One Day at a Time – S01E01

Épisode 1 – La Quinceañera – 20/20
En un épisode, la série parvient à instaurer les personnages et leurs dynamiques, nous faisant passer du rire aux larmes, parfois des larmes au rire. OK, c’est bon, un épisode suffit à comprendre le succès de cette comédie qui est effectivement excellente dans ce qu’elle apporte, à la fois du côté des sujets qu’elle traite, suffisamment originaux (l’intégration culturelle, la working class, la dépression) pour rendre bien plus touchants ceux que l’on a déjà vu et revu (l’adolescence, les relations familiales), et dans ses gags ou répliques percutantes. Un par semaine ? Ce n’est pas forcément gagné !

> Saison 1


Spoilers

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Your daughter does not want to have a quinces.

Oula, mais c’est que je suis totalement rouillé dans les critiques ! Je me suis fait déborder par le rythme de cette comédie tellement j’étais en train de suivre ce qu’il se passe, c’est malin. Bon, rapidement, les premières impressions : le générique est vraiment sympathique, je sens que ça m’aidera à accrocher à la série au fil des semaines ; contrairement aux rires et autres réactions entendues pendant toute la série. J’ai toujours un peu de mal avec ça, mais j’ai tenu devant plein de séries qui l’avaient, alors pas de raison.

Les personnages ? Difficile de se faire une idée pendant la première scène, puisqu’on ne découvre que l’héroïne, Pénélope, qui réussit à être bien marrante avec son patient lourd qui la drague, mais qui n’est pas encore super drôle. Eh, sur une vraie chaîne, ça aurait plombé l’audience, mais comme on est sur Netflix, ce n’est pas bien crave, tout le monde a forcément continué !

En plus, dès la deuxième scène, c’est tout de suite beaucoup mieux puisqu’on se retrouve dans la maison familiale, et que les interactions familiales sont déjà excellentes. L’infirmière qu’on vient donc de rencontrer vit donc avec son fils plus intéressé par son ordinateur, sa fille adolescente et sa mère ; la abuelita qui a tout ce qu’il faut pour devenir immédiatement un personnage qu’on adore – à savoir un franc-parler et un espagnol qui me fait bien plaisir, parce que j’arrive à la comprendre, contrairement à sa petite-fille, Elena.

Cette dernière n’est donc pas très douée du tout en espagnol, contrairement à Alex, son frère qui a marqué plein de points dans l’humour de petit frère insupportable au sein de cette scène, entre ça et son inquiétude d’être dans une famille de pauvre.

Il faut dire qu’il y a de quoi s’inquiéter : sa mère refuse de lui acheter cinq paires de basket et achète de la nourriture quasi périmée. Toute l’intrigue d’Alex tourne autour de ces paires de baskets et il s’impose rapidement comme un petit génie de l’humour et des solutions foireuses avec l’achat de plein de baskets qu’il compte retourner. C’est « presque » du vol. Il m’a bien fait rire, jusqu’à ce qu’il aille trop loin en parlant de son père qui donne pourtant plein d’argent à sa mère.

Bim, la scène d’introduction prend alors tout son sens : Penelope est une mère célibataire dont le mari est retourné en Afghanistan alors qu’il n’y est plus soldat. Et si on se marrait vraiment bien dans le début de l’épisode, c’est tout de suite beaucoup plus triste quand elle doit recadrer son fils sur le sujet, puis qu’elle enchaîne immédiatement avec sa fille, Elena, qui a foiré volontairement un contrôle pour se faire entendre.

Oui, car l’intrigue principale de l’épisode, c’est en fait que l’anniversaire de ses quinze ans pose un problème à Elena, parce que la famille est cubaine et qu’il y a une tradition cubaine qui consiste justement à faire une grande fête aux quinze ans des jeunes filles qui deviennent alors femmes. Tout cela permet d’excellentes blagues (“ironically it happened on first period”), mais aussi une approche toute originale de l’intégration culturelle, avec une grand-mère (et une mère) qui tiennent aux traditions et une ado bien plus moderne que ça.

J’ai vraiment beaucoup aimé cette introduction qui donne bien le thème de la série et fait fonctionner à merveille l’ensemble de la famille. Ses enfants, qu’elle aime plus que tout (et ça se voit à l’écran), la rendent chèvre et on passe alors au lundi matin où notre héroïne retourne au travail et où l’on comprend pourquoi on lui conseille des anti-dépresseurs, quand même. Parce que oui, Pénélope est aussi pas loin d’une vraie dépression, au milieu de tout l’humour que nous balance la série – notamment dans la manière dont elle nous propose un chouette débat mère/fille avec des rôles inversés !

Pour l’aider dans l’éducation de ses enfants, Pénélope peut donc compter sur sa mère et sur les anti-dépresseurs, mais aussi sur son propriétaire omniprésent, Schneider, qui apporte sa touche d’humour lui aussi, à vouloir bien faire dans l’éducation des enfants, mais à surtout aimer pouvoir s’imposer régulièrement dans la famille (au cours de cet épisode, c’est parce que l’évier de cuisine est bouché). Cela n’empêche pas Pénélope d’avoir une scène hyper touchante où elle craque face à sa mère, avant de parvenir à résoudre tous ses problèmes. Une chose est sûre, après une demi-heure, ces personnages ont déjà trouvé le moyen de se faire une place dans nos cœurs et si tous les épisodes sont à ce niveau, ça va être une vraiment bonne découverte – mais je n’en doute plus, vu comme elle m’est conseillée !

> Saison 1

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4 commentaires sur « One Day at a Time – S01E01 »

  1. Olala Jérôme 😭 tu as tellement capté ce qui rend cette série géniale en un seul épisode. Il y a des épisodes que j’ai déjà hâte que tu vois.

    Aimé par 1 personne

  2. Tu me donnes envie de revoir la série ! Je suis contente que tu aies encore tant de choses à découvrir ! Et pour ma part, je n’avais pas été aussi emballée par le premier épisode que je trouvais totalement surjoué, il m’a fallu 3-4 épisodes pour être à fond dedans.

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    1. Merci pour ce que tu dis sur la découverte aha
      Oh, je m’attendais à ce genre de surjeu vu le type de comédie que c’est ; et ça ne me dérange pas du coup !

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