God Friended Me – S01E09-10

Épisode 9 – King’s Gambit – 15/20
Sous ses allures de petits épisodes tranquilles, ce nouveau volet révèle en fait bien plus d’informations que prévue et s’avère agréable à suivre. Ce n’est pas exceptionnel, mais ça divertit toujours aussi bien. J’ai ma dose de feel good pour la journée… et j’ai l’impression que la série avance, c’est tout de même chouette.

Saison 1


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Getting the truth may stop your journey.

Eh, la série reprend demain, si je veux être à jour à temps, il faut bien que je m’y remette. J’ai donc rangé tout mon travail, préparé mes affaires pour la rentrée, et hop, me voici installé sur le canapé pour voir deux épisodes. Malin comme tout, je me garde le gros cliffhanger du 3e épisode pour le voir, si tout va bien, demain soir… juste avant l’inédit. Tout est calculé, vous voyez : deux épisodes par jour. Transition de feel good pour la rentrée, parfaitement.

L’épisode reprend sur la participation de Nia au podcast de Miles et l’alchimie est entre eux de plus en plus évidente (mais je me répète, je le disais déjà dans l’épisode précédent). En plus, Nia est loin d’être bête, parce qu’elle ouvre les yeux de Miles en lui expliquant que s’il finit par découvrir l’identité du compte Dieu, il sera bien déçu de ne plus pouvoir aider les gens. Evidemment.

Au travail, Rakesh met Miles à jour sur sa quête et sur la photo de lui et Lucy prise, peut-être, par Falken. Miles reçoit au même moment une nouvelle notification pour un joueur d’échecs disparu, Graham Hastings, qui apparemment reviendrait jouer dans les parcs new-yorkais.

Cara ? Elle refuse cette fois-ci de se mêler au compte de Dieu, parce qu’elle a du travail. C’est l’occasion de nous ramener sa collègue dans l’équation, pour qu’elle explique logiquement que cette décision de Cara est loin d’être due au travail : elle est simplement en pleine remise en question après avoir vu Miles et Nia.

Miles n’en a un peu à rien à faire, parce qu’il est sûr de gérer le cas de la semaine sans elle… sauf que bien sûr, le travail de Cara la mène exactement sur le même sujet : sa bosse lui demande un papier pour Graham Hastings. Et le plus étrange, c’est que ce n’est pas la seule à travailler sur ce cas : Miles et Cara retombent en effet sur Ray, le détective privé du deuxième épisode qui… cherche Graham, lui aussi.

J’aime beaucoup ce type d’épisode où les personnages se recroisent. Je trouve ça bien que la série se permette de faire ce genre de retrouvailles, c’est toujours sympa et ça rend plus crédible l’ensemble : ils sont censés vivre tous dans la même ville et être des connaissances importantes les uns pour les autres, quand même. Ray refuse malgré tout de bosser avec eux.

Miles propose alors d’aller voir son père, car il aura probablement des infos. Il est temps pour une vraie rencontre entre Cara et Arthur, et ça fonctionne d’autant mieux qu’Arthur connaît Susan, la mère de Cara. Il n’est pas très utile niveau informations sur Graham, mais ça permet à Cara de se rendre compte que Miles ne veut pas parler du compte de Dieu à son père. C’est une bonne idée, parce qu’en parallèle de tout ça, les scénaristes ne savent pas trop quoi faire d’Ali. La sœur de Miles papote donc avec son père et elle comprend qu’Arthur n’est toujours pas à l’aise avec ce compte Facebook et le podcast de Miles, même s’ils sont maintenant en bien meilleurs termes. Yep.

Après tout ça, Miles laisse tomber Cara pour aller à l’hôpital avec Nia, où ils s’occupent d’enfants malades. Ils leur font une petite animation sympathique et Miles est à deux doigts d’embrasser Nia… quand il reçoit une notification sur son portable. Dans quel monde une notification suffit-elle à se détourner d’un premier baiser, sérieux ?

C’est évidemment une notification de Cara qui a une adresse à visiter. Ils y rencontrent justement l’homme qui… a embauché Ray. Il a un cancer, s’appelle Alexander et il veut retrouver Graham avant sa mort. Sacrée histoire. Le plus intéressant dans cette intrigue, c’est toutefois de voir comment Cara cherche à éviter Miles tout l’épisode, et toute la gêne entre Miles et Cara quand il est question de Nia et/ou Eli. Ils se séparent donc, pour mieux se recroiser plus tard, c’est évident.

Cara décide de suivre Ray dans son travail, parce que celui-ci accepte désormais de travailler avec eux. C’est donc l’occasion d’apprendre que tout se passe bien pour Isaac, que Cara est en bonne position pour sa promotion et surtout pour que Ray continue de shipper Cara et Miles plus violemment encore que moi. Il fait réfléchir Cara à sa relation à Miles en tout cas. Et ils apprennent ensemble que Graham s’appelle désormais John Turner, un nom bien commun.

En parallèle, Miles et Rakesh travaillent ensemble pour retrouver la piste de Graham : ils piratent la page fan de Graham sur Facebook et arrivent dans une boutique d’échecs tenus par le propriétaire de cette page où ils aperçoivent… un colis pour John Turner. Ce fut facile. Il est plus compliqué, par contre, de convaincre Graham de revoir Alexander, même s’il a un cancer. En fait, Graham est en dépression parce qu’il a perdu son amour du jeu d’échecs : Alexander l’a battu et a détruit sa confiance en lui. Et depuis, il n’a plus jamais gagné.

Un peu de blabla suffit à le faire changer d’avis, et Miles retrouve ensuite Cara et Ray, tout content… Pas comme eux, assez vexés d’avoir raté la rencontre avec Graham. C’est vrai que c’était étonnant, mais en même temps, ils n’allaient pas débarquer à quatre d’un coup dans l’appartement de Graham, franchement.

Cette scène se déroule dans le bar d’Ali et Ray y rencontre Arthur. Forcément, alors que Miles et Cara font leur boulot de bons samaritains qui rassemblent Alexander et Graham, les deux hommes bavardent. Les scénaristes ne font pas dans la subtilité avec Arthur qui questionne un Ray bien heureux d’avoir rencontré Miles. Il en fait l’éloge, et au passage fait donc l’éloge du compte de Dieu.

Les bons samaritains ? Franchement, ça se passe mal pour eux : Alexander avoue à Graham qu’il a triché pour gagner en recréant une partie du journal de Graham.

Ce dernier est vexé parce qu’il vient de perdre dix ans de sa vie pour rien et se barre, malgré un Miles faisant tout ce qu’il peut pour qu’il reste. Bon, heureusement, il ne se barre pas tout à fait et s’arrête pour pleurer un coup, ce qui lui permet de rencontrer Anabelle, une petite fille très douée aux échecs parce que son papa lui a appris. Il va sans dire que son père est Alexander et que la petite fille est ce qui permet aux deux joueurs d’échecs de se réconcilier.

Miles et Cara se font donc remercier par Graham, qui n’a plus d’autres choix que d’accepter une interview avec Cara. Oh, il a  aussi une importante pièce du puzzle de la série : il a rencontré Falken il y a des années et il… connaît son véritable nom ! Voilà donc le trio qui va se mettre à la recherche d’Henry Chase, un hacker qui s’entraîne depuis une dizaine d’années quand même. L’épisode se termine autour d’un plateau d’échec pour Anabelle, Alexander et Graham. C’est mignon, parce qu’évidemment Anabelle est déjà meilleure que son père.

Sinon, Miles embrasse Nia à l’hôpital, Rakesh décide de se confronter directement à Falken en lui envoyant un SMS et Arthur… accepte de parler du compte de Dieu avec son fils. Que de progrès d’un coup !


Épisode 10 – Coney Island Cyclone – 17/20
C’est un grand oui pour cet épisode qui prend le partie d’une division de ses intrigues. D’un côté, quelque chose d’assez classique pour Miles, mais de toujours bien écrit. De l’autre, de vraies avancées tant dans la construction des personnages que dans celle des mystères de la série. J’ai par conséquent vraiment beaucoup aimé cet épisode qui semble même fournir des pistes de réponses originales. Je n’en demandais pas tant si vite !

Saison 1


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Please, do not get involved.

Comme prévu, j’enchaîne sur ce dixième épisode avec plaisir et envie d’en savoir plus sur l’intrigue de fond de la série, parce qu’elle avance à un bon rythme apparemment. Cela reprend avec Ali et Miles se baladant en ville pour parler d’Arthur. Rapidement, Miles se surprend à jouer les bons samaritains, aidant une jeune voleuse de parfum en payant pour elle est les 125$ qu’elle comptait voler. Rien que ça.

De son côté, Eli est toujours jaloux de Miles, parce qu’il trouve que Cara passe trop de temps avec lui. Il pourrait aussi être jaloux de Rakesh, parce que Cara passe une bonne partie de sa vie avec et chez lui, aussi. En plus, Rakesh n’a aucune piste pour retrouver son hacker, donc il se retrouve à accompagner Cara à l’université pour obtenir des informations sur Henry Chase.

Le bibliothécaire drague un peu Cara, aussi, décidément elle a beaucoup du succès. Avec Rakesh, ils trouvent de nouvelles informations sur Henry qui était donc un brillant étudiant en sciences, au point d’avoir une bonne décennie d’avance sur l’intelligence artificielle. De là, ils cherchent des journaux étudiants sur lui, car ils ont une date de publication. Ce qui est génial, c’est que Rakesh trouve à chaque fois les informations sans faire le moindre travail alors que Cara y passe des heures. Oh, et sa relation avec Jaya se passe bien aussi.

Bon, évidemment, Henry n’est pas idiot et a couvert ses traces, mais pas tout à fait assez. Cara remonte la piste de la journaliste qui avait fait son portrait dans le journal de l’université. Elle s’appelle Pria Amar et elle est pleine d’informations sur lui. C’est un informaticien, mais aussi un philosophe assez religieux. Bref, tout son profil colle parfaitement au compte de Dieu. On reprend donc de plus en plus la piste de la série de SF, finalement : un algorithme qui devine tout ce qui se passe ? Eh, c’est de plus en plus clair. Reste à savoir pourquoi il a choisi Miles maintenant.

Rakesh et Cara parlent de tout ça avec Ali qui est apparemment de bons conseils puisqu’elle débloque quelque chose en Rakesh. Ce que j’ai préféré dans cette intrigue ? Cara qui passe l’épisode loin de Miles à préparer son week-end avec Eli se fait ouvrir les yeux par Rakesh puis Ali sur ses vrais sentiments. Elle essaye de se convaincre qu’elle est amoureuse d’Eli avec ce week-end romantique, mais elle n’a pas l’air d’avoir envie d’y aller. C’est une intrigue assez simple, c’est sûr, mais pourquoi faire compliqué quand les relations humaines sont parfois simples ?

Pendant ce temps, Miles a une nouvelle mission, évidement : Aaron Booker. Comme par hasard, il est de la paroisse d’Arthur, qui vient juste d’accepter l’existence de ce compte. Il ne prend pas bien que son fils se mette à marcher sur ses plates-bandes, et ça peut se comprendre. Miles s’en plaint à Ali hors écran, et Arthur s’en plaint à Ali à l’écran. Comme d’hab, je trouve que leurs scènes semblent un peu forcées, mais c’est sympathique d’avoir une relation père/fille comme ça à l’écran.

Une relation père/fille ? Eh, c’est justement le thème de l’épisode : la voleuse du début de l’épisode ? C’est bien évidemment la fille d’Aaron, Hanna. Et comme Miles n’écoute pas son père et se lance malgré tout dans l’enquête, il s’en aperçoit vite, ce qui permet de relancer l’épisode. New-York n’a jamais paru aussi petite que dans cette série quand même.

Le problème d’Hanna ? Elle a perdu sa maman quelques semaines plus tôt et fait donc n’importe quoi, une attitude que Miles ne connaît que trop bien. Du coup, il n’approuve pas la manière qu’à son propre père de gérer le problème : il leur conseille de déménager. Le lendemain, Arthur et Miles parlent donc de leurs différences de points de vue et le compte de Dieu s’amuse à envoyer une petite notification sur un restaurant de Coney Island.

Miles y emmène son père pour lui prouver la magie du compte de Dieu, et effectivement, ils y trouvent Hanna. Elle confie à Miles qu’elle ne veut pas déménager, mais quand son père et Arthur les rejoignent, elle change bien sûr d’avis. En tout cas, elle ne le dit pas, parce qu’elle ne veut pas l’avouer devant son père. Miles passe donc pour un type parfaitement flippant auprès d’Aaron et Arthur s’énerve après son fils qui cherche trop à interférer dans la relation familiale de ses paroissiens.

Il n’est pas au bout de ses peines, parce que Miles le prend tellement mal qu’il se met à lui balancer ses quatre vérités sur l’enfance misérable qu’il a passé. Au décès de sa mère, son père s’est en effet enfermé dans sa foi, au point d’en oublier que son fils avait possiblement d’autres désirs. Ouep, c’est même ça qui a détourné Miles de la foi. C’est basique, mais ça fonctionne.

Il s’en confie à Ali qui lui reproche simplement de ne pas avoir laissé Arthur lui répondre. Par conséquent, Miles retourne voir son père, mais celui-ci n’est pas à l’Eglise. Miles y trouve en revanche un carton de donations d’Aaron à l’Eglise, contenant le même flacon de parfum que celui qu’avait volé Hanna en début d’épisode. C’est tout triste, mais ça fait une arme facile pour Miles qui retourne voir Aaron en lui expliquant que sa fille ne veut pas tourner la page et déménager, elle veut se souvenir de sa mère, et rester en place.

Tout ça, et les réconciliations entre Aaron et Hanna, se fait devant Arthur qui comprend bien qu’il a raté quelque chose. Par conséquent, il essaye de se rattraper et emmène enfin Miles faire le tour de manège qu’il voulait faire quand il était enfant. Franchement, c’est gros, mais allez, pourquoi pas. On en arrive donc à la conclusion de l’épisode, mais il reste encore pas mal de temps dans l’épisode, donc ça sentait bon le cliffhanger me donnant envie de voir le troisième dès ce soir – mais j’ai pas le teeeeeeeemps.

Bref, Cara décide de rompre avec Eli, et c’est la rupture la plus simple et la plus compréhensive de tous les temps. Franchement, Eli n’a même pas l’air énervé ! Hanna ? Elle retrouve le sourire et Aaron remercie donc Miles et Arthur pour leur travail. Le vrai cliffhanger, c’est Rakesh qui nous le fournit, et j’ai adoré l’idée : il a étudié l’ensemble des notifications reçues par Miles et s’est aperçu qu’elles formaient la fameuse spirale de Fibonacci. C’est totalement wtf, mais ça colle vraiment bien aux épisodes précédents et ça donne envie de découvrir la suite, maintenant. Rakesh est sûr que la prochaine notification les mènera à Falken en complétant la spirale vers le nombre d’or. Il n’y a plus qu’à !

Saison 1

2 commentaires sur « God Friended Me – S01E09-10 »

  1. Très chouettes épisodes, ces deux-là, et tu parles de la rupture Cara/Eli qui se fait tout simplement, je trouve que dans cette série, tout se fait naturellement, c’est sa grande force je crois.

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    1. C’est vrai ! J’écris souvent que c’est fluide, c’est dans le même ordre d’idée ; ça paraît rarement forcé, alors que c’est le genre de séries où ce serait facile de tomber dans ce travers !

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