Épisode 4 – The Nanny Vanishes – 16/20
À ce stade, la série a réussi à me rendre complètement paranoïaque. Je me suis rendu compte, plus j’écrivais la critique, que je ne faisais confiance absolument à aucun des personnages. Il y a trop de secrets à découvrir et de mystères à éclaircir, mais le récit avance à une bonne vitesse pour que ça ne paraisse pas improbable ou insolvable. Bref, c’est un vrai petit plaisir, cette série !
Spoilers
Elena rencontre enfin Morgan, mais pas pour bien longtemps.
These people put surveillance cameras in their smoke detectors.
Nous en sommes déjà à l’épisode 4, l’air de rien. Ce titre ne me dit rien qui vaille et je prends un risque certain à regarder l’épisode un soir de fatigue, surtout que je n’ai pas de sous-titres, une fois de plus. La série peut être suivie sans, je le sais, puisque je l’ai déjà fait. Par contre, je les ai regrettés dès le départ, quand Elena reçoit un appel de quelqu’un que j’ai d’abord cru être Roman. Eh, je vous l’ai dit, je suis fatigué et il était vu de loin, tête baissé.
Finalement, il ne s’agissait pas de Roman, mais du petit frère d’Elena, Dale, si j’ai bien entendu. Celui-ci appelle sa sœur pour se plaindre des appels de sa mère et de sa situation de merde, selon lui. En effet, il est dans une école à uniforme qui semble bien prendre soin de lui, ce qui ne lui plaît pas. À l’adolescence, trop d’ordre ne fait jamais plaisir, je pense.
Le frère et la sœur s’engueulent au téléphone, mais ils sont drôlement civils quand il le fait. Oui, il lui raccroche au nez, mais ça pourrait être bien pire. Elena prend en tout cas le temps d’aller voir sa mère pour qu’elle arrête de téléphoner à Dale. Son plus gros problème ? Elle fait croire à Dale qu’elle sera bientôt sortie de prison… ce qu’Elena ne souhaite absolument pas.
Cela n’empêche pas sa mère d’y croire. Pour sortir de son trou, la mère a pourtant besoin de la fille ; donc ça semble compromis pour elle, hein. Sortir de prison après sept mois quand on est condamné à huit ans, elle a beaucoup d’espoir. Je vois plutôt la fin de saison où Elena se retrouve en prison avec elle… mais en même temps, je me demande s’il y aura de quoi faire une saison 2 avec ces intrigues.
C’est un peu tôt pour l’envisager, je sais. C’est juste que j’accroche beaucoup à la série pour le moment. Pourtant, ce quatrième épisode commence par des scènes qui nous tiennent loin du Greybourne. C’est un problème : Greybourne est à mes yeux un personnage à part entière de la série, et il lui est essentiel.
Après, l’avantage, c’est qu’on en revient très vite à l’intrigue qui m’intéresse le plus : Elena rencontre enfin Morgan. Cette dernière est vraiment intéressante dans ce qu’elle révèle à Elena : Morgan est paranoïaque, très clairement. Elle demande à Elena d’éteindre son téléphone, est persuadée d’être surveillée, même encore maintenant, et nie totalement les rumeurs selon lesquelles elle couchait avec Matthew. J’ai plutôt tendance à la croire, franchement.
La manière de filmer la scène était un peu déroutante, avec des plans sur les deux actrices côte à côte, à se parler. Morgan décide de s’en aller subitement, parce qu’elle est sûre d’être toujours suivie, mais elle prend tout de même le temps de révéler à Elena que la femme de Matthew voyait des gens aux Greybourne. C’est probablement ce qui l’a poussée au suicide. Le truc, c’est que Morgan envisage à peu près les mêmes gens qui la suivent – sans pouvoir donner le moindre nom car elle a signé un contrat avec les avocats de la famille – quand Elena pense aux fantômes.
Quoiqu’il en soi, Elena décide d’en parler à son petit ami, espérant encore du soutien de la part de ce débile de détective Macedo. Je le déteste de plus en plus à chaque épisode, et celui-ci ne déroge pas à la règle. Scott est insupportable à ne pas croire Elena quand elle lui parle, vraiment.
Après, il faut bien reconnaître qu’Elena ne doit pas être simple à suivre non plus – mais moi, je l’adore ce personnage pour l’instant. Par contre, pfiou, ses journées m’épuisent, c’est impossible à suivre à force. Elle rentre au Greybourne pour mieux voir Bennet draguer Roman, une fois de plus. Cette fois, Bennet demande clairement à Elena ce qu’elle sait de Roman, pour savoir s’il est célibataire ou non. Bien sûr, Elena maintient sa couverture, mais j’imagine que ça pourra être une information importante de connaître ce crush de Bennet pour se la mettre dans la poche plus tard.
En attendant, Bennet est engueulée par sa belle-mère. Ah. Je crois que je n’avais pas encore captée que Tory n’était pas la mère des filles. Cela la place dans le rôle de l’insupportable belle-mère, et Amy Acker le joue toujours à merveille. Cependant, je sens qu’on nous cache quelque chose avec cette intrigue : Tory se plaint d’un sac qui aurait été emprunté et abimé par Bennet… Mais il y aura peut-être plus à savoir par la suite.
Pour l’instant, il faut se contenter de Roman qui continue de gagner la confiance et l’affection de Tory en s’occupant du sac, avant de manger avec Elena. Celle-ci lui révèle une partie de l’avancée de son enquête sur le rubis qu’elle espère retrouver. C’est l’occasion de découvrir qu’elle joue double jeu avec tout le monde : Scott, qu’elle ghoste et qui n’est pas au courant de l’existence de Roman, mais aussi Roman, qui n’a pas exactement sa part du gâteau dans l’affaire.
Ils partagent un repas ensemble avant qu’Elena retourne s’occuper de Jasper. Il faut bien qu’elle le fasse de temps en temps, tout de même. Ne perdant pas de vue son objectif, elle propose à Ginny un après-midi de baby-sitting commun. Cela ne vend pas du rêve, mais Elena profite de l’occasion pour fouiller l’appartement, évidemment. Elle espère retrouver un bijou volé, puisqu’il est question de ça dans les lettres de Greybourne…
Je suis à peu près sûr que ce trésor sera un enfant, en vrai, surtout avec Ginny qui insiste pour dire que tous les riches sont de la même famille. Cela sent trop le secret de famille, de toute manière. Et Ginny, je n’arrive pas à lui faire 100% confiance non plus, d’ailleurs. Elle est beaucoup trop vite sur le dos d’Elena, par exemple : elle la surprend en train de fouiller l’appartement et le prend très mal, expliquant que sa boss a une mémoire photographique.
Pour se faire pardonner d’avoir fouillé l’appartement et d’avoir vexé Ginny, Elena trouve rapidement une solution : Matthew lui demande de l’aider – enfin, en vrai, elle propose – à vider le placard de son ex-femme pour tout donner à des œuvres caritatives. C’est l’occasion de fouiller l’appartement, de passer du temps avec Ginny et un verre de vin, mais aussi de récupérer de l’argent de poche facile, avec des affaires aussI.
Yep. Matthew propose à Elena de récupérer les fringues de sa femme morte. NORMAL. Bon, en même temps, il avait également demandé le divorce, sans signer les papiers… Contrairement à sa femme. Voilà qui est étrange. Elena récupère les papiers du divorce, avant de se retrouver à devoir essayer une robe, soi-disant contre son gré, quand Ginny la force. Humph. Ca me donne l’impression que Ginny voulait du temps seule pour fouiller l’appartement elle aussi.
Je deviens parano. La série me rend parano. Il faut dire qu’entre les vivants et les morts, on ne s’en sort plus. Oui, les morts sont de retour : Elena voit ainsi le fantôme d’Allie dans son dos, avant de se rendre compte qu’il s’agit en fait de Tory. Que faisait-elle dans l’appartement de Matthew ? Nous ne le saurons pas – pas immédiatement en tout cas.
Elle se barre bien vite ensuite, permettant à Elena et Ginny de continuer de vider le placard. Pendant ce temps, Matthew se rend au cinéma avec Jasper, parce que c’était le jour off d’Elena en théorie. En pratique, elle passe la journée à bosser parce que c’est plus cool que d’être avec Scott ! Et c’est plus cool aussi quand Matthew l’invite à rester dîner.
Elle joue avec le feu, comme le dira plus tard Roman, et elle le fait de manière plus littérale que prévue quand leur dîner crame sur la plaque. Elle se rend compte que le détecteur de fumée ne se déclenche pas et se propose de changer la batterie (en montant sur une chaise qui doit coûter son salaire sans retirer ses chaussures, bien sûr). Avant ça, elle s’est rendue utile avec Jasper, tout de même, et a continué de marquer plein de points auprès de son boss.
Après ça, elle ne voit plus l’appartement de Matthew de la même manière : elle se rend en effet compte qu’il y a une mini caméra dans le détecteur de fumée. Un rapide tour de l’appartement lui confirme, en plus, qu’il y en a probablement d’autres – et on nous le confirme. Le titre de la série prend tout son sens et nous on continue d’être de plus en plus parano (déjà que les plans filmés de très loin au début de l’épisode n’aidait pas à avoir confiance !).
Prise de court, Elena se confie à la seule personne en qui elle est sûre de pouvoir avoir confiance dans le Greybourne : Roman. Je ne sais pas s’il fera long feu, lui : il en sait beaucoup trop. Et ça ne va pas en s’arrangeant quand elle lui montre ensuite l’ancien appartement de Greybourne et les papiers du divorce. L’avocat qui gérait le divorce ? Il s’appelait Victor Marcato. Ce nom n’est pas inconnu d’Elena : il s’agit de l’avocat qui a fait signer à Morgan son contrat pour ne rien révéler de son job.
Elle avait laissé le nom à Elena en l’écrivant sur son gobelet de café, paniquée par la situation. La panique commence à gagner aussi Elena cette fois : elle cherche à recontacter Morgan pour mieux se rendre compte que son téléphone est déconnecté du réseau et que son immeuble est désormais condamné.
Pour nous, c’est l’occasion d’apprendre que la série se déroule le 30 juin 2022. Bon, en même temps, six mois après Noël, c’est plutôt logique qu’on soit fin juin. Face à tout ça, Elena se confie à Scott pour qu’il puisse se servir de son job pour obtenir des infos… mais c’est un fail : une fois de plus, il ignore ce qu’elle lui raconte et n’écoute pas vraiment ce qu’elle lui dit.
C’est bien dommage. Finalement, elle se confie donc aux autres nourrices qu’elle connaît : Kim, Alex et James. On apprend au passage que James a posé un lapin, soi-disant accidentel, à Kim. Oui. Soi-disant. Je n’ai confiance en personne, pas même en Elena. On n’arrête plus d’en découvrir sur Elena et ses origines : chaque épisode apporte quelque chose de nouveau sur sa famille tout de même. Il y a trop de secrets, vraiment.
Les caméras n’aident pas, en tout cas. Elena est sûre qu’elles sont à Tory, mais elle n’a pas de preuve. Elle ne leur parle pas de la disparition de Morgan, mais juste des caméras. Les nourrices lui expliquent qu’il s’agit d’une partie de leur boulot et qu’il faut faire avec, tout en regrettant de ne pas pouvoir espionner les boss… Il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’Elena se décide à mettre un tracker dans le sac pété de Tory.
Hâte d’en savoir plus sur Tory, vraiment ! En attendant, il faut se diriger vers un cliffhanger improbable, histoire de continuer de n’avoir confiance en personne. Matthew est ainsi l’invité d’honneur d’une cérémonie qui le lie au Greybourne, puis rentre chez lui pour parler à un homme que Jasper identifie auprès d’Elena comme étant l’ami de sa mère.
Le seul problème, c’est que l’ami de sa mère n’est autre que… Scott. Vraiment, je déteste ce personnage.