Echo – S01E01 – Chafa – 14/20

Bon, comme je l’imaginais, ce n’est pas glorieux du tout comme introduction. Je comprends pourquoi la série n’a pas fait parler d’elle : l’intrigue proposée est extrêmement décousue et galère à introduire ses personnages, sa mythologie et ses enjeux. Disons que ça donne l’impression qu’ils veulent être sur trois fronts à la fois, sans arriver à en gérer un seul. Ceci étant dit, les scènes d’action sauvent l’épisode car elles sont hyper qualitatives.

Spoilers 

Maya a une enfance aussi malheureuse que ce qu’on connaît d’elle à l’âge adulte.

Maya… You and I, your father, we’re family.

Enfance malheureuse

La série commence déjà mal avec un « Marvel Studios » qui se passe du générique habituel. Je suis là pour avoir ma dose de Marvel, ça commence théoriquement par là. Bon, je vais essayer de ne pas en tenir rigueur à la série et de me concentrer un peu sur ce qui suit. Le problème, c’est que je ne suis pas sûr de comprendre ce qui suit avec des êtres tatoués de partout (marqués serait plus juste) qui sortent de Terre et boivent de l’eau d’une source magique avant d’être enterrés à nouveau lorsque le plafond (volcanique ?) s’écroule. Mais qu’est-ce que je viens de voir ?

Ce qui est sûr, c’est que la femme qu’on vient de suivre finit par atterrir dans ce qui ressemble à un jardin d’Eden, avec un oiseau qui se pose sur elle et sa peau d’argile qui se craquèle. En-dessous, il y a une peau humaine et des vêtements qui l’empêchent de finir à poil devant le reste de sa tribu, les Choctaw.

Tout ça n’est en fait qu’une histoire racontée en 2007 par une petite fille à une autre, sa cousine, malentendante. Bon, il est question de Maya, quoi, mais je ne suis pas convaincu par une introduction qui semble déjà se perdre dans une mythologie inutilement compliquée. Il me semble qu’une voix off pour expliquer ce qu’on voit n’aurait pas été de trop, pour une fois.

Après, on n’est pas en manque d’action : les parents des petites filles sont en train de se faire une bonne soirée qui se terminera mal. Les grands-parents de Maya (je suppose) partent en laissant les cousines ensemble sous une tente. Comme il pleut des cordes, elles finissent par rentrer et réclamer du chocolat chaud. Alors que Maya part avec sa mère acheter de quoi en refaire, elles ont alors un sacré accident de voiture parce que les freins de sa voiture ne fonctionnent plus.

La scène suivante nous apprend que ceux-ci ont été sabotés à cause de son mari, un criminel local. Ma foi, on le savait déjà, mais ça ne fait pas de mal de nous le rappeler. Dans l’accident de voiture, Maya a aussi perdu sa jambe et son père a perdu tout le respect de sa belle-mère. Forcément. Le père décide dès lors de partir à New-York, loin de sa belle-famille qui lui en veut, tandis que Maya passe son temps à culpabiliser pour l’accident dont elle se sent responsable. Elle voulait du chocolat chaud après tout.

Le départ pour New-York est super violent pour la petite en tout cas. Non seulement, elle a perdu sa jambe et sa maman, mais elle perd aussi le soutien de sa cousine. C’est compliqué pour elle. À New-York, son père fait tout ce qu’il peut pour offrir une vie différente de la sienne à sa fille. Il veut la maintenir loin du crime, mais bon, quand on a un papa criminel, c’est un peu impossible. Maya observe tout et comprend vite ce qu’il en est.

Malgré sa jambe en moins, elle a une prothèse qui lui permet de faire du judo, où elle croise Fisk. On ne nous le dit pas encore comme ça, mais on le comprend.

Fisk

Après cette longue introduction, il est temps de sauter dans le temps pour quinze ans à peu près. Nous retrouvons Maya sur un ring de boxe où elle met KO son adversaire sans le moindre souci. Elle part ensuite en moto vers un immeuble où elle tombe sur un véritable massacre en cours. Un type avec une épée semble être en train de dégommer tout le monde dans le bâtiment. Maya se fait aussi discrète que possible et assiste ainsi au meurtre de son père, transpercé par un sabre. Euh… OK.

C’est une introduction plus que chaotique tout ça, et ça continue quand la cousine envoie des SMS à Maya pour lui dire qu’elle est là en cas de besoin. Mouais. C’est étonnant comme manière d’introduire un personnage tout ça. On ne comprend pas trop pourquoi, mais Maya est ensuite arrêtée par la police dans une concession de moto. Elle balance une moto sur une voiture de flics, mais aucun d’entre eux ne lui tire dessus.

C’est plutôt une bonne chose, cependant : ça permet à Fisk de venir s’occuper d’elle. Il empêche son arrestation et l’embarque en limousine pour lui raconter que lui aussi a perdu son papa quand il était jeune. Pardon, mais si le but est de nous faire compatir pour Fisk, non merci hein. C’est un connard, on le sait. Bref, il recrute Maya et l’engueule pour qu’elle transforme sa peine en quelque chose d’utile (pour lui).

Elle se rend alors dans un autre repaire de malfrats où elle aura pour mission de tuer tout le monde, parce qu’ils ne sont pas sympathiques avec le Caïd. Soit. Les mouvements de caméra sont fluides et les scènes d’action sont plutôt bien fichus, parce qu’il y a le budget Marvel, mais le personnage de Maya n’est pas dingue pour l’instant. On la voit par exemple s’en prendre à un garde qui essaie de la peloter avant de se figer complètement au moment où l’action commence.

Finalement, un méchant lui tombe dessus, ce qui la fait sortir de sa léthargie. Elle met KO deux types très rapidement, avant de… se faire attaquer par Daredevil ! Alléluia. Enfin un personnage qui peut donner envie d’accrocher à la série. Les scènes d’action avec lui sont toujours aussi incroyables. Malgré tout, Maya parvient à s’enfuir après une action très fluide. Elle a fait ses preuves pour Fisk et c’est comme cela qu’elle entre dans le monde du crime. De mon côté, elle fait ses preuves comme excellent personnage pour les scènes de combat : on s’éclate en post-prod à nous retirer le son par moment et les chorégraphies sont géniales.

La série peut avancer à nouveau très vite et nous rappeler que Maya, on la connaît déjà bien : nous avons eu l’occasion de la voir découvrir la vérité sur le meurtre de son père dans une autre série. C’est donc Hawkeye qui lui explique que c’est Fisk qui a commandité le meurtre de son père. Elle a du mal à le croire, mais doit se rendre à l’évidence. Elle décide donc de le tuer d’une balle dans la figure, juste après la bataille de Noël vue dans Hawkeye, justement.

Cinq mois plus tard

Ah, nous y voilà enfin : la moitié du premier épisode permet d’en arriver là où je pensais que la série allait commencer. Il serait temps. Nous retrouvons Maya blessée au ventre. Elle se rend en Oklahoma sur sa moto, manquant de se tuer en chemin parce qu’elle s’endort au guidon. Je ne savais même pas que c’était possible de s’endormir en moto en vrai.

Bref, elle se rend dans sa maison d’enfance et en profite pour recoudre sa blessure, avant de se mettre à rêver de la tribu Choctaw et de Chafa, la première femme de la tribu. C’est très décousu comme manière de nous introduire l’intrigue, c’est terrible.

Au réveil, elle a l’impression que sa maison va être prise d’assaut, mais ce n’est finalement qu’un de ses cousins, ravi de la retrouver. Le plaisir ne semble pas trop partager par Echo que je trouve odieuse avec lui. Certes, elle essaie de se faire discrète, mais ce n’est pas une raison pour être si détestable. J’imagine que ça permet d’instaurer le cadre de la série, ce que l’épisode cherche clairement à faire ensuite en nous présentant toute la ville avec des filtres et des biais très précis. Maya est une motarde, c’est l’ambiance visée de manière pas très discrète.

Pas très discrète, c’est aussi une manière de décrire Maya, je trouve. Elle se trimballe avec une moto hyper bruyante pour espionner sa cousine, devenue pompier, puis continue d’être très discrète en se rendant dans… comment ça s’appelle ? Une piste de patinage ambiance disco. En vrai, ça a l’air rigolo comme endroit.

L’idée est qu’elle contacte le gérant de cet endroit parce qu’il peut la mettre en relation avec quelqu’un pour soigner sa blessure par balle – Gretchen, croque-mort. Le problème, c’est qu’elle passe par l’accueil, tenu par un certain Vickie qui n’hésite pas à balancer sa présence en ville, en échange d’une prime. La série galère un peu à introduire ses personnages quand même. Vickie sort de nulle part et est un malfrat de plus, le gérant est clairement lié à la famille de Maya puisqu’il connaît sa cousine aussi. Cela dit, on passe vite à autre chose quand Maya révèle qu’elle est en fait en ville pour s’attaquer aux hommes de Fisk – à Fisk Entreprise.

Le gérant le vit mal très mal et décide donc de l’abandonner. Soit. Le flashback de l’épisode nous révèle alors, sans la moindre surprise, que Fisk a survécu. Le mec se prend un camion dans la face, une balle dans l’œil, mais il vit encore ? Tss. Oh, sinon, le générique de fin a plutôt la classe.

> News | Saisons critiquées sur le blog | L’agenda du mois | À ne pas manquer

Echo (S01)

Synopsis : Maya Lopez est poursuivie par l’empire criminel de Wilson Fisk après avoir assassiné Fisk. Qui s’en souvient même ?

Pour commencer, il faut bien savoir que si je regarde la série avec tant de retard par rapport à sa diffusion, c’est parce que je ne suis pas sûr d’avoir vraiment envie de la voir. Je suis actuellement en période de manque post-bingewatching intensif de The Rookie, je me dis donc qu’une petite dose de Marvel ne peut pas faire de mal. Et quand je dis « petite », j’insiste bien sur le mot : cinq épisodes seulement, avec probablement dix minutes de générique chacun (j’abuse à peine), on est juste sur un film Marvel découpé grossièrement en série, non ?

Dire que les retours sur Echo sont mauvais serait un mensonge : ils ont été tout simplement inexistants. J’ai l’impression que personne n’a vu la série, que personne ne sait qu’elle existe. Pourtant, son personnage était sympa lors de sa première introduction. J’ai plus de mal avec Fisk, qui est un personnage qui m’a particulièrement déplu dans Daredevil et que je ne suis pas forcément ravi de retrouver – je ne me fais aucune illusion, il y aura forcément un milliard de flashbacks, au minimum. Bon, ça, c’est autre chose vous me direz, surtout que c’était un méchant que tout le monde adorait.

Bref, je me lance finalement dans la série sans grande conviction. Au moins, je serai rapidement à jour et ça va me permettre de dire que je le suis dans le MCU aussi !

Note moyenne de la saison : 11,5/20

Echo – S01E01 – Chafa – 14/20

Bon, comme je l’imaginais, ce n’est pas glorieux du tout comme introduction. Je comprends pourquoi la série n’a pas fait parler d’elle : l’intrigue proposée est extrêmement décousue et galère à introduire ses personnages, sa mythologie et ses enjeux. Disons…

Echo – S01E02 – Lowak – 12/20

Je commence à peine à m’attacher aux personnages qu’il y a déjà des répétitions dans les scènes proposées et les dynamiques. Les scènes d’action ? Le budget est sacrément réduit dans ce deuxième épisode et c’est beaucoup moins prenant. Quant…

Echo – S01E03 – Tuklo – 13/20

Le retour de l’action fait du bien à la série, mais l’écriture reste poussive, je trouve. On sent bien que le rythme peine à être trouvé et que les dynamiques sont expédiées sans transition d’un point à un autre,…

Echo – S01E04 – Taloa – 13/20

Une fois de plus, Marvel passe par la case « énorme raccourci » dans l’écriture du scénario. L’épisode est aidé par le fait qu’il s’appuie sur un personnage déjà bien établi et bien écrit, mais malgré tout, le rythme a du…

Echo – S01E05 – Maya – 05/20

C’est honteux. C’est juste honteux de supprimer un épisode pour proposer ce gâchis monumental en épisode de fin de saison. Concrètement, il manque des morceaux entiers d’histoire pour que l’ensemble puisse être cohérent : les personnages devinent des choses qu’ils…

Mais où parler encore de séries ?

Invite de rédaction Bloganuary
De quelle manière communiquez-vous en ligne ?

Salut les sériephiles,

J’ai eu beau chercher un angle d’attaque pour la suggestion d’article du jour, je dois vous avouer que je n’ai pas trouvé quelque chose qui soit véritablement passionnant par rapport au monde des séries – ou par rapport à ma quête pour retrouver ma passion, justement. Enfin, si je suis honnête, j’ai bien trouvé, mais j’ai déjà écrit l’article, peut-être même deux fois…

Bref, ma passion des séries dans ma communication en ligne ? Vous le savez déjà : ça passait par Twitter. Quel autre réseau social, franchement ? C’était à l’origine un excellent moyen de parler à des acteurs ou des producteurs, il y avait plein de news sur les séries, c’était chouette. Et puis, ça s’est démocratisé en France – enfin, ça s’est politisé, parce que la démocratie n’a peut-être rien à voir avec la choucroute ; et puis, Musk est arrivé et a décidé d’appeler ça X. Maintenant, l’ensemble de mon fil ne fait que de me parler de la nouvelle ministre de l’Education Nationale (enfin, de l’Education Nationale et de plein d’autres choses, hein) et de sa première intervention particulièrement ratée.

Rien à voir avec les séries, donc. Je suis mauvaise langue avec X : ce matin, j’ai vu passer quelques tweets de J.August Richards, et j’étais content qu’il parle de son rôle dans Angel. Remuer le passé, ça a du bon, parfois… mais ça m’éloigne beaucoup du sujet de l’article.

En ligne, les séries ? Il y avait Instagram aussi, mais en 2013 avant que ça ne devienne le réseau prisé par tout le monde là. On y trouvait là aussi quelques acteurs qui faisaient des posts sympathiques sur les coulisses, c’était agréable à suivre. Et puis, Facebook est passé de mode et tout le monde est venu sur Instagram, qui a copié au passage Snapchat avec les stories… et maintenant, je ne suis plus vraiment sur Insta pour les séries.

Whatsapp ? Ouais, j’y ai bien quelques conversations ponctuelles pour parler séries et théoriser sur Orphan Black (Echoes), mais bon, ce n’est pas grandiose comme communication. Non, finalement, là où je communique le plus sur les séries, c’est encore ici – et le podcast 42 minutes évidemment. Mais ça, vous le saviez déjà. Il me resterait à évoquer le cas de TVtime qui a vendu son âme en s’installant aux États-Unis, mais ça aussi, je l’ai déjà raconté.

Finalement, je suis un vieux con qui trouve que c’était mieux avant – mais c’était aussi plus simple de parler des séries quand il n’y en avait pas 400 qui sortaient par an (et 400 qu’on a envie de voir). Je veux dire, on en est au stade où j’ai théoriquement envie de voir Echo sur Disney+ mais j’ai dû voir à peine un avis passer dessus. Et il n’était pas bon. Un autre jour, donc, peut-être. J’ai aussi dit ça pour la création d’un discord où on parlerait séries… et je ne l’ai jamais fait. Mais quand même, c’est le MCU, je regarderais forcément. Un jour. Peut-être.

Et vous, vous communiquez comment sur les séries ?

Loki – S02E01 – Ouroboros – 15/20

Non, mais désolé, j’essaie vraiment de suivre tout le délire, mais je n’y arrive pas. Je me retrouve avec les mêmes sentiments qu’en saison 1 : c’est top à regarder, le casting est incroyable, mais malgré la simplification des enjeux, ça part trop dans tous les sens pour garder vraiment du sens. On peut facilement suivre chaque étape, je ne dis pas, sauf que ça me force un peu trop et tout du long à me dire que « OK, c’est comme ça, crois-les sur parole ».

Spoilers 

Loki revient de la Citadelle du Bout du Temps – mais il revient un peu trop dans le passé. Ou le présent. Ou le futur.

The TVA has to change – and it has to change now.

Saison 1 | Errance temporelle | OB | Sylvie

Le résumé de la saison 1

Miss Minutes, les Gardiens, la TVA, la timeline sacrée et les variants ? Je suis bien content d’avoir eu un résumé de la saison 1 dès ce début d’épisode, mais force est de constater que j’aurais peut-être dû essayer de trouver le temps de la revoir en entier aussi, parce que… Bordel, mais je suis perdu dès le résumé. Il allait bien trop vite – en replaçant aussi au passage chaque personnage, de Mobius à Sylvie.

Un variant fugitif tuait les agents de la TVA – Sylvie – ce qui posait problème à celle-ci. Of course. Loki a donc été embauché pour se traquer lui-même et arrêter Sylvie, avant de se retrouver à faire équipe avec elle. Si la TVA pensait bosser pour des Gardiens du temps, il a été révélé que ceux-ci étaient faux. Quant à la fin de saison, elle voyait Sylvie en désaccord à nouveau avec Loki : elle a choisi de croire que le grand méchant leur mentait quand il disait la vérité. En le tuant, elle a donc multiplié par accident le nombre de timelines – et le nombre d’ennemis à abattre.

Quant à Loki, il appelait Mobius au secours pour mieux se rendre compte qu’il était déjà trop tard : Mobius n’avait plus aucune idée de qui il était et la statue au centre de la TVA était désormais leur ennemi, Kang… Gênant, tout de même.

Eh, ce résumé donne l’impression qu’on peut tout comprendre, finalement. On enchaîne sur un Marvel Studios version 2023 qui est sublime, mais manquait de musique, tout de même.

Saison 1 | Errance temporelle | OB | Sylvie

Errance temporelle

La saison 2 commence sur une belle musique dramatique qui confirme que la série aura toujours une esthétique incroyable. Loki tente de s’enfuir alors qu’il est poursuivi par Mobius et des agents de la TVA. C’est un peu un fail, sur le moment, mais il parvient tout de même à sauter dans une voiture volante pour s’échapper. Ce faisant, il distrait la conductrice qui rendre directement dans le visage de la statue de Kang, avant de finir sa course de nouveau dans la TVA.

Là, Loki réussit à sauver sa peau de justesse avant que la voiture tombe définitivement de plusieurs étages et se retrouve alors face à face avec Casey. Encore un personnage que j’avais oublié – mais pas grave, Casey aussi a oublié Loki. Le problème, c’est qu’il a à peine le temps d’expliquer qu’il ne connaît pas que Loki que le dieu disparaît sous ses yeux pour réapparaître au même endroit. Mais… pas à la même époque.

Il est ainsi dans le futur où Casey le reconnaît et lui indique où se trouvent Mobius et B-15 juste avant que Loki ne redisparaisse. Oh, ça va être prise de tête cette intrigue, je sens ! Casey peut au moins faire le lien entre nos héros et indiquer qu’il a aperçu Loki au reste du bureau. Par contre, Mobius et B-15 sont en plein débat pour essayer de comprendre ce qu’il se passe ; ne parviennent pas à trouver Loki avec Miss Minute et sont aussitôt convoqués dans la Pièce de Guerre par des supérieurs qui ne doivent pas être ravis de la gueule de la Timeline Sacrée désormais.

Pendant qu’ils s’y rendent, Loki revient à cette époque et tente de joindre Mobius, mais c’est un gros échec. Les scénaristes jouent avec nos nerfs, très clairement. Chaque apparition et disparition de Loki semble le faire sacrément souffrir, en plus. Il est comme tiraillé entre plusieurs espace-temps, ça pose tout de même question, surtout quand il trouve une « War Room » avec des statues de Kang.

Ce n’est pas exactement ce qu’il espérait voir – mais en même temps, je ne suis pas sûr qu’il espérait voir non plus ce que vivent B-15 et Mobius à devoir justifier les actions de la saison 1 et le message de Loki expliquant aux agents de la TVA qu’ils ne sont que des variants lobotomisés. Grosso modo. Dans la réalité où il atterrit, Loki entend au contraire des enregistrements de Kang, puis de Ravonna. C’est moins passionnant que B-15 et Mobius, franchement : j’ai bien aimé les enjeux qui se clarifiaient à la TVA qu’on connaissait déjà, avec X-5 qui s’en prend à eux autant que les supérieurs hiérarchiques.

La juge finit toutefois par concéder à B-15 la raison : elle ordonne d’arrêter l’élagage des timelines pour le moment. Loki choisit ce moment pour débarquer et révéler ce qu’il a vu dans le passé : la salle a été créée par Kang. Là-dessus, il s’isole avec Mobius pour tenter de tout lui raconter, mais il laisse derrière lui une Générale très sceptique. Elle explique donc à X-5 que c’est clair pour elle : il faut retrouver Sylvie pour comprendre ce qu’il s’est passé à la fin des temps.

Quelque part, ça me rassure : personne ne semble plus rien comprendre non plus dans les personnages. Mobius essaie tellement de comprendre ce que Loki lui balance que je me sens moins seul. Loki ? Il annonce une guerre qui débarque, avec « Celui qui reste » qui s’apprête à débarquer, en nombre. Et le pauvre Mobius a du mal à croire ce que Loki lui raconte : pour lui, il n’y a pas de passé possible pour la TVA, alors que c’est là qu’était Loki, puis pour essayer de comprendre ce qu’il se passe, il souhaite contacter Miss Minute.

Malheureusement, Miss Minute n’est pas fiable. Et les scénaristes pas bien clairs : Loki disparaît et réapparaît de manière totalement aléatoire, selon le bon vouloir des révélations à retarder. Et puis, quand il disparaît et réapparaît dans un ascenseur… pardon, mais il devrait être dans le conduit de l’ascenseur plutôt que dans la cabine, non ?

Saison 1 | Errance temporelle | OB | Sylvie

OB

Allez, qu’importe. On note que l’idée de Mobius est d’amener Loki à Ouroboros – dont il ne se souvient pas. Il faut dire en même temps qu’ils ne se sont pas vus depuis 400 ans. « OB » se souvient toutefois de Mobius, parce qu’il est son dernier visiteur. Et il a une excellente mémoire, mais ne se souvient pas d’avoir déjà vu une « errance temporelle » avant dans la TVA.

Il en voit désormais une parce que Loki disparaît pour retourner dans le passé, où il rencontre à nouveau OB. Il lui donne en fait son surnom et a toute une conversation avec lui pour savoir comment se débarrasser de son problème d’errance temporelle. C’est une excellente chose, parce que notre présent est modifié en conséquence : OB se souvient peu à peu de la conversation qu’il a eu avec Loki.

L’avantage, c’est donc qu’OB propose un remède à l’errance temporelle de Loki : il suffit d’un extracteur d’aura temporelle qu’il conserve pour la donner à Mobius dans le présent ; puis de petites prises de risques du genre se faire peler la peau pour Mobius ou s’arracher de l’espace-temps en se démembrant pour toujours pour Loki. Des broutilles qui n’inquiètent pas OB.

Par contre, quand il apprend qu’il y a une surcharge de pouvoir du côté de la TVA, là, il est inquiet. OB embarque Loki, Mobius et B-15 jusqu’au cœur temporel de la TVA – parce que la surcharge de timelines le met en danger apparemment. La série nous embarque donc dans un nouveau délire auquel on ne comprend pas tout, mais l’enjeu est clair au moins : il faut s’occuper de réparer la TVA avant que tout ne s’effondre.

Le cœur est magnifique à voir, et on retrouve l’esthétique habituelle de la série : la vue est géniale. Par contre, c’est peut-être magnifique à voir, mais pas à vivre : la seule solution pour sauver la TVA est selon OB d’élaguer toutes les timelines. B-15 n’est pas pour le meurtre de millions de gens, bizarrement, alors OB trouve une solution de secours. L’idée est simple : il faut vite régler l’errance temporelle de Loki.

Il annonce donc cinq minutes pour mettre en place un plan intenable, et les choses se complexifient encore quand la générale Dox décide de s’en mêler et d’envahir l’armurerie. OB se charge de préparer la fermeture des portes de la TVA – un moyen d’éviter l’élagage – B-15 de Dox et Loki… fait un voyage dans le futur. Ben super. Il oublie au passage le bâton temporel dont il a besoin pour se sortir de son errance temporelle. Mobius ? Il enfile une tenue de cosmonaute à moitié fissurée pour sortir dans le vide intersidéral afin de venir en Loki.

Écoutez, je ne sais pas ; je ne cherche plus à comprendre à ce stade. La série part dans tous les sens, mais les acteurs ont l’air convaincu de ce que disent les personnages alors faisons avec. Dans le futur, Loki cherche désespérément son bâton temporel (et si c’est le futur, on se demande pourquoi ils ne l’ont pas juste laissé là parce qu’ils auraient dû savoir ce qui arriverait à Loki, non ?). Il le fait en parcourant une TVA toujours en état critique, avec trop de timelines partout. Dans le présent, Mobius suit le plan, espérant que Loki fera le nécessaire à temps.

On sent l’importance des enjeux pour tous les personnages et on est un peu déçu pour Loki qui ne trouve pas le bâton temporel à temps – signifiant qu’il va rester dans son errance temporelle pour un moment. Alors qu’il ne reste que trente secondes (dans le présent comme le futur), Loki prend alors tout son temps pour aller décrocher le téléphone. Mais que fais-tu, Loki ?

Saison 1 | Errance temporelle | OB | Sylvie

Sylvie

Tu te perds dans le temps, Loki, apparemment. OB fait son deuil rapidement et ferme toutes les portes de la TVA, condamnant Loki en sachant très bien que c’est le seul moyen de sauver la TVA. Bon, la série s’appelle « Loki », on sait bien que ce n’est pas terminé pour lui quoiqu’on nous dise. Alors qu’il ne décroche pas le téléphone, il aperçoit Sylvie dans le conduit d’ascenseur de la TVA, puis… est repropulsé dans le présent comme il le faut. Mais sans le bâton ?

Voilà, c’est clair, je ne comprends toujours rien à ce qu’il se passe. À son retour, Loki veut absolument retrouver Sylvie, mais ce n’est pas le seul. Les agents de la TVA sont menés par Dox avec tout un tas d’armes à travers un portail. Tout ça pour retrouver Sylvie ? B-15 est à peu près aussi perplexe que moi et… c’est le cliffhanger pour cette semaine.

Oh, il y a aussi une scène post-générique où Sylvie se retrouve dans une branche temporelle dans un McDonald en 1982 avec la commande la plus étrange possible – et une envie de tout tester qui est pour le moins… originale ?

Saison 1 | Errance temporelle | OB | Sylvie

> News | Saisons critiquées sur le blog | L’agenda du mois | À ne pas manquer