Riverdale – S07E04 – Love & Marriage – 13/20

C’est encore un épisode qui ne fait pas tellement avancer les choses pour une dernière saison, mais le message semble clair à force : les scénaristes s’amusent comme ils peuvent avec leur concept, avec les couples qu’ils n’ont pas encore testés et avec nos attentes, mais ça donne quand même lieu à un tas de moments inattendus et pas franchement nécessaires. Allez encore seize épisodes avant que ce ne soit terminé ! On tient le bon bout, comme on dit.

Spoilers

Ethel est accusée de meurtre, Jug de complicité et Julian de débilité.

Our relationship was not a waste of time. At least, not to me.

Pour moi, cette relation est souvent une perte de temps par contre, Riverdale ! Je n’ai pas le temps pour regarder beaucoup de séries cette semaine et il y a quelque chose de facile à m’en tenir encore et toujours à regarder celle-ci. Ceci étant dit, j’ai fini par comprendre pourquoi : depuis la saison 6, on sent qu’ils ont des idées pour que les épisodes partent moins dans tous les sens. On a deux ou trois intrigues et quelque chose de vraiment suivi ; on a des fils rouges… Arrêtez-moi, je vais finir par dire que c’est bien écrit (et ce n’est pas le cas !).

Pauvre Ethel | Le mensonge de Cheryl | Les envies de Betty & Kevin | Midge

Pauvre Ethel

Le début d’épisode tient vraiment à nous parler du bal-chaussette, une fois de plus, avec Jughead nous en parlant une fois de plus en faisant le résumé d’où le cliffhanger précédent nous a lâchés. Ce n’est pas bien intéressant, mais ça permet de suivre la confrontation entre Ethel, Jug et le personnel du lycée. La scène ne sert pas à grand-chose, mais Veronica s’inquiète pour son nouveau meilleur ami qui se fait embarquer par la police devant elle. Elle décide aussitôt de s’en mêler et de lui venir en aide, venant le voir en prison et se chargeant de découvrir qui est le médecin légiste de la ville. Rapidement, ça permet à Jughead d’être libéré parce qu’il a un alibi solide : il était au bal-chaussettes. On ne va jamais s’en sortir de ce bal de merde !

Ethel ? Son alibi est bien moins crédible : elle ne s’est pas rendue à l’heure au bal avec Jughead, parce qu’elle a décidé de sortir avec Julian. Mon dieu. C’est stupide cette affaire : Ethel n’avait d’yeux que pour Jughead, pourquoi accepterait-elle d’aller se faire peloter par Julian ensuite ? Et pourquoi serait-elle surprise de ses mains baladeuses, aussi ?

Bon, en tout cas, la situation énerve beaucoup Jughead qui finit par confronter Julian pour qu’il dise la vérité à la police. Ce n’est pas ce que Julian souhaite faire malheureusement, alors Jug s’énerve encore plus et finit par lui mettre un bon coup de poing dans la tronche pour qu’il aille chez les flics. Ce chantage de Jughead fonctionne en tout cas : Julian se rend auprès du shérif Keller pour s’assurer qu’Ethel soit innocentée. C’est stupide : le coup de poing que vient de lui foutre Jug semble plutôt confirmer qu’il lui demande de mentir, non ?

N’en demandons pas trop à la police de Riverdale. Ethel est innocentée et on peut s’attarder sur la relation Veronica/Jughead qui deviennent bien plus qu’amis à force de passer du temps ensemble. Veronica lui propose même de dormir chez elle, quand elle apprend que sa caravane a été retournée par les flics. Le lendemain, elle sèche les cours pour y faire le ménage… Non, vraiment, c’est d’une subtilité à toute épreuve cet épisode qui veut nous les mettre en couple.

C’est donc absolument sans la moindre surprise qu’on se coltine une saison 7 où Veronica et Jughead se mettent en couple, une fois Ethel mise hors de l’équation par une décision idiote d’Alice, pour changer. Ben oui, Alice a accepté de la reprendre chez elle pour mieux s’en débarrasser chez les bonnes sœurs.

Pauvre Ethel | Le mensonge de Cheryl | Les envies de Betty & Kevin | Midge

Le mensonge de Cheryl

Julian est insupportable, ça y est. Il a tenu jusqu’à l’épisode 4, c’est un record. Il accuse Archie d’avoir couché avec sa sœur, alors que bon… Archie affirme n’avoir rien fait (zut alors !) et Julian est littéralement celui qui lui a dit de coucher avec elle. Bref, un frère idiot, à ce stade-là. Je ne sais pas lequel des roux est le plus idiot dans ce début d’épisode : Julian qui accuse Archie, Archie qui se laisse manipuler par les beaux yeux de Cheryl ou Cheryl qui demande à Archie de continuer de lui mentir.

Elle insiste pour dire que ce n’est jamais qu’un petit mensonge de rien du tout, mais quand il rentre chez lui, Archie découvre que ça n’existe pas les petits mensonges : sa mère est choquée d’avoir appris ce qu’il s’est passé entre lui et Cheryl. Dire qu’au début de la série, je me disais que les scénaristes nous les feraient devenir frère et sœur un jour ou l’autre ! J’en étais loin.

Bref, pour arranger cette situation catastrophique, les deux mères de famille ne trouvent rien de mieux à faire qu’organiser un dîner au manoir Blossom. AU. SECOURS. En plus, une fois en costard, Archie n’est pas du tout crédible en adolescent. Le scénario n’est pas crédible non plus, après, puisqu’Archie est perçu comme un homme très intelligent juste parce qu’il déclare que la Russie est un gros, gros problème. OK ?

Eh, vous avez vu ? Les scénaristes font des parallèles en 1955 et l’actualité, ils sont trop forts ! Pardon. J’ai juste eu l’impression que le scénario passait par là juste pour qu’ils puissent s’autoféliciter. Je ne sais pas trop. Ce que je sais en revanche, c’est qu’on enchaîne sur une scène Archie/Veronica s’embrassant sur un pont après avoir parlé de Fred, et… Faut-il vraiment qu’on tente de nous vendre cette romance, là ?

Oui, apparemment. La mère d’Archie le ramène donc chez eux pour lui annoncer qu’il va être temps de se marier. Oui, oui, elle veut marier son fils unique à la première famille richissime qui passe parce qu’il a couché avec elle et qu’il doit sauver son honneur et sa réputation. Ouais, un mensonge de rien du tout. Bon, de toute manière, il y a un examen médical à passer alors Cheryl va vite retrouver sa virginité.

Enfin, en théorie. En pratique, on commence par un examen psychologique complètement débile en trois questions qui n’ont rien à voir avec le schmilblick. Si c’est vraiment comme ça qu’on finissait mariés en 1955, ça ne donne pas envie d’y retourner. En tout cas, ils sont jugés compatibles par le psychologue, au grand dam de la mère d’Archie qui, si on en croit ses grimaces, n’est pas ravie.

On la comprend : le père de Cheryl envisage déjà tout leur avenir. Il insiste pour dire que Cheryl et Archie vivront au manoir Blossom, qu’il n’y aura aucun intérêt à payer non plus les frais d’université et bref, il est stressant plus qu’autre chose. J’ai presque de la peine pour ces deux idiots d’adolescents !

On sent aussi qu’Archie a peur de la suite, et il finit par craquer : il révèle son secret à Betty, qui ne comprend pas bien pourquoi il continuerait de mentir pour Cheryl quand il est question de toute sa vie. Archie finit donc par expliquer à Cheryl qu’il ne peut pas continuer à mentir comme ça, parce que ça de trop grandes conséquences. C’en est fini de l’alibi de Cheryl ! Cela dit, Archie va encore plus loin finalement : le mariage le stresse à cause de la famille Blossom ? Facile, il suffit de se marier loin à l’Ouest de Riverdale.

J’ai éclaté de rire. Ce sourire benêt d’Archie, je n’en peux plus, vivement qu’on ressorte des années 50 ! Apparemment, pour lui, l’adolescence, c’est être un idiot fini. Pourquoi pas, allez. Le truc, c’est que Cheryl accepte ce mariage au beau milieu du foyer où Toni entend tout ce qu’il se passe. Oh, pauvre Toni. Vexée de ce qu’il se passe et de perdre Cheryl, Toni décide de confronter Cheryl à sa décision de merde pour la faire changer d’avis. C’était presqu’une scène bien écrite. Les actrices gèrent toujours très bien, ce qui sauve les meubles et les apparences.

Cette intervention de Toni finit par porter ses fruits auprès de Cheryl : elle comprend qu’elle ne peut pas aller se marier avec Archie. Elle débarque donc en toute discrétion en se cachant derrière des grosses lunettes noires et un foulard au volant d’un cabriolet rouge qu’on voit à des kilomètres à la ronde pour larguer Archie. Et pour lui dire d’écrire un poème à Betty. Ben tiens. Archie peut donc terminer l’épisode en écrivant un poème pour Betty.

Une fois que c’est fait, Cheryl décide surtout de retrouver au plus vite Toni pour lui annoncer son choix. Elle ne se barre plus à San Francisco et on sait tous très bien pourquoi. Toni profite immédiatement de l’occasion pour lui filer un livre sur une romance lesbienne, au cas où. Soi-disant, elle le fait pour Cheryl. Si elle l’affirme, c’est que ça doit être vrai.

Pauvre Ethel | Le mensonge de Cheryl | Les envies de Betty & Kevin | Midge

Les envies de Betty et Kevin

De son côté, Kevin vient voir Betty pour lui dire qu’il ne souhaite pas faire l’amour avant le mariage. C’est une idée qui passe bien, surtout à l’époque. En revanche, ça ne passe pas auprès de Betty qui a très envie de faire l’amour. Betty décide de rompre avec lui, affirmant que c’est parce qu’elle ne souhaite pas qu’il prenne toutes les décisions dans leur couple… Alors que bon, on sait bien ce qu’il en est. Cela n’empêche pas Betty de pleurer dans les bras de Toni qui était persuadée que ce serait Betty qui voudrait attendre le mariage. Elle se remet vite de sa surprise, par contre, lui proposant aussitôt d’aller à la Dark Room. Pour changer.

C’est une belle idée : Kevin et Clay sont en train d’y danser un slow. Je suis juste mort de rire face à la crédibilité du truc. Soyons francs, jamais ça n’aurait été possible dans un lieu public en 1955 et particulièrement avec un personnage comme Kevin, qui n’a pas envie de faire son coming out. Pourquoi irait-il danser avec un homosexuel ? On sait bien que c’est contagieux cette maladie, non ? (STOP, ne me tuez pas, humour noir, 1955, tout ça, tout ça).

On remercie Toni pour sa réaction parfaite et son « oh tu ne veux pas voir ça » qui ne pouvait mener à rien d’autre que la question « quoi donc ? ». Sans trop de surprise, Betty a une bien mauvaise réaction quand elle découvre l’homosexualité de son petit ami. Elle rentre chez elle et tombe sur une Alice qui prend très bien l’homosexualité de Kevin, assurant que ce n’est jamais qu’une phase et qu’il finira par être prêt à l’épouser si elle reste là à l’aider et à prendre soin de la relation qu’ils ont construite en deux ans. Ce… J’aimerais bien que ce soit le discours servi en 1955, mais j’ai comme un doute, tout de même. Le côté « c’est une phase », d’accord. L’aider en tant qu’amie ? Je n’y crois pas trop.

Et pourtant, c’est ce que la série nous sort. Après tout, ils sont là pour rectifier la trajectoire de Riverdale et faire en sorte que tout aille bien, non ? Si c’est pas merveilleux de le faire en tolérant la sexualité de Kevin qui s’est retrouvé dans les bras de Clay en allant pleurer au gymnase et en le retrouvant au gymnase où il passe tout son temps apparemment. Oui, ça se fait une fois de plus en hors écran, comme toutes les histoires amoureuses de Kevin.

C’est dommage, les scénaristes n’apprennent donc absolument rien des erreurs passées. Ce n’est pas une surprise pour autant. On se retrouve ensuite avec Betty qui rentre chez elle pour mieux tomber une fois de plus sur sa mère omniprésente et très énervée d’avoir découvert que sa fille avait un livre d’éducation sexuelle.

Ethel peut au moins essayer de protéger Betty en expliquant qu’il est à elle, mais celle-ci assure que peu importe où elle a trouvé le livre, elle veut juste finir de le lire. Vraiment, quelle angoisse ces adultes jouant des adolescents découvrant la sexualité, c’est trop lourd ! Quand elle finit de le lire, en tout cas, elle se rend compte qu’il est question d’homosexualité au chapitre 20 et, d’un coup, elle devient 100% supporter de Kevin et de l’homosexualité.

C’est d’un nazissime redoutable comme écriture, surtout dans les années 50, une fois de plus. Mais bon, ce n’est pas surprenant : c’est Riverdale. Et dans une longue tradition peu surprenante, l’épisode se termine alors, comme je l’écrivais plus haut, avec Alice se débarrassant d’Ethel chez les bonnes sœurs – pour son bien – avant de s’engueuler avec sa fille qui a découvert qu’elle s’était immiscée dans sa relation. Oh, et qu’elle a brûlé le livre de sa fille. Putain, mais, sept ans qu’on tourne en boucle avec ces deux-là, je n’en peux plus !

Bref, Betty est plus que prête à recevoir son poème d’Archie… mais le rouquin est interrompu par l’arrivée surprise de l’oncle Frank chez lui, pour frapper des têtes, à commencer par la sienne.

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Midge

Contre toute attente (non vraiment, même moi je ne m’y attendais pas alors que je m’attends toujours à tout avec cette série), Midge redébarque une fois de plus dans cette série pour apprendre à Fangs qu’elle est… enceinte. Ben oui, pourquoi pas, écoutez. Vivement le retour de Baby Toni, je l’avais oublié.

Toni est justement celle à qui Fangs se confie sur cette grossesse, forcément. Elle est plutôt de bons conseils pour quelqu’un qui n’a pas accès à internet parce qu’elle vit en 1955. Elle prend donc bien la nouvelle, reste sympathique avec Fangs puis avec Midge. Et contre toute attente, elle sait même comment mettre au point un super test de grossesse avec une simple grenouille. Je ne sais pas à quel point l’astuce était connue à l’époque, ni à quel point les grenouilles étaient accessibles, mais c’est un truc qui se faisait effectivement, le test de Hogben. La série m’aura permis de me souvenir du nom de ce test, au moins.

Bon, la grenouille ne met pas longtemps à pondre, et avec excès tant qu’à faire, comme ça, c’est plus marquant. Selon Toni, donc, il n’y a plus aucun doute : Midge est enceinte et Fangs ferait mieux de subir un petit relooking pour demander sa main à ses parents. Bien sûr, on sent que c’est très crédible comme intrigue, ça. Le plan de Toni après le refus très prévisible des parents de Midge ? Faire de Fangs une star pour qu’il soit richissime et que les parents ne puissent plus dire non. Bien sûr. Hâte de voir la suite de cet épisode, dis donc !

Pauvre Ethel | Le mensonge de Cheryl | Les envies de Betty & Kevin | Midge

Compteur d’Archie à poil : Rien à signaler dans cet épisode.

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Riverdale – S07E03 – Sex Education – 13/20

J’aurais aimé voir le titre de l’épisode avant de me lancer là-dedans, parce que bordel, j’ai l’impression que les scénaristes ont décidé de faire une saison 7 qui ne portera que sur le sexe, mais sur le sexe le plus chaste possible, avec juste les désirs de tous révélés au grand jour, en dépit complet de l’époque choisie pour le déroulement de la saison. Cela m’a offert quelques fous rires, beaucoup de scènes gênantes et une intrigue en fil rouge que les scénaristes eux-mêmes semblent oublier en cours de route. Bref, ils nous racontent une histoire d’hormones et de désirs en jouant avec des codes qui les gênent déjà.

Spoilers

Les parents d’Ethel sont morts, mais tout le monde s’en fout quand on vit au milieu d’un bain d’hormones.

We have to stop talking about it, and start doing it.

Ethel | Dark Room | Les cours d’éducation sexuelle | La soirée de Veronica | Le lendemain

Ethel

Ah ben super, on nous fait croire que rien de semblable au cliffhanger de l’épisode précédent ne s’était jamais passé à Riverdale et… nope. Désolé, ça me fait trop rire et ça n’a pas de sens quand on voit le nombre d’épisodes sur les ancêtres de la famille qui sont tous plus tordus et pervers les uns que les autres. Bref, en une scène, on apprend que les parents d’Ethel sont morts, qu’Ethel accuse le laitier de 70 ans de les avoir tués et… qu’Alice la prend en pitié super vite.

Oh bordel. Alice invite donc logiquement Ethel à dormir chez elle, parce qu’elle est maintenant orpheline et qu’elle a besoin de soutien. Cela ne plaît pas à son mari, qui est probablement le vrai tueur dans l’affaire, mais ça permet à Betty de montrer toute sa bienveillance et sa gentillesse à Ethel. Le pire dans tout ça est toutefois ailleurs : Jughead est sûr que cette histoire de laitier lui est familière. Rien de tel ne s’est jamais passé à Riverdale, hein ?

Il continue en tout cas d’être un soutien pour Ethel, même si son histoire ne tient pas trop la route : le laitier qu’elle accuse n’est pas celui que tout le monde connaît et, surtout, elle a dessiné il y a peu un dessin d’elle-même en train de passer ses parents au hachoir. Jughead assure qu’il va se rendre chez elle pour récupérer le fameux dessin, mais quand il le fait, il est interrompu par Betty. Celle-ci est envoyée par Alice récupérer quelques vêtements d’Ethel.

On se croirait dans un roman noir, à ce stade. Bref, Betty trouve un livre d’éducation sexuelle chez Ethel, alors que Jug y trouve un comic avec laitier serial-killer. Par contre, le problème, c’est qu’un voisin d’Ethel remarque Jug sortir de chez elle et le dénonce aux flics. Rapidement, le père de Kevin débarque donc au lycée pour interroger Jug, qui s’en débrouille comme il peut et assure qu’il n’est pas le copain d’Ethel. Mouais.

Ethel | Dark Room | Les cours d’éducation sexuelle | La soirée de Veronica | Le lendemain

Dark Room

Tiens, tiens, la mère de Cheryl se rend compte que sa fille est lesbienne maintenant. En 1955, je doute franchement que l’idée puisse effleurer l’esprit d’une femme comme elle pourtant, mais après tout, nous ne sommes pas à une incohérence près. Sa mère s’occupe donc de confier à Julian la mission de lui trouver un copain, ce que Julian s’empresse de faire.

En parallèle, Veronica est traumatisée d’avoir vu Ethel couverte de sang, mais ne vous inquiétez pas trop : elle s’en remet vite. Elle se rend auprès d’Archie soi-disant pour avoir plus d’infos sur Ethel, mais en vrai pour tenter de le draguer à nouveau. Putain, on va se taper vingt épisodes de triangle amoureux ou bien ? J’ai hâte que les personnages retrouvent des souvenirs, et plus vite que ça.

En attendant, Archie envoie bouler Veronica et se rend plutôt dans les vestiaires où… il n’est pas torse nu. Vraiment, l’acteur a pris des résolutions et ça se sent. En tout cas, ça permet à Julian de l’aborder et de lui conseiller de sortir avec Cheryl maintenant qu’il a lâché le dossier Veronica. Oh, ils vont tout nous faire cette saison, alors ? Julian vend super bien sa sœur en plus : il assure à Archie qu’il n’a qu’à lui proposer de sortir avec lui pour enfin coucher avec elle. Un chic type ce Julian.

Pourtant, quand Cheryl arrive au lycée, elle est abordée immédiatement par Toni qui essaie de la convaincre de venir à une soirée qu’elle organise. Toni s’acharne à séduire Cheryl, et pourtant, elle a tout ce qu’il faut à portée de main avec une certaine Lizzo, une Serpent qui lui fait du rentre dedans. Si Cheryl refuse d’aller à la Dark Room a priori, elle change totalement d’avis quand Archie lui propose un rencard : elle le détourne de ses plans pour l’envoyer plutôt à la Dark Room.

Julian est rapidement au courant de ce plan, et il en parle aussitôt à Veronica pour s’assurer qu’elle sache bien qu’il est temps pour elle d’oublier Archie. On le voit venir à des kilomètres, Veronica demande aussitôt à aller à la soirée elle aussi. Et elle n’est pas la seule à s’incruster à la soirée. En effet, Kevin essaie de son côté d’échapper à Betty, n’assumant plus trop sa copine apparemment. Il se planque dans une salle de musique où il tombe inévitablement nez à nez avec Clay. Ce dernier lui propose de passer du bon temps avec lui, à la Dark Room.

Et en toute logique, Kevin invite aussi Betty à la soirée, sûrement pour essayer d’oublier tout ce qu’il ressent quand il effleure les doigts de Clay ou que ce dernier lui touche l’épaule. Clay invite donc Kevin à une soirée Dark Room qui est loin de ce qu’on pourrait imaginer quand on entend le nom de cet endroit : non, non, rien d’illégal là-bas, juste des concours de poésie. La participation de Clay ne fait pas l’unanimité.

La performance très perchée de Toni en revanche, elle excite clairement Cheryl à coups de « take me ». Archie est ravi de ce qu’il voit, parce que Toni chauffe clairement toute la salle… mais la soirée tourne court : Cheryl veut rentrer au plus vite chez elle.

Archie la raccompagne, tout galant qu’il est… et obtient ainsi un baiser de Cheryl. La pauvre rentre en larmes chez elle, mais avec désormais un copain qui lui servira d’alibi. Et elle en profite dès le lendemain avec une arrivée au lycée remarquée par tous les gueux de Riverdale. J’avoue, ils ont un potentiel roi et reine de la promo. Le regard amusé de Toni m’a bien fait rire, en tout cas.

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Les cours d’éducation sexuelle

Betty trouve un livre d’éducation sexuelle chez Ethel et qu’en fait-elle ? Eh bien, elle le ramène chez elle pour étudier la nuit sous la couette bien sûr ! Cela nous mène à une des scènes les plus angoissantes et perchées de la série, et pourtant, Dieu sait qu’il y en a eu. J’ai dû oublier beaucoup de choses, mais tout de même : on nous sert une orgie dans les rêves de tous les personnages. Archie y embrasse Cheryl ; Betty y embrasse Archie en caleçon-chaussettes (ils ont un truc pour les chaussettes cette année apparemment ?) ; Kevin (ça c’est du slip !) y embrasse Clay ; Cheryl y embrasse Toni… Bref, la nuit est chaude à Riverdale ; avec une musique toute cheloue et une ambiance jungle tropicale parce que pourquoi pas.

Après tout ça, les personnages ont clairement besoin d’une douche froide, et je vous rassure, elle arrive bien vite. En effet, le professeur Werthers est fier de pouvoir présenter des cours d’éducation sexuelle au lycéen de Riverdale. Oh bordel. En effet, la direction du lycée se dit qu’il n’y a rien de mieux que de faire comme s’il n’y avait pas eu de meurtres à la dernière soirée. Ma foi, ça explique probablement la politique des 80 années à venir à Riverdale. Son cours d’éducation sexuelle ? La reproduction des plantes.

Autant vous dire que ça ne parle pas tellement aux adolescents. Par chance, ils ont toujours le foyer pour parler clairement des choses : Betty y parle de son super livre, Veronica y invite tout le groupe (dont Fangs fait partie avec sa copine, allez savoir pourquoi ?) à une soirée très Veronica Lodge. Ouep, elle leur propose une soirée avec des jeux pour s’embrasser. En 1955 ? J’ai un doute. Veronica se jette à moitié sur Archie rien qu’avec un regard et la série ne trouve pas mieux à faire que… les comparer à une fleur et une abeille. Dur de ne pas rire.

Betty est hyper intéressée aussi par la soirée : elle espère pouvoir y avoir un baiser de Kevin, enfin. Elle voit bien que Kevin n’est pas plus excité que ça par le « poème » de Toni, elle demande conseil à Veronica qui lui propose d’être directe avec son copain et elle force Kevin à y aller. J’espère bien pour lui que Clay y sera… Il l’espère aussi, apparemment. Quand il le croise par pur hasard dans les vestiaires du lycée alors qu’il sort de sa douche bien après tous les autres (ah bon ?), Kevin lui propose donc de se rendre à la soirée. Pas de chance pour lui, son beau prince à moitié nu ne compte pas se rendre à une telle soirée… parce qu’il est gay. Oui, bien sûr, il balance ça sans pression dans le vestiaire du lycée en 1955 ? On y croit. Ils sont forts ces scénaristes quand ils s’y mettent.

Ils sont forts aussi quand on a droit à une énième scène Betty/Archie. Le rouquin se rend chez sa voisine pour lui emprunter son bouquin d’éducation sexuelle et finit par avoir un vrai cours d’éducation sexuelle de la part de Betty. Le genre de cours qui lui donne une érection parce qu’elle lui touche le genou. Pauvre ours en peluche qui couvre l’érection !

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La soirée de Veronica

On en arrive très vite à la soirée roulage de pelle qui est loin d’être l’orgie que les scénaristes aimeraient organiser. Pas de jeu de la bouteille dans les années 50, mais un jeu du facteur très truqué par Veronica pour qu’elle puisse embrasser Archie. Fangs s’amuse de voir Veronica sur le point d’étouffer Archie. Julian est dégoûté, surtout qu’il se retrouve à devoir embrasser Toni qui, elle, trouve qu’être étouffée par Cheryl serait une belle mort. Et quand elle embrasse Julian, elle s’assure que Cheryl le voit bien.

Le reste des baisers improvisés ? On a de quoi se marrer avec Cheryl qui refuse un baiser de Fangs (qu’elle est difficile !), Midge (la copine de Fangs contente d’être de retour dans la série, j’imagine) qui est obligée de prendre le visage de Kevin dans sa main pour s’assurer qu’il reste immobile quand elle l’embrasse ou, évidemment, un baiser passionné entre Betty et Jughead. Ouais, il a peur des germes, mais pas des baisers de Betty apparemment. Pfiou, Betty n’en peut plus de ses hormones.

Le reste de la soirée est supposée être un moment en tête à tête pour les couples qui le souhaitent. Cheryl s’interpose pour empêcher Veronica de passer un moment avec Archie. Veronica se retrouve donc Jughead, alors que Toni, coincée avec Julian, souhaite juste rentrer chez elle. On voit bien que Jughead aussi, hein.

Pourtant, il apprend à connaître Veronica et ça se passe plutôt bien entre eux. Ils ne s’embrassent pas, hein, mais ils sympathisent et ça fonctionne. Ils ont un bon feeling amical, c’est déjà pas mal, et Veronica confie même à Toni le lendemain (les voilà potes ??) qu’elle a passé toute la nuit à lui parler. C’était toutefois moins drôle que quand on se retrouve dans la chambre où Betty et Kevin s’enferment. Kevin est parfaitement coincé et n’a pas du tout envie de Betty. Elle voit bien la différence entre ses réactions et celles d’Archie. Pourtant, elle se jette littéralement sur lui – mais eh, mécaniquement, il ne se passe rien dans le pantalon de Kevin.

À l’inverse, on sent que dans le pantalon d’Archie, ça bouge beaucoup. Il essaie de remonter sa main le plus vite possible vers la poitrine de Cheryl, mais ça ne lui plaît pas trop. Elle est plutôt habituée à dessiner des femmes nues, elle. Rapidement, elle découvre que Julian a parlé d’elle à Archie, pour lui dire qu’elle sortait avec des étudiants. C’est un mensonge, clairement, mais elle décide tout de même d’aller jusqu’au bout avec Archie.

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Le lendemain

Le but inavoué de Cheryl ? Pouvoir afficher au petit déj du lendemain son suçon à sa mère et son frère pour les choquer. C’était rigolo comme tout, du pur Cheryl. Absolument pas crédible pour les années 50, du coup, je ne sais pas trop ce que je regarde. Une chose est sûre, Archie a donc couché avec Cheryl, ça valait le coup d’avoir une saison 7 ! Par contre, cette pauvre Betty continue de fantasmer sur son voisin et finit par donner à Kevin le livre d’éducation sexuelle, espérant que ça pourra provoquer quelque chose chez lui. J’ai comme un doute.

Pendant ce temps, la pauvre Ethel vit donc chez Alice et Hal, et elle se retrouve coincée avec eux. L’angoisse. Par chance pour elle, elle peut ensuite reprendre le lycée en fin d’épisode. Le problème ? Tout le monde parle d’elle dès qu’ils la voient. Pour bien s’assurer que les potins continuent, Ethel et Jug sont convoqués chez le proviseur en fin d’épisode, au micro. La convocation permet un bon cliffhanger (ou pas) pour le fil rouge de cette saison (je crois ?) : les flics ont fouillé la caravane de Jughead et retrouvé à la fois le dessin d’Ethel tuant ses parents ET le comic sur le laitier serial killer. Problématique.

Ethel | Dark Room | Les cours d’éducation sexuelle | La soirée de Veronica | Le lendemain

Compteur d’Archie à poil : ding, ding ! Je vais compter +1, même si techniquement, il y a à la fois avec Cheryl, puis avec Betty… Le costume est le même, si on peut appeler ça un costume.

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Riverdale – S07E02 – SKIP, HOP and THUMP! – 13/20

Eh, franchement, c’est pas si pire ! J’ai entendu tellement de mal de la saison 7 avant même de la commencer que je m’attendais à retomber dans les délires de la saison 3. Là, les scénaristes partent juste du principe qu’ils ont un concept à exploiter autant que possible sous toutes ses formes. Retour à la case départ donc : intrigues lycéennes à gogo, manque de crédibilité partout et vente de sexe à tout va. Mais attention, le sexe des années 50 doit être prude et tout se jouera dans les regards et les désirs sexuels juvéniles d’acteurs… qui ont en fait mon âge (enfin, presque).

Spoilers

Le lycée de Riverdale organise un bal, encore. Pardon, c’est le premier dans les années 50.

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C’est bien d’avoir commencé la saison 7, mais ce serait encore mieux de réussir à se mettre à jour avant la fin de la série, non ? Pour cela, il faut que j’arrive à maintenir un épisode par semaine, certes, mais il va aussi falloir que je mette les bouchées double à un moment ou un autre. Le problème, c’est que ça ne donne pas toujours envie : ainsi, quand l’épisode commence par Jughead qui nous parle encore de comics book… Bon, ça m’a pas vendu du rêve.

Jughead et les comics | Le bal | Sex-maniac | Serpents & Vixens | Bal-chaussettes

Jughead et les comics

Même amnésique, Jughead s’amuse donc à être la voix de la narration de cette saison et on commence par l’information qu’il est persuadé qu’on a volé son histoire, pas mot à mot, mais presque. Je doute que ça servira sur du plus long terme, mais c’est probablement quelque chose qu’il va falloir corriger pour que le bien triomphe. Ce n’est pas gagné : tous ses potes geeks n’en ont rien à taper de ce plagiat, à commencer par Ethel, qui se faufile une nouvelle fois dans la série. Forte, cette actrice de toujours trouver le moyen de revenir !

Allez, qu’importe, Jughead se pointe au bureau de la maison d’édition (c’est bien connu, c’est juste à côté de chez soi en général) et son énervement finit par payer : il se voit proposer un entretien ?? Il doit rédiger sept pages pour le lendemain… D’accord, mais pardon ? Il reproche qu’on lui vole son travail et il se remet à travailler pour son voleur ?

Non seulement ça, mais en plus, il leur fait de la pub. Il en profite même pour draguer un peu Ethel et j’ai eu de la peine pour l’actrice forcée de sourire en gros plan. Vraiment, j’ai l’impression par moment d’être devant WandaVision avec des acteurs coincés dans un rôle qui les rend tristes… Pourtant, Ethel joue la joie : la joie d’avoir Jug qui lui promet de parler d’elle s’il est embauché.

C’est effectivement ce qui finit par se passer, et Jug s’avère totalement fan du travail d’Ethel. Celle-ci va jusqu’à proposer à Jug d’aller au bal du lycée avec elle… sauf qu’il ne comprend pas à quel point elle est intéressée. Par chance pour lui, ils sont interrompus par la mère d’Ethel qui n’apprécie pas de voir un garçon dans la chambre de sa fille. Elle n’a pas fini de s’inquiéter pour elle : sa fille est reprise le lendemain par le proviseur du lycée qui lui met une semaine de retenue pour les dessins tendancieux qu’elle ose faire en classe. Bon, on a compris qu’il allait être le grand méchant.

Ethel refuse de se rendre en retenue, préférant aller proposer ses dessins à l’éditeur de comics. Allez savoir pourquoi, Jug trouve ça important de le souligner à l’éditeur sexiste qui les imagine aussitôt en couple. Ethel aussi s’imagine ça. Les parents d’Ethel aussi s’imaginent ça. Mais Jug, non, toujours pas. Quel boulet !

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Le bal

Une autre intrigue de l’épisode voit Cheryl annoncer un (énième) bal organisé par le lycée. Quelle flemme ce lycée de Riverdale qui fait des soirées tous les deux mois. Aussitôt que l’annonce est faite, Archie et Julian n’ont plus d’yeux que pour Veronica. Archie est le premier à pouvoir lui proposer, mais Veronica sait ce qu’elle veut : un bon danseur. Il va falloir lui prouver s’il espère vraiment pouvoir l’emmener au bal.

Le problème, c’est qu’Archie n’est pas un super danseur. Il demande donc conseil à Betty. Si celle-ci est supposée sortir avec Kevin, on sent bien qu’elle n’est pas tout à fait insensible au rouquin incapable de twister comme il faut – mais excellent en slow avec elle, dans sa chambre. Oh bordel, la scène pue le débordement d’hormones… Ils ne sont plus adolescents pourtant.

Bon, dans la série, si, évidemment. Alice peut donc les interrompre – j’ai rarement eu un tel élan d’amour pour Alice ! Betty ne doit pas être si heureuse que ça d’être interrompue comme ça, parce que son couple ne se porte pas si bien finalement. Quant à Archie, il se rend auprès de Veronica pour lui proposer un slow.

Seulement voilà, Veronica a eu d’autres propositions pour le bal. La danse ne lui suffira pas : elle veut être sûre d’avoir quelqu’un qui est capable d’avoir le bon répondant face à elle. Finalement, elle lui fixe donc un rencard pour parler politique et art. Oh, bordel, mais c’est quoi cette meuf ? Je comprends un peu la rage et jalousie de Betty qui remarque que les garçons font tout ce qu’elle dit.

C’est ainsi que l’amitié Betty/Veronica peut voir le jour dans cette timeline, avec Veronica qui insiste pour dire que Betty peut avoir qui elle veut – ouais, tout n’est pas rose avec Kevin, j’y reviendrai après. Bien sûr, en parallèle, Archie se prépare pour son rencard en demandant conseil à sa mère. Les années 50, c’est sacrément différent de l’Archie des 2010s hein ! Une fois qu’il a l’approbation de sa mère, Archie peut se pointer chez Betty, une fois de plus.

Il compte sur sa voisine pour lui donner son avis sur un poème qu’il a écrit pour Veronica. Bim, Betty est jalouse à nouveau et nous assure qu’Archie a une âme de poète. Pire exploitation du triangle amoureux à ce stade ! Qu’Archie finisse avec Betty, elle le vaut bien par rapport à Veronica qui est atroce avec les mecs. Elle organise donc une soirée avec tous ses prétendants pour en choisir un.

Cela ne semble toujours pas rebuter Archie, qui ne l’ouvre quasiment pas de la soirée, contrairement à Julian qui passe tout son temps à parler, à étaler sa culture comme de la confiture et à se foutre de la gueule d’Archie – sa pauvreté, son manque de culture, son côté ringard quoi. C’est LE drama de l’épisode si l’on en croit la musique.

Veronica se sent un peu mal pour Archie cependant, et on voit bien qu’elle le préfère finalement à Julian. C’est con. Elle décide donc d’aller s’excuser le lendemain matin, mais elle tombe juste sur la mère d’Archie qui la menace en la traitant de Femme fatale. Il y a plus insultant que ça, tout de même.

Cela dit, c’est efficace : Veronica se remet en question suite à la conversation avec elle. On la traite de méchante et elle n’aime pas ça : elle décide donc de se rendre seule au bal. C’est con : Archie espérait encore pouvoir avoir quelque chose d’elle pourtant. Ce n’est pas le cas, et Veronica s’en confie également à Betty. Ah. Betty fait l’erreur de parler du poème d’Archie à Veronica, qui n’est pas au courant mais décide qu’elle ne le mérite pas de toute manière. Et hop, il n’en faut pas plus pour que Betty s’imagine sortir avec Archie. Bon, il faut quand même qu’on parle de sa relation avec Kevin avant.

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Sex-maniac

Dans la voiture à côté de Midge et Fangs, interrompus par Cheryl, ça se passe mal pour Betty : elle est traitée de « sex-maniac » par un Kevin qui ne comprend pas pourquoi elle veut tant l’embrasser. C’était juste drôle à voir – Kevin n’est pas attiré par Betty, même à cette époque-là, évidemment. Le couple aura duré un épisode, c’est bien.

Betty sort en furie de la voiture, promettant à Kevin qu’elle n’ira pas au bal avec lui. Il n’a jamais demandé, cela dit, puisque de toute manière il sera sur scène. Enfin, si Cheryl décide de l’embaucher quand même, malgré une demande de Toni pour que Fangs soit le chanteur du bal. Pas évident la vie des adolescents dans les années 50, je vous le dis !

En attendant de se faire virer, ce qui arrivera immanquablement, Kevin a besoin de s’entraîner au piano. Pas de bol pour lui, le piano est utilisé par un autre ado joué par un adulte : il s’agit cette fois d’un certain Clay, qui vient juste d’arriver à Riverdale. Bordel, ajouter encore un perso à ce stade de la série, je ne sais pas bien si c’est d’un grand intérêt. Ils auraient pu le laisser finir avec Mouse le Kevin, non ?

Ouais, parce que bon, Clay est juste là pour servir de love interest à Kevin. Clay demande carrément à Kevin s’il connaît quelqu’un avec qui il pourrait aller au bal. Aha, on se demande bien.

De son côté, Betty confie à sa mère qu’elle pense avoir des sentiments en train de se développer pour le rouquin. Dommage qu’Alice ne soit pas team Archie, hein. Alice fait donc tout ce qu’elle peut pour que Betty se réconcilie avec Kevin, excusant l’attitude très adolescente pleine de désir de sa fille apparemment. Elle assure aussi que Betty veut simplement un pin’s pour se sentir choisie par Kevin ? Humph. Je ne suis pas sûr que ce genre de badge soit suffisant pour que Kevin ne soit plus gay, hein.

Il se laisse toutefois convaincre par Alice et c’est très con : il empêche ainsi Betty d’aller voir Archie – et le petit ralenti nous confirmait qu’elle allait lui demander qu’il l’emmène au bal. C’est si triste pour Betty et Archie !

Kevin offre son pin’s à Betty et lui fait une très jolie déclaration d’amour, mais eh, on sait bien qu’il ment. Betty n’a pas le cœur à lui briser le cœur cependant… Elle ira donc au bal avec Kevin et tant pis pour ses sex-maniaqueries !

Archie ? Smithers a la bonne idée de donner son poème à Veronica, qui ne peut que changer d’avis. Le poème est tout naze, mais il plaît à Veronica qui, lors du bal, demande à Archie de tout recommencer à zéro et de danser avec lui. Elle se prend alors un énorme râteau, Archie préférant aller danser avec sa mère. Mouahaha. Veronica se console vite dans les bras de Julian, par contre. Je ne suis pas sûr de suivre le choix d’Archie.

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Les Serpents et les Vixens

De son côté, Toni flirte avec Cheryl devant Fangs. On peut parler d’un glow down pour lui ? Cela lui va super bien ce look de chanteur à la Travolta, je ne dis pas, mais bon. Bref, le flirt dans les années 50, c’est tout relatif : Toni vient demander à Cheryl de faire chanter Fangs – mais elle refuse, parce qu’elle ne veut pas d’un Serpent au bar. Midge, à côté d’elle, veut très clairement de Fangs, et pas que dans la salle du bal, hein.

Les deux se retrouvent donc à s’embrasser dans une voiture lorsqu’ils vont au cinéma ; évidemment qu’il y a à Riverdale un cinéma pour voitures. En tout cas, Cheryl a la mauvaise idée de les interrompre et de clairement s’attiser la haine de tous les Serpents. Entre amour et haine de Toni, il n’y a qu’un pas : Toni menace donc que les Serpents jettent des œufs sur tous les gens qui iront au bal.

Cela agace passablement Cheryl qui décide de confronter Toni à la Dark Room, son bar pas si clandestin, j’imagine. Toni est à peu près aussi têtue que Cheryl cependant : elle refuse d’abandonner Fangs et veut que ce soit lui qui joue lors du bal. Elle insiste donc pour que Cheryl reste avec elle pour l’écouter. Cheryl change ainsi d’avis et le lendemain, elle vend tout plein de tickets avec Toni. Bien sûr, Toni menace les gens pour qu’ils en achètent hein, et Kevin est viré de la scène, mais c’est pas grave, apparemment.

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Le bal-chaussettes

Ouais, j’ai gardé ça pour ce stade de la critique, mais il fallait vraiment que je le souligne à un moment ou un autre : quel concept de merde ! Leur bal est un bal où il faut venir en chaussette. On laisse ses chaussures dans un coin et on danse en chaussettes. C’est que ça doit sentir bon dans le gymnase de Riverdale High ! Super – quoi. Fangs y est le chanteur officiel et sincèrement, il est exceptionnel comme chanteur de boogie-woogie. Et j’ai aimé aussi son Only you. C’est pas tellement le sujet, cependant, même si la série insiste beaucoup sur lui en train de chanter.

C’est ainsi sans grande surprise que Clay remarque que Fangs est beau gosse, puis le dit de Kevin aussi, avant de lui demander un concert privé. C’est con qu’il soit venu au bal avec Betty, hein. Il a l’air tout gentillet ce Clay, malgré son prénom de merde de héros de séries adolescentes. So gay, les années 50 – jusqu’à ce que Kevin retourne auprès de Betty. Toni propose ensuite à Cheryl de danser avec elle, par exemple. Le principal n’apprécie pas du tout ce rapprochement.

Pour les slows, l’hétérosexualité peut reprendre ses droits, heureusement pour lui. Dur de ne pas grincer les dents face à ce principal homophobe qui savoure de voir des adolescents chastes danser en couple hétéro, alors que de son côté Cheryl déprime de voir Toni assise seule ; et que Clay déprime de voir Kevin danser avec Betty.

La déprime sera de courte durée toutefois, avec un cliffhanger qui s’inscrit dans une longue tradition de soirées sanglantes à Riverdale : Ethel débarque au bar couverte de sang. On n’en saura pas plus même si la scène dure assez de temps pour qu’elle raconte ce qu’il se passe. En état de choc, Ethel se contente d’expliquer à Jughead que quelque chose de terrible s’est produit. Comme personne n’a la présence d’esprit de lui demander quoi exactement, il faudra attendre l’épisode suivant pour avoir un début de quelque chose à se mettre sous la dent.

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Compteur d’Archie à poil : Je ne suis pas sûr qu’il serve beaucoup lors de cette saison 7 qui semble vouloir jouer avec tous les codes des années 50.

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Riverdale – S07E01 – Don’t Worry Darling – 13/20

C’est moins mauvais que ce que je craignais, mais effectivement, cet épisode peine à vraiment introduire des enjeux cohérents pour la saison. Je crois voir ce qu’ils essaient de faire, mais justement, ils essaient sans être aussi pertinents que ce qu’ils le pensent – censurant eux aussi certaines choses. Sinon, ils semblent vouloir nous faire croire que la saison (et la série dans son ensemble, même) suit une construction bien prédéfinie, mais… Ils n’ont réussi qu’à me fournir un gros fou rire. Une fois de plus.

Spoilers

Jughead cherche à trouver un moyen de revenir en 2023.

Sixty-seven years ago. But in the future.

Allez, mieux vaut tôt que jamais, je me lance enfin dans la saison 7 qui nous renvoie dans les années 50, comme promis, et plus précisément 1955. Un petit Rock around the clock nous met dans l’ambiance, Archie est immonde dans le générique, Toni est magnifique et on danse à Pop’s parce que les prix n’ont pas encore connu l’inflation. Présenté comme ça, ce début de saison fait presque rêver. Et puis, comme d’hab, Jug assure la narration et me dépite bien rapidement : il aura fallu une minute trente pour que je lève les yeux au ciel.

Entre sa couronne, son chien nommé Hot-dog et le fait qu’il vive sur des rails, vraiment, c’était dur de ne pas être blasé. Et puis, tous les trentenaires qui se mettent à jouer des adolescents au lycée, c’est encore pire qu’avant, je crois. Betty et Kevin se retrouvent en couple, l’acteur interprétant Jason de temps à autre se fait salement dégager pour être remplacé par un certain Julian, toujours jumeau de Cheryl (wtf ?), Reggie ne semble pas exister et Archie reste toujours monsieur muscles – mais pas torse nu. Par contre, comme il vit avec sa mère… qu’en est-il de Fred dans cette chronologie ? La réponse arrive plus tard.

En tout cas, avant d’entrer dans le vif du sujet (non pas qu’il y en ait un), notons tout de même qu’il y a du bon à ce bond dans le passé : j’aime beaucoup la playlist de cet épisode (avec des chansons des années 50, certes, mais pas sorties en 1955 pour certaines…), les costumes années 50 et les petits effets musicaux retravaillés pour coller à l’ambiance fifties (genre à l’arrivée de Veronica). De là à supporter pour autant d’épisodes… aïe.

Emmet Till | James Dean | La capsule temporelle

Emmett Till

Le truc n’a aucun sens, mais Jughead essaie de nous présenter ça de manière cohérente. Bien évidemment, c’est impossible. Cela fait deux jours qu’il est coincé dans cet univers, mais il est déjà au fait de tout ce qu’il se passe. Même en ayant entendu parler longuement d’Emmett Till, comment voulez-vous vous souvenir des dates précises comme il le fait ? Je suis à peu près sûr que les scénaristes sont capables de se planter avec ça en plus.

Bref, Jug attend impatiemment le retour de Tabitha du procès le plus honteux du siècle, parce qu’il est certain que l’ange gardien de la ville aura une idée de comment retourner en 2023. Malheureusement pour lui, quand elle revient, Tabitha ne semble pas du tout au courant de ce qu’il se passe. Elle trouve Jug sympathique de lui assurer son soutien vis-à-vis du procès d’Emmett Till, mais ça ne va pas plus loin que ça. Super.

Bon, le procès est évoqué en long, en large et en travers dans l’épisode, ce qui est bien pour le cours d’histoire, je suppose. Betty, de nouveau rédactrice en cheffe du Blue & Gold (je vous jure, je vais pleurer, ça ravive tellement de trauma des premières saisons putain) voit donc Toni-la-bonne-élève avec une veste en jean Serpents (je pleure) lui remettre un article sur le procès. Il ne pourra pas être imprimé : le principal s’y oppose.

Bien sûr, Betty est du bon côté de la balance et tente de défendre le papier de sa pote – il aurait été plus intéressant, je trouve, de l’avoir moins ouverte d’esprit au départ, pour que ce ne soit qu’en cours de saison qu’elle découvre que le racisme, c’est de la merde. En plus, ça aurait fait une intrigue plus intéressante pour les parents de Betty. Oui, oui, Betty a de nouveau droit à ses deux parents chez elle. Elle tente de se servir d’eux pour que le papier de Toni soit lu à l’antenne durant leur émission de radio, mais ils ont peur de perdre le soutien des sponsors, alors ils s’y refusent. Les sponsors ? Les Blossom, bien sûr.

Malgré sa crise d’adolescente, Betty est obligée le lendemain de s’excuser une fois de plus auprès de Toni, car elle ne peut rien faire pour elle. Elle apprend toutefois l’existence de photos du cadavre d’Emmett Till dans son cercueil, où l’on voit à quel point il a été passé à tabac, et il n’en faut pas plus pour qu’elle demande à les voir. Toujours aussi cheloue, peu importe l’époque, la Betty.

Elle décide donc de publier l’article de Toni malgré les conséquences, mais Toni refuse. Cela n’a aucun sens. Qu’elle envisage d’écrire un poème quand son article ne peut être publié, d’accord, mais pourquoi vouloir un poème lu à l’interphone de l’école à la place ? Ecoutez, je ne sais pas, mais c’est chouette un peu de poésie – Mississippi. Avec l’aide de Betty, Toni parvient à convaincre Cheryl de lui laisser sa place à l’interphone de l’école pour les annonces du matin.

Comme pour cela, on utilise Tabitha qui s’évanouit en sport pour éloigner le principal, puis sa secrétaire… Je ne vois pas l’intérêt d’utiliser Cheryl. Enfin bon, ça permet à Cheryl d’être géniale à nouveau, et la lecture du poème finit par provoquer bien des remous au lycée. Bim, la série fait dans le social et les messages d’espoir antiraciste désormais. Pourquoi pas. Cela aurait pu être bien dès le départ de la saison, en vrai.

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James Dean

L’autre grand fait d’actualité en 1955 est apparemment la mort de James Dean. Je ne suis clairement pas assez américain pour que ce trauma là me parle, mais ça semble être un vrai point important qui bouleverse la vie de la petite ville de Riverdale. Par exemple, la mère d’Archie lui confisque sa voiture parce qu’elle a peur de voir son fils se tuer au volant. Par contre, l’envoyer à la bourre au lycée en vélo sur une petite route dangereuse, ça ne la dérange pas plus que ça.

Bref. Archie arrive à temps quand même en cours, pile pour l’arrivée d’une nouvelle étudiante qui arrive d’un Los Angeles ensoleillé. J’avoue que j’avais zappé moi-même le fait que Veronica n’était pas encore introduite dans ce délire des années 50. Veronica Lodge, fière d’être la fille d’Hiram et Hermione, avec toute la famille superstar de son émission. Pour une raison maladroite qu’il fallait que les scénaristes trouvent, Veronica reste tout de même chez son oncle et sa tante.

Archie est immédiatement sous le charme de Veronica alors qu’elle est parfaitement imblairable. Au moins, ça fait plaisir de voir que l’acteur interprétant Archie semble s’éclater dans ce rôle, hein. Pas de bol pour Archie, il a de la concurrence avec Julian qui est clairement à fond sur Veronica. La pauvre Cheryl qui n’aimait déjà pas Veronica n’a pas fini de la détester. Moi, je me marre de voir les scénaristes nous séparer Betty et Archie de cette manière.

En tout cas, James Dean est à l’actualité aussi pour les lycéens et c’est ce dont ils parlent avec Veronica quand celle-ci s’incruste au foyer (toujours le même) au sein de leur groupe. Assez vite, elle révèle qu’elle était pote avec James Dean et qu’il était bisexuel, mais la manière dont elle le case dans la conversation n’avait aucun sens, ça va sans dire. Kevin est évidemment intéressé par l’information (et par les autres stars potentiellement gays), même s’il est en couple avec Betty. Cheryl, elle, finit par être énervée par tous les mensonges de Veronica.

Ce n’est que le début, parce qu’après ça, Julian décide de ramener Veronica chez elle en voiture, abandonnant sa jumelle devant le lycée pour qu’elle rentre à pied. Archie voyant ça décide aussitôt de trouver un moyen de récupérer sa voiture, ça va sans dire. Son obsession adolescente pour Veronica est présentée de manière risible, mais bon, ça n’est pas bien différent de ce qu’on s’était tapé en saison 1, hein.

Et la voiture est dégueulasse, en plus ? Cependant, elle tape dans l’œil de Veronica. Une histoire d’époque, j’imagine. Une fois en rencard avec Veronica, il n’a toutefois pas grand-chose à raconter à Veronica. Ils n’ont rien en commun : elle a une vie hollywoodienne, il a une vie de mâle alpha ridiculement inintéressant. Le fait le plus intéressant est que son père est mort pendant la guerre de Corée, sérieusement.

Malgré tout ça, Veronica tombe sous le charme de ce petit puceau qui n’a jamais eu de copine. C’est si gênant de voir l’acteur jouer ça. Heureusement, la scène est interrompue par une Cheryl qui débarque à Pop’s pour accuser Veronica d’être une menteuse : elle ne sera pas actrice dans un prochain film et elle a probablement été bannie par ses parents. Bien sûr. Cheryl est toujours aussi efficace en harceleuse, même en 1955.

L’écriture de la série, elle, est toujours aussi peu intéressante, avec une manière de contourner la scène la plus intéressante de l’épisode pour nous ramener chez Veronica qui vit finalement seule, sans oncle et tante, après avoir été bannie par ses parents. Eux sont obsédés par leur émission, et isoler leur fille était le meilleur moyen d’éviter que son nom ne ressorte dans les médias : elle était dans le même convoi que James Dean.

Après tout ça, Archie rentre chez lui et se fait engueuler par sa mère qui n’aime pas savoir que son fils a sorti la voiture sans son autorisation. C’est si dingue toute cette intrigue et la conversation entre eux. Pourquoi les scénaristes semblent-ils vouloir surmonter les traumas qui n’ont jamais été ce qu’ils ont vécu ?

De son côté, Veronica aussi se fait engueuler par sa mère. Je n’ai pas reconnu la voix d’Hermione, mais il y avait un côté années 50 dans l’accent qui explique peut-être pourquoi. Allez savoir comment, Hermione est déjà au courant qu’Archie est passée chez eux.

Tout ça termine donc par Archie qui fait brider sa voiture par Betty (mais vraiment, c’est trop) et Veronica qui décide de ne pas choisir entre Julian et Archie quand elle a le choix : elle préfère finalement rentrer à pied. BEN VOYONS.

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La capsule temporelle

Très vite, Jughead s’adapte à sa vie de lycéen et reprend les cours. Cela lui permet de découvrir que la comète Bailey est sur le point de revenir passer au-dessus de Riverdale. Apparemment, les scénaristes croient bon de nous refoutre des images de Cheryl et de ses super-pouvoirs pour nous rappeler ce qu’il en est, avant de nous apprendre que le prochain passage de la comète est dans deux ans. Pas exactement « sur le point de revenir ». En vingt épisodes, ont-ils le temps de nous imposer deux années dans les années 50 ?

En tout cas, je n’avais pas fini de mourir de rire devant l’épisode : on enchaîne ainsi avec Jughead qui se décide à déterrer la capsule temporelle (de la saison 4, si je ne m’abuse ?). Oui. La capsule temporelle n’a pas voyagé dans le temps, elle n’a pas disparu, elle est toujours enfouie sous terre et il la retrouve. Voilà, ça n’a déjà aucun putain de sens leur voyage temporel.

Retrouver la capsule permet toutefois à Jug d’organiser une réunion avec tous ses amis, y compris ceux qui ne le connaissent pas dans cette timeline. Son but ? Il espère que les objets de leur passé pourront les ramener à la raison. Ce n’est pas du tout efficace et son explication, putain. « On a enterré cette glacière il y a 67 ans, mais dans le futur ». Mais putain ??? Je pleure de rire. Je n’en peux plus, c’est trop. Tu l’as enterré il y a trois ans – ou dix avec le saut dans le temps entre saisons, allez, on leur accorde ça. Mais dans quel monde Jug pense que ça fait 67 ans ? Et personne ne capte que les sept ans du saut temporel ne collent toujours pas avec cette nouvelle obsession pour le voyage temporel ?

Je suis mort de rire, mais vraiment, j’en ai presque mal aux abdos. BREF. L’épisode continue de se dérouler bien vite malgré tout, avec Jug qui explique comme il peut sa théorie fumeuse à d’autres ados qui doivent se dire, justement, qu’il fume. De la très bonne. Et pour leur prouver qu’il vient du futur, il n’a pas son bonnet le pauvre. Il se met à parler du futur, aussi, en commençant par les smartphones (qu’ils utilisent bien peu, en vrai), puis en faisant un peu de pub pour Spotify (joli coup des scénaristes de réussir à caser ce genre de publicité en 1955). Inévitablement, il doit aussi parler du destin incroyable de chacun dans le groupe – sauf qu’il n’a rien à dire sur Kevin, à part qu’il était dans un réseau de trafic d’organes (euh ? attendez, ça date de quand ça ? Ils volaient des organes dans la secte, là ? J’ai déjà tout oublié, c’est terrible) et que Cheryl n’est pas ravie de devoir être une sorcière.

Bon, Jughead n’a pas franchement des arguments très convaincants : Archie souligne à raison qu’ils n’ont aucune raison de vouloir aller dans le futur. Et quand pour y retourner Jug propose qu’Archie et Betty se bécotent pendant qu’il place une bombe sous leur lit, ça termine, ô surprise, en Archie qui essaie de convaincre Jug d’arrêter de raconter n’importe quoi. Le pire ? Jughead est blessé de voir qu’Archie le pense fou. Mais mec ?

Je ne sais pas à quoi il s’attendait. Peut-être qu’il s’attendait à ce qu’il se passe à la fin de l’épisode : alors qu’il déterre la capsule temporelle, Jughead est surveillé par une étrange silhouette qu’on devine assez facilement être celle de Tabitha. C’est confirmé tout à la fin : Tabitha, l’ange gardien, vient voir Jughead alors que la Tabitha de 1955 est en route pour Memphis avec ses parents. Je crois qu’on cherche à se débarrasser de l’actrice pour quelques épisodes là.

Bref, Tabitha 2023 explique à Jughead que le plan avec Cheryl et ses superpouvoirs n’a finalement pas fonctionné. La comète a frappé Riverdale et a provoqué un événement cataclysmique. Par chance, Tabitha a utilisé ses dernières forces et pouvoirs (vous savez, ceux qu’elle avait déjà filé à Cheryl à ce moment-là ? … Sans commentaire) pour transporter tout le casting en 1955. Evidemment.

Elle a choisi un passé lointain pour qu’ils puissent ensuite rebondir vers un présent où ils pourront vivre à nouveau. En attendant, il faut s’assurer que le passé de Riverdale continue de tendre vers plus de justice sociale. Ah, d’où le délire autour d’Emmett Till et James Dean ? Ca va être ça leur saison, nous montrer que la vie c’était de la merde en 1955 et qu’il faut faire en sorte que ça aille mieux pour corriger et soigner 2023 ? Parce que si oui, les personnages amnésiques ont du taf. Beaucoup.

Et oui, ils sont amnésiques par choix : Tabitha veut démêler les univers parallèles et les timelines emmêlés par la comète (HEIN ?) et a besoin de beaucoup de temps pour cela. Se souvenir du futur et poser trop de questions empêchent de tendre vers plus de justice et provoque trop de remous, il faut donc être bien sûr que tout le monde oublie 2023.

Ainsi, Tabitha explique à Jug qu’il est une anomalie et qu’elle vient le voir pour corriger ses souvenirs – elle veut lui faire oublier toute sa vie pour qu’il puisse vivre tranquillement en 1955. Mais… Dans ce cas ? Autant laisser tomber et tous rester vivre en 1955. Et pourquoi existe-t-il une Tabitha en 1955 si ce n’est pas celle de 2023 ? C’est tellement stupide et tiré par les cheveux tout ça.

L’épisode se conclue ainsi par un baiser stylé – musicalement stylé en tout cas – entre Tabitha et Jughead, pour qu’elle puisse tout lui faire oublier. Il se souvient encore un peu, cependant, alors il se précipite chez lui, mais trop tard. Il écrit simplement « Tendre vers Justice » et ne sait pas du tout ce que ça veut dire. Et en plus, il trouve un étrange bonnet sur son bureau. De là à flipper comme il le fait, il faut m’expliquer !

Emmet Till | James Dean | La capsule temporelle

Compteur d’Archie à poil : il est prude dans les années 50 apparemment. Décevant, je sais.

PS : avec le père de Betty et la mère de Cheryl (qui fait une apparition vite fait pour donner un magazine à ses jumeaux), je marque le point 3 du Bingo Séries, non ?

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