérangeant
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Oui, je sais pas, j’ai bien aimé, ça met dans l’ambiance un peu onirique, c’est cool aussi de se démarquer comme ça 🙂
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