God Friended Me – S01E07-08

Épisode 7 – The Prodigal Son – 14/20
Si l’ensemble n’est pas mauvais du tout, j’ai trouvé que cet épisode était assez prévisible et peu convaincant. C’est le genre d’épisode qui semble tout ralentir dans l’intrigue de la série pour prendre le temps d’explorer une facette des personnages que l’on connaît déjà bien et qui n’aura pas un grand impact par la suite. Pourtant, il y avait du potentiel à faire un peu plus, donc je suis déçu de cet épisode. C’est le coup de mou des épisodes de novembre, ça.

Saison 1


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Fake it until you make it.

Non, mes vacances ne sont pas terminées : je peux encore continuer d’exploser toutes mes statistiques de visionnage pour bien entamer 2019, et ça se fait donc avec la reprise de cette série pour deux épisodes. Normal, non ? Tout aussi normal est ce début d’épisode qui commence par une superposition du podcast de Miles et du discours de son père à l’Eglise… Et tous les deux disent la même chose : il faut avoir foi en chacun.

Une chose est sûre, ils n’ont pas foi en l’oncle T qui cache clairement des choses – et continue de rendre jaloux le père de Miles en étant plus informé que lui sur la vie de son neveu. De manière assez attendue, la notification du compte de Dieu que reçoit alors Miles dans cet épisode concerne… son oncle. Mouais, sauf qu’il est déjà ami avec sur Facebook normalement. On dira que Dieu a piraté le compte de Miles aussi, hein.

Miles se rend donc auprès de son oncle en toute honnêteté pour le confronter à cette notification. Il arrive encore à être surpris de découvrir que, oui, son oncle lui cache bien quelque chose, dont il va parler au cours d’un déjeuner. Pourtant, tout semblait aller bien, surtout avec un super nouveau job pour lui. Oui, mais il est aussi confronté à sa femme qui veut divorcer, c’est gênant : il préfère passer du temps sur son chantier plutôt qu’avec sa femme, Lena.

Miles en parle alors à sa sœur qui lui déconseille d’interagir dans le mariage de leur oncle et tante, et de voir s’il n’y a pas un autre aspect de la vie de Terrence à examiner. Il ferait mieux effectivement, parce que Lena vient voir Miles et Ali pour leur annoncer son départ de la ville. Elle va vivre chez sa sœur.

Miles ? Il se rend compte que son oncle lui ment : il a d’autres problèmes que son mariage, genre, des problèmes financiers insurmontables. Il est complétement ruiné, ne paye plus ses employés et a un crédit sur le dos. C’est un problème auquel Miles ne peut pas grand-chose pour une fois, et son oncle va donc perdre sa maison.

Pour ne pas changer, Miles accourt auprès de sa sœur pour avoir des conseils – et le conseil est évidemment d’aller voir son père… qui est justement avec un Terrence clairement bourré qui promet que tous ses problèmes financiers sont arrangés. Ben voyons. Peu rassuré, Miles demande malgré tout à Rakesh d’aller chercher dans les comptes de son père pour voir si ce que Terence raconte est vrai. Oh, c’est vrai que ses finances vont mieux… puisqu’il a détourné l’argent du projet caritatif de l’Eglise.

Cette fois, Miles ne peut pas rester sans rien faire, surtout que son père lui demande directement ce qu’il se passe. Terrence avoue donc le détournement à Arthur, ce qui énerve un chouilla notre papa Pope. Il décide de dénoncer son (ex) beau-frère, quitte à ce qu’il finisse en prison.

Pendant ce temps, Cara continue de voir sa mère, Susan, en permanence et ça finit par poser un énorme souci quand son père, Michael Vaughn d’Alias lui-même !, vient lui rendre une visite surprise. Elle s’en plaint à Miles et Rakesh, qui lui essaye toujours de hacker le compte Facebook de Dieu. Cela dit, son père était déjà au courant : ce n’est pas comme si elle avait écrit un article dessus, quoi.

Son père, Jeffrey, vient donc simplement la voir pour lui demander si la mère est sobre. La confiance familiale, c’est beau. Cara décide ainsi d’organiser un déjeuner avec ses deux parents… Même s’ils acceptent, ça sent franchement mauvais à des kilomètres cette affaire. Pour ne rien arranger, elle arrive à se pointer en retard, laissant le temps à ses parents de se parler et d’évoquer un secret de famille bien gardé qui met dans la merde… Jeffrey.

Il avoue tout bêtement à Cara que oui, Susan est revenue lui demander, une fois, de voir sa fille parce qu’elle était sobre et ne buvait plus du tout. Bref, Cara découvre que son père est celui qui l’a empêché de voir sa mère et… Elle le prend mal. Oui, bah forcément, mais bon, de là à dire qu’il est un mauvais parent et tout, faut savoir digérer les informations mieux que ça, Cara. C’est ce que j’appelle une énorme erreur de parcours, m’enfin la mère aurait pu revenir un peu plus qu’une fois, par exemple. Ou simplement ne pas se barrer, remarque ! Enfin bref, je ne suis que moyennement convaincu.

Alors que rien ne va plus dans la vie de Miles et Cara, ils prennent malgré tout le temps de boire un verre ensemble (mais bon, Cara voit toujours Eli aussi, alors bon). C’est l’occasion pour Cara de conseiller à Miles d’aller voir sa tante alors que lui n’a aucune solution pour elle.

La tante Lena est très utile au cas de Miles : elle lui explique que Terrence va emprunter de l’argent à un certain Conrad Taylor, que l’on a déjà vu au début comme par hasard. Un peu impuissant pour convaincre son oncle, Miles demande à son père de l’accompagner pour convaincre Terrence de ne pas faire de la merde. Evidemment, nous sommes dans une série aux bons sentiments, alors ça fonctionne.

Pour tout arranger, Arthur envisage de vendre la maison pour espérer ne pas envoyer Terrence en prison. Ouep, l’oncle parfait a fait beaucoup de merde. Heureusement, il est finalement honnête et avoue lui-même son crime… qu’il a remboursé, allons savoir comment. Tout est bien qui finit bien : Terrence a remboursé en vendant un bien auquel il tenait et l’Eglise n’a pas l’intention de le poursuivre en justice. Bon, ce n’était pas l’intrigue de l’année franchement : Terrence finit par rejoindre sa femme pour essayer de réparer leur mariage. Mouais, ce n’est pas gagné quand même.

Après tout ça, Arthur avoue toutefois à ses enfants qu’il est redevable à Terrence depuis quelques années car c’est grâce à lui s’il est resté prêtre à la mort de sa femme : il l’a aidé dans sa crise de foi à venir chaque Dimanche assister à son sermon. Miles décide donc de retourner à l’Eglise le dimanche suivant à la place se son oncle. Mouais.

Cara ? Elle retourne voir sa mère, à qui elle n’en veut pas parce qu’elle ne lui a pas menti. Ben oui, elle l’a juste abandonnée, voyons. Bref, Cara lui parle de sa grande crise de confiance en son père et Susan lui explique gentiment qu’elle est ridicule. Alléluia. Le discours comme quoi les héros n’existent pas vraiment passe plutôt bien. Sans trop de surprise, Cara retourne donc voir son père avant son départ pour s’excuser de sa réaction et le pardonner. Tout est bien qui finit bien, là aussi.

Enfin, en parallèle, Rakesh présente Lucy, une hackeuse ex-amie de MIT, à Cara et Miles. Elle n’a pas de bonnes nouvelles pour eux : elle est incapable de contourner le pare-feu du compte de Dieu. Ce n’est pas vraiment une surprise, mais elle veut suivre la piste du Falken, un hacker apparemment hyper célèbre. Admettons. C’était possiblement l’intrigue la plus imprévisible de l’épisode, dommage qu’elle soit si peu mise en avant.

Lucy propose finalement de mettre en ligne le code que Rakesh avait déjà volé au compte Dieu, pour le forcer à les contacter. Et on en reste là, alors que j’espérais un cliffhanger sur le sujet. Ouep, dommage.


Épisode 8 – Matthew 621 – 16/20
Cet épisode reprend tout ce que j’aime habituellement dans la série : il propose ainsi des avancées pour tous les personnages de la série, tout en prenant le temps de développer une intrigue assez habilement construite. Il n’y a que peu de surprise dans cette série, mais c’est un feel-good terriblement efficace, je trouve.

Saison 1


08

Well Miles, looks like you’re going to have a busy day.

Ah, dès le résumé, l’épisode annonce clairement reprendre les intrigues en cours, ça me plait déjà plus. En espérant que ça le fasse. Cette fois, la voix-off de Miles n’est pas un podcast, mais un exposé à l’université. Sans trop de surprise, cela lui permet de draguer Nia qui se retrouve comme par hasard à devoir travailler avec lui. Bien sûr, il n’a pas grand-chose à faire pour la séduire comme elle est déjà sous le charme : elle écoute régulièrement son podcast par exemple.

Et pour le coup, elle a de la chance Nia, car elle a immédiatement l’occasion d’assister en vrai à ce travail parallèle de Miles qui consiste à aider les gens. Il reçoit en effet une notification pour aider une certaine Blair Lewis. Il la montre à Nia et, aussitôt, ils la rencontrent dans un ascenseur qui reste coincé et où elle a besoin d’eux pour ne pas accoucher. Miles lui fait un petit discours sur l’origine bien pensée de son prénom (mais bonjour le stress de choisir un nom pour un bébé après ça), ce qui la calme et… hop, c’en est fini de Blair. Hein ?

C’est un peu exagéré : Miles passe habituellement tout l’épisode sur un seul cas et là qu’il veut se la péter auprès de Nia, comme par hasard, ça tombe sur une femme qui n’a besoin que d’une aide pour une minute. Je m’attendais à ce qu’il retombe sur elle, mais non, il reçoit déjà une nouvelle notification (et ça aussi, y a de l’abus par rapport à l’attente habituelle entre deux notifications) pour aider Sal Thompkins, un homme âgé. Allez, même Miles remarque que c’est louche comme rythme.

Ouep, mais Sal est mort. Il contacte donc Cara et Rakesh pour avoir de l’aide sur ce cas bien particulier. Grâce à eux, il découvre que Sal était un homme très solitaire, mort depuis quelques mois, voit toutes ses affaires être vendues le jour même. Cela tombe bien.

Dans son ancienne maison où tout est en vente, le trio trouve le seul objet qui n’est pas à vendre : un bureau qui ressemble à celui du père de Miles. Et à l’intérieur de celui-ci, une photo de Sal avec un petit-garçon qui, après enquête, s’avère être son beau-fils qui n’a pas voulu du bureau. Au dos de la photo, un petit verset de la Bible pour faire bonne figure et donner un nom à l’épisode.

En parallèle, Arthur présente Trish à Ali et les deux s’entendent hyper bien d’un coup. C’est le genre de choses qui n’arrive pas dans la vie, mais eh, c’est une série, alors quelques raccourcis c’est bien facile. Dans le même genre, Ali et Trish obligent Arthur à jouer du saxophone en public le lendemain, et le public sera tout le casting puisqu’il faut que ce soit « la famille et les amis ».

Miles et Cara, sans Rakesh cette fois, n’ont aucun mal à trouver Alfie Collins, le beau-fils. Il est devenu avocat et n’en a pas grand-chose à faire de Sal avec qui il n’avait aucun contact. Pourtant, le verset de la Bible parle d’un trésor, ça pourrait au moins attirer son attention. En tout cas, ça attire clairement celle de Cara et Miles qui se séparent pour continuer chacun de leur côté leur vie.

De son côté, Cara couche avec Eli qu’elle abandonne pour un rendez-vous avec Miles. Il est assez clairement jaloux Eli, mais il a assez raison de se méfier après tout. En plus, très clairement, Cara cache sa relation avec lui lorsque Miles lui demande explicitement où ils en sont. Etrange, étrange. Quand ils se séparent, Cara cherche donc plus d’infos sur la photo avec Rakesh.

C’est top parce que ça leur permet de parler d’Eli et Rakesh est hyper malin sur la manière dont Cara gère sa vie : il cerne bien vite qu’elle sépare ses deux mondes, parce qu’elle tire de l’un et l’autre de ses prétendants deux choses différentes. En même temps, elle en est à mentir à Miles sur les projets d’Eli le lendemain soir pour ne pas avoir à le ramener à la soirée où Arthur joue du saxo. Bon, en même temps, ils sont en pleine vingtaine, ils ont peut-être d’autres choses à faire de leur samedi soir, non ?

En revanche, de son côté Miles revoit Nia et on apprend à connaître le personnage, que je commence déjà à préférer à Cara. Il s’avère qu’elle a eu la leucémie peu après ses 13 ans, donc elle est une survivante parfaite pour le podcast de Miles. C’est beau.

Quand ils se retrouvent, Cara et Miles fouillent le bateau qui est visible sur la photo et découvrent que « Matthieu 621 » est en fait un moyen de trouver le dit bateau et d’ouvrir le coffre-fort avec le code 621. À l’intérieur du coffre ? Un livre pour enfants écrits par Sal, pour Alfie, avec toutes les choses qu’il aurait dû lui dire en tant que père. Alfie qui, comme par hasard, est arrivé à temps pour l’ouverture du coffre, refuse d’en entendre parler et se barre au plus vite.

Miles et Cara sont alors réduits à devoir parler à son ancienne assistante pour découvrir une adresse où il se rendait tous les vendredis. Bien sûr, cette adresse est…  celle de Blair, la femme enceinte du début de l’épisode. Je m’en doutais un peu que tout allait être lié, et ça devient immédiatement clair pour tout le monde : Alfie est le père du bébé, et il a largué Blair car il n’était pas prêt à devenir père lui-même.

Franchement, ça fonctionne bien et la manière dont c’était écrit était chouette. Bon, comme d’hab, c’est en revanche un brin précipité : Blair perd les eaux alors qu’elle parle avec Miles et Cara. Cette dernière reste l’aider à aller à l’hôpital, alors que Miles parvient à retrouver Alfie dans un parc où il allait souvent avec Blair, ce qu’il sait grâce à Rakesh qui a reconstruit des photos supprimées de Facebook. Rien que ça.

Sans trop de surprise, ça finit bien, mais c’est chouette à voir : Alfie se réconcilie avec Blair qui accepte qu’il fasse partie de la vie de son bébé, avec le livre de Sal. Il manquait juste le nom du bébé, qui aurait dû être Miles franchement.

Pendant ce temps, Rakesh et Lucy continuent leur investigation et découvrent un message d’un certain Fibonacci. Cela leur permet d’être à peu près certains d’avoir une piste pour trouver Falken. Comme leur indic ne se pointe pas, Rakesh se met à parler de Jaya, parce que la relation à distance ne fonctionne pas si bien. Eh, je veux qu’elle revienne moi !

L’intrigue du saxophone ? Rien de bien passionnant, juste l’occasion de donner des choses à faire à Arthur et Ali pendant l’épisode. Et puis, l’occasion de relancer les intrigues fil rouge en fin d’épisode : Rakesh vient au bar avec Lucy et ils reçoivent par SMS une photo d’eux. Rakesh est persuadé qu’il s’agit de Falken, forcément. Cara vient avec Eli, ce qui était un peu bizarre et qui risquait probablement, dans sa tête, de rendre Miles jaloux. Oui, sauf que pendant ce temps, Miles, lui, a invité Nia, et l’alchimie entre eux est évidente. De même que la jalousie de Cara. Prévisible, classique, mais… terriblement efficace, non ?

Saison 1

4 commentaires sur « God Friended Me – S01E07-08 »

  1. Ça a été tellement dur de pas parler de Vaughn 😭😭 J’étais pas au courant du tout qu’il était dans la série et je me doutais que toi non plus donc je préférais te garder la surprise 😂

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  2. J’aime beaucoup cette série, vraiment mignonne comme tout. Et l’épisode 1×07 était sympa car il y avait Michael Vartan 🙂 Et j’aime beaucoup Nia. Il n’y aurait pas Cara, je shipperais Nia et Miles à fond !

    Aimé par 1 personne

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