Une fois de plus, j’ai vu cet épisode avec en tête le fait que la fin approche de plus en plus. Et clairement, je pense que les scénaristes ont écrit l’épisode avec cet objectif en tête, eux aussi. On sent bien les happy ends qui se dessinent – cette scène finale, bordel ! Certes, c’est joyeux pour les personnages, mais moi, ça me rend triste car c’est un brin précipité et surtout parce que ça veut dire que la fin approche.
Spoilers
Maia cherche Mason pour le confronter, Carina fait face à une audition difficile, et un incendie éclate dans une forêt de pins.
Oh, so you’re confused. You have daddy issues.
Maia
Carina menait tellement sa vie normalement depuis un ou deux épisodes qu’on en oubliait presque le procès qu’elle se tapait. Le début d’épisode y revient pourtant bien vite, puisqu’elle se prépare comme elle peut, avec l’aide de Maia. Elles ont une vie qui semble drôlement chargée tout de même – heureusement pour elles, elles ont toujours Amazon pour les aider, hein. Pardon, mais la pub est tellement abusée que je ne peux pas ne pas la mentionner. Pas vrai ?
Maia continue les injections et voit ses hormones être complètement déréglées. Elle se rend malgré tout au travail, ce qui ne semble pas être la meilleure des idées. Les choses empirent quand on se rend compte qu’elle en profite pour aller rendre visite à son frère. C’est une si mauvaise idée ! Elle débarque avec des grands a priori sur son frère et sa certitude qu’il ne peut pas être si haineux. Elle cherche à comprendre comment son frère a pu devenir un connard pareil.
Elle découvre ainsi qu’il a des colocataires, mais ne s’en inquiète pas assez vite, je trouve. Elle écoute en tout cas Mason lui déballer tous les arguments homophobes et fascistes les plus idiots du monde. C’est horrible à quel point la communication entre eux est clairement impossible. Ah oui, « comment on en est arrivé là ? » est la question qu’on se pose tous dernièrement.
Le vrai problème ? Comme trop souvent, ça remonte à l’enfance. Mason en veut à Maia de ne pas avoir su s’imposer pour lui auprès de leur père, et ça termine en Maia qui lui propose de venir chez elle. Ben oui ! Un homophobe chez elle, quelle belle idée quand elle essaie d’être enceinte avec sa femme. Et le pire, c’est que Mason ne comprend pas pourquoi sa sœur le harcèle comme ça, la forçant à lui dire qu’il est en train de la harceler elle.
Et voilà comment Mason apprend que sa sœur est bisexuelle, mariée à une femme et sur le point de devenir officiellement maman – avec adoption. La haine de Mason se reporte donc sur elle. C’est terriblement triste, parce que Maia comprend soudainement que son frère est devenu pire que leur père. Elle voulait de l’amour pour lui, mais comment pourrait-il aimer quand il s’enferme autant dans la haine ?
La scène est terrible, vraiment. Maia se retrouve à devoir faire le choix de dire adieu à son frère. La joie des coming out, je suppose. Au passage, elle se retrouve à oublier de faire son injection dans les temps et c’est Beckett qui l’aide à la faire. C’est assez incroyable que Beckett soit celui qui réconforte Maia et lui dise qu’elle est une bonne mère, tout de même, quand on considère le passif entre eux. Mais bon, soit.
Theo
De son côté, Ben est apparemment en pleine forme sexuelle, espérant profiter du jour off de sa femme. Quand il voit que ce n’est pas possible, il se fait plutôt des pompes. Tellement un réveil normal voyons. Je ne sais pas quoi penser de l’utilité de cette scène, en vrai, ni de la conclusion en fin d’épisode sur le fait qu’il prenne de la testostérone. J’imagine que le but est de briser un tabou de plus dans la série, mais il faudra voir ce que ça donne par la suite. Il reste ensuite toute la journée à la caserne.
Là-bas, Theo débarque avec un collègue, Dominic, qui semble directement plaire à Travis avec des petits jeux de mots et sous-entendus salaces. OK. I’m here for it, comme on dit. Si Travis pouvait terminer la série avec un copain qui sort du lot, parce que ça fait longtemps que je suis dépité par l’évolution de sa vie sentimentale, en vrai.
Cela dit, nous sommes devant une série médicale, alors le prétexte est l’arrivée d’une patiente. Bien sûr, Theo ne respecte pas les règles et il est assez évident qu’il le fait avec une idée en tête : mettre en couple Travis et son nouveau collègue. J’adore. C’est 100% ce sur quoi je décide de me concentrer. Je n’ai rien suivi à l’intrigue médicale en cours, mais j’ai adoré voir Theo improviser plein d’excuses pour rester plus longtemps à la caserne. Bon, il le fait pour sa patiente, mais c’est intéressant tout de même à voir – plus que le clou à retirer du bras de la patiente.
Il faut retenir de l’épisode cependant que Theo a un collègue qui sera le happy end de Travis. Je ne peux pas voir ça autrement. Que ça se fasse autour d’une partie de fléchettes et d’humour sur Michael et la manière dont ils auraient pu divorcer… Pas forcément ce que j’imaginais.
L’incendie
L’intervention de l’épisode est plutôt intéressante : on se retrouve dans une forêt de pin très fréquentée, avec une baby shower et une cérémonie amérindienne. Comme la fumée semble venir de cette dernière, Andy et son équipe se concentre sur celle-ci. C’est une grossière erreur, parce que le problème vient en fait de la baby shower. Ils décident de révéler le sexe du bébé – un garçon – avec des feux d’artifices et des fumigènes.
Ce faisant, ils déclenchent un micro-incendie, qui finit par activer d’autres artifices dans le coffre de leur voiture. BOUM. Tout explose dans le coffre de la voiture, et à la gueule de Sullivan. C’est une catastrophe, tout simplement. Les pompiers font tout de même ce qu’ils peuvent pour mettre un terme à l’incendie qui se propage, tandis que le shérif de la réserve (OK, je n’y connais rien dans les appellations officielles) se retrouve obligé d’utiliser le matériel du gouvernement pour scier un arbre et éviter qu’il ne mette en danger sa famille.
Tout se termine donc plutôt vite et sous la pluie, ce qui arrange bien les affaires de tout le monde. Vic ne peut s’empêcher de remarquer que les connaissances de la forêt les aideraient bien aussi en tant que pompiers et un véritable lien s’établit entre les pompiers et la communauté amérindienne sur place. Andy assiste même à une cérémonie avec eux, c’est dire. Le message de paix et de partage est assez clair et évident.
En plus, ça donne à Vic une super idée : couper de leur budget Crisis 1 pour le faire financer par d’autres sources que la ville. Cela permettrait de réduire vraiment le budget de la série. Au moins, l’idée de voir l’équipe travailler ensemble avec la capitaine fait plaisir à Natasha, c’est déjà ça. Oui, Natasha est dans l’épisode, juste pour une rapide scène avec Andy puis un peu de cul avec Sullivan. Normal.
Carina
Bon, sinon, revenons-en à celle qui fait tout l’intérêt de la série à mes yeux depuis quelques saisons : Carina. Elle est forcée d’assister à ce qui ressemble fort à un procès de ses pratiques médicales. C’est horrible, parce que son ancienne patiente la tient responsable de tout ce qui lui est arrivé quand il semble assez évident qu’elle n’y est pour rien.
Son attitude n’est pas forcément la bonne, après. Elle voit son ancienne patiente péter un câble dans les toilettes et décide après cela qu’elle n’a pas à rester jusqu’au bout de l’audition. Elle comprend que la femme cherche de l’aide dans un système pourri où il est question à chaque fois de gagner et perdre. Ce n’est pas la philosophie de Carina : elle propose son aide en laissant son numéro, puis se barre. Ah, le grand cœur de Carina.
J’adore comment l’épisode se termine pour elle et sa femme : elles sont si charmantes et joyeuses ensembles. C’est trop chouette. Bon, après, l’épisode se termine sur tous les personnages couchant les uns avec les autres et honnêtement, le coup des beignets de Carina et Maya, je vais m’en souvenir longtemps.
Pourtant, ce qu’il y avait à en retenir, c’est que Vic et Theo remettent le couvert ! Et ça, c’est inattendu tant c’est rapide. Maintenant que Vic a craqué dans l’épisode précédent, elle est de nouveau capable de sourire et d’être la Vic agréable que Theo aimait. Soit. C’est oublier tout ce que Theo a fait, tout de même.
