Grey’s Anatomy – S21E016 – Papa Was a Rollin’ Stone – 17/20

On sent que les choses s’accélèrent un peu plus dans cet épisode, juste parce qu’il permet de faire la transition entre le ventre très mou de milieu de saison et la conclusion de celle-ci : il y a la mise en place d’intrigues qui vont courir sur quelques épisodes et qui ont pour but de faire monter la tension. Et ça fonctionne bien. C’est aussi un peu frustrant, car ça nous rappelle à quel point la série peut être géniale quand elle ne se contente pas de sa routine, mais en même temps, si elle était tout le temps à ce niveau, je suppose qu’on finirait par s’ennuyer tout le temps par habitude – coucou 9-1-1, c’est à toi que je pense même si je ne t’ai pas encore rattrapée.

Spoilers

Jo et Lincoln ne trouvent pas de lieu pour se marier, Simone doute sur sa relation, Bailey a besoin d’embaucher un(e) futur(e) interne.


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Allez, je me maintiens à jour car la saison approche de sa fin et que ça m’en fera déjà une dans laquelle je suis à jour quand une envie de marathon de tout ce que j’ai raté va me prendre en août, comme d’hab. Cela dit, la saison approche de sa fin et franchement, à part Levi et Mika, il ne s’est pas passé grand-chose.

Bon, d’accord, Jo est enceinte et ça commence à se voir beaucoup en début d’épisode, là où la dernière fois, je trouvais que pas du tout. C’est à peu près tout ce que j’ai à dire de ce début d’épisode. Avec sa spécialité, c’est sans surprise que Jo se retrouve à travailler sur le cas d’une patiente un peu compliqué. Elle a de l’endométriose, du sang dans les urines et surtout, Jo se rend compte en cours de route qu’elle la connaît : elle voyait la photo de son couple régulièrement. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner si on en est au stade où elle reconnaît et s’attache à une patiente ?

Les scénaristes se foutent de nous en plus, parce qu’il n’y a que Jo qui les reconnaît apparemment, là où Lincoln le devrait aussi… mais non. Bien sûr, Jo se débrouille pour bosser avec son futur mari au passage. La patiente doit être opérée en urgences, s’inquiète pour le mariage qui risque d’être annulé et son futur mari décide aussitôt qu’il veut l’épouser sur place. Le fait que ce soit un couple né dans le même hôpital 23 ans plus tôt est cute, mais est-ce qu’un mariage dans la chapelle de l’hôpital est cute ? Pas sûr.

La future mariée hésite à dire oui, ce qui pousse nos chirurgiens à débattre ensuite sur le couple parfait qu’ils sont supposés être pendant qu’ils opèrent. Helm, tiens elle est là dans cet épisode !, insiste pour dire qu’un mariage n’est jamais qu’une grosse fête, Link est sûr que la mariée n’est pas prête pour le mariage, Jo continue d’insister pour dire qu’ils sont un couple prédestiné. Trop de pression.

La patiente est libérée de ses douleurs par Jo, mais au réveil, elle se confie sur ses doutes : elle ne souhaite pas se marier finalement, parce qu’ils sont trop prédestinés à être ensemble depuis la naissance. Jo comprend que l’histoire de rêve qu’elle connaissait n’est pas tant un rêve : elle explique donc que son prince charmant comprendra… un jour. Et la mariage tout prêt sent bon l’annulation : Jo et Linc vont pouvoir le récupérer, parce que nous sommes dans une série et que la fête prévue est le mariage de rêve de Jo après tout.

Jo est triste pour eux, reconnaît que c’est bien pour eux et qu’ils ne sont pas Linc et elle leur couple… Et puis, eh, leur mariage annulé règle un problème de fou : Linc et elle ne trouvaient pas de lieux où se marier. Ils en ont désormais un. Le seul problème, c’est qu’ils ont désormais quatre jours pour organiser leur mariage. Bref, le fin de saison approche, comme je disais en intro.

Jules passe sa matinée à se préparer pour une opération avec Ndugu, sauf que celui-ci décide de reporter l’opération. Richard continue de les observer de loin. En vrai, il devrait savoir que c’est lui qui va précipiter les choses entre eux à ce stade, parce que bordel, ça fait 21 saisons et bien sûr que s’il les regarde comme ça, il va mettre des idées dans la tête de Ndugu.

Les trois se retrouvent à bosser sur le même cas urgent d’un ado dont le père ressemble beaucoup trop au serial killer de la saison 6 à mon goût. Le père semble assez terrible avec son gamin, ne comprenant pas pourquoi il se met en danger juste pour payer son loyer, mais lui volant tout de même les billets qui sont dans son portefeuille quand on lui remet les affaires perso de son fils. Merveilleux.

Jules étant ce qu’elle est, elle souhaite intervenir – mais son supérieur direct, Ndugu, l’en empêche. Cela pose problème pour la suite : pendant qu’ils opèrent, Jules raconte ses propres souvenirs d’enfance avec son connard de père pour convaincre Ndugu et Richard qu’il faut intervenir. Cela se termine par un Ndugu qui propose à Jules de sortir du bloc. Ah, la tension.

Elle reste, l’opération se passe bien, Richard et Ndugu informent le père et… le père se casse. Le pauvre patient, Spencer, se réveille donc pour découvrir qu’il a raté le paiement de son loyer et que son père n’est même pas là. Ndugu le rassure comme il peut, puis finit par engueuler Jules, parce qu’elle se mêle trop de la vie privée de leur patient. Quel bâtard : il ne le fait que parce que Richard a insinué qu’il était trop proche de Jules et c’est triste. Cela dit, c’est bien aussi que la série se souvienne soudainement qu’elle n’est que son étudiante, en théorie.

En pratique, Winston a beau dire qu’il ne se mêle pas de la vie de ses patients, il finit par le faire quand il croise le père de son patient en train de se vider une bouteille de whisky achetée avec l’argent qui devait payer le loyer de son fils. Dur. Winston sort complètement de ses gonds et agresse finalement le patient, jusqu’à ce que Jules s’en mêle, heureusement. Elle intervient à temps pour éviter qu’il ne fasse de la merde, il finit par lui confier qu’il a eu un père de merde aussi et… il refuse tout de même de passer la soirée avec elle, mais eh, on est sur la bonne voie.

Sentant qu’il est en burn-out, il prend une journée administrative et laisse Jules dans les mains de Richard pour la journée suivante. Outch. Hâte que Jules et Winston concrétisent, maintenant.

Bailey demande à Kwan d’être son interne de la journée. Il est tout heureux de pouvoir faire une opération d’hernie… sauf que son job est tout à fait autre chose finalement : Bailey a besoin de lui pour trouver un nouvel interne qui sera capable de remplacer Lucas dans la prochaine classe. Il est frustré mais le fait tout de même dans l’espoir d’avoir une belle opération à la clé. Et puis, bon, quand il se rend compte que la première candidate est un canon, il arrête de se plaindre.

Le problème, c’est qu’en cours de visite le canon s’avère surtout être un futur boulet (de canon, oui, oui, oui, le jeu de mots est voulu) : Kwan se retrouve à devoir intuber un patient en urgences et lui demande de l’aide sur des actes non médicaux. Elle veut bien faire et essaie aussitôt d’intuber elle-même le patient, en se trompant d’endroit au passage. Kwan l’arrête juste à temps avant la grosse erreur médicale et le procès qui allait suivre.

Il l’engueule aussi, conduisant cette future interne à retirer sa candidature malgré toute la carrière prometteuse qu’elle semblait avoir devant elle, avec plein de recommandations. Bailey est énervée après Kwan, l’engueule et découvre finalement que c’est une bonne chose de ne pas l’avoir embauchée quand elle apprend pour l’erreur médicale.

C’était une intrigue simple, contenue sur un seul épisode dans un épisode qui, au contraire, semble clairement vouloir introduire des intrigues pour les deux derniers épisodes de la saison, mais ça fonctionne. Et puis, voir l’amitié Kwan/Simone en fin d’épisode, ça m’a plu aussi.

Lucas se retrouve à bosser avec Simone (super), Amelia et Beltran dans cet épisode. Le cas médical est celui d’une petite fille avec une main dans le plâtre et un problème au cerveau. Tout ce que j’ai retenu de la scène, c’est qu’elle a un angiome, qu’Amelia va faire une carte de son cerveau et surtout, surtout, PIPER PERABO. J’adore cette actrice, mais elle se retrouve là dans le rôle d’une maman qui n’a pas grand-chose à jouer, à part l’inquiétude, surtout quand sa fille, Dylan, refuse catégoriquement l’opération.

Le couple parental se retrouve à devoir faire un choix : l’opération immédiate et risquée, qui pourrait la tuer, ou une vie très écourtée, avec cinq à dix ans max. Et bien sûr, il n’est pas possible d’attendre pour l’opération car si la tumeur grandit, alors Amelia ne pourra plus opérer. Évidemment. Les dilemmes horribles de Grey’s où je ne sais vraiment pas le choix que je ferais. Tu ne peux que passer ta vie à regretter dans ce cas, mais je suppose que je finirais par dire OK aux médecins.

Le père n’est pas motivé, la mère finit par accepter quand Lucas lui propose d’être dans la salle d’opération… mais ça pose des problèmes d’éthique à Simone : elle pense qu’ils feraient mieux de ne pas faire l’opération. Le truc, c’est que ses doutes sur le taf se retournent contre elle quand Lucas les compare à sa manière de gérer leur couple et de ne pas lui demander de vivre avec elle.

L’opération a quand même lieu, même si Amelia est soudainement hyper stressée une fois au bloc. Elle prend une minute pour elle, engueule Beltran qui voulait la motiver juste comme notre Superwoman sait si bien le faire et, justement, elle ne prend pas la posture de super-héroïne. Je m’y attendais, ça aurait été logique – et ça manque, même si c’était parfois ridicule.

Bref, l’opération se passe bien et tout se termine bien, avec une Simone qui reconnaît même auprès de Lucas qu’elle avait peur pour les mauvaises raisons et tout. Cela fait du bien d’avoir une scène où Simone reconnaît ses erreurs et communique de manière saine sur son couple. Pour le coup, j’apprécie moins la réaction de Lucas qui lui reproche finalement d’avoir eu des doutes : il dit d’abord que c’est bien de lui partager, puis prend mal qu’elle soit dispo le soir alors qu’elle avait dit qu’elle n’était pas sûre précisément à cause de ses doutes. Je n’ai pas trop compris le move. Je suppose que l’idée est de faire en sorte de terminer la saison sur du drama, mais c’est un peu lourdement fait.

Oh, et sinon, on approche de la fin de saison (le saviez-vous ?) et on a donc droit à un cliffhanger cette semaine : la gamine opérée par Amelia allait super bien au réveil, mais le lendemain, elle est en piteux état. Elle ne bouge plus, ne réagit plus du tout, comme si elle était en état de mort cérébrale. La suite au prochain épisode.

C’est une bonne nouvelle : ça confirme que Piper Perabo sera encore là au prochain épisode ; mais c’est également le cas pour des persos que j’adore comme Amelia, du coup. Dire que Beltran venait de lui redonner un boost de confiance en affirmant qu’elle parierait sur elle quoiqu’il arrive et qu’elle était peut-être meilleure que son frère légendaire…

Sinon, je suis forcé de l’écrire surtout que je me plaignais dans notre dernier podcast de 42 minutes de ne pas avoir tous les acteurs à chaque épisode, mais QUEL PLAISIR, QUEL BONHEUR D’AVOIR UN ÉPISODE SANS TEDDY ET OWEN… Et Ben, parce qu’ils ne savent pas quoi faire de lui non plus, sérieux.

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