Erf. La série se comporte comme si elle était déjà en plein milieu de saison alors que nous n’en sommes qu’à établir les bases, et c’est dommage. On ne connaît pas assez les personnages pour accrocher à ce qui est proposé, surtout que tous paraissent avoir des traits parfaitement insupportables. L’humour apporte heureusement une touche positive au milieu de tout ça et il y a quelques pistes qui semblent positives pour la (courte) suite.
Spoilers
Simone arrête un petit dealer de quartier qui va la mener sur une bien plus grosse opération.
Points faibles :
– Je ne suis toujours pas convaincu par la nécessité de la série par rapport à la série originale, et je trouve qu’ils forcent beaucoup trop pour ramener des flics de Los Angeles dans les interventions du FBI. C’est un peu embêtant quand on a eu quatre saisons avec quasiment aucune intervention du FBI avant…
– La première scène de l’épisode ? Toute la promo de l’épisode tournait autour de cette robe de mariée, et finalement, on n’en voit rien du tout – aucune explication. Bon, j’ai l’habitude que ça arrive avec la série-mère, mais tout de même, c’est dommage. En plus, bordel, je veux bien qu’ils soient en quête d’audience dès le début de la saison, mais tout de même ce décolleté bordel ! Pendant tout l’épisode en plus ? J’avais l’impression d’être de retour devant The 100 – et c’est pas un compliment. Et puis, la voir draguer tout ce qui bouge à chaque fois… C’est lourd ce sexisme permanent !
– Si j’aime bien Laura en théorie, j’aime déjà moins les scènes qu’on lui donne dans cet épisode. Entre sa relation avec son boss qui est louche et le profil psychologique tout naze de Brendon, c’est difficile d’en dire autre chose. Il faut dire qu’elle n’est pas aidée dans ses interactions : je n’aime pas Brendon, j’ai du mal à accrocher au chef… c’est compliqué. L’intrigue de fond de Brendon ? Pas dingue de le voir toujours tiraillé par son ancienne carrière d’acteur là.
– Simone, loue un appartement, bordel ! La relation avec son père est insupportable. Elle se comporte comme une adolescente qui a peur d’avoir abimé sa voiture et se fait engueuler en rentrant à la maison. C’est stupide de nous montrer une héroïne soi-disant sûre d’elle qui continue d’être une ado dans sa vie personnelle. Je suis pour les personnages avec défaut, mais là… C’est trop pour moi cette manière de vouloir l’approbation de son père en permanence.
– La technique d’acteur utilisée pour trouver la maison de Quincannon là… C’est trop pour moi aussi. C’est marrant, mais pourquoi présenter ça comme une technique d’acteur sérieux ? C’est un truc connu, y avait plein de manières de l’introduire autrement.
Points forts :
– Même si sa présence était forcée à fond et que je n’aime pas Brendon, c’est toujours un gros point fort d’avoir Lucy quelque part. Bref, c’était un plaisir d’avoir le duo Lucy/Brendon échanger sur ce que c’est d’être un bleu. L’humour a bien fonctionné, mais ça continue de me donner l’impression que le rôle de Brendon et Laura sera de finir en couple aussi là.
– J’ai beaucoup aimé l’intrigue de la chirurgie esthétique utilisée par un criminel pour confondre le FBI. C’est un classique, mais ça marche bien dans cet épisode. En plus, la logique pour en arriver là est bien jouée : le fait qu’on commence par Simone qui renverse un dealer par hasard pour remonter la chaîne jusque-là, c’était bien trouvé. Et puis, le Quincannon qui change d’apparence ? C’était évident mais bien foutu.
– La relation entre Simone et son tuteur est vraiment chouette. Elle n’est absolument pas crédible, voire un peu énervante par moment quand elle tombe dans le cliché, mais elle est définitivement un point fort de la série pour le moment. J’espère quand même que la série trouvera de quoi s’améliorer par la suite, même si c’était sympa de voir le dealer devenir un informateur et Simone gérer son amitié naissante avec Carter.
– Je crois que Carter est en train de devenir le personnage le plus intéressant : il a de l’expérience en tant qu’agent, il fait un bon tuteur, il est malin et il a une intrigue plutôt intéressante – c’est le seul qui n’a pas besoin d’être là et qui critique un peu tout ce qu’il se passe.
– J’aime beaucoup le fait que Brendon fasse plein de gaffes de bleu. Le coup de la femme qui fait du role-play ? J’ai bien rigolé, pour le coup. C’est probablement parce que je n’aime pas son personnage que ça me plait de le voir foirer. Et donc, ça ne me plaît pas de le voir réussir à se faire un indic’ lui aussi. Mais bon.
– J’aimerais qu’on creuse davantage le personnage d’Elena. Je sens que je vais l’adorer, mais elle reste trop superficielle pour le moment. La voir être la nièce du chef, ce n’est pas assez pour moi.
