The Nevers – S01E08

Épisode 8 – I Don’t Know Enough About You – 15/20
Que c’est frustrant ! Cet épisode tourne beaucoup en rond pour finir d’une excellente manière, mais entre-temps, il a juste réussi à me perdre à plusieurs reprises. Cette série est un vrai puzzle à recomposer comme on peut, sans le moindre guide pour nous montrer le chemin. C’est particulier, mais comme j’adore l’ambiance et que les acteurs sont excellents, j’essaie de m’accrocher. Ce n’est pas non plus comme si j’avais encore beaucoup d’épisodes à me mettre sous la dent.

Spoilers

Mrs Bidlow continue ses recherches sur le Galanthi, mais n’oublie pas de s’occuper du cas d’Amalia.

Electromechanical automated telephone exchange rewriter. I’m calling it the Galactic home.

Maintenant qu’il est beaucoup plus facile de trouver les épisodes, il est peut-être temps pour moi de prendre le temps de les regarder non ? J’ai décidé de faire durer le plaisir, cependant, en en regardant seulement un ou deux par semaine pour le moment. On verra si je tiens, mais je vais essayer de ne pas faire plus d’un par jour, en tout cas, c’est certain. Je trouve que c’est une série qui est difficile à digérer ; alors autant faire les choses à un petit rythme. Cela fonctionne mieux pour moi.

En plus, soyons honnêtes : j’ai de nouveau trop de séries en cours de diffusion en même temps, alors je m’en sors mieux en me forçant à faire un épisode par semaine pour chaque série. Au moins, j’avance partout sans être trop frustré. Et j’imagine que je peux récupérer progressivement mon retard grâce aux pauses dans les diffusions à chaque fois. Oui, je suis totalement en train de me leurrer et de m’inventer une vie pour vous la partager. Les 500 mots me manquent pour ça.

Cependant, le but de cet article est de critiquer l’épisode 7, et il serait temps de m’y mettre. Cet épisode commence de manière intrigante, avec Mrs Bidlow qui continue ses recherches. Elle semble vouloir guérir à ce qu’elle a trouvé, et elle tente de se lever grâce à la puissance du Galanthi.

En ville, les nuits sont rudes et les jours sont tremblants. En effet, durant la nuit, Annie s’amuse à balancer des boules de feu un peu partout, y compris chez Horatio, bizarrement. Je n’ai vraiment pas compris comment cela était possible, mais c’est arrivé, alors qu’il héberger Isaiah, un petit garçon, en plus.

Horatio débarque donc sans prévenir à l’orphelinat et s’incruste dans le bureau d’Amalia. La pauvre découvre tout ça après une nuit mouvementée, où on la voit voler un document. Bordel, je suis perdu à chaque épisode avec cette série, c’est merveilleux. Bon, au moins, l’avantage, c’est qu’Horatio peut aider Amalia à guérir de ses blessures. Ils sont un couple auquel je ne m’habitue pas : les acteurs ont une belle alchimie, mais les personnages ne vont pas ensemble.

Au moins, les scènes entre eux permettent souvent de résumer ce qu’il en est de la situation d’Amalia. Elle a donc désormais un nom sur lequel enquêter, ce qui tombe plutôt bien car ça arrive juste avant que Mrs Bidlow ne débarque sans prévenir.

Penance la voit en premier et se réfugie dans son atelier pour l’éviter. Elle y retrouve August qui continue d’être le pire des boulets. Le pauvre me fait de la peine franchement : il s’emmêle dans des câbles, il n’ose pas l’embrasser et est vraiment peu à l’aise avec l’idée d’être seul dans la même pièce que Penance – ou la même pièce que sa sœur, cela dit.

Je ne sais pas trop pourquoi Penance le prévient de la présence de Bidlow : je ne la vois pas se rendre dans l’atelier de Penance, franchement. Mrs Bidlow préfère en effet venir voir Amalia et l’informer qu’elle est prête à retirer son patronage de l’orphelinat si jamais elle apprend qu’Amalia recommence à sortir faire de la merde en ville. Concrètement, le but de l’épisode est assez limpide : Amalia doit faire un choix entre son intrigue et ses protégées.

Ce n’est pas aisé, évidemment, et ça me permet de redécouvrir qu’Amalia a le même tic que moi avec ses mains. Une fois Bidlow partie, Amalia reçoit une visite de la femme d’Horatio, qui la remercie pour son hospitalité. Ah, si elle savait. Bon, c’est une femme, elle sait probablement reconnaître la menace que représente Amalia, surtout qu’une énième vision submerge Amalia pendant leur conversation – une conversation où elle est appelée Monica juste avant son mariage ? – alors notre héroïne n’est pas des plus subtiles.

Elle a d’autres chats à fouetter que de se préoccuper de ce mariage, Amalia : elle vérifie ainsi le travail de Penance à un moment de l’épisode. C’est l’occasion de refaire de le point sur l’intrigue et de nous expliquer que Penance construit désormais une machine pour tracer les appels reçus de l’au-delà. J’aimerais bien qu’elle détaille un peu plus les avancées techniques de son moteur pour voir si c’est hybride, mais bon. On n’avance pas beaucoup sur ce front-là avec cet épisode, Amalia se retrouvant à tourner en rond dans l’orphelinat – et dans ses visions.

Elle souffre toujours à chaque vision, au point d’avoir des excès de colère désormais. Elle pète ainsi une vitre avec une chaise qui manque de se fracasser sur la tronche d’un des gamins d’Horatio. C’est une drôle de manière de provoquer une scène de confrontation entre les deux personnages, mais bon, c’est avec ça qu’on se retrouve. Horatio peut donc affirmer à Amalia qu’il est amoureux d’elle et qu’il en a marre de la voir le faire souffrir. Crier qu’il est amoureux d’elle dans une pièce à la fenêtre brisée, ce n’est peut-être pas son idée la plus brillante au médecin. Il semble pourtant que personne ne les entend.

Après tout ça, Amalia retourne dans le laboratoire de Penance, où elle reçoit un coup de fil de l’au-delà. Ou du futur. On ne sait pas bien. Ce qui est sûr, c’est que Penance voit de l’énergie s’échapper de son appareil tant que la communication est en cours.

L’intrigue Myrtle reprend également dans cet épisode, et c’est une bonne chose, car j’aime beaucoup le personnage. Je sens que c’est vraiment le personnage avec lequel ils auraient le plus moyen de s’amuser. Pourtant, pour l’instant, le personnage s’enferme dans un mutisme qui inquiète à peu près tout le monde, à l’exception d’Amalia.

Horatio prend ainsi le temps de venir voir sa jeune patiente pour s’occuper un peu d’elle. Il peut lui soigner la main, facilement, mais il en profite tout de même pour parler avec elle – monologuer serait plus juste – afin de la débloquer et de savoir ce qui a bien pu lui arriver. En vain.

En ville, Maladie continue d’être une obsession pour tout le monde. Il y a plein de cosplay de Maladie, mais il faut dire aussi qu’elle a été pendue juste avant que la ville ne se mette à trembler régulièrement. Maladie, dont le vrai nom est Sarah, est bien entourée, même si je ne sais plus comment ça s’est fait. L’ai-je seulement su ?

Elle en tout cas Humbert en otage désormais, suite au cliffhanger de l’épisode précédent. Elle lui demande à présent de creuser sa tombe. Si je n’en ai rien à carrer de ce prisonnier, je dois dire que l’actrice interprétant Maladie est toujours aussi grandiose dans son rôle. Vraiment, c’est énervant que la série soit si mal diffusée et construite de manière si peu claire, parce que le casting est exceptionnel.

De son côté, August profite aussi de l’avantage qu’il a sur sa sœur dans cet épisode : il sait le moment où elle quitte l’orphelinat après sa conversation avec Amalia ; alors il peut la suivre grâce à un oiseau. Cela lui permet d’assister à une discussion entre Mrs Bidlow er Lucy – qui est donc arrêtée après avoir protégée Myrtle dans l’épisode précédent. C’est ce qui explique la décision de Bidlow de transformer le sanctuaire qu’est l’orphelinat en prison : elle ne souhaite pas que les Touchées se fassent remarquer et finissent en prison comme ça.

Quelque part, Lucy lui rend service : quand Frank lui rend visite, elle décide de s’enfuir de sa prison… mais pas de la manière la plus conventionnelle qui soit. Elle lui donne donc des informations sur Lord Messer et sa table ronde, et j’aurais aimé, pour une fois, que la série prenne le temps de nous résumer exactement ce qu’il en est de ce patriarcat insupportable qui continue d’occuper beaucoup de temps dans la saison.

Ce n’est malheureusement pas le cas, même si on a toujours des scènes avec Lord Messer. Sa table ronde ne l’écoute pas beaucoup, d’ailleurs, alors qu’il essaie de passer une loi suite à l’assassinat commis par Myrtle. Lord Messer retrouve Hugo par la suite, mais vraiment, je n’arrive pas à accrocher aux scènes de ces personnages. Je sens bien que je passe à côté d’une bonne partie des infos – surtout lorsqu’on enchaîne sur une scène où Messer passe un deal.

Après tout ça, on retrouve en tout cas Lucy dans le fameux sous-sol où Mrs Bidlow s’amuse à garder prisonnier le Galanthi. Lucy se met à essayer de toucher l’extra-terrestre elle aussi, essayant de capter toute son énergie… Elle le fait sous la surveillance d’August : il a suivi l’oiseau jusqu’ici, pour voir ce qu’il en était.

Quand Lucy met ses mains sur le Galanthi pour le faire exploser, celui-ci semble se craqueler… ce qui envoie une vision plus puissante que les autres à Amalia. Dans sa vision, elle casse un œuf et y trouve une substance bleue. Elle comprend que le Galanthi est en danger et décide de s’échapper de l’orphelinat. Tant pis pour les menaces de Bidlow : elle sait reconnaître l’urgence. Les scénaristes aussi : on nous coupe une jolie scène d’action au passage, pour la remplacer par une scène bien dramatique en plein cœur de Londres.

Toute une rue s’effondre donc à l’endroit où était le Galanthi, et ça provoque un tremblement de terre bien plus puissant que les autres. Tandis que le Galanthi se craquèle et se met à fuir, comme un œuf, la ville s’effondre en surface. Comme toujours, il y a des moyens dans les effets spéciaux. Le cliffhanger de l’épisode teste ma volonté de ne voir qu’un épisode par semaine – Lucy récupère entre ses mains l’extraterrestre. Je ne m’y attendais pas. On note qu’Amalia et Penance sont également séparées par un éboulement, mais je ne m’inquiète que moyennement de ce suspense vain.

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