C’est un épisode un peu plus lent, parce qu’il doit gérer les conséquences du précédent, mais également un peu plus classique dans son format. C’est la première fois cette saison que je retrouve vraiment, au sein d’un épisode entier, ce qui faisait l’ambiance de la saison 1. Ceci étant dit, on continue d’avoir bien plus de questions que de réponses. J’aime beaucoup la série, mais je me sens arnaqué quand même par son rythme. On n’aura jamais la moindre réponse, on va mourir avant, non ?
Spoilers
La vie reprend son cours, sans Irving.
We have decided to spare him knowledge of this contretemps.
Attention double idée farfelue du jour : regarder à nouveau une série et SURTOUT publier sur le blog les critiques de ce que je regarde. Pas sûr de tenir, surtout qu’en vrai, j’ai une quinzaine d’articles à mettre en ligne. Le problème ? J’écris sur Word pour éviter les bugs depuis que WordPress fait de la merde et plante parfois sans sauvegarder ; mais du coup, ça me prend du temps de mettre en ligne. À deux doigts de tout abandonner et lancer un deuxième podcast uniquement en live pour aller plus vite t’sais. Je vous rassure, c’est faux ; et le prochain 42 minutes est demain soir.
En attendant, je peux peut-être passer à la critique de cet épisode, parce que c’est pour ça qu’on est là. On commence l’épisode dans un coin de Lumon qu’on ne connaît pas, en suivant un personnage dont on ne voit pas immédiatement le visage, mais uniquement le dos. Gros doute sur l’acteur, hein, j’ai l’impression de connaître la voix. Cela dit, ça commence mal : je déteste les gens qui sifflent et il parcourt les couloirs en sifflant. Nous le suivons alors qu’il part chercher des seringues et qu’il prend un ascenseur. Le sérum qui permet la dissociation, donc ?
Après le générique, nous retrouvons Mark en train de trier des médicaments. Il reçoit un appel de sa sœur qui continue de s’inquiéter pour elle, mais à qui il ment : il ne lui dit pas l’expérience qu’il a décidé de suivre, préférant lui faire croire qu’il en est toujours à se bruler les rétines. Il faut dire qu’il est dans une histoire un peu glauque à force : il essaie de se souvenir de ce que fait son innie – surtout après ce week-end bizarre dont il est revenu trempé sans vraie explication – mais c’est en vain. Et l’ancienne employée qui vit désormais chez lui ne parvient pas à le rassurer vraiment.
De son côté, Helena retourne au boulot un peu à reculons. Il faut dire que de son point de vue, les innies sont des animaux qui essaient de la tuer. Elle est un peu bloquée cependant : on la force à reprendre, sans ses souvenirs, tout en cachant son plus gros échec à son père. Elle n’a pas envie de reprendre le rôle d’Helly du tout ; mais on ne lui laisse aucun choix : elle est importante pour que Mark fasse correctement son travail – et il est désormais à 80% de ce qu’attend Lumon.
Helly se réveille donc dans l’ascenseur, sans avoir trop de souvenir de ce qu’il s’est passé. C’est compliqué pour elle : elle enchaîne la fin de saison 1 avec la fin de l’épisode précédent ; puis ce passage dans un ascenseur. Elle qui pensait démissionner découvre que ses collègues ont découvert qu’elle était une Eagan. Milchick tarde à donner des réponses, en plus, et il convoque Mark et Dylan en même temps qu’elle.
Il finit par les donner, expliquant qu’Irving a failli noyer Helly et que c’est pour cette raison qu’il est renvoyé – que son outtie est désormais en croisière. Le truc, c’est que ses collègues s’en fichent : ils veulent leur pote. Helly est un peu traumatisée de savoir qu’on a pris son identité aussi. Pour lescalmer, Milchick raconte une petite histoire calme… mais qui ne suffit pas à les apaiser. J’ai de la peine pour Dylan plus que pour Irving, dans cette histoire. Aux yeux des employés, après tout, Irving vient d’être tué maintenant qu’il est viré.
Et pourtant, il faut reprendre le travail comme si de rien n’était. Moi, j’attends qu’on nous développe davantage Helly et Mark, parce que leur relation a pris cher avec cette histoire… mais pour l’instant, on réécrit toute l’histoire : Milchick montre au trio son nouvel espace de travail. Ils ont désormais trois postes de travail, avec des photos retouchées sans Irving. Cela n’empêche pas Dylan de demander un enterrement – ce que Mark approuve, tant que c’est rapide. Drôle de réaction de sa part, qui enchaîne ensuite avec une quinte de toux étrange. À quel point est-il dissocié finalement ?
Helly s’inquiète pour lui, au point de le chasser dans les toilettes pour savoir ce qu’il se passe. Elle a surtout ses propres questions : comment Mark a-t-il pu se laisser berner ? Comment a-t-il pu ne pas se rendre compte de qui elle était ? C’est dur à vivre, et je comprends. Et encore, elle n’a pas la moindre idée de ce qu’ils ont fait, hein.
Milchick prépare un enterrement en compagnie de Miss Huang. Celle-ci désapprouve l’idée de l’enterrement, parce que c’est normalement réservé aux décès qui ont lieu au sein de l’entreprise… Milchick l’envoie bouler, mais elle semble avoir des contacts avec la hiérarchie, tout de même, donc ce n’est pas forcément sa meilleure idée. L’enterrement ? C’est une cérémonie avec 9 secondes de silence (lol) et un éloge écrit par Dylan. Disons que ce n’est pas tout à fait le lieu pour e vraies émotions… surtout qu’il faut ensuite manger une pastèque en forme d’Irving. Ce n’est pas de l’ananas, je suis sceptique.
Mark aussi : il veut juste retourner au travail au plus vite – l’enterrement ne l’affecte pas et il est énervé par la présence d’Helly. Il se rend compte que toutes les recherches menées depuis le début de la saison concernant Mrs Casey ont été évidemment transmises à Lumon par Helena. C’est dur pour lui : il a fait confiance à la mauvaise version d’Helly et il le fait payer à la bonne version ; la pauvre découvrant de manière un peu brutale la relation entre Mark et Mrs Casey.
Tout cela fait que Dylan reste seul pour faire son deuil d’Irving. Je suis un peu surpris qu’ils ne gardent pas les tasses à l’effigie d’Irving. Plus encore, je suis curieux de savoir comment Dylan trouve finalement un mot et un dessin d’Irving derrière un tableau. Il faudra que je regarde les épisodes précédents une deuxième fois, je suppose.
En parallèle, Milchick doit répondre de ses actions auprès de ses employeurs. Le conseil est désormais représenté par Nat, toujours, mais aussi par un homme barbu qui a parlé avec Helena en début d’épisode. Jusque-là, on le voyait plutôt comme un garde du corps, je trouve, mais il semble avoir une connaissance bien plus grande de l’entreprise. Il pousse Milchick à se rappeler de qui il supervise – parce que Mark est sur le point d’accomplir une action historique pour la planète. Rien que ça ?
On n’en saura toujours pas plus, mais on suit alors Mark sortir en avance du travail et être rappelé à l’ordre par Milchick. Le plus important dans cette scène est probablement qu’il lui fait du chantage : il sait que Mark et Helena, future PDG, ont couché ensemble ; Helly ne le sait pas. Tout le chantage est limpide à mon sens. Mark rentre chez lui et parle avec sa nouvelle colocataire, principalement de Mrs Casey pour savoir si sa femme va bien. Pendant qu’il le fait, il a soudain des flashs et entend Mrs Casey donner plein d’informations sur lui – mais elle les donne à son innie. L’épisode se termine par un face à face entre Mark et sa femme, donc, mais c’est une hallucination au fin fond de Lumon. Bordel, Dichen Lachman me manque, donnez-lui un vrai rôle à la fin !
Bref, il se passe plein de choses aussi loin de Lumon : on retrouve ainsi le mari de la sœur de Mark en pleine réécriture de son bouquin. Elle n’aime pas trop qu’il écrive l’exact inverse de ce qu’il pensait jusque-là, mais lui, il se défend par l’idée de l’opportunité financière que ça représente. De son côté, Irving a été viré ce qui pose problème vis-à-vis de ses recherches et du travail qu’il menait en douce.
Légèrement parano d’être grillé par Lumon, il reste sur ses gardes et se rend donc compte qu’il est suivi. J’aime bien ce que ça donne : Irving tombe ainsi sur son mec – ou du moins celui de son innie : Burt. Et contre toute attente, celui-ci l’invite pour un repas le lendemain avec son mari. Et ça, c’est une scène que je suis curieux de voir.
