The Nevers – S01E08

Épisode 8 – I Don’t Know Enough About You – 15/20
Que c’est frustrant ! Cet épisode tourne beaucoup en rond pour finir d’une excellente manière, mais entre-temps, il a juste réussi à me perdre à plusieurs reprises. Cette série est un vrai puzzle à recomposer comme on peut, sans le moindre guide pour nous montrer le chemin. C’est particulier, mais comme j’adore l’ambiance et que les acteurs sont excellents, j’essaie de m’accrocher. Ce n’est pas non plus comme si j’avais encore beaucoup d’épisodes à me mettre sous la dent.

Spoilers

Mrs Bidlow continue ses recherches sur le Galanthi, mais n’oublie pas de s’occuper du cas d’Amalia.

Electromechanical automated telephone exchange rewriter. I’m calling it the Galactic home.

Maintenant qu’il est beaucoup plus facile de trouver les épisodes, il est peut-être temps pour moi de prendre le temps de les regarder non ? J’ai décidé de faire durer le plaisir, cependant, en en regardant seulement un ou deux par semaine pour le moment. On verra si je tiens, mais je vais essayer de ne pas faire plus d’un par jour, en tout cas, c’est certain. Je trouve que c’est une série qui est difficile à digérer ; alors autant faire les choses à un petit rythme. Cela fonctionne mieux pour moi.

En plus, soyons honnêtes : j’ai de nouveau trop de séries en cours de diffusion en même temps, alors je m’en sors mieux en me forçant à faire un épisode par semaine pour chaque série. Au moins, j’avance partout sans être trop frustré. Et j’imagine que je peux récupérer progressivement mon retard grâce aux pauses dans les diffusions à chaque fois. Oui, je suis totalement en train de me leurrer et de m’inventer une vie pour vous la partager. Les 500 mots me manquent pour ça.

Cependant, le but de cet article est de critiquer l’épisode 7, et il serait temps de m’y mettre. Cet épisode commence de manière intrigante, avec Mrs Bidlow qui continue ses recherches. Elle semble vouloir guérir à ce qu’elle a trouvé, et elle tente de se lever grâce à la puissance du Galanthi.

En ville, les nuits sont rudes et les jours sont tremblants. En effet, durant la nuit, Annie s’amuse à balancer des boules de feu un peu partout, y compris chez Horatio, bizarrement. Je n’ai vraiment pas compris comment cela était possible, mais c’est arrivé, alors qu’il héberger Isaiah, un petit garçon, en plus.

Horatio débarque donc sans prévenir à l’orphelinat et s’incruste dans le bureau d’Amalia. La pauvre découvre tout ça après une nuit mouvementée, où on la voit voler un document. Bordel, je suis perdu à chaque épisode avec cette série, c’est merveilleux. Bon, au moins, l’avantage, c’est qu’Horatio peut aider Amalia à guérir de ses blessures. Ils sont un couple auquel je ne m’habitue pas : les acteurs ont une belle alchimie, mais les personnages ne vont pas ensemble.

Au moins, les scènes entre eux permettent souvent de résumer ce qu’il en est de la situation d’Amalia. Elle a donc désormais un nom sur lequel enquêter, ce qui tombe plutôt bien car ça arrive juste avant que Mrs Bidlow ne débarque sans prévenir.

Penance la voit en premier et se réfugie dans son atelier pour l’éviter. Elle y retrouve August qui continue d’être le pire des boulets. Le pauvre me fait de la peine franchement : il s’emmêle dans des câbles, il n’ose pas l’embrasser et est vraiment peu à l’aise avec l’idée d’être seul dans la même pièce que Penance – ou la même pièce que sa sœur, cela dit.

Je ne sais pas trop pourquoi Penance le prévient de la présence de Bidlow : je ne la vois pas se rendre dans l’atelier de Penance, franchement. Mrs Bidlow préfère en effet venir voir Amalia et l’informer qu’elle est prête à retirer son patronage de l’orphelinat si jamais elle apprend qu’Amalia recommence à sortir faire de la merde en ville. Concrètement, le but de l’épisode est assez limpide : Amalia doit faire un choix entre son intrigue et ses protégées.

Ce n’est pas aisé, évidemment, et ça me permet de redécouvrir qu’Amalia a le même tic que moi avec ses mains. Une fois Bidlow partie, Amalia reçoit une visite de la femme d’Horatio, qui la remercie pour son hospitalité. Ah, si elle savait. Bon, c’est une femme, elle sait probablement reconnaître la menace que représente Amalia, surtout qu’une énième vision submerge Amalia pendant leur conversation – une conversation où elle est appelée Monica juste avant son mariage ? – alors notre héroïne n’est pas des plus subtiles.

Elle a d’autres chats à fouetter que de se préoccuper de ce mariage, Amalia : elle vérifie ainsi le travail de Penance à un moment de l’épisode. C’est l’occasion de refaire de le point sur l’intrigue et de nous expliquer que Penance construit désormais une machine pour tracer les appels reçus de l’au-delà. J’aimerais bien qu’elle détaille un peu plus les avancées techniques de son moteur pour voir si c’est hybride, mais bon. On n’avance pas beaucoup sur ce front-là avec cet épisode, Amalia se retrouvant à tourner en rond dans l’orphelinat – et dans ses visions.

Elle souffre toujours à chaque vision, au point d’avoir des excès de colère désormais. Elle pète ainsi une vitre avec une chaise qui manque de se fracasser sur la tronche d’un des gamins d’Horatio. C’est une drôle de manière de provoquer une scène de confrontation entre les deux personnages, mais bon, c’est avec ça qu’on se retrouve. Horatio peut donc affirmer à Amalia qu’il est amoureux d’elle et qu’il en a marre de la voir le faire souffrir. Crier qu’il est amoureux d’elle dans une pièce à la fenêtre brisée, ce n’est peut-être pas son idée la plus brillante au médecin. Il semble pourtant que personne ne les entend.

Après tout ça, Amalia retourne dans le laboratoire de Penance, où elle reçoit un coup de fil de l’au-delà. Ou du futur. On ne sait pas bien. Ce qui est sûr, c’est que Penance voit de l’énergie s’échapper de son appareil tant que la communication est en cours.

L’intrigue Myrtle reprend également dans cet épisode, et c’est une bonne chose, car j’aime beaucoup le personnage. Je sens que c’est vraiment le personnage avec lequel ils auraient le plus moyen de s’amuser. Pourtant, pour l’instant, le personnage s’enferme dans un mutisme qui inquiète à peu près tout le monde, à l’exception d’Amalia.

Horatio prend ainsi le temps de venir voir sa jeune patiente pour s’occuper un peu d’elle. Il peut lui soigner la main, facilement, mais il en profite tout de même pour parler avec elle – monologuer serait plus juste – afin de la débloquer et de savoir ce qui a bien pu lui arriver. En vain.

En ville, Maladie continue d’être une obsession pour tout le monde. Il y a plein de cosplay de Maladie, mais il faut dire aussi qu’elle a été pendue juste avant que la ville ne se mette à trembler régulièrement. Maladie, dont le vrai nom est Sarah, est bien entourée, même si je ne sais plus comment ça s’est fait. L’ai-je seulement su ?

Elle en tout cas Humbert en otage désormais, suite au cliffhanger de l’épisode précédent. Elle lui demande à présent de creuser sa tombe. Si je n’en ai rien à carrer de ce prisonnier, je dois dire que l’actrice interprétant Maladie est toujours aussi grandiose dans son rôle. Vraiment, c’est énervant que la série soit si mal diffusée et construite de manière si peu claire, parce que le casting est exceptionnel.

De son côté, August profite aussi de l’avantage qu’il a sur sa sœur dans cet épisode : il sait le moment où elle quitte l’orphelinat après sa conversation avec Amalia ; alors il peut la suivre grâce à un oiseau. Cela lui permet d’assister à une discussion entre Mrs Bidlow er Lucy – qui est donc arrêtée après avoir protégée Myrtle dans l’épisode précédent. C’est ce qui explique la décision de Bidlow de transformer le sanctuaire qu’est l’orphelinat en prison : elle ne souhaite pas que les Touchées se fassent remarquer et finissent en prison comme ça.

Quelque part, Lucy lui rend service : quand Frank lui rend visite, elle décide de s’enfuir de sa prison… mais pas de la manière la plus conventionnelle qui soit. Elle lui donne donc des informations sur Lord Messer et sa table ronde, et j’aurais aimé, pour une fois, que la série prenne le temps de nous résumer exactement ce qu’il en est de ce patriarcat insupportable qui continue d’occuper beaucoup de temps dans la saison.

Ce n’est malheureusement pas le cas, même si on a toujours des scènes avec Lord Messer. Sa table ronde ne l’écoute pas beaucoup, d’ailleurs, alors qu’il essaie de passer une loi suite à l’assassinat commis par Myrtle. Lord Messer retrouve Hugo par la suite, mais vraiment, je n’arrive pas à accrocher aux scènes de ces personnages. Je sens bien que je passe à côté d’une bonne partie des infos – surtout lorsqu’on enchaîne sur une scène où Messer passe un deal.

Après tout ça, on retrouve en tout cas Lucy dans le fameux sous-sol où Mrs Bidlow s’amuse à garder prisonnier le Galanthi. Lucy se met à essayer de toucher l’extra-terrestre elle aussi, essayant de capter toute son énergie… Elle le fait sous la surveillance d’August : il a suivi l’oiseau jusqu’ici, pour voir ce qu’il en était.

Quand Lucy met ses mains sur le Galanthi pour le faire exploser, celui-ci semble se craqueler… ce qui envoie une vision plus puissante que les autres à Amalia. Dans sa vision, elle casse un œuf et y trouve une substance bleue. Elle comprend que le Galanthi est en danger et décide de s’échapper de l’orphelinat. Tant pis pour les menaces de Bidlow : elle sait reconnaître l’urgence. Les scénaristes aussi : on nous coupe une jolie scène d’action au passage, pour la remplacer par une scène bien dramatique en plein cœur de Londres.

Toute une rue s’effondre donc à l’endroit où était le Galanthi, et ça provoque un tremblement de terre bien plus puissant que les autres. Tandis que le Galanthi se craquèle et se met à fuir, comme un œuf, la ville s’effondre en surface. Comme toujours, il y a des moyens dans les effets spéciaux. Le cliffhanger de l’épisode teste ma volonté de ne voir qu’un épisode par semaine – Lucy récupère entre ses mains l’extraterrestre. Je ne m’y attendais pas. On note qu’Amalia et Penance sont également séparées par un éboulement, mais je ne m’inquiète que moyennement de ce suspense vain.

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The Nevers – S01E07

Épisode 7 – It’s A Good Day – 16/20
Que c’est difficile de critiquer cette série ! J’adore son casting, ses personnages, son esthétique, son ambiance, mais je ne comprends jamais rien à une immense partie de ce qu’il se passe. Les mois – années ! – qui se déroulent entre chacun de mes visionnages n’aident pas, mais en vrai, je suis forcé de reconnaître qu’elle n’est pas toujours si bien écrite que ça. À vouloir être trop intelligente et volontairement complexe, la série nous perd au lieu de nous guider dans son histoire. Cela ne m’a pas empêché d’être à fond pour certaines scènes, et je trouve que je me suis fait un beau cadeau d’anniversaire avec le visionnage de cet épisode.

Spoilers

Amalia révèle la vérité sur ses origines à tous les Touchés.

London needs a fucking party.

Aujourd’hui, j’ai trente ans et je trouve que le titre de cet épisode est parfaitement approprié pour que je le regarde. Ce n’était pourtant pas chose aisée de réussir à mettre la main dessus, je ne sais pas du tout quand je parviendrai à voir la fin de cette saison 1 (et probablement de la série) tant elle est maudite, mais ce n’est pas grave – maudite au point que même ma connexion a sauté au moment où je lançais l’épisode, hein.

C’est un vrai plaisir de pouvoir me replonger dans cet univers qui m’avait beaucoup plu, et tant pis si j’ai une version sans sous-titres d’une série qui nécessite vraiment d’avoir des sous-titres. J’en suis là de mon désespoir de pouvoir la finir un jour. Sinon, j’ai aussi oublié de mettre à jour le blog ces derniers temps et j’ai quelques critiques en stock… mais bon, on verra ça plus tard !

Pour le moment, cet épisode commence le 3 août 1896, lorsqu’un homme essaie de convaincre un comité qu’un téléphone londonien permettrait d’entendre les voix des morts. Rien que ça. Autant dire que ce n’est pas chose aisée non plus et que l’homme est viré du comité scientifique aussi sec. Il en profite pour leur voler leur téléphone, cependant. L’ambiance de la série est vraiment top, mais ne va pas m’aider à me remettre des délais d’attente pour avoir un passeport afin d’aller, peut-être, à Londres.

L’ambiance n’aide pas forcément à être bien concentré non plus, je dois dire. On suit après tout un homme qu’on ne connaît pas pendant un long moment. Il rentre chez lui, tente de téléphoner aux morts et se décide à mourir lui-même, envisageant le suicide. C’est très à la mode de nous proposer des plans d’acteurs prêts à se suicider en se défénestrant apparemment. Evitez de reproduire ça chez vous.

En même temps, bon courage pour reproduire la magie qui tombe soudainement du ciel et tous les téléphones qui se mettent à sonner juste au moment de sauter par la fenêtre. Oui, l’homme reçoit un coup de fil d’une personne morte et on comprend assez vite le problème évident auquel il est confronté : il devient accro à son téléphone et ne peut plus vivre que par lui. Eh, ça fait très Conte des trois frères d’Harry Potter, ça.

Un an plus tard, en 1899, et plus précisément un jour après la pendaison de Maladie, nous retrouvons tout le casting de la série. Enfin. J’aurais préféré que la scène ne se déroule pas de nuit, parce qu’il fait beau aujourd’hui et qu’il a fallu que je ferme les volets pour voir ce qu’il se passait.

Amalia (faut-il l’appeler encore comme ça ?) a rapidement des visions, mais des visions bien plus floues qu’elles n’étaient dans la première partie de saison. Qu’importe, cependant : elle est toujours aussi badass, et elle a des visions d’une guerre à venir désormais. Ce sont probablement les souvenirs de Stripe, mais c’est difficile d’en être certain pour l’instant, même quand elle rappelle à Penance qu’elle a déjà vécu ce qui est sur le point de se dérouler.

Si c’est un plaisir de retrouver Amalia et Penance, je me rends compte que j’ai beaucoup oublié de la première mi-saison. Je me suis donc donné la peine de relire les critiques des épisodes précédents sur mon blog, pour mieux reprendre la série au moment même où Penance allait nous faire d’elle-même le résumé.

Elle explique donc à l’ensemble des Touchés de leur centre qu’Amalia est un esprit du futur coincé dans le corps d’une femme de leur époque, et le fait d’évoquer enfin la vérité permet bien à l’intrigue d’avancer. Nous, on en comprend rapidement plus sur le Galanthi car l’ensemble des personnages, Harriet en tête, pose les questions que l’on se pose. Bon, je ne me pose pas la question de savoir si elle peut prouver qu’elle vient du futur, mais ça me paraît logique de se la poser.

Franchement, c’est chouette de retrouver ce genre de scènes : c’est exactement ce que j’espérais. Les personnages sont vraiment chouettes et bien écrits, en vrai, contrairement à la série. Penance qui ne veut pas créer d’arme, Horatio qui casse l’ambiance, tout le monde qui a peur de mourir… Ce sont des personnages que j’aime retrouver.

J’ai plus de mal avec la manière dont la série nous introduit toute son intrigue, parce que ce n’est jamais ni linéaire, ni parfaitement compréhensible. En tout cas, chaque fois que la terre tremble, Amalia semble avoir plus de mal à gérer ses visions. Elle a donc des flashbacks de la guerre et la série s’amuse à intervertir les actrices pour qu’on comprenne bien l’association qui existe entre Stripe et Amalia.

Consolée par Horatio, Amalia révèle rapidement qu’elle a très envie de coucher avec lui. Ils sont interrompus par Penance, cependant. Le trio se lance donc dans l’autopsie de l’alien qu’ils ont récupéré dans la caverne. J’avoue que je ne m’y attendais pas. Ils trouvent dans le cerveau de celui-ci une puce avec du mandarin dessus.

Leur seul contact à parler la langue, une Touchée, n’est toutefois pas d’une grande aide. Amalia et Penance se lancent donc dans une mission pour en savoir plus, et ce n’est pas brillant à voir, parce qu’Amalia est beaucoup freinée par ses visions. Elle se rend compte qu’elle est désormais marquée par les flashbacks qu’elle reçoit : elle se bat physiquement dans ses visions et en garde des cicatrices et marques quand elle se réveille enfin.

La série prend toujours le temps de développer certains de ses personnages secondaires. C’est chouette d’avoir des interactions entre les Touchés, mais ça pose tout de même un problème : il est dur de s’attacher à tous les personnages. Je ne connais même pas les noms de la majorité d’entre eux, comment voulez-vous une critique efficace ?

Myrtle, la polyglotte, est frustrée d’être mise de côté par Amalia et Penance. Elle prend donc de l’indépendance, avec la décision autonome de se rendre en ville après avoir volé le parapluie de Penance. En ville, tout le monde est persuadé que les Touchés vont se venger de ce qui est arrivé à Maladie. C’est con, parce qu’il ne s’est rien passé pour Maladie quand même. Personne ne le sait encore, alors les tremblements de terre qui secouent Londres sont forcément liés à ce qu’il se passe pour les Touchés dans la tête des gens.

Frank essaie de les convaincre que ce n’est pas le cas, en vain. Il est rapidement confronté à ses propres problèmes, cependant, notamment lorsqu’il aperçoit Maladie à proximité d’un immeuble en feu. Il la poursuit, en vain là aussi : il tombe sur un groupe de jeunes gens tous fans de Maladie au point de se déguiser en elle.

Voler le parapluie de Penance était en tout cas pour Myrtle une erreur tactique évidente : elle ne sait pas s’en servir. Pourtant, elle se sent obligée d’aller interrompre une agression dans la rue.

C’est plutôt une bonne chose en théorie et ça prouve qu’elle a du cœur, mais elle est rapidement identifiée comme Touchée dans une ville qui les déteste. Elle se met donc en danger et se fait encercler à son tour, prête à être agressée. Une mystérieuse figure en capuche fait diversion assez longtemps pour qu’elle s’échappe, mais pas avant d’avoir une fois de plus utilisé le parapluie de Penance, mettant KO une nana anti-Touchée.

Ce n’est pas une bonne chose : elle s’attire la haine d’une amie de sa victime qui la poursuit avec un couteau. Un rapide combat a lieu entre elles et Myrtle finit par tuer accidentellement son agresseuse. La mystérieuse femme qui vient de la sauver dans la rue apparaît à nouveau et lui dit de s’enfuir, mais je suis curieux de ce que sera la suite de cette intrigue. Pour le moment, la femme est arrêtée et menée au commissariat où Frank vient de retirer les affiches concernant Maladie et l’amie électrocutée par le parapluie se retrouve avec une haine encore plus profonde des Touchés.

Comme à son habitude, la série nous propose quelques figurants à poil quand on revient chez Hugo – ou plutôt dans son spa. C’est August qui vient le voir pour papoter avec lui, comme toujours, et obtenir ses conseils. Pourquoi continue-t-il de faire aussi confiance à Hugo ? L’acteur joue très bien, mais vraiment, le personnage ne m’avait pas manqué.

Hugo donne donc des conseils romantiques à August, ce qui est loin d’être la meilleure des idées. August retourne ainsi auprès de Penance pour la draguer. Il est plus gênant qu’autre chose, à ce stade. Il la suit en tout cas dans sa mission avec Penance et leur interprète de mandarin. En ville, il continue de séduire Penance en s’affirmant comme un Touché, mettant sur sa veste un signe distinctif qu’il ferait mieux de ne pas porter, mais lui parle aussi des oiseaux qui se comportent n’importe comment ce jour-là.

Le signe distinctif pose rapidement problème : il est identifié comme un sorcier par une foule plutôt haineuse envers les sorciers. Penance parvient à le sortir de son problème, mais pas du suivant : à chaque tremblement de terre, August a une migraine. Amalia a aussi un nouveau flashback qui la laisse encore plus perturbée que d’habitude.

Elle s’échappe donc seule, laissant derrière elle Penance et August, qui cherchent à récupérer l’adresse à laquelle ils devaient se rendre ensuite. Ils la récupèrent, mais Amalia n’en avait finalement pas besoin : ses visions lui font voir une porte rouge qu’elle déterre… et elle est capable rapidement de la retrouver dans Londres.

Penance la rattrape bien malgré elle et toutes les deux se mettent à fouiller la maison de l’homme du début d’épisode. On le comprend vite. Penance trouve une photo d’une gueule cassée (on dirait ?) qu’elle associe à un certain Jimmy (merde, il me manque encore un élément ?) avant d’être mise à mal par un chien-robot vraiment impressionnant.

Elle appelle à la rescousse Amalia, qui était au téléphone avec une morte – peut-être ; à moins que ce ne soit une femme du futur. Faire appel à Amalia est toujours la bonne solution : l’héroïne n’hésite pas un instant à s’attaquer au chien, aussi féroce et impressionnant soit-il. Les scènes d’action de la série me manquaient : elles sont d’une fluidité impressionnante – malgré les visions d’Amalia – et d’une esthétique toujours parfaite.

Bon, après, le but était quand même de se faire discrètes, et ça, ce n’est pas une réussite. Penance fout le feu bien involontairement à la maison en s’attaquant au chien. Le chien ? Penance pense le tuer, mais même pas : il s’attaque ensuite à Amalia, coincée dans son flashback, et la fait tomber de plusieurs étages. Il en faut plus que ça pour déphaser Amalia : elle n’est pas morte et refuse d’entendre Penance prier pour sa survie, évidemment.

Si elle survit, elle n’en reste pas moins complètement dépitée par sa vie qui se décompose en permanence devant ses yeux. Elle a peur de disparaître complètement à cause du Galanthi et, en vrai, elle a bien besoin de Penance pour la recadrer et lui faire un nouveau résumé de la série – c’est donc ça le but de Penance ? Nous rappeler toujours ce qu’il en est ? Elles veulent sauver le monde, et peu importe si pour ça, il faut faire face à un alien en train de mourir ou une femme du futur au téléphone. OK, c’est compris.

De son côté, Hugo a ensuite une conversation avec Frank. C’est comme toujours bien bavard. Je continue d’avoir ce sentiment de passer à côté de la série – et même le sentiment que la série passe à côté de ce qu’elle devrait être. Il y a le fric, il y a le casting, il y a des personnages géniaux, mais tout est alambiqué et bavard – en vain. C’est comme l’épisode 6 qui aurait dû être le premier, en vrai. Il faudrait un commentaire audio pour tout expliquer en direct pendant l’épisode, preuve qu’ils passent à côté de quelque chose.

En parallèle de tout ça, nous retrouvons aussi Mrs. Bidlow. Olivia Williams est une actrice toujours aussi géniale. Nous la suivons dans les préparatifs douloureux de sa journée : sa maladie semble être plus compliquée à gérer au quotidien que ce qu’on imaginait. Sa journée aussi est plus compliquée qu’elle ne le prévoyait : elle apprend assez vite qu’Amalia a fait un tour dans la caverne.

Elle s’inquiète immédiatement que sa protégée (en quelque sorte) puisse connaître son implication dans ce qu’il se passe dans la caverne. Elle assure en tout cas qu’elle va s’occuper du cas d’Amalia et qu’elle espère bien que les pouvoirs des Touchés disparaitront une fois la créature tuée. Il n’y a aucune certitude.

Le cliffhanger de l’épisode nous ramène autrement à l’homme du début qui rentre chez lui pour mieux découvrir que tout a cramé. Par chance, un téléphone est encore en état de fonctionnement et l’homme pense vraiment pouvoir parler à nouveau à sa mère… Par malchance, c’est en fait à Maladie qu’il a affaire : celle-ci l’attend bien sagement dans son grenier. On sait cependant que Maladie est loin d’être sage !

The Walking Dead – S11E24

Épisode 24 – Rest In Peace – 17/20
Il est possible que cette fin de saison manque vraiment de surprises, parce que tout se met en place à peu près comme je l’attendais, avec quelques petits bonus en clins d’œil à des situations plus vues depuis un moment, on va dire. On ne remerciera pas les annonces de spin-off depuis plus d’un an ayant retiré une grande part du suspense et rendant insipide certains passages, on dit tout de même au revoir à une bonne partie du casting et des personnages que je préférais. Reste en paix, mais pas trop, t’es une série de zombies et toi non plus, tu ne crèves pas, The Walking Dead.

Spoilers

Il est temps de renverser Pamela et de dire adieux à (une partie de) ce casting.

 

We all deserve better than this. You built this place to be like the old world, that was the fucking problem.

Franchement, j’avais pris l’habitude d’avoir l’épisode en avance, et commencer ma semaine, un lundi matin par le tout dernier épisode d’une série suivi depuis plus de dix ans, c’est super étrange comme ambiance. De toute manière, peu importe : j’ai la chance d’avoir un emploi du temps qui me permette de voir cet épisode ce matin, quitte à avoir bossé un dimanche. Bon, cela dit, il ne faut quand même pas que je m’éternise.

Cet épisode non plus, d’ailleurs. Il reste beaucoup de choses à gérer encore l’air de rien, et c’est donc pour ça qu’il faut moins de trois minutes pour en arriver au générique. L’épisode reprend sans trop de surprise avec Daryl apportant Judith à l’hôpital du coin. Pas de bol pour lui, il est accueilli par des Stormtroopers qui sont toujours contre lui.

Allez savoir pourquoi, personne ne tue Daryl pour autant. Ils ont d’autres zombies à fouetter, mais bon, ça aurait bien plus logique de le tuer plutôt que de le laisser pour mort, non ? Ils ont sûrement compté sur les zombies pour s’en prendre à lui, mais c’était sans compter sur Judith qui se réveille et trouve assez de forces pour protéger sa vie en fermant une porte, quitte à déplacer une table pour ça. C’était une bonne manière de commencer l’épisode, même si le suspense n’était pas entièrement là pour autant. Je veux dire, on se doute bien qu’ils vont survivre Daryl et Judith.

En plus, l’épisode fait une erreur assez grossière dès le départ, après son générique : on se retrouve en effet dans la ruelle où nos héros sont pris d’assaut. Le problème ? Ben, Jules se fait dévorer par les zombies, Luc se fait mordre… et je ne dis pas, c’était triste pour eux et un peu choquant pour nous, mais concrètement, ça nous envoyait le signal qu’ils étaient de retour juste pour se faire bouffer. C’était chouette de les revoir dans l’épisode précédent, mais si c’était simplement pour avoir du vivier à tuer, c’est dommage.

En plus, il aurait été plus crédible de perdre au moins un autre personnage, vu la situation. Là, finalement, tout le monde semble s’en sortir et atteindre l’hôpital, où Daryl est pris en charge par Carol avant d’être laissé en salle de repos. Judith y est également. Elle est sacrément blanche, avec du sang en moins, mais elle respire encore. C’est déjà ça. Pendant ce temps, Luc est désormais cul-de-jatte et tout le monde s’inquiète de savoir s’il pourra survivre au choc et à la perte de sang. Il n’y a plus de médecin à l’hôpital, puisque Pamela a déserté, et ce n’est pas gagné du tout.

Il a tout plein de pleureuses autour de lui, et il a le droit de bien douiller avant d’y passer définitivement. Oui, Luc meurt après avoir survécu à la ruelle, des suites de ses morsures. C’est au moins beau : il est entouré de toutes ses amies et de tout son groupe, et ça permet une forme de conclusion à leur groupe – une conclusion à laquelle je ne m’attendais pas forcément en commençant cet épisode, c’est vrai.

Le moment émotion doit cependant être vite évacué, lui aussi, parce qu’il y a beaucoup à gérer. Carol est comme toujours celle qui fait le plan de base pour chacun d’entre eux. Daryl se propose de transfuser son sang à Judith et reste ainsi à l’hôpital un moment, tandis que le reste de groupe fait tout ce qu’il peut pour protéger l’hôpital de l’invasion de zombies.

En parallèle, Princess et Maxine se rendent à la prison pour libérer comme elles peuvent Mercer. Cela faisait plaisir de les revoir en vie, et c’était chouette d’avoir quelques moments romantiques aussi, mais on sent là aussi que le but était d’évacuer au plus vite ces aspects de l’épisode final pour vraiment proposer une histoire qui nous transportera ailleurs au plus vite.

Mercer récupère vite son armure et, dans le même genre de scènes expéditives, parmi les zombies qui infiltrent Alexandria, nous retrouvons Aaron et Lydia. Ceux-ci sont transportés à l’hôpital, sans nouvelle de Jerry ou Elijah, tandis que Rosita, Gabriel et Eugène sont chargés de retrouver les enfants. A trois, seulement ? Après avoir passé deux épisodes sur cette quête, c’était vraiment expédié. J’ai eu le temps d’avoir peur pour Rosita quand même, et elle a eu sa petite scène d’action, alors j’étais content.

Maintenant, que les enfants survivent quand tous les adultes sont morts, c’est vraiment le signe que la série s’est affaiblie avec le temps. Pourtant, cet épisode a vraiment un rythme effréné et ne s’arrête jamais : Coco, Rosita, Gabriel et Eugène se retrouvent ainsi coincés dans une ambulance entourée de zombies, tandis que l’hôpital est pris d’assaut par des Walkers toujours plus intelligents.

Ceux-ci n’hésitent pas à caillasser les portes vitrées de l’hôpital, par exemple, pour enlever un à un tous les figurants vivants de la série. Cela force nos héros à s’échapper comme ils le peuvent, en récupérant le brancard de Judith, toujours. Forcément.

En parallèle, la série nous propose une scène de tension plutôt réussie pour Rosita. Si c’est réussi parce qu’on sent vraiment que la série s’acharne et pourrait la tuer elle, ou Eugène pitié, ce n’était pas hyper réussi dans les effets spéciaux ou la crédibilité. On voit ainsi très clairement que Rosita tombe sur un sol noir (ça s’appelle un matelas) avant de se relever sur un sol gris, hein. Rater les cascades de ton épisode final, c’est pas ouf.

Et côté scénario, elle tombe donc d’assez haut sur une horde de zombies qui l’engloutit, le tout avec Coco dans un porte bébé sur son ventre… mais elle survit. C’est Rosita, on ne va pas la tuer comme ça. Elle parvient donc à s’en sortir, et on remerciera la petite musique épique de ne pas trop nous sortir de la scène où elle fait un saut de l’ange depuis le toit de l’ambulance. Heureusement pour elle, il n’y a pas un zombie pour être évolué par là.

Rosita s’en sert donc et rejoint une maison qui sert de QG à tout le groupe pour passer la nuit. Là, on a droit à une autre scène dont je me passerais bien, parce qu’elle se centre bien trop sur Eugène. Vraiment, il ne me manquera pas, lui, mais vous le savez déjà. Une qui me manquera, en revanche, c’est Rosita, et je suis franchement dégoûté de savoir qu’elle ne survivra pas à cet épisode. Au moins, ça vaut le coup que ce soit la fin de la série, parce qu’elle aurait perdu beaucoup de son intérêt sans elle.

Malheureusement, et c’est au moins logique, Rosita s’est donc fait mordre à l’épaule quand elle est tombée sur les zombies. Cela aurait été mille fois plus logique qu’elle soit mordue ailleurs avec une telle chute, mais bon, va pour l’épaule. Le problème, c’est que l’épaule, on ne peut pas la couper comme on a coupé la main de Lydia. Voilà donc Rosita qui nous fait son chant du cygne, profitant de sa dernière nuit avec Coco, avant de mourir. Cela faisait longtemps que la série n’avait plus fait le coup du héros mordu mais survivant encore… C’est comme un cliché qu’on attendait une dernière fois.

En définitive, la nuit finit par tomber, et les décisions irrationnelles continuent d’être prises. Mercer a encore quelques soldats pour l’aider, parce que tout le monde a bien vu la trahison de Pamela, tandis qu’Aaron et Ezekiel décident d’aller aider les gens du Commonwealth. Les survivants décident aussi d’utiliser toutes les ressources médicales dont ils disposent, y compris le frère de Yumiko sorti d’on ne sait où (j’aurais pensé que Pamela le compterait en personnel essentiel, pour soigner Judith.

La série prend tout de même le temps de se calmer pour nous proposer une jolie scène entre Lydia et Aaron. Elle était un peu chiante à pleurer pour Elijah, mais le but était de garder le suspense sur de possibles retrouvailles entre eux.

Il y en a une qui a eu peu de scènes depuis le début de l’épisode, c’est Maggie. Tout son épisode tourne clairement autour de sa relation avec Negan, et c’est un peu chiant que son épisode final se résume à ça. Elle est en tout cas énervée de voir Negan n’en faire qu’à sa tête et vouloir à tout prix aller tuer Pamela tout seul, alors elle fait tout pour l’en empêcher. En retour, elle obtient contre toute attente des excuses de la part de Negan : ayant été aculé et à ça de mourir lui aussi, il prend en effet conscience de ce qu’il a fait perdre à Maggie. Il serait temps. Et si elle n’accepte pas vraiment ses excuses, il est assez clair qu’elle passe enfin à autre chose.

Entre deux scènes, Judith passe son épisode à se réveiller et se rendormir, parlant de ses parents à chaque fois. Il aurait été difficile de terminer la série sans au moins une mention de Rick et Michonne, mais leur absence se fait quand même trop sentir sur ce coup. Histoire de détourner notre attention, l’action continue encore et encore. Quand Pamela se met à demander à ses gardes de tirer sur le peuple du Commonwealth qui souhaite simplement entrer dans son quartier privilégié (il n’y a plus de zombies, bizarrement), tous nos héros se mettent en tête de définitivement mettre un terme à ses agissements.

C’était un peu gros, je trouve. Laissez Maggie jouer les snipers et la tuer une fois pour toutes, merde. Ce n’est malheureusement pas le cas : à la place, on assiste à un renversement mené par Mercer. Mercer ? Je ne m’attendais pas à ce que ce soit lui qui soit celui qui mènerait autant les troupes au combat, mais eh, ce n’est pas exactement ce qu’il se passe. Une fois sur place, il commence la rébellion, mais d’autres personnages font vraiment les choix de l’action. Ainsi, c’est Gabriel qui met en danger sa vie pour aller ouvrir la grille aux habitants du Commonwealth qui, à force de faire tant de bruits, ont attiré tous les zombies sur place.

Et oui : nos héros sont déjà à l’intérieur des quartiers renforcés. Pas si renforcés que ça les quartiers, s’il est possible de s’infiltrer dedans si vite. Dans tous les cas, l’essentiel ne se joue pas là : l’essentiel se joue avec Daryl qui est celui qui fait prendre conscience à Pamela et à son armée qu’il est temps d’être meilleurs que ça et de laisser vivre les humains, de prioriser les humains sur la survie. Bon, je ne sais pas trop à quel point ça fonctionne cette idée dans ce monde-là, mais c’était chouette.

En plus, Daryl Dixon parvient à foirer LE moment-clé de l’épisode : sa réplique où il utilise enfin le « walking dead » là ? Ben, il mâche tellement les mots qui précèdent qu’il est incompréhensible. C’est le charme de Norman Reedus, on va dire, on ne comprend rien à la moitié de ce qu’il ne prononce pas, puisqu’il n’articule pas. Sur une réplique-clé comme ça, par contre… Eh, ça n’aurait pas été une bonne scène de The Walking Dead sans ça, j’imagine ?

Un jour, je regarderai avec des sous-titres. En attendant, c’était un joli cri de guerre, et Pamela se fait arrêter par Mercer. Maggie doit alors faire un choix depuis le toit où elle observe la scène: tuer Pamela ou la laisser être prisonnière. Et comme Negan lui explique qu’il est bien pire d’être jeté en prison, elle le croit immédiatement.

Ils ont beau refermer les grilles, il y a un tas de zombies qui attendent d’entrer hein, dont, et c’est inattendu, Hornsby. Bien qu’arrêtée, Pamela fait donc le choix de la mort : elle essaie de se faire mordre par lui. Tout le monde assiste bien à son désir de suicide, Judith essaie de l’en empêcher et… finalement, c’est finalement Maggie qui empêche Pamela de mourir comme ça.

L’avantage, c’est qu’au moins, une fois les grilles ouvertes, on retrouve Elijah – yay les retrouvailles – et Jerry – pas yay, sa femme est à Alexandria. Tous nos héros peuvent alors mettre au point un plan pour reprendre le contrôle du Commonwealth. C’était assez amusant, parce que ça se faisait avec un grand besoin de carburant et de véhicules pour attirer les zombies le plus loin possible. Une fois n’est pas coutume : les zombies sont attirés loin des habitations par de la bonne musique et des camions blindés menant à une fin explosive pour la série. Tout le monde y met du sien, même Connie ou Maxine, et avec cette musique, la fin de série prend des allures de clip de Thriller.

Tous les zombies sont donc attirés vers la place centrale du Commonwealth et la maison de Pamela… pour mieux se faire cramer. Ouais. Ils n’y vont pas par quatre chemins cette fois, la horde de zombies est explosée à grands renforts d’effets spéciaux. Je sens que la scène vieillira mal, parce qu’elle a déjà un aspect jeu vidéo… et c’est dommage. En plus, c’est bien beau de tous les cramer, mais on sait aussi que certains zombies survivent quand c’est comme ça.

En tout cas, le problème est majoritairement réglé comme cela. Ainsi, on peut se retrouver avec une scène Carol/Daryl en compagnie de Daryl. La série s’en sort plutôt bien à montrer que Pamela n’est jamais qu’une gouvernante comme une autre – franchement, Carol aurait très bien pu être à sa place aussi. La conclusion ne peut prendre beaucoup plus de temps, cependant, alors on expédie le tout sur une bonne réplique cassante de Carol.

Contre toute attente (décidément !), Maggie prend aussi le temps de venir parler avec Negan au lendemain de tous ces événements. Elle le remercie (!) d’avoir enfin dit qu’il était désolé – mais elle ne le pardonnera jamais, bien sûr. C’était chouette d’avoir un moment pour entendre parler de Glenn, mais ça manquait presque d’un petit flashback pour nous faire vraiment pleurer. Et malgré cette scène, je n’arrive toujours pas à me faire à l’idée que c’est la fin de la série. Je sais bien qu’il y a une annonce de spin-off en stock pour ces deux-là, mais pourtant, vraiment, cette fois, ça y est : nous arrivons à la fin de tout ce qu’ils avaient à se dire.

C’était une superbe scène, les acteurs la déchirent comme ils savent le faire : j’ai adoré le discours de Maggie sur sa haine de Negan, sur le contrôle qu’il pouvait avoir sur elle et sur l’exemple qu’elle voulait montrer à son fils. Ceci étant fait, nous pouvons passer à un happy end duquel Negan est inévitablement exclu, après un petit regard de Daryl.

Le happy end ? Un sacré festin et une dernière journée parfaite pour Rosita. Mercer et Princess sont ensemble, Magna et Yumiko en profitent pour s’embrasser, et sur toutes les pertes de l’épisode, le toast de Yumiko est porté à Luc ? Ben putain. Judith est bien en vie, Carol fait la cuisine, tout le monde est bien heureux… C’est rare d’avoir eu autant de moments de joie et sérénité dans la série. Bref, ça y est les personnages sont arrivés à une conclusion naturelle.

Rosita annonce à Gabriel qu’elle va mourir (bordel, cette actrice !), Judith comprend. On bascule alors dans une horrible ambiance apaisée pour la mort de Rosita – et pour la mort de la série. Il fallait bien qu’ils la tuent ; je le savais qu’elle y passerait. C’était soit elle, soit elle Aaron, mais je ne pouvais pas finir la série avec mes deux personnages préférés restants en vie, je n’y aurais pas cru.

Et, ma foi, les émotions prennent bien. Rosita est un choix logique : c’est une badass qui est dans la série depuis tellement d’années que sa perte nous touche forcément. La tuer à petit feu est une belle manière de nous préparer aux au revoir : elle peut dire au revoir à Maggie et Carol, avoir une scène avec Gabriel, être séparée de Coco et… terminer avec Eugène. Bordel, ce ne serait vraiment pas mon choix de dernière personne à qui parler sur Terre, hein.

Dans son malheur, Rosita a de la chance tout de même, son covid expéditif ne la fait pas tousser ? Et elle est heureuse de savoir que c’est Eugène avec elle à la fin, alors je suis heureux pour elle. Bon, non, c’est faux : je suis dégoûté. Comment ça, vous nous tuez Rosita si proche de la fin ? Putain quoi. J’espérais vraiment qu’elle survivrait.

D’une certaine manière, elle survit : Eugène fait un enfant avec Max et il la nomme Rosita. Ben putain, elle est sympa Max. La série s’achève un an plus tard avec un discours très Rick de la part d’Ezekiel : Ezekiel est nommé gouverneur du Commonwealth et assure qu’ils sont tous une famille. Son commandant ? Mercer, bien sûr. Tout le monde peut donc être heureux sur cette fin de saison – et bordel, pourquoi ça semble tant être une fin de saison ?

Un an après, Daryl s’occupe donc de la frontière. Il passe toujours de bons moments avec Connie, qui gère l’administration du Commonwealth. Lydia et Elijah sont toujours en couple – mais on ne les verra jamais s’embrasser -, Negan offre sa boussole à Judith, Carol et Daryl rendent hommage aux morts, Jerry est en famille, tout va bien, vraiment. La vie a repris dans la communauté, il y a des échanges avec d’autres communautés, Grace est toujours en vie aussi, Maggie souhaite parler du futur avec Daryl et Carol, parce qu’il est temps selon elle d’aller chercher la merde ailleurs. La génération future va bien, il n’y a eu aucune perte.

Le spin-off Carol/Daryl ? Carol a décidé de ne pas y participer, alors les scénaristes prennent le temps d’ajouter une scène d’adieux entre eux. Vraiment, je ne vois pas ce que la série sur Daryl pourra apporter ? Les personnages se disent en tout cas au revoir, pas adieux, mais c’est tout comme. La série a ainsi droit à son câlin très attendu entre Carol et Daryl, qui restent meilleurs amis. L’histoire d’une friendzone interminable, mais que c’est beau de les voir se sourire à la fin de la série. Il fallait que la série se termine sur ces deux-là, c’est vrai.

Merci la musique, en tout cas, elle accompagne bien ce moment. Judith souhaite un happy ending à son papa de substitution qui l’abandonne à son tour (putain, mais la pauvre), tandis que Daryl lui promet de chercher Rick et Michonne. Ils auraient quand même pu faire revenir les acteurs d’une manière ou d’une autre.

Voilà donc pour la fin de la série : pouvait-elle finir autrement que par Daryl faisant une balade en moto et s’en allant vers de nouvelles aventures ? Je ne crois pas. Et pourtant. ET POURTANT. ILS LE FONT.

Rick et Michonne sont là pour la toute fin. Putain, heureusement. Une petite allumette craquée, et des lettres écrites dans le vent pour Rick et Michonne. Michonne explique avoir essayé de revenir plein de fois vers ses enfants, mais être trop loin des zones où la radio passerait. Le montage final nous propose un discours conjoints de Michonne et Rick ainsi, et c’est beau. On y retrouve pas mal de morts – bordel, il y en a dont je n’ai plus les prénoms – mais aussi les vivants. Comme toujours la série s’acharne sur l’idée d’une famille et sur les enfants de Rick hein.

Le montage final donne aussi l’impression de retrouvailles entre Rick et Michonne devant un feu. Pourtant, nous les retrouvons chacun au petit matin à se préparer comme ils peuvent. Rick est pieds nus et a peur d’être repéré par un hélicoptère. Il l’est pourtant, mais Michonne semble l’avoir entendu ? Ce n’est pas le cas.

Finalement, Rick est donc arrêté par le même groupe à hélicoptère, encore et toujours, tandis que Michonne fait face à une horde de zombies loin de l’arrêter. Après tout ce temps, l’un et l’autre sont toujours seuls par contre. Bon. Allez, il faut bien marquer la fin, et ça se fait par un crédo lu par tous les survivants (snif, pas de Rosita). Le crédo de fin ? We are the ones who lived. Et Michonne part en guerre, tandis que Rick se fait arrêter… Allez, la suite est assurée.

La fin n’est toujours pas là pour autant : we get to start over, we are the ones who lived. Start over ? C’est parti pour une fin qui n’est que le commencement, ils aiment cette idée après tout. On nous annonce donc en fin d’épisode : Dead City, centrée sur Negan et Maggie, Daryl Dixon, centré sur… ben ? J ene vous fais pas cet affront. Et surtout. SURTOUT. Rick & Michonne. Je ne savais pas du tout, je crois ? J’en étais encore à attendre les films… et je suis pressé de voir ce que ça donnera. Bon, et bien sûr, il y a toujours Fear, mais ça, j’ai une saison de retard hein.

EN BREF – La série n’en termine plus de se terminer, et le pire, c’est que ce n’est pas une véritable fin quand tout un tas de personnages s’apprêtent à revenir de toute manière. La saison 11 fut interminable aussi grâce au covid, qu’on ne remercie pas, mais elle a l’avantage de conclure de manière logique une bonne portion de l’histoire.

Le fait de savoir que ça va continuer, le fait d’être spoilé de la majorité des personnages qui survivront, le fait de se douter que Rosita y passerait… bien sûr, ça gâche un peu le sentiment de fin. Est-ce que je serai au rendez-vous en 2023 pour la suite ? Je ne vous fais pas l’affront de mentir : il y a de fortes chances que je suive une bonne partie des spin-offs, car l’ambiance me manquera.

De toute manière, j’ai encore en stock une vingtaine d’épisodes de la franchise alors… Rendez-vous en 2023. Et repose en paix, The Walking Dead, je vois bien que comme un zombie, tu refuses de crever. Sacré univers étendu. We get to start over, we are the ones who lived.

The Walking Dead – S11E23

Épisode 23 – Family – 19/20
Il n’y a plus de doute, on se dirige à grands pas vers une fin de saison avec un épisode qui était franchement réussi. Cette saison a réussi à plusieurs reprises à me rappeler ce que j’avais pu aimer pendant ces onze saisons, et cet épisode le fait très bien aussi, avec quelques rebondissements et une situation qui se complexifie au fur et à mesure que les intrigues se croisent. Franchement, ils sont capables de réussir la fin à ce stade. Et je n’aurais pas parié dessus il y a quatre ans.

Spoilers

Nos héros prennent le train du Commonwealth dans l’espoir de retrouver Coco et les enfants.

Stop the dead before it’s too late!

J’ai beaucoup hésité avant de lancer cet épisode, me disant que je pouvais tout à fait attendre la semaine prochaine pour me garder les deux derniers épisodes en même temps… Mais la vérité, c’est qu’après l’épisode 22, il est dur de patienter. Et puis, allez savoir si j’aurais le temps pour deux épisodes dimanche prochain.

En tout cas, pour un avant-dernier épisode, l’introduction avait déjà des airs de fin : j’ai adoré avoir la voix off de Judith avec une petite musique entraînante et des plans sur une malle pleine d’armes où chacun venait se servir – en parallèle de plans où chaque arme a été utilisée dans la série. C’était simple et efficace, ça reflétait bien ces onze saisons et ça parvenait à ne pas tomber trop dans le ridicule. Et puis, cela fait plaisir de voir certains nouveaux personnages (ils le resteront toujours) parmi ce montage de début. Genre, Lydia, Kelly ou Yumiko font partie de la famille désormais.

Au passage, la série fait quelques clins d’œil en nous parlant de Lori et Carl, alors que Judith récupère le flingue de son père dans la malle. Le chapeau de Carl ? Il est passé par Judith à son petit frère, avant qu’elle nous tease le jour où tout changera pour toujours. Ils auraient pu nous éviter cette formulation maladroite car trop entendue franchement.

Après le générique, nous retrouvons une Rosita toujours aussi énervée qu’à la fin de l’épisode précédent qui motive comme elle peut des troupes à se bouger plus vite pour aller chercher les enfants… Pourquoi pas ? D’autres sont déjà en train de parler de conduire le train, et j’adore l’idée.

Negan, lui, s’inquiète auprès de Maggie de savoir comment elle compte faire pour se venger – sachant très bien que s’ils laissent Pamela en vie, personne ne sera sain et sauf. C’est un peu du foutage de gueule venant de lui.

Il parle de ça à Maggie alors qu’elle avait été empêchée de le tuer si proche du but. En plus, il ose s’associer à elle comme s’ils étaient un duo efficace… Et bien sûr, ils le sont, mais de là à l’expliciter à Maggie ? Elle l’envoie bouler, évidemment, avant d’aller faire un câlin à Hershel qu’elle laisse une fois de plus derrière elle. Negan laisse quant à lui sa femme derrière lui.

Daryl aimerait laisser derrière lui Judith, mais elle ne se laisse pas faire cette fois-ci : elle sait bien que son frère et ses parents ne se sont pas battus pour avoir un monde si pourri et elle veut se battre pour obtenir un futur heureux. Comme Carl à l’époque. Le discours vient d’une gamine de dix ans, mais apparemment, ça suffit à ce que Carol change de perspective et recommence à penser au futur. Partant de là, ça suffit aussi à ce que Daryl accepte qu’elle vienne avec lui. Bon, que Carol ne vienne pas pleurer d’avoir encore perdu un enfant après !

Tout le monde monte finalement à bord du train pour rejoindre plus vite le Commonwealth. Il y a clairement un wagon pour le commandement du groupe, mené par Rosita (inévitablement), Gabriel, Maggie, Carol et Daryl, toujours accompagné de Judith. Cela leur permet d’établir un plan assez rapidement, dans le seul but de récupérer Coco.

Dans un autre wagon – ou plus loin dans le même, ce n’est pas bien clair, Magna, Connie et Kelly parlent avec le soldat qui avait voulu s’en prendre à Pamela, histoire que l’on apprenne à connaître ce personnage. Cela me paraît un peu tard pour introduire de nouveaux personnages quand même. En plus, Princess a été clair : ils ont un but qui n’est pas de papoter, mais de réussir à rétablir la radio.

Même s’ils sont en train, les personnages passent un bon moment à se rendre au Commonwealth, tout de même. Cela laisse l’opportunité à Negan de remercier Ezekiel : c’est quand même grâce à lui s’il est encore en vie. Si tout ça n’est pas ironique, franchement ! Ezekiel se justifie en expliquant qu’il ne voulait pas le voir mourir de manière trop facile, préférant le voir se morfondre. Il lui raconte ensuite sa vie et son opération, et franchement, je n’ai pas trop compris pourquoi. C’est quoi son but ? Devenir pote avec Negan ? A priori, non.

Celui-ci semble le prendre comme ça quand même, expliquant qu’il a préféré se dénoncer comme le traître auprès du chef de la prison Alexandria afin de se racheter. S’il était mort comme ça, alors sa femme aurait eu une meilleure histoire à raconter à leurs enfants. Maggie l’entend expliquer sa volonté de devenir une meilleure personne, et ça la laisse songeuse apparemment.

De son côté, Judith confie qu’elle n’a plus eu de nouvelles de sa mère à la radio depuis un moment. Cela fait plaisir de réentendre parler de Michonne, même si ça montre aussi que ce n’est pas hyper crédible de l’avoir à errer quelque part au loin alors que Judith est encore en vie – même si c’est pour retrouver Rick. Ce serait bien aussi de voir Michonne revenir pour le dernier épisode, mais bon.

Pendant ce temps, au Commonwealth, Mercer ramène Eugène auprès de Max et de Yumiko. Il n’a pas souhaité les prévenir avant, pour éviter d’impliquer trop de monde, mais maintenant, il a besoin d’elles pour continuer d’agiter le peuple du Commonwealth le temps qu’il trouve assez de soldats souhaitant s’en prendre à Pamela.

C’est un plan qui pourrait fonctionner, mais bordel, qu’est-ce qu’il doit regretter d’avoir sauvé la vie d’Eugène ! Celui-ci reste insupportable et le sera donc jusqu’au bout de la série : il le remercie de rejoindre la longue liste des gens lui ayant sauvé la vie (putain, mais faut se remettre en question ?) avant de demander ce qu’il peut faire en ville pour l’aider. COMME SI.

Evidemment, Mercer veut juste qu’il se planque, quoi. En attendant, Mercer va se faire engueuler par Pamela parce qu’Eugene a réussi à s’échapper. Il joue clairement sur les deux tableaux, et son ironie toute douce ne peut pas passer inaperçue auprès de Pamela. Elle demande tout de même qu’Eugène soit tué dès qu’on le retrouvera, sans autre forme de procès ou d’exécution publique. Cela en dit long sur sa perte de contrôle.

Elle envoie une autre soldat surveiller Mercer pendant qu’il continue sa journée, n’ayant plus vraiment confiance en lui, à raison. Mercer joue pourtant le double jeu avec beaucoup d’efficacité : il fait interroger Yumiko, par exemple. Bon, il reçoit aussi un appel radio de Princess qui a réussi à faire fonctionner la radio dans le train, mais ça, personne ne l’entend, heureusement. Princess en profite pour savoir où se positionne son mec, sachant qu’un train plein d’anciens prisonniers ayant des envies de revanche sur Pamela est sur le point de débarquer.

Sans trop de surprise pour nous, Mercer est bien sûr de son côté, mais en vrai, c’était une sacrée prise de risque de la part de Princess de tout lui balancer sans en être sûre. Ils sont interrompus avant d’avoir le temps de se dire beaucoup plus de choses, car une alarme sonne au Commonwealth, pour indiquer la proximité d’une horde de zombies.

Effectivement, il ne faut pas oublier le groupe d’Aaron. Ils sont désormais dans une meute de zombies encadrés par les soldats du Commonwealth, qui ont clairement pour ordre de les ramener près du Commonwealth pour faciliter à Pamela l’évacuation des rues, le respect d’un confinement et le maintien de l’ordre. La peur, c’est un puissant outil pour que les gens restent en place. Pensez donc au Covid. Pardon.

Nos héros sont donc pris au piège, mais ils trouvent une faille dans la surveillance des Stormtroopers. C’était d’autant plus intéressant que ça permettait de montrer que la technique des Chuchoteurs était facile à copier, finalement : il suffit que l’un chuchote et que les autres répètent. Ils ne s’embarrassent même pas avec un masque désormais !

Ils doivent un peu le regretter quand un Stormtrooper ramène une autre horde de zombies et les pousse à poursuivre leur chemin sans s’écarter de la horde avec laquelle ils sont. Ils finissent par trouver une autre stratégie pour s’échapper, en montant à bord d’un van au bord du chemin. L’idée est bonne, mais ce n’est pas si évident quand on fait partie d’une horde de zombie. La femme qui accompagne Luke est ainsi emmenée au loin par les zombies, et elle ne peut pas faire demi-tour pour éviter de se faire bouffer.

Luke choisit donc de la suivre, voyant bien qu’il ne réussira pas à s’en sortir. Elijah se retrouve pris dans un autre flot de zombies l’empêchant de monter dans le van sans se faire remarquer. Malheureusement, Lydia n’est pas prête à le perdre et s’accroche donc à lui, depuis le van, persuadée de pouvoir le tirer jusqu’à elle. Ce n’est pas ce qu’il se passe, loin s’en faut, et je suis dégoûté : elle se fait remarquer par un zombie qui lui mord le poignet… Aaron la force alors à lâcher la main d’Elijah qui poursuit son chemin parmi les zombies, en direction du Commonwealh.

Lydia le prend super mal : il est hors de question pour elle d’abandonner Elijah. C’est beau un jeune amour comme ça, elle en oublie qu’elle va devoir perdre sa main. Par chance, elle est avec Aaron. Il peut au moins lui expliquer que la pire partie est à venir, parce quelle va se faire couper la main, mais que bon, elle est aimée et elle va s’en tirer, comme lui. La pauvre. Je suis quand même heureux qu’elle reste en vie, mais ça nous rappelle que la vie était trop simple pour nos héros ces derniers temps. On n’a plus eu de sacrifice de membres ou de vies depuis un moment après tout.

C’est désormais chose faite, avec Lydia qui prend bien cher dans cet épisode. Elle perd à la fois sa main et son mec, quoi. Elle est au bout du bout quand elle se réveille finalement. Je dois dire que je suis assez surpris : certes, j’aime le personnage, mais je n’avais pas souvenir que l’actrice gérait aussi bien les émotions. Pourtant, elle a déjà eu des épisodes avec des émotions fortes comme ça quand sa mère était là. Et c’est sûrement pour ça que je l’aime ?

Je ne sais pas, en tout cas, là vraiment, ses scènes ont réussi à me toucher. Et je ne pensais pas être encore touché à deux épisodes de la fin. Après, la série cherchait vraiment la merde : Jerry culpabilise de voir Lydia dans cet état et il lui annonce donc qu’il part à la recherche d’Elijah, Luke et Jules… Je trouve que c’est la pire idée du monde. Putain, mec, t’es en sécurité, t’as des gosses et une femme à retrouver, ne va pas t’amuser parmi les zombies, quoi !

Au Commonwealth, le confinement s’organise comme d’habitude, et ça énerve un peu Maxine. Elle tente de voir avec son frère quoi faire, mais lui, il lui ordonne simplement de faire comme d’habitude. Cela n’empêche pas Max de s’inquiéter. Mercer, lui, fait en sorte de dégager le passage pour tous nos héros qui arrivent d’Alexandria.

Comme il prend un peu son temps, le doute s’installe et Carol se sépare du groupe, préférant trouver un autre moyen de s’infiltrer. Il faut toujours qu’elle se fasse remarquer de toute manière. Les autres parviennent à entrer dans le Commonwealth pourtant, débarquant carrément… dans le bâtiment principal.

Pamela continue de faire surveiller Mercer, mais elle ne se doute apparemment de rien quand il évacue tout un secteur – par lequel nos héros entrent dans le Commonwealth – pour aller s’occuper de la meute de zombies. Il faut dire que ça se passe mal pour eux sur le terrain : une voiture de Stormtroopers se crashe après l’attaque d’un zombie qui est parvenu à monter dedans.

Pourtant, quand les héros de la série s’infiltrent finalement dans le bâtiment principal, on comprend bien que c’est la merde : les portes vers l’extérieur sont scellées… et il est rapidement évident qu’ils sont pris au piège. Bon, les premiers à mourir sont des figurants, pas de quoi s’inquiéter. Enfin, si, quand même : pendant que ça mitraille dans tous les sens dans la station de train, Mercer se fait arrêter et ne peut pas continuer de mettre en place des fortifications pour empêcher la horde de zombies d’entrer dans le Commonwealth.

Pour ne rien arranger à la situation, les Stormtroopers cherchent toujours Eugène en faisant du porte à porte, et l’un d’entre eux finit par le trouver. Contre toute attente, Eugène parvient à s’en débarrasser en l’attaquant… mais ça n’empêche pas que la situation est compliquée, parce qu’une fois le garde inconscient, il n’y a plus grand-monde pour répondre à sa radio. Logique.

Et dans le bâtiment principal du Commonwealth, les choses tournent vraiment mal. Avec nos héros pris au piège, c’est un peu inévitable d’avoir au moins une autre victime. Les figurants y passent, des deux côtés. Contre toute attente, Pamela surgit par ses gardes armés jusqu’aux dents pour tirer elle aussi sur nos héros. Et là, ça ne pouvait pas bien se terminer : Pamela vise Maggie et tire… mais Judith s’interpose pour sauver Maggie.

C’est donc Judith qui se prend une balle, au moment où Carol débarque elle aussi. Je l’avais dit qu’elle le regretterait. Et putain, Judith quoi. Pamela elle-même n’en revient pas de ce qu’elle vient de faire. Tuer Maggie qu’elle déteste n’était pas un souci, mais tuer une enfant, c’est autre chose.

Tous nos héros sont cliarement dépassés par la situation. Cette fois cependant, ils sont aussi assez énervés pour que ça parte en vrille et que ça leur donne une bonne raison de tout dégommer. Ezekiel et Daryl font ainsi équipe pour exploser un extincteur et laisser la fumée s’imposer dans tout le bâtiment. Cela leur permet de faire route vers l’extérieur du bâtiment où la sortie est heureusement dégagée elle aussi : Eugène sert enfin à quelque chose après un nombre de saisons qui ont paru interminable à se le coltiner. Cela dit, je dis ça, mais je suis sûr que Magna aurait géré le garde sans aucun souci. En plus, j’ai eu plus peur qu’autre chose quand elle s’est retrouvée face à Eugène, puis face à Yumiko. C’est le genre de retrouvailles qui font toujours un peu peur.

Pourtant, elle s’en sort en vie, et tous nos héros peuvent donc évacuer le bâtiment principal sans trop de mal. Le truc, c’est que pendant qu’ils font ça, la horde de zombies s’est rapprochée grandement du mur d’enceinte. C’est l’occasion pour le Commonwealth de découvrir qu’il y a désormais des zombies capables d’escalader les murs d’enceinte. Toujours plus dans la menace, même en dernière saison, donc. Le pauvre soldat qui montait la garde se retrouve ainsi attaqué par un zombie qu’il n’avait pas vu arriver. Je dis « le pauvre soldat », mais je pourrais aussi dire « le sombre idiot », parce qu’en vrai, pendant qu’il se fait bouffer, il trouve d’appuyer exactement sur le bouton sur lequel il ne devait surtout pas appuyer.

Il nous ouvre les portes du Commonwealth à tous les zombies qui attendaient derrière les portes. C’est la fin des haricots, comme à chaque fois qu’une communauté parfaite semble exister. C’est exactement pour ça que le dernier comic ne peut être satisfaisant et que j’attends au tournant la fin de la série – malgré les spin-offs prévus. En attendant, eh bien, c’est sans surprise que Pamela est paniquée d’apprendre que des zombies sont dans ses murs et que sa première réaction – sa seule réaction d’ailleurs – est de protéger l’Etat, c’est-à-dire elle-même.

Eh oui, la République, c’est elle. Pardon. Elle se retranche chez elle et dans une petite zone autour de chez elle où elle indique que le personnel prioritaire doit être contenu et mis en sécurité. Au passage, elle sacrifie quelques centaines de vies, mais bon, il faut ce qu’il faut pour protéger l’Etat soi-disant. Toujours est-il que ça laisse nos héros dans les rues d’un Commonwealth envahi par les zombies où les Stormtroopers n’ont donc finalement pas grand-chose à faire d’eux.

Sans qu’ils ne puissent comprendre comment ou pourquoi, nos héros sont rejoints par Luke et Jules, ce qui permettait des retrouvailles sympathiques, mais le meilleur résumé reste celui de Negan quand il voit un zombie escalader un obstacle dans la rue : what the fuck ? Je vois mal comment ils pourront s’en sortir sur le long terme avec des zombies si efficaces.

Et en attendant, il reste à savoir comment ils s’en sortiront sur du court-terme. Pour le moment, ils se contentent de survivre comme ils peuvent en s’attaquant à la horde de zombies – notons qu’ils ont l’aide de Maxine aussi – et en fonçant vers une ruelle, mais il risque fort d’y avoir des pertes. Ils protègent coûte que coûte Daryl portant Judith dans ses bras (comme il portait Beth à une époque, hein), aussi. Celle-ci n’est pas morte, mais elle croit quand même que Daryl est son père quand elle se réveille au milieu de tout ça et qu’ils sont les seuls à réussir à pénétrer dans la ruelle, alors que tous les autres sont submergés de tous les côtés par les zombies.

Pfiou, ça faisait un sacré cliffhanger quand même.