Dream Productions – S01E01 – The Dream Team – 18/20

Je suis complètement convaincu par ce premier épisode qui me fait regretter qu’on ne nous ponde pas 20 épisodes comme ça, déjà. Le rythme est intense, il se passe mille choses dans l’épisode et je n’étais pas prêt avec mon petit-déj pour écrire la critique en même temps, hein. Ce dessin-animé s’annonce mémorable pour plein de raisons, mais la principale, c’est qu’on retrouve toute la magie du film : c’est drôle parce que plein de gags et terriblement déprimant à la fois, parce que la vie, ce n’est pas rose tous les jours. Bref, un hit.

Spoilers

Riley grandit et oublie de plus en plus ses rêves... Il faut donc en trouver un mémorable !

We make Magic

Pourquoi le premier rêve de Riley dans cet dessin-animé me fait tellement penser à Harry Potter ? On y voit Riley qui comprend qu’elle doit dire au revoir à sa tétine préférée et s’en confie à ses parents. C’est un bon début pour la série : on nous met rapidement le contexte du rêve dirigé par une productrice, comme dans le film. D’ailleurs, on nous fait comprendre que c’est un rêve avec un petit ronflement de Riley et hop, on passe à autre chose : Riley jette sa tétine et n’en a plus besoin. C’est donc comme ça que l’on se débarrasse de nos mauvaises habitudes ? Grâce à un rêve idiot ?

Ma foi, la licorne sirène emmène la tétine à bord d’un train qui permet à Riley de jeter sa tétine, la productrice est fière de son succès et espère que la gamine ne changera jamais et on sait déjà que c’est impossible. Bim, la série enchaîne avec un « 9 ans plus tard » pour nous le confirmer.

Le générique est un peu décevant par contre avec son style vieillot des années 80. C’est clairement un dessin-animé pour les adultes en fait ?

Après ça, on a droit à un Mockumentary dans la tête de Riley. C’est évidemment Joy qui est au contrôle et nous fait découvrir l’entièreté de ce qui se passe dans le QG. Joy gère les souvenirs et en envoie plein dans la mémoire à long terme, mais elle en envoie certains aussi à la production des rêves. C’est comme ça qu’on passe d’un univers que l’on connaît bien, le QG, à celui des studios de production.

Là, on nous introduit Paula, la réalisatrice et productrice de la première scène. La journée de Paula semble folle. Le rythme est sacrément rapide, mais ça fait un bon dessin-animé, je trouve. On découvre tout un studio de production, avec des acteurs et des filtres pour qu’ils paraissent être leur personnage. Franchement, les scénaristes s’amusent bien et ça se sent. Paula est une vraie productrice américaine, qui n’écoute rien de ce qu’on lui dit et s’enferme dans la certitude de son succès. Oh. On sent tout de suite vers quoi on se dirige quand elle n’écoute pas son assistante…

Joy nous explique donc que les rêves ont changé son monde : c’est grâce aux rêves que Riley s’est débarrassée de sa tétine, et ce n’est pas rien. Paula n’est toutefois pas la seule à diriger des films : il y a toute une équipe, ce qui justifie aussi l’existence des cauchemars parfois.  

Par contre, pendant l’interview, Paula se rend compte que tous les rêves les plus marquants de Riley ont commencé à disparaître : ils sont moins vifs, il y a moins de couleur dorée pour indiquer que Riley y repense. Bref, Riley a neuf ans et ses rêves ont moins d’importance. C’est si triste déjà : Paula veut créer un nouveau rêve mémorable pour Riley, mais on sait déjà comment ça finira ? Je veux dire, des rêves dont on se souvient encore à l’âge adulte, il n’y en a pas des tonnes. J’ai bien un cauchemar d’enfance pour me hanter encore, mais à part ça, bon…

Le but est donc de trouver le prochain hit pour Riley qui a grandit et est maintenant adolescente. Le problème, c’est que Paula cherche parmi les souvenirs de Riley en allant chercher dans son enfance. Paula n’écoute pas son assistante, malheureusement, alors qu’elle semble mieux cerner ce qu’est une adolescente. Paula reste sûre d’elle : Riley a retrouvé récemment son jouet licorne-sirène, et ça sera le clou du spectacle de son rêve.

D’ailleurs, à l’école, Riley se fait moquer d’elle parce qu’elle a ramené cette licorne qui fait même de la musique. C’est donc une très mauvaise idée de s’obstiner à l’utiliser en rêves. Oh. Paula est donc complètement à la ramasse et refuse de vieillir en même temps que Riley, hein ? Voilà, je savais qu’il fallait se méfier de Vice Versa. Je ne vais pas mentir : c’est très drôle de voir la réaction de Paula et son obstination. C’est assez similaire à ce que Joie peut faire parfois… mais… c’est tellement triste quand on l’applique à notre propre vie.

Tandis que Paula passe sa journée à prévoir son prochain hit dans les rêves, Riley décide de jeter la licorne à la poubelle après un long cours à rêvasser. J’adore que les scénaristes pensent à inclure des producteurs de rêves de jour, parce que c’est tellement ça qui nous arrive tout le temps. La manière dont le rêve est interrompu sans raison pour Riley, mais parce que Paula passe devant la caméra… Eh, j’adore, ça explique bien des choses. En tout cas, on croise ici Xeni, un jeune producteur hipster qui ne fait pas les rêves de nuit. Je ne serais pas surpris qu’il ait son importance plus tard dans la série.

Une réunion de tous les producteurs permet ensuite de mettre à jour tous les problèmes rencontrés désormais : Riley vieillit et oublie ses rêves, même les hits des autres producteurs. Jean, à la direction du studio, décide donc de quelques changements : elle en vire certains, elle demande à Paula d’assurer le premier rêve du soir et… Un nouveau directeur est également ajouté pour la suite de la nuit : Janelle, l’assistante de Paula, obtient une promotion.

Elle n’a jamais pu dire à Paula qu’elle allait avoir ce job, parce que Paula ne l’écoute pas. Oh, Paula. Tu vas attirer toute ma sympathie. Elle se rend compte qu’elle est dépassée par la situation, surtout quand Jean lui demande de faire son meilleur rêve le soir-même. C’est d’autant plus triste que Paula a perdu Janelle, qui était celle qui avait encore les bonnes idées pour produire des rêves d’importance…

Paula essaie de se convaincre qu’elle n’a pas besoin de Janelle et que Janelle rencontrera de grands échecs… mais tout le monde pense l’inverse. L’équipe de production autour de Paula est inquiète, mais les choses s’empirent quand ils comprennent que Riley va s’endormir bien plus tôt que prévu. Elle est devant La petite maison dans la prairie (sort of), sur le canapé, avec un plaid. C’est la panique, mais Paula est une professionnelle qui sait travailler dans l’urgence.

Paula doit donc se débrouiller pour improviser le rêve d’ouverture le plus mémorable qui soit. Il est question du bal de promo, mais le public va être dur à convaincre, je suppose. Le rêve commence plutôt bien : Riley serait la star du bal de promo, avec une super robe et une danse qui parvient à faire que tous ses camarades de classe l’acclament. Franchement, ça a de la gueule et tout le monde aime ce qu’il se passe, même dans le QG où ni dégoût, ni colère ne se font connaître pour dire que c’est nul.

Malheureusement, c’est le moment que choisi Paula pour sortir la licorne sirène. Elle insiste même quand toute l’équipe lui dit que c’est une mauvaise idée et qu’ils ont déjà un hit. Et si le texte de tout le monde dans le rêve insiste pour dire que c’est génial, la sirène-licorne ne plaît pas du tout dans le QG. Riley est dépitée de la revoir, et ça vire à la catastrophe quand, en plus, dans le studio de production, la licorne tombe soudaine.

C’est la catastrophe car Janelle n’a pas dit stop pour arrêter de la faire descendre. Son absence quand elle était un élément-clé de la production provoque le drame qu’il ne devait surtout pas y avoir. Bref, le rêve se transforme en cauchemar où la licorne poursuit puis écrase Riley. Un sacré cliffhanger ce cauchemar.

Le générique de fin est sympa, je trouve, comme souvent avec Disney +.

N'hésitez pas à partager votre avis avec moi

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.