The Affair – S04E04

Épisode 4 – 14/20
Riche en points de Bingo Séries, cet épisode était sacrément lent, mais intéressant concernant la psychologie des personnages. Contre toute attente, j’en ai adoré la première personne, mais j’ai eu plus de mal avec la deuxième partie. Et si on m’avait dit que j’écrirais ça l’an dernier, je ne l’aurais pas cru, parce que je suis en train de revoir totalement ma copie et sur la série, et sur ses personnages. C’est dingue !

Saison 4


Spoilers

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Well uh… I don’t love the ocean.

Cette semaine est en train de passer bien trop vite et je ne me prends pas le temps d’avancer assez vite dans mes séries, mais je vais au moins essayer de finir la semaine sans être trop totalement à la ramasse (dit-il en prévoyant de passer son mercredi loin de chez lui alors que les épisodes s’accumulent).

On reprend dans le « futur » une fois de plus et c’est cette fois Anton qui conduit alors que Cole parle avec le détective en charge de retrouver Alison. Etonnamment, Cole s’énerve (bon, OK ce n’est pas si étonnant), mais Noah reste sacrément calme et sûr de lui. Les trois s’arrêtent pour manger et je me rends compte qu’on ne sait pas qui nous raconte cette histoire – c’est étonnant de ne pas avoir de perspective, finalement ! En tout cas, Cole n’a pas franchement envie de parler à Luisa.

Alison – What the fuck ? Voilà donc qu’Alison fait des petits Skype pépère avec Noah pour qu’il parle à Joanie, qui n’est pas sa fille, rappelons-le. C’est tordu quand même… Il leur offre de quoi se payer un billet d’avion pour la Californie et explique à Alison qu’il aimerait les voir venir lui rendre visite. Non mais c’est du grand n’importe quoi, tout ça, franchement.

Après cette étrange conversation téléphonique, Alison se rend à une conférence d’hypnose (?) où la série perd inutilement du temps (je veux dire, ça ne sert à rien de la voir se servir un café, franchement). L’hypnose fonctionne magistralement bien et il s’agit en fait d’une sorte de cours pour apprendre à parler aux patients, et surtout pour les faire parler. C’est absolument magique et c’est une sorte de révélation : la technique s’appelle EMDR et permet aux patients de guérir les blessures psychologiques.

Alison se rend compte que Ben est présent lui aussi – parce que ça pourrait aider des vétérans cette technique – et ils trouvent le moyen de se revoir, puis s’isoler. La salle de conférence est pleine à craquer de gens cherchant à essayer les techniques qui reproduisent les mouvements que font les yeux en dormant pour associer les traumas à une sorte de rêve et les éloigner… mais ils parviennent à s’isoler dans une salle tout aussi immense et désert.

C’est intéressant passé ce détail technique et complétement improbable : Alison se met à raconter toute son histoire, le jour de l’accident et la mort de son fils. Je n’ai pas souvenir qu’on ait su tout ça, la culpabilité qu’elle ressent et rejette sur un Cole flirtant avec une autre femme, la découverte du corps. C’est atroce, même si un peu long comme une scène. C’est moche, mais j’ai accéléré l’épisode et ça passe bien mieux comme ça.

La séance tourne court ensuite quand elle refuse de continuer à se souvenir de tout ça, surtout qu’elle en arrive au moment où elle a failli se noyer elle-même. Conscient de ne pas être très efficace avec elle, il la regarde s’enfuir puis la suit et arrive à la convaincre d’aller faire un tour à la plage. Cela se termine avec une balade en bateau pour qu’elle surmonte sa peur de l’océan. La mer est aussi l’occasion d’un pique-nique où elle se dévoile vraiment : elle donne enfin le nom de Gabriel, puis explique à Ben (tout en buvant un coup devant lui, parce que c’est bien plus rigolo comme ça) tout son passé… et notamment ce cauchemar qu’elle faisait régulièrement enfant où elle se noyait.

C’est pour cela qu’elle culpabilise tant de la mort de Gabriel, elle se sent responsable. Et vous savez quoi ? Je me surprends à apprécier Alison maintenant qu’on connaît mieux ses failles. Bon alors en revanche, sa manière complétement cinglée de plonger l’océan et d’y garder les yeux ouverts, c’est du grand n’importe quoi ! Cela dit, ça me valide le point sous l’eau du Bingo Séries, alors je ne dis pas non. Ah, et évidemment, elle embrasse également Ben au passage, même s’ils ont tenté de résister un moment. Franchement, je ne sais pas où tout ça veut aller, mais j’accroche beaucoup plus à la psychologie des personnages qu’avant.

Je ne sais pas si la série s’est améliorée, si Here and Now m’a vacciné ou si je suis cinglé en ce moment, mais mon opinion de la série change peu à peu.

Cole – Pendant qu’Alison s’amuse avec Ben, Cole est celui s’occupe de Joanie. Cela dit, on le retrouve au début de ce segment en train de kidnapper le jeune, Bram, qui l’a volé dans la semaine pour l’emmener… à une réunion d’alcooliques et drogués anonymes. Ils y retrouvent Ben qui raconte sa journée de la veille (et hop, second point du Bingo, cet épisode valait le coup). Celui-ci refuse de devenir le parrain de Bram parce qu’il n’est pas du coin, mais il est intéressant de le découvrir plus sous une nouvelle facette. Si même Cole le voit comme un type bien, c’est qu’il doit être cool.

S’il joue les bons samaritains et que c’est un échec, c’est loin d’être le pire moment de sa journée, puisque Cole enchaîne ensuite avec une Luisa en pleine déprime de ne pas savoir comment régulariser sa situation aux États-Unis. Elle a une solution totalement conne : demander à devenir un tuteur légal de Joanie. L’idée est bonne en théorie, mais en pratique ça signifie qu’Alison devrait abandonner son rôle de mère aux yeux de la loi. Le rôle de mère qu’elle a eu tant de mal à récupérer aux yeux de la loi la saison précédente. C’est con.

Perturbé par tout ça, Cole vient ensuite voir sa mère pour lui poser des questions sur le couple de ses parents et sur comment savoir si l’on est amoureux. Bref, il s’inquiète pour Luisa et en même temps, il n’est pas prêt à faire ce qu’elle lui demande. Il est bien trop attaché à Alison pour la trahir comme ça. En plus, Alison est en train de refaire sa vie avec Ben, et il s’en rend compte quand il va chercher Joanie.

C’est un problème : il sait grâce à la réunion que Ben est marié, et il découvre qu’Alison ne le sait pas. Il fait malgré tout le choix de croire en la bonne volonté de Ben et ment à Alison, lui disant tout de même qu’ils se sont rencontrés aux AA.

Il ramène alors Joanie chez lui pour y retrouver Luisa en train de faire ses valises. OK, j’aime beaucoup Luisa, mais dans cet épisode, je crois que tout le monde sera d’accord pour dire qu’elle était juste mais totalement insupportable, pas vrai ? Ce n’est pas que moi, rassurez-moi ?

Bien que ce soit son tour de garder sa fille, Cole prend alors la décision de se barrer faire un walkabout. C’est une idée que lui a filé sa mère – après plus d’un an sans voir son fils, elle lui conseille donc de se barrer en Californie. Normal. Il faut dire que c’est déjà ce qu’avait fait son père avant la naissance de Cole : se barrer six mois pour mettre de l’ordre dans sa vie et retrouver la joie de vivre.

Tout cela ne me paraît pas gagné, mais comme Luisa veut se sentir importante dans la vie de Cole, elle accepte. C’est très joli sur le papier, mais en pratique, justement, ça ne lui donne pas de papiers. Et elle se retrouve à garder seule Joanie ? Combien de parents aura-t-elle d’ici la fin de la série franchement ?

Cole se barre et je suis assez sceptique sur cette issue ; et sur les scènes avec Bram (il l’a quand même kidnappé après avoir menacé de le tuer ?). J’avais plus de mal à reconnaître le Cole que j’apprécie et plus de facilité à apprécier Alison cette semaine… Rien ne va plus !

Saison 4

4 commentaires sur « The Affair – S04E04 »

  1. La storyline de Cole et Luisa ne m’intéresse absolument pas ! Franchement, tout à coup, l’illégalité de Luisa devient un problème alors que ça n’avait pas l’air de la déranger avant. Et l’idée de vouloir récupérer Joanie est tout à fait stupide quand on voit ce qu’il s’est passé la saison dernière pour la garde. Bien sûr qu’Alison ne va pas accepter comme ça de laisser la garde même si c’est de convenance. Quant à l’histoire d’Alison, elle me plaît car j’aime la voir un peu heureuse. Mais comme tu dis le skyping avec Noah sortait aussi de nulle part. Je n’avais pas l’impression qu’ils avaient gardé de telles relations amicales…

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    1. Oui, je n’ai pas trop compris les choix faits autour de Luisa, on dirait qu’ils ne savaient vraiment pas quoi raconter !
      Heureusement la partie sur Alison sauvait donc les choses, mais j’aimerais bien qu’on ait la version Noah de ce Skype, ce serait probablement différent !

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