Salut les sériephiles,
Oui, dix jours suffisent largement à se manger 22 épisodes de Veronica Mars, même en travaillant à côté, même en regardant (très peu) des inédits, même en allant au ciné, etc. Je débarque donc aujourd’hui pour vous parler de cette deuxième volet d’épisodes, dix jours après avoir évoqué la première et alors que j’ai déjà commencé la saison 3, évidemment. Je crois bien que je vais terminer avant 2019, je suis tout triste. Je suis tout triste aussi parce qu’en vieillissant, cette saison 2 n’a pas gagné en qualité.

Je me souviens m’être déjà fait la réflexion à l’époque, mais ça me paraît encore plus vrai désormais : cette saison 2 est bonne, mais elle n’a plus rien d’aussi brillant que la saison 1. Le vrai gros problème ? Une complexification beaucoup trop importante de l’intrigue et la multiplication des personnages secondaires (les Fitzpatrick, putain), ad nauseam. En plus, ces persos ne servent qu’à être des outils dans l’enquête, qui finit par ne pas passionner.

Oui, le fil rouge commence vraiment super bien – le bus ! Seulement, tout est lié de manière pas toujours habile (la mort de Felix). Surtout, il y a des décisions que je n’ai jamais bien comprises : Meg survit au crash du bus, c’est cool, mais elle reste un personnage totalement secondaire ensuite, juste parce qu’elle est enceinte et que ça finit par justifier le départ de Duncan et basta. Et puis, il y a tout un détour avec sa famille, aussi. Et puis d’abord, Duncan/Veronica ?

Tout va vite, sort souvent de nulle part et c’est dommage. Finalement, cette saison est précipitée : il y aurait de quoi tenir deux saisons avec la même histoire, ce qui est super frustrant. Les deux fils rouges (le bus, Felix) sont souvent perdus de vue et reviennent sans trop d’intérêt. Et Meg qui est annoncée morte, ça tient finalement quinze secondes.

Il en va de même pour Wallace, dont toute l’intrigue familiale est évoquée puis évincée, pour Jackie, que j’adore par moments, et pour beaucoup de choses finalement.

Bon, avant que Ludo ne soit tout heureux et dise que je ne fais que critiquer une série que j’adore : deux choses. La première, c’est que tout ça s’explique. Je pense que les pertes d’audience ont beaucoup joué sur l’écriture de la série. On sait tous que le bus n’a pas passionné autant que Lily, et c’et bien pour ça qu’ils ont tenté de rattraper le coup avec d’autres intrigues. À trop vouloir aller partout, par contre, ils se sont perdus en route (de là à dire qu’ils sont tombés d’une falaise alors qu’ils étaient dans un bus, il n’y a qu’un pas).

La deuxième, c’est que la série reste brillante pour ses nombreuses répliques, pour son générique (aha) et pour la construction du personnage de Veronica, qui reste toujours passionnante. Ses cas de la semaine sont aussi mieux réussis que ceux de la saison 1, y compris quand il s’agit de voir ce que pourrait donner une saison 3 en envoyant Veronica à l’université où elle retrouve Troy, en plus.

Brillante aussi est la conclusion de la saison, dont les deux derniers épisodes, comme en saison 1, sont de belles prouesses d’écriture qui montrent bien que tout était maîtrisé depuis le départ… même si la déconstruction de toute la saison 1, coup sur coup, m’avait un peu gêné la toute première fois (déconstruction, au sens Aaron innocenté et Veronica finalement violée). C’est là la meilleure preuve de la qualité de la série, l’écriture est toujours travaillée pour récupérer une fluidité ; elle retombe sur ses pieds et elle le fait bien (pas comme Beaver mouahahah). En fait, malgré tous les défauts soulignés, cette saison reste meilleure qu’un bon nombre de séries procédurales que je ne regarde même plus. La qualité des répliques suffit à tout faire, que voulez-vous que je vous dise d’autre ?
> Rewatch : Saison 1 | Saison 2 | Saison 3 | Le film
> Critique The Thousand-Dollar Tan Line
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> Saison 4
Well, you know what they say. Veronica Mars, she’s a marshmallow.
Mac déchire et j’avais beaucoup aimé aussi la « surprise » Beaver, on ne s’y attendait pas mais c’était pas non plus tiré par les cheveux, y’avait une vraie écriture derrière. Ah Duncan, tellement content de le voir partir.
Ah j’ai vraiment envie de revoir la série si ça continue je vais faire que des rewatchs ^^
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Oui, et pour Beaver, c’est évident quand tu revois qu’il a un profil problématique, dès la saison 1, et de manière évidente en saison 2 où il fait exprès de manipuler Veronica pour qu’elle fasse partir son père. Il a tout prévu le type.
Oui, Duncan franchement, je n’ai jamais accroché à ce perso ! Et ça va continuer, j’ai commencé la 3 hier 🙂
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J’ai vu la série qu’une fois, c’est pour ça qu’il me faut un rewatch pour repérer ce genre de truc XD
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Ah oui, c’est un crime de ne l’avoir vue qu’une fois !
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