True Lies – S01E01 – Pilot – 16/20

Le principal problème que j’ai avec ce premier épisode, c’est que je crois que j’en attendais trop de la série. Cela fait quelques semaines qu’elle me fait de l’œil et j’adore l’actrice principale, alors je m’étais convaincu qu’elle allait devenir instantanément ma nouvelle série préférée. Si Ginger Gonzaga déchire tout et porte une grande partie de la série sur ses épaules, l’ensemble reste convenu et prévisible pour le moment… C’est aussi diablement efficace comme divertissement !

Spoilers

Une professeur découvre que son mari est en fait un espion.


It’s not like he’s saving the world. Can’t he just… tell them no?

Un début mouvementé | Une prof naïve ? | Un mariage en crise | Paris | Happy end

Un début mouvementé

Le synopsis de la série détruit complètement le quiproquo de base : on y suit un mari qui appelle sa femme, prof encore en classe, pour lui dire qu’il ne sera pas dispo pour leur dîner du soir. Il lui ment effrontément et on le sait : il prétend être à Cleveland et on voit bien que non… mais ce n’est pas grave du tout que la révélation soit déjà spoilée par le synopsis : on le découvre vite dans la série aussi.

En effet, le mari, Harry, est déjà loin de Cleveland, parce qu’il a une mission en cours avec tous ses collègues. Le début de série n’est pas tendre avec nous, ça fait un tas de nouveaux personnages à connaître. Autant dire que je ne savais pas encore qui était qui parmi Gib ou Harry, ou Luther ou autre Maria (bon, ça, ça allait), mais ce n’est pas grave. C’est le principe d’un début.

En tout cas, une chose est sûre : la série sera avant tout une série d’espionnage. Avant l’humour, on assiste en effet surtout à une mission secrète, avec des agents guidés par un autre qui est leur voix dans l’oreillette et leur indique comment ne pas faire de bruit pour aller au bout de leur mission. Harry semble ainsi être un excellent agent. Il prend tout de même le temps d’envoyer des SMS à sa femme, par l’intermédiaire de son collègue gérant toute la technique et la technologie – Gib. C’est là l’humour de la série, qui jongle aussi avec le suspense quand les espions font finalement trop de bruit et risquent d’être attrapés là où ils ne devraient pas être.

Ils sortent de l’immeuble, mais sont pris en chasse par des types à moto qui n’hésitent pas à leur tirer dessus. Bref, c’est un début fort en action, qui finit même par une petite explosion des véhicules des méchants.

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Une prof naïve ?

En parallèle, Helen, la prof et mère de famille gobe totalement tous les mensonges de son mari et fait son sport, donnant des coups dans le vide face à sa télévision pendant que son mari risque sa vie en donnant des vrais coups à un type.

Assez vite, la série nous propose également de connaître les deux enfants du couple, avec un fils, Jake, qui ne semble pas tout à fait croire les mensonges de son père (même s’il ne dit rien) et Dana, une fille qui a une obsession pour les boules à neige. Je sens qu’il y aura autre chose ! Les enfants cachent des secrets à la mère ; même quand il s’agit simplement d’un ado qui joue à des jeux violents en promettant qu’ils ne le sont pas.

Le lendemain, toute la famille est donc prête pour le retour du père, comme si de rien n’était. Harry aussi s’y prépare : son collègue, Gib (le geek, j’ai mon moyen mnémotechnique) lui fournit tous les alibis nécessaires pour expliquer où il était, ses différentes blessures et les preuves qu’il pense à sa famille, avec des cadeaux. De manière assez prévisible, Dana est déçue par son cadeau : elle affirme qu’elle a d’autres hobbies que les boules à neige, mais elle ne dit rien à son père. Elle préfère en parler avec sa mère, dans la voiture la menant à l’école.

Helen prend la défense de son mari… mais elle est déçue aussi, et elle le cache moins que les enfants. Franchement, Jake semblait ravi par sa casquette de baseball, jusqu’à ce qu’il avoue que non à sa mère ; alors qu’Helen est clairement déçue de son livre de voyage dès qu’elle l’a en main.

Je comprends, cependant, parce qu’un livre de voyage quand on s’occupe des enfants et qu’on corrige des copies en permanence, bon… Ce n’est pas fou et excitant, non ? Par conséquent, Helen prend son pied en faisant quelques excès de vitesse pour se rendre à son cours de yoga. Je suis content de la voir s’éclater pour deux raisons : j’adore l’actrice, d’abord, et ensuite, parce que ça nous prouve qu’elle n’est pas uniquement naïve.

Elle est aussi bien capable de mentir : elle ne fait absolument pas du yoga, elle boit un verre (non alcoolisé) avec sa meilleure amie. Cette dernière, Cherry, souligne tout de même à Helen qu’elle fait trop confiance à son mari. Peut-être garde-t-il un secret… Non, tu penses ?

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Un mariage en crise

Oui, il garde un secret et c’est son emploi. On en apprend un peu plus sur la couverture qu’il a : il existe bien une entreprise où il peut prétendre bosser comme vendeur d’ordinateur quand, en vrai, il s’entretient vivement avec sa boss. Pour être honnête, je n’ai pas suivi super attentivement la scène où on nous présentait le contexte général de l’agence et des missions qu’ils mènent. Je trouve que ce n’est pas forcément bien amené dans la scène. Concrètement, il est question d’un missile qui a disparu.

Le missile réapparaît bien vite dans les mains des méchants. Trilby, la boss, envoie alors Gib chercher Harry directement chez lui pour l’avertir qu’ils ont une prochaine mission à Paris, histoire de retrouver l’arme. Soit. Le truc, c’est que Gib débarque en plein pendant le barbecue organisé par Helen pour ses collègues de travail.

Je fais l’impasse sur le barbecue cramé qui ne donne pas envie d’en manger pour en revenir plutôt à l’intrigue sur le couple, qui fonctionne bien mieux. En effet, Helen découvre que son mari prévoit encore un voyage d’affaire, et pour le lendemain en plus, et elle en a marre. Entre ça et Cherry qui lui met dans la tête qu’il le trompe, la conversation entre eux tourne inévitablement à la dispute.

C’est le moment qui me donne envie de prendre un peu de recul : le rythme de la série est bon, mais je ne suis pas tout à fait sûr d’accrocher à fond pour l’instant. C’est énervant quand on sait qu’on veut regarder une série, mais que le premier épisode n’arrive pas à convaincre à 100%. En vrai, j’espérais trouver une série capable de devenir ma nouvelle série préférée, et ça ne sera pas le cas.

Le casting reste bon, j’adore toujours Ginger Gonzaga qui gère le rôle, alors ça va… Mais j’en attendais un peu trop. J’attends aussi que la série soit pleinement lancé : pour l’instant, on sait vers où ça va et ça a beau y aller vite, ben, c’est prévisible. Ainsi, Harry se retrouve à inviter sa femme à Paris, lui assurant qu’il ne faisait que lui préparer une surprise avec Gib.

Ce dernier est loin d’être ravi d’apprendre la folie de son collègue : inviter sa femme à une mission top-secrète, vraiment ? On a connu plus malin, c’est clair. Gib fait tout ce qu’il peut pour convaincre Harry de changer de plan. En vain.

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Paris

C’est ainsi qu’on se retrouve très rapidement dans la capitale française, avec des images d’archives pas ouf… à l’inverse de l’hôtel réservé par Harry, avec une inévitable vue sur la Tour Eiffel. On découvre au passage qu’Helen est polyglotte et gère très bien le passage d’une langue à l’autre. Ben tiens.

C’est tout de même Harry qui organise tout le voyage apparemment. Il laisse donc sa femme à l’hôtel pour qu’elle s’éclate dans son bain et en dansant partout dans la chambre (putain, Ginger Gonzaga est incroyable, la bande-son aussi), pendant que lui organise une sortie à l’opéra. Les deux premières lettres d’opéra sont les mêmes que celles d’opération : il laisse le type de l’accueil de l’hôtel tout gérer, pendant que lui retrouve ses collègues. C’est l’occasion de croiser un peu plus Maria et Luther, avec une espionne qui se moque du look de son collègue. Pas très sympathique, ça.

La mission n’est pas bien compliquée, apparemment, puisqu’elle est rapidement effectuée. L’arme récupérée, Harry préfère clairement se concentrer sur son mariage, en emmenant Helen au Bistrot Adeline. Elle compte en profiter pour parler avec son mari de leur mariage qui bat de l’aile tout de même. Malheureusement pour elle, ce n’est pas ce que les méchants ont prévu pour eux : Harry repère rapidement que des hommes armés sont dans le bistrot avec eux.

Il a le temps d’envoyer un signal de détresse à son équipe avec sa montre, pratique, et de prévenir Helen que des hommes sont après eux, mais c’est à peu près tout. Une fois de plus, j’ai adoré le personnage d’Helen aux réactions très drôles dans toute la scène qui suit, lorsqu’elle découvre que son mari est capable de se battre – et de très bien le faire, même. La scène d’action est un peu hachée dans son rythme, puisque Harry affronte un par un les hommes qui sont après lui, mais elle possède de bons moments.

Voir Helen se décider à frapper un type pour aider son mari, par exemple, c’était une excellente chose. Traverser la vitre plutôt que de prendre la porte ? Cela ne me paraissait vraiment pas nécessaire, mais admettons. Quoiqu’il en soi, le couple est rapidement fait prisonnier malgré tout. Le seul avantage, c’est que toutes ces péripéties leur donnent des occasions de se parler sincèrement de leurs activités. Enfin, Helen est sincère.

Harry, en revanche, continue de mentir, même lorsqu’ils sont otages et attachés. Le mensonge a ses limites : quand le méchant envisage de tuer Helen, il décide enfin d’avouer la vérité. Le truc, c’est que c’est ce qu’Helen envisage être le mensonge. C’était sympa de la voir jouer les superviseurs d’Omega, l’agence supposée d’Harry à ses yeux, parce qu’elle le fait avec juste la distance humoristique nécessaire pour que ce soit drôle pour nous, mais que les méchants la croient.

Le quiproquo est simple à mettre en place, après, mais ça termine en une énième dispute de couple (déjà ?) où Helen reproche à son mari d’avoir joué le jeu des kidnappeurs… Cette fois, Harry est bien forcé de lui avouer toute la vérité sur Omega et sur son job. Il vend bien des ordinateurs, comme prévu, mais il a été recruté en 1998 par Omega.

S’il assure à sa femme qu’il ne lui mentait pas vraiment, elle ne manque pas d’idées pour lui prouver le contraire en lui rappelant ses nombreux mensonges, justement. Franchement, ça fonctionnait bien côté comique, avec toujours le bon rythme entre action et comédie. Si toute la série parvient à maintenir cette qualité, elle vaudra le détour. Bien sûr, la série s’appuie aussi sur les talents linguistiques d’Helen pour sortir les personnages de cette mauvaise passe.

Si on ne sait pas bien ce qu’il en est de la mission, honnêtement, Helen est capable de comprendre le basque utilisé par ses preneurs d’otage. Elle entend et transmet aussitôt le point faible d’un des hommes à son mari qui n’a aucun mal à en tirer profit. Loin de rester inactive, Helen n’hésite pas ensuite à mettre son ravisseur KO par elle-même, soi-disant grâce au yoga. Elle est excellente.

Une fois libérée de ses menottes, Helen met la meilleure baffe du monde à Harry. Je suis contre les violences conjugales, hein, mais c’était très drôle. Elle gère toujours aussi bien le comique et nous vend des situations improbables comme très crédibles. Ainsi, c’est grâce à ses talents d’improvisation qu’elle explique à son mari comment faire pour parler basque. Normal.

Lui, il envisage simplement un moyen de quitter les lieux. Ben oui, il fallait au moins ça pour conclure ce pilot : une bonne scène d’action de fuite avec… un hélicoptère ! Le couple se fait donc tirer dessus pendant qu’ils montent comme ils peuvent dans l’hélicoptère des méchants qui devait les emmener loin de là en tant qu’otages. Ils sont aidés heureusement par l’équipe d’Harry, qui est sur place aussi. Toutefois, alors que l’engin décolle, un méchant – leur chef en fait – s’accroche à Helen… mais elle n’hésite pas une seule seconde à utiliser son talon pour le faire tomber.

Elle est toutefois déséquilibrée au passage. Heureusement que les hélicoptères ont un pilotage automatique et que les français basques tirent si mal dans les hélicoptères : son mari peut lui sauver la vie. Tout est bien qui finit bien. Par contre, où trouve-t-on un entrepôt si désaffecté et si proche de la Tour Eiffel, hein ?

Un début mouvementé | Une prof naïve ? | Un mariage en crise | Paris | Happy end

Un happy end – ou un happy beginning.

Le tout fonctionne bien, vraiment. Helen et Harry rentrent donc aux USA et sont forcés de passer par la case Omega pour un débrief qui ne plaît pas à la première des deux. Harry ne manque pas de féliciter sa femme pour ses talents qui leur ont sauvé la vie – même s’il a dit aux kidnappeurs qu’elle était une prof de langue inutile à la base. Alors qu’ils sont scannés par les ordinateurs d’Omega, Helen ne manque pas de rappeler à son mari qu’il lui ment depuis dix-sept ans. En vrai, elle semble plutôt motivée à demander le divorce qu’à continuer sa vie avec lui.

Malheureusement pour elle, ce n’est pas si simple. Quand Helen rencontre la boss de son mari, elle se retrouve avec une jolie promotion au passage. Elle sera prof d’université, certes, mais c’est pour avoir un emploi du temps flexible car elle devra aussi au passage s’entraîner énormément pour devenir une espionne. Maintenant qu’elle sait qu’Omega existe, elle n’a pas d’autres choix – c’est pour sa sécurité. Le raccourci est simple, mais ça permet de mettre en place la série au moins.

Il est alors temps pour le couple de rentrer chez eux et de retrouver les enfants. Ceux-ci sont un peu sous-exploités pour l’instant. On retiendra que Jake est observateur – constatant que des ouvriers ont tendance à refaire régulièrement la rue à côté de chez eux – et que les boules à neige permettent de cacher des bières. Voilà qui est logique. La soirée que voulait organiser Dana tombe à l’eau rapidement par contre : son père a pensé à demander à quelqu’un de les surveiller.

Mrs Myers, la voisine aux chats, est en fait une espionne redoutable et tueuse. Là encore, le cliché est simple et efficace – j’imagine qu’il vient du film français. C’est si français dans l’âme. Bien sûr, Helen en veut encore à son mari quand Gib les dépose devant chez eux. Toutefois, Harry arrive à convaincre sa femme que les enfants ont besoin d’eux. Si les adolescents perçoivent que les parents n’ont pas l’air hyper heureux, personne ne laisse rien paraître au moment des retrouvailles.

Maintenant, la suite au prochain épisode. Dommage, un petit cliffhanger n’aurait pas fait de mal pour booster la série.

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True Lies (S01)

Synopsis : Une professeur découvre que son mari vit une double vie d’espion. Inspiré par les films La Totale ! et True Lies, dont c’est un remake. 

Pour commencer, il faut savoir que j’avais mis cette série dans la liste des nouveautés qui m’intéressaient fortement parce que j’ai vu Ginger Gonzaga dans la quasi-totalité de ses rôles et que j’adore cette actrice, qui a toujours su me faire rire par ses mimiques et son excellent sens du timing dans les répliques. Pourtant, la diffusion a commencé en catimini aux US – ou tout simplement, je n’ai suivi les diffusions d’aucune des nouvelles séries cette année, en me disant que ça ferait une sélection naturelle.

La sélection naturelle ne fut pas bonne, et je m’étais dit que j’allais profiter de mes vacances pour tout rattraper. Bon. Je me suis cru surhumain une fois de plus et je n’ai rien vu cette semaine niveau série. Par chance, Disney + a décidé de commencer la diffusion de la série en France.

C’est l’occasion rêvée pour que je la commence et que j’essaie de me maintenir à peu près à jour ! En plus, il y a un épisode chaque jeudi, et je n’ai plus rien à voir le jeudi. Sinon, pour en revenir à la série elle-même, autant vous le dire tout de suite : non, je n’ai vu ni le film de James Cameron dont il s’inspire, ni le film français (La Totale !) à l’origine de tout. Bref, je débarque avec un œil totalement neuf sur cette histoire, prêt à kiffer le côté action mêlé à la comédie !

True Lies – S01E01 – Pilot – 16/20

Le principal problème que j’ai avec ce premier épisode, c’est que je crois que j’en attendais trop de la série. Cela fait quelques semaines qu’elle me fait de l’œil et j’adore l’actrice principale, alors je m’étais convaincu qu’elle allait devenir instantanément ma nouvelle série préférée. Si Ginger Gonzaga déchire tout et porte une grande partie…

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True Lies – S01E02 – Public Secrets – 16/20

La série continue dans la lancée de son premier épisode : c’est divertissant, l’humour prend bien grâce à un jeu d’acteurs efficace et la dynamique ne se limite pas à un duo. Je reste frustré par le fait que nous sommes au tout début d’une histoire et que j’ai envie d’en voir beaucoup plus que ce…

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True Lies – S01E03 – Separate Pairs – 18/20

Bien, je crois que ça y est, la série trouve vraiment son équilibre avec cet épisode qui s’attarde davantage sur les personnages secondaires, tout en continuant de maîtriser impeccablement son rythme et son humour. Les acteurs sont géniaux, les personnages attachants, l’écriture dynamique et ça permet de proposer un très solide épisode oscillant entre humour…

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True Lies – S01E04 – Rival Companions – 14/20

C’est peut-être de savoir la série annulée qui me fait me concentrer autant sur ses défauts – et les voir – mais j’ai trouvé que l’épisode fonctionnait moins bien : son rythme et sa structure sont un peu bancals, ce qui est dommage. Ceci étant dit, l’épisode reste bien divertissant et est un bon moment à…

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True Lies – S01E05 – Unrelated Parents – 16/20

La série retrouve l’équilibre qu’elle avait il y a deux épisodes et ça lui réussit bien, avec le parfait mélange entre humour et action. Les intrigues sont simples, mais bien menées ; les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres et j’ai du mal à comprendre pourquoi les audiences n’ont pas suivi. Ce…

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True Lies – S01E06 – Working Vacation – 14/20

Le rythme est toujours bon pour la série, mais j’ai l’impression que cet épisode nous propose pas mal de scènes ne servant pas tellement la narration et essaie de mettre en place des idées pour du plus long terme, long terme qu’ils n’auront pas car la série est annulée. Pas grave, vous me direz, ça…

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How I met your father – S02E01

Épisode 1 – Cool and Chill – 11/20
C’est difficile de noter quand je ne sais même pas exactement pourquoi je continue la série. J’imagine que c’est parce qu’elle réussit par moment à me rappeler que j’adorais l’originale sans jamais lui arriver à sa cheville. Ou alors, c’est pour Hilary Duff. Ou pour le reste du casting. Ou par espoir que sur un malentendu, on arrive à sortir du pétrin dans lequel elle semble s’enliser toujours un peu plus. Bref, c’est un début de saison convenu côté intrigue, gênant côté surjeu et forcé côté écriture des blagues. À l’image de la saison 1, donc.

Spoilers

Ian est de retour dans la vie de Sophie, pile à temps pour le mariage de Sid et Hannah.

I was getting a second shot with the one that got away

Je suis reconnaissant de voir qu’il y a un résumé de la saison précédente pour me remettre en tête les intrigues et les noms de certains personnages, parce que la qualité n’était pas assez au rendez-vous pour que j’en retienne tout. Je me suis motivé pour reprendre la série, oui, mais je ne sais pas trop ce que ça donnera pour mes critiques. La série est compliquée à commenter, comme n’importe quelle comédie. Après tout, je passe tout mon temps à rire, non ?

Non. Vraiment pas. Allez, simplifions les choses : Sophie en 2050, ça ne fonctionne vraiment pas du tout. Du tout. Elle est toujours à se bourrer, fait des siestes et des spaghettis pendant qu’elle appelle son fils en visio sur un mur entier (qui voudrait d’un tel écran pour une visio ?). Même le récit de Ted paraissait plus crédible, ça en dit long. Et puis, Kim Catrall paraît en roue libre, je me demande vraiment si quelqu’un la dirige.

Mon problème, c’est que ça signifie que la série a ignoré les multiples critiques à son sujet et continue donc sans revoir sa copie. Cela se sentait dès l’introduction, et ça n’a fait que se confirmer scène après scène. Les personnages ? On retrouve petit à petit toute la bande exactement là où on les avait laissés en fin de saison 1. Malheureusement, je ne suis pas spécialement heureux de les retrouver, ce qui explique aussi pourquoi j’ai mis un peu de temps à commencer la saison, je suppose.

Bien sûr, il y a deux exceptions : Charlie et Valentina. J’aime toujours autant la dynamique entre ces deux-là, aussi sexuelle soit-elle. Ce sont les seuls qui arrivent à me faire sourire – mais pas encore rire. Valentina et Charlie ont donc rompu, mais comme prévu, ça ne tient pas la route longtemps cette rupture. Ils se retrouvent à devoir gérer un diaporama de mariage pour Sid et Hannah, en une soirée, et ils préfèrent coucher ensemble que de le faire. À part ça, ils sont sûrs de pouvoir être amis, même quand leur sextape finit par être vue par tout le bar parce qu’ils l’ont ajoutée au diaporama de mariage, soi-disant par accident. Je n’appelle pas ça un accident, j’appelle ça une mauvaise écriture de la part des scénaristes tellement c’était prévisible comme « gag » (parce que c’était supposé en être un).

Oui, Sid et Hannah ont besoin d’un diaporama de mariage, parce qu’ils se sont mariés en secret ce jour-là. Le mariage en lui-même est une catastrophe et ils s’en rendent compte au moment de le raconter – les scénaristes passent à côté d’un bon épisode, je trouve. Ils sont peut-être traumatisés par les épisodes de mariage après la série originale. Comme l’histoire en question n’est pas terrible, ils se mettent à le regretter et… la première grosse soirée de Sophie en tant que photographe – dont on nous a fait tout un plat en saison 1 – est rapidement oubliée par tout le groupe d’amis : Sid et Hannah organisent un mariage surprise au bar.

Et comme il fallait bien tenter de créer des situations marrantes (ou juste gênantes), oui, Ian se tape l’incruste à un mariage de gens qu’il ne connaît pas. Vu le nombre de figurants présents, ce ne doit pas être le seul cependant.

La série essaie toujours énormément d’être drôle, mais ça se sent. Copier son aînée n’est toujours pas une super idée non plus : on a ainsi droit à un flashback à la fac pour Sid et Jesse (c’est trop du copier-coller de Ted et Marshall sérieusement) ou au pire jeu de mots possible avec les « sequins » d’Emily. L’actrice me fait toujours autant de peine à forcer plus que nécessaire l’humour de son personnage, qui n’est pas si drôle. Ou plutôt, qui pourrait l’être si elle ne forçait pas tant le trait.

Y a-t-il eu du positif dans l’épisode ? Ma foi, voir débarquer Drew m’a fait sourire. Toute l’intrigue avec ses dents blanches et sa couleur de peau digne de Donald Trump ne fonctionnait pas, mais au moins, sa présence ajoutait du fun à un épisode qui n’arrivait pas à l’être.

Du côté de Jesse, on ignore encore que Sophie l’a vu avec Meredith. Plutôt que d’en parler avec la principale intéressée, Jesse se confie donc à sa sœur qui surjoue tout – et les scénaristes tentent la carte du « oh regardez, on sait qu’elle surjoue » à un moment, mais ça ne fait qu’empirer les choses. La référence qui ne sort de nulle part au « white male » était plus gênante que drôle : j’ai l’impression que c’est écrit par des boomers qui ne savent pas vraiment de quoi ils parlent. Pour ça, j’ai déjà le dernier Robert Galbraith à finir de lire, merci bien. Bref, dans tout ça, super, Jesse part un mois avec Meredith en tournée… et alors ? 

Un point positif (je les cherche vraiment, vous voyez ?), peut-être, est le karaoké improvisé par Sophie. Cette manière de se sortir d’une situation gênante en en créant une encore plus gênante est assez raccord avec ce qu’on savait du personnage. Pour une fois, c’est rare, ça ne semblait pas trop forcé niveau humour… jusqu’à ce que Drew s’en mêle.

J’ai eu de la peine pour Hannah et Sid, finalement. Eux au moins, ils forment un couple solide. Il est dommage que la série n’ait pas réussi à sécuriser la présence de l’actrice plus tôt. Maintenant qu’elle est occupée avec Walker, je doute qu’on la reverra beaucoup cette saison.

Sinon, le seul truc qui va vraiment me motiver à continuer la série est le flash-forward en cliffhanger : Sophie s’apprête à sortir en rencard avec son père (peut-être), ce qui fait qu’elle appelle sa mère. J’espère que ça signifiera un retour de Paget Brewster. En attendant, on sait déjà qu’on aura le retour de Neil Patrick Harris dans le rôle de Barney. J’ai hâte de savoir ce qu’il donnera en tant que papa.

En attendant, Sophie réussit à foirer aussi sa relation avec Ian, parce qu’elle finit par lui avouer la vérité sur ses deux ruptures successives en 48h. Quelle vie ! J’y trouve quand même un dernier point positif à cet épisode : il m’a apporté un point de Bingo Séries (le 14e) alors que je ne m’y attendais pas du tout. Yay.

How I met your father (S02)

Synopsis : Ian est de retour dans la vie de Sophie qui vient juste de rompre avec Drew, puis Jesse.

Saison 1

Pour commencer, il faut bien souligner que je commence cette série à reculons, avec l’espoir d’y trouver quelques points du Bingo Séries parce que l’échéance mensuelle approche et que je suis en grande dèche de points. C’est entièrement ma faute : je n’ai pas du tout prêté attention aux points de la grille en regardant des séries ce mois-ci, c’est terrible.

Par ailleurs, je m’étais dit que j’allais suivre la diffusion US pour cette saison 2… avant de me démotiver totalement, préférant regarder That ‘90s show avec ce même format, mais l’avantage d’une plus grande qualité. On ne va pas se mentir : la saison 1 m’a principalement déçu. Je reviens pourtant, parce que j’adore à peu près tous les acteurs du casting, d’une part ; parce que je suis masochiste, d’autre part. Il y avait une petite étincelle d’espoir en fin de saison 1. Les premiers retours sur le début de saison 2, en revanche, sont assez flippants et n’en disent vraiment pas du bien.

Pourtant, je m’embarque là pour une vingtaine d’épisodes. Espérons qu’en cours de route, ils trouvent l’inspiration pour faire mieux. En attendant, j’ai déjà pris du retard : je m’étais promis de suivre la diffusion Disney + France à défaut de la diffusion US. Ils en sont à l’épisode 3, et moi je n’ai toujours pas commencé. C’est malin.

Voir aussi : How I met your father peut-elle réussir sa saison 2 ?

S02E01 – Cool and Chill – 11/20
C’est difficile de noter quand je ne sais même pas exactement pourquoi je continue la série. J’imagine que c’est parce qu’elle réussit par moment à me rappeler que j’adorais l’originale sans jamais lui arriver à sa cheville. Ou alors, c’est pour Hilary Duff. Ou pour le reste du casting. Ou par espoir que sur un malentendu, on arrive à sortir du pétrin dans lequel elle semble s’enliser toujours un peu plus. Bref, c’est un début de saison convenu côté intrigue, gênant côté surjeu et forcé côté écriture des blagues. À l’image de la saison 1, donc.
S02E02 – Midwife Crisis – 12/20
Il y a comme un léger mieux dans cet épisode, probablement parce que la série va plus loin dans le ridicule. Si elle y allait à fond, elle pourrait tenir une formule qui fonctionne. Dans le même genre, la vie qui s’acharne sur son héroïne devenue détestable, ça m’irait très bien si ça continuait sur plus d’un épisode. Je doute que ce soit le cas, mais ce deuxième épisode était déjà meilleur que le premier. C’est un début.
S02E03 – The Reset Button – 12/20
La série continue sur sa lancée : toutes les blagues sont au choix trop prévisibles ou trop lourdes, mais à chaque fois, je passe totalement à côté de l’humour de la série. Et pourtant, j’aurais bien aimé rire ! Il y a bien quelques petits moments qui fonctionnent, mais dans l’ensemble, je trouve que ça essaie trop de ressembler à la série d’origine tout en voulant se sentir jeune ; et ça passe totalement à côté de la tranche d’âge des personnages mis en scène. Enfin, la lourdeur vient aussi de la volonté des scénaristes de nous annoncer tout ce qui arrivera par la suite… Qu’ils se concentrent déjà sur l’épisode en cours et sur tous ses défauts !
S02E04 – Pathetic Deirdre – 15/20
Stop, on arrête tout : j’ai ri à plusieurs reprises devant cet épisode ! C’est une première qui a vraiment mis du temps à venir. Je crois que j’ai compris comment trouver la série drôle : les personnages me tapent tous sur le système, alors j’ai décidé de me rire d’eux plutôt que de rire avec eux. C’est une nuance qui suffit à faire la différence, même si ce n’est pas tout à fait logique de se moquer des personnages principaux. En tout cas, l’épisode est ainsi passé plus vite que les précédents, avec chaque intrigue permettant de rire au détriment des personnages. Si le reste de la saison est dans la même veine, l’espoir est enfin permis !
S02E05 – Ride or Die – 11/20
De nouveau, ce n’est pas glorieux, même en cherchant à se moquer des personnages. Cela me rend triste parce que j’avais de nouveau espoir d’une amélioration. En fait, mon problème est toujours le même : à trop vouloir insister et nous dire que c’est censé être drôle, ce n’est plus si drôle du tout. En plus, les formules de la série orignale étaient efficaces, mais en insistant autant dessus, je trouve qu’on leur retire leur intérêt. Ou alors, c’est juste que je n’aime pas le personnage principal.
S02E06 – Universal Therapy – 13/20
Après la déception de la semaine dernière, je me suis relancé dans la série en partant avec le plus de mauvaise foi possible… Et ma foi, j’ai aimé la manière dont une partie des intrigues de l’épisode finissait par se croiser cette semaine. C’était une petite variation dans le schéma habituel de la série, et ça lui faisait du bien. Disons que pour une fois, j’avais vraiment l’impression de suivre les aventures d’une bande de potes.
S02E07 – A Terrible, Horrible, No Good, Very Bad Valentina’s Day – 14/20
Un épisode terriblement prévisible de bout en bout, mais dans le bon sens du terme, si tant est qu’il y en ait un. La structure de l’épisode avait un petit côté rassurant et habituel, en fait, donnant presque l’impression d’être à la maison. Il n’y manque que des personnages mieux écrits ou plus attachants, parce que c’est vraiment le souci que la série continue de subir.
S02E08 – Rewardishment – 14/20
Malgré un bon concept qui permet un épisode s’éloignant du fil rouge pour développer davantage l’amitié de ce groupe qui galère encore parfois à être convaincant (mais de moins en moins), j’ai trouvé que l’épisode continuait de vouloir trop en faire. Le surjeu comique ne prend pas toujours, les situations ridicules peuvent faire rire parfois, mais tombent encore souvent à l’eau. Bref, j’ai encore l’impression que la série cherche son équilibre, ce qui devient franchement gênant après une saison et demi. Il y a de plus en plus souvent de bons moments, heureusement, et c’est possiblement l’épisode qui m’aura fait le plus rire. C’est juste que la chute fut plus dure pour les mauvais gags ensuite.
S02E09 – The Welcome Protocol – 16/20
Oh, je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé avec cet épisode, mais il a réussi à me faire rire plusieurs fois (par les situations, les gags et les jeux de mots) et a introduit des concepts qu’il sera facile de réutiliser plusieurs fois par la suite. Bien sûr, une bonne partie de l’épisode est un peu forcée et le surjeu est toujours de mise, mais je surnote un peu par plaisir d’avoir enfin eu un épisode qui me faisait rire.