The Nevers – S01E07

Épisode 7 – It’s A Good Day – 16/20
Que c’est difficile de critiquer cette série ! J’adore son casting, ses personnages, son esthétique, son ambiance, mais je ne comprends jamais rien à une immense partie de ce qu’il se passe. Les mois – années ! – qui se déroulent entre chacun de mes visionnages n’aident pas, mais en vrai, je suis forcé de reconnaître qu’elle n’est pas toujours si bien écrite que ça. À vouloir être trop intelligente et volontairement complexe, la série nous perd au lieu de nous guider dans son histoire. Cela ne m’a pas empêché d’être à fond pour certaines scènes, et je trouve que je me suis fait un beau cadeau d’anniversaire avec le visionnage de cet épisode.

Spoilers

Amalia révèle la vérité sur ses origines à tous les Touchés.

London needs a fucking party.

Aujourd’hui, j’ai trente ans et je trouve que le titre de cet épisode est parfaitement approprié pour que je le regarde. Ce n’était pourtant pas chose aisée de réussir à mettre la main dessus, je ne sais pas du tout quand je parviendrai à voir la fin de cette saison 1 (et probablement de la série) tant elle est maudite, mais ce n’est pas grave – maudite au point que même ma connexion a sauté au moment où je lançais l’épisode, hein.

C’est un vrai plaisir de pouvoir me replonger dans cet univers qui m’avait beaucoup plu, et tant pis si j’ai une version sans sous-titres d’une série qui nécessite vraiment d’avoir des sous-titres. J’en suis là de mon désespoir de pouvoir la finir un jour. Sinon, j’ai aussi oublié de mettre à jour le blog ces derniers temps et j’ai quelques critiques en stock… mais bon, on verra ça plus tard !

Pour le moment, cet épisode commence le 3 août 1896, lorsqu’un homme essaie de convaincre un comité qu’un téléphone londonien permettrait d’entendre les voix des morts. Rien que ça. Autant dire que ce n’est pas chose aisée non plus et que l’homme est viré du comité scientifique aussi sec. Il en profite pour leur voler leur téléphone, cependant. L’ambiance de la série est vraiment top, mais ne va pas m’aider à me remettre des délais d’attente pour avoir un passeport afin d’aller, peut-être, à Londres.

L’ambiance n’aide pas forcément à être bien concentré non plus, je dois dire. On suit après tout un homme qu’on ne connaît pas pendant un long moment. Il rentre chez lui, tente de téléphoner aux morts et se décide à mourir lui-même, envisageant le suicide. C’est très à la mode de nous proposer des plans d’acteurs prêts à se suicider en se défénestrant apparemment. Evitez de reproduire ça chez vous.

En même temps, bon courage pour reproduire la magie qui tombe soudainement du ciel et tous les téléphones qui se mettent à sonner juste au moment de sauter par la fenêtre. Oui, l’homme reçoit un coup de fil d’une personne morte et on comprend assez vite le problème évident auquel il est confronté : il devient accro à son téléphone et ne peut plus vivre que par lui. Eh, ça fait très Conte des trois frères d’Harry Potter, ça.

Un an plus tard, en 1899, et plus précisément un jour après la pendaison de Maladie, nous retrouvons tout le casting de la série. Enfin. J’aurais préféré que la scène ne se déroule pas de nuit, parce qu’il fait beau aujourd’hui et qu’il a fallu que je ferme les volets pour voir ce qu’il se passait.

Amalia (faut-il l’appeler encore comme ça ?) a rapidement des visions, mais des visions bien plus floues qu’elles n’étaient dans la première partie de saison. Qu’importe, cependant : elle est toujours aussi badass, et elle a des visions d’une guerre à venir désormais. Ce sont probablement les souvenirs de Stripe, mais c’est difficile d’en être certain pour l’instant, même quand elle rappelle à Penance qu’elle a déjà vécu ce qui est sur le point de se dérouler.

Si c’est un plaisir de retrouver Amalia et Penance, je me rends compte que j’ai beaucoup oublié de la première mi-saison. Je me suis donc donné la peine de relire les critiques des épisodes précédents sur mon blog, pour mieux reprendre la série au moment même où Penance allait nous faire d’elle-même le résumé.

Elle explique donc à l’ensemble des Touchés de leur centre qu’Amalia est un esprit du futur coincé dans le corps d’une femme de leur époque, et le fait d’évoquer enfin la vérité permet bien à l’intrigue d’avancer. Nous, on en comprend rapidement plus sur le Galanthi car l’ensemble des personnages, Harriet en tête, pose les questions que l’on se pose. Bon, je ne me pose pas la question de savoir si elle peut prouver qu’elle vient du futur, mais ça me paraît logique de se la poser.

Franchement, c’est chouette de retrouver ce genre de scènes : c’est exactement ce que j’espérais. Les personnages sont vraiment chouettes et bien écrits, en vrai, contrairement à la série. Penance qui ne veut pas créer d’arme, Horatio qui casse l’ambiance, tout le monde qui a peur de mourir… Ce sont des personnages que j’aime retrouver.

J’ai plus de mal avec la manière dont la série nous introduit toute son intrigue, parce que ce n’est jamais ni linéaire, ni parfaitement compréhensible. En tout cas, chaque fois que la terre tremble, Amalia semble avoir plus de mal à gérer ses visions. Elle a donc des flashbacks de la guerre et la série s’amuse à intervertir les actrices pour qu’on comprenne bien l’association qui existe entre Stripe et Amalia.

Consolée par Horatio, Amalia révèle rapidement qu’elle a très envie de coucher avec lui. Ils sont interrompus par Penance, cependant. Le trio se lance donc dans l’autopsie de l’alien qu’ils ont récupéré dans la caverne. J’avoue que je ne m’y attendais pas. Ils trouvent dans le cerveau de celui-ci une puce avec du mandarin dessus.

Leur seul contact à parler la langue, une Touchée, n’est toutefois pas d’une grande aide. Amalia et Penance se lancent donc dans une mission pour en savoir plus, et ce n’est pas brillant à voir, parce qu’Amalia est beaucoup freinée par ses visions. Elle se rend compte qu’elle est désormais marquée par les flashbacks qu’elle reçoit : elle se bat physiquement dans ses visions et en garde des cicatrices et marques quand elle se réveille enfin.

La série prend toujours le temps de développer certains de ses personnages secondaires. C’est chouette d’avoir des interactions entre les Touchés, mais ça pose tout de même un problème : il est dur de s’attacher à tous les personnages. Je ne connais même pas les noms de la majorité d’entre eux, comment voulez-vous une critique efficace ?

Myrtle, la polyglotte, est frustrée d’être mise de côté par Amalia et Penance. Elle prend donc de l’indépendance, avec la décision autonome de se rendre en ville après avoir volé le parapluie de Penance. En ville, tout le monde est persuadé que les Touchés vont se venger de ce qui est arrivé à Maladie. C’est con, parce qu’il ne s’est rien passé pour Maladie quand même. Personne ne le sait encore, alors les tremblements de terre qui secouent Londres sont forcément liés à ce qu’il se passe pour les Touchés dans la tête des gens.

Frank essaie de les convaincre que ce n’est pas le cas, en vain. Il est rapidement confronté à ses propres problèmes, cependant, notamment lorsqu’il aperçoit Maladie à proximité d’un immeuble en feu. Il la poursuit, en vain là aussi : il tombe sur un groupe de jeunes gens tous fans de Maladie au point de se déguiser en elle.

Voler le parapluie de Penance était en tout cas pour Myrtle une erreur tactique évidente : elle ne sait pas s’en servir. Pourtant, elle se sent obligée d’aller interrompre une agression dans la rue.

C’est plutôt une bonne chose en théorie et ça prouve qu’elle a du cœur, mais elle est rapidement identifiée comme Touchée dans une ville qui les déteste. Elle se met donc en danger et se fait encercler à son tour, prête à être agressée. Une mystérieuse figure en capuche fait diversion assez longtemps pour qu’elle s’échappe, mais pas avant d’avoir une fois de plus utilisé le parapluie de Penance, mettant KO une nana anti-Touchée.

Ce n’est pas une bonne chose : elle s’attire la haine d’une amie de sa victime qui la poursuit avec un couteau. Un rapide combat a lieu entre elles et Myrtle finit par tuer accidentellement son agresseuse. La mystérieuse femme qui vient de la sauver dans la rue apparaît à nouveau et lui dit de s’enfuir, mais je suis curieux de ce que sera la suite de cette intrigue. Pour le moment, la femme est arrêtée et menée au commissariat où Frank vient de retirer les affiches concernant Maladie et l’amie électrocutée par le parapluie se retrouve avec une haine encore plus profonde des Touchés.

Comme à son habitude, la série nous propose quelques figurants à poil quand on revient chez Hugo – ou plutôt dans son spa. C’est August qui vient le voir pour papoter avec lui, comme toujours, et obtenir ses conseils. Pourquoi continue-t-il de faire aussi confiance à Hugo ? L’acteur joue très bien, mais vraiment, le personnage ne m’avait pas manqué.

Hugo donne donc des conseils romantiques à August, ce qui est loin d’être la meilleure des idées. August retourne ainsi auprès de Penance pour la draguer. Il est plus gênant qu’autre chose, à ce stade. Il la suit en tout cas dans sa mission avec Penance et leur interprète de mandarin. En ville, il continue de séduire Penance en s’affirmant comme un Touché, mettant sur sa veste un signe distinctif qu’il ferait mieux de ne pas porter, mais lui parle aussi des oiseaux qui se comportent n’importe comment ce jour-là.

Le signe distinctif pose rapidement problème : il est identifié comme un sorcier par une foule plutôt haineuse envers les sorciers. Penance parvient à le sortir de son problème, mais pas du suivant : à chaque tremblement de terre, August a une migraine. Amalia a aussi un nouveau flashback qui la laisse encore plus perturbée que d’habitude.

Elle s’échappe donc seule, laissant derrière elle Penance et August, qui cherchent à récupérer l’adresse à laquelle ils devaient se rendre ensuite. Ils la récupèrent, mais Amalia n’en avait finalement pas besoin : ses visions lui font voir une porte rouge qu’elle déterre… et elle est capable rapidement de la retrouver dans Londres.

Penance la rattrape bien malgré elle et toutes les deux se mettent à fouiller la maison de l’homme du début d’épisode. On le comprend vite. Penance trouve une photo d’une gueule cassée (on dirait ?) qu’elle associe à un certain Jimmy (merde, il me manque encore un élément ?) avant d’être mise à mal par un chien-robot vraiment impressionnant.

Elle appelle à la rescousse Amalia, qui était au téléphone avec une morte – peut-être ; à moins que ce ne soit une femme du futur. Faire appel à Amalia est toujours la bonne solution : l’héroïne n’hésite pas un instant à s’attaquer au chien, aussi féroce et impressionnant soit-il. Les scènes d’action de la série me manquaient : elles sont d’une fluidité impressionnante – malgré les visions d’Amalia – et d’une esthétique toujours parfaite.

Bon, après, le but était quand même de se faire discrètes, et ça, ce n’est pas une réussite. Penance fout le feu bien involontairement à la maison en s’attaquant au chien. Le chien ? Penance pense le tuer, mais même pas : il s’attaque ensuite à Amalia, coincée dans son flashback, et la fait tomber de plusieurs étages. Il en faut plus que ça pour déphaser Amalia : elle n’est pas morte et refuse d’entendre Penance prier pour sa survie, évidemment.

Si elle survit, elle n’en reste pas moins complètement dépitée par sa vie qui se décompose en permanence devant ses yeux. Elle a peur de disparaître complètement à cause du Galanthi et, en vrai, elle a bien besoin de Penance pour la recadrer et lui faire un nouveau résumé de la série – c’est donc ça le but de Penance ? Nous rappeler toujours ce qu’il en est ? Elles veulent sauver le monde, et peu importe si pour ça, il faut faire face à un alien en train de mourir ou une femme du futur au téléphone. OK, c’est compris.

De son côté, Hugo a ensuite une conversation avec Frank. C’est comme toujours bien bavard. Je continue d’avoir ce sentiment de passer à côté de la série – et même le sentiment que la série passe à côté de ce qu’elle devrait être. Il y a le fric, il y a le casting, il y a des personnages géniaux, mais tout est alambiqué et bavard – en vain. C’est comme l’épisode 6 qui aurait dû être le premier, en vrai. Il faudrait un commentaire audio pour tout expliquer en direct pendant l’épisode, preuve qu’ils passent à côté de quelque chose.

En parallèle de tout ça, nous retrouvons aussi Mrs. Bidlow. Olivia Williams est une actrice toujours aussi géniale. Nous la suivons dans les préparatifs douloureux de sa journée : sa maladie semble être plus compliquée à gérer au quotidien que ce qu’on imaginait. Sa journée aussi est plus compliquée qu’elle ne le prévoyait : elle apprend assez vite qu’Amalia a fait un tour dans la caverne.

Elle s’inquiète immédiatement que sa protégée (en quelque sorte) puisse connaître son implication dans ce qu’il se passe dans la caverne. Elle assure en tout cas qu’elle va s’occuper du cas d’Amalia et qu’elle espère bien que les pouvoirs des Touchés disparaitront une fois la créature tuée. Il n’y a aucune certitude.

Le cliffhanger de l’épisode nous ramène autrement à l’homme du début qui rentre chez lui pour mieux découvrir que tout a cramé. Par chance, un téléphone est encore en état de fonctionnement et l’homme pense vraiment pouvoir parler à nouveau à sa mère… Par malchance, c’est en fait à Maladie qu’il a affaire : celle-ci l’attend bien sagement dans son grenier. On sait cependant que Maladie est loin d’être sage !

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2 commentaires sur « The Nevers – S01E07 »

  1. Je ne comprends plus rien à la diffusion ! Seriebox les annonçait puis les a retirés… Faut vite que j’aille voir si je peux les dégoter ! (du coup j’ai pas lu ton article pour ne pas me faire spoiler!)

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    1. Ils ont été diffusés une seule fois, en plein après-midi, à la suite, sans pause… Finalement, ils ont fini par être mis en ligne, mais toujours pas de manière officielle car une deuxième diffusion est prévue en mars. C’est super frustrant !

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