Paradise – S01E07 – The Day – 20/20

Je suis totalement embarqué par la série, si jamais ce n’était pas clair avec les épisodes précédents, et j’enchaîne les épisodes un peu sans scrupule. C’est tout bonnement excellent et je reconnais qu’on tient là peut-être un des meilleurs épisodes de l’année. Il n’y a rien d’exceptionnel bien sûr, on ne fait que voir ce qu’on supposait depuis le début de la série, mais c’est ultra-efficace et prenant. Difficile de ne pas adorer la série ! Hâte de faire quelques cauchemars provoqués par cet épisode, tiens.

Spoilers

Cela fait quelques épisodes qu’on nous parle de la fin du monde. Il est temps de la voir.

Why don’t you ask a fucking dinosaur ?

Oula, une heure complète d’épisode ? Ils ne font pas dans la dentelle ! On repart en plus en 1962, en pleine crise de Cuba, quand le Président a appris qu’on avait frôlé la fin du monde. Il assure que ça se reproduira un jour ou l’autre. Et c’est le jour que l’épisode a décidé de nous présenter. C’est quelque chose et c’est exactement ce que j’ai envie de voir quand je regarde une série post-apocalyptique, en vrai. Vraiment, la série coche toutes les bonnes cases !

L’épisode reprend ensuite exactement où le précédent nous abandonnait : Sinatra promet qu’elle n’est pas un monstre et qu’elle peut aider Xavier à retrouver sa femme s’il arrête de la menacer et de faire de la merde. Et elle peut prouver ce qu’elle dit, parce qu’elle capte bien des messages venant de l’extérieur de la montagne !

La fin du monde ? Eh bien, elle fut provoquée par un supervolcan en éruption. Allez, ça colle avec notre monde en vrai. Xavier a donc assisté à ça en live et a aussitôt fait en sorte de sauver sa famille tout en protégeant le Président. Tout semble aller bien aux USA, mais bon, les nouvelles sont terribles avec la destruction de l’Australie et la crainte de tsunami un peu partout. Le Président prend la décision improbable de lancer le protocole Versailles.

Xavier essaie bien de lui parler de sa femme, toujours à Atlanta, mais il y a urgence ailleurs. Aux infos, on assiste à la fin du monde en direct, avec un méga tsunami en direct. Bordel, déjà que j’ai peur des tsunamis, cette série ne va pas calmer d’hypothétiques futurs cauchemars, hein. La vague est immense, on m’ajoute ces espèces d’explosion acoustiques qui le précèdent, AU SECOURS. Tout le monde comprend bien que c’est la fin.

Xavier dit à sa fille, au téléphone, de garder son frère en vue, mais aussi Jeremy, pour être sûr qu’ils soient en sécurité. Il gère aussi sa femme, comme il peut, découvrant avec terreur qu’elle a 1h15 max pour atteindre un aéroport qui est à deux heures de là où elle est. Il utilise toutes les ressources de la Maison Blanche pour faire en sorte que ça puisse se faire, le tout pendant que le Président fait un petit discours pour rassurer les foules. Comme si c’était possible à ce stade !

Même leur histoire d’Air Force One n’est pas hyper logique : si les ondes acoustiques du tsunami perturbent le trafic aérien… comment prendre l’avion ? Et comment est-ce qu’il y a encore du réseau pour les portables dans ce bordel monstrueux, avec aussi le Big One qui se déroule à Los Angeles, détruisant toute la ville.

Xavier se retrouve aussi à faire des promesses qu’il ne pourra pas tenir, comme lorsqu’il promet à une collègue de faire attention à sauver la vie de son fils. Robinson finit par débarquer pour organiser l’évacuation du Président. Au dernier moment, Cal décide toutefois de faire demi-tour : il parle à un agent d’entretien qui continue de faire le ménage, parce qu’il en a vu d’autres et que tout finit par toujours revenir comme ça doit l’être. Je veux bien, mais là, c’est différent. L’homme ne le croit pas et Cal culpabilise aussitôt.

Il décide donc de faire une deuxième intervention en direct, pour cette fois annoncer la fin du monde, en fait. Il ne le fait pas dans ces termes exacts, mais tout le monde comprend ce qu’il en est. Il provoque bien sûr la panique. Si le but était de ne pas dire la vérité, c’est parce que ça pose problème de la dire : tout le monde veut une chance de survie, à commencer par les collaborateurs les plus proches du Président, et notamment la femme à qui Xavier avait promis son aide.

Il ne peut rien faire pour elle. Le départ est d’un coup plus sanglant que ce qu’il aurait dû être : face à une insurrection qui commence et où chacun comprend que sa vie est en jeu, les flingues sortent vite. Ca tire assez vite dans tous les sens. Même Robinson se retrouve à tirer sur un garde qui menaçait Xavier au dernier moment. La scène est excellente, tout simplement. On voit à quel point les personnages sont confrontés à la fin du monde et à des décisions impossibles.

Il en va de même pour Xavier, finalement, quand il comprend que sa mère n’est pas dans Air Force One. Il était sûr qu’elle arriverait à temps pourtant, mais ce n’est pas le cas. Le Président, lui, savait depuis le début de la journée ce qu’il en était : il était impossible d’arriver à temps depuis Atlanta. Il le révèle à Xavier en le convainquant de monter dans l’avion : ses enfants y sont déjà et ont besoin de lui.

La journée est interminable ? Eh bien, ce n’est pas fini pour autant. Au moment du décollage, un des avions ultra sécurisés de la flotte présidentielle s’écrase à son tour. Une fois en vol, la catastrophe continue avec des missiles nucléaires tirés d’un peu partout. Ce sont des tirs de protection, mais c’est la fin du monde qui se prépare. Cal le comprend et est terrifié de ce qu’on lui demande alors de faire : tirer à son tour et détruire le monde entier. On voit bien les missiles faire le tour de la Terre sur les écrans de surveillance d’Air Force One qui continue à voler sans souci.

Xavier passe un dernier coup de fil à sa femme, qui lui fait des adieux déchirants avec un dernier message pour ses gamins, des « je t’aime » et surtout avec, en ce qui le concerne lui, la vision du missile qui s’approche d’Atlanta sur le radar.

Comment s’en sort-elle alors ? Comment Atlanta n’explose-t-elle pas ? C’est simple comme tout : le Président a une mallette nucléaire, oui, mais il a aussi un bouton bleu qui permet de griller tous les circuits électriques de la planète, têtes nucléaires comprises. C’est une mesure de sécurité prise post-Cuba. Et c’est celle que Cal a utilisé avant d’arriver dans la montagne, quitte à renvoyer la planète quelques siècles en arrière. Wow. J’ai plein de questions, la plus évidente étant : pourquoi la montagne est-elle épargnée ?

En tout cas, ça fonctionne bien comme twist. Sinatra essaie évidemment de le dissuader de faire ça et de plutôt détruire le monde, mais c’est en vain.

La toute fin d’épisode revient alors au présent, où Sinatra joue ses dernières cartes avant que Xavier ne la tue. Elle fait bien car elle se sauve la vie : elle lui fait entendre des enregistrements de l’extérieur de la montagne. Au milieu de ceux-ci, il y a bien un message de Teri, la femme de Xavier, à la recherche de sa famille, près d’Atlanta. Elle ne donne pas tout ce qu’elle a sans un back-up plan, par contre : elle appelle aussi le bar où la famille de Xavier était supposé se planquer en sécurité, histoire qu’il apprenne que Presley n’y est plus.

Xavier redevient donc un pion dans le jeu de Sinatra : il ne peut pas faire autrement que d’accomplir ce qu’elle demande et qui se résume grosso modo en « retransforme cette ville en ce qu’elle était et soit à mon service, loser ». J’adore.

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