Salut les cinéphiles confinés,

Il y a un mois, le confinement commençait et me lançait dans une grosse période de visionnage de films. Ce n’est pas pour rien que j’ai vu si peu d’épisodes ces derniers mois, avec même le moment flippant où j’ai remarqué que j’avais vu quasiment plus de films que d’épisodes. Scandale. J’ai repris quelques épisodes hier, histoire d’avancer, mais quand même, je peux bien vous parler de mes films de confinement aujourd’hui.

Semaine 14

Joshua

Rien de tel pour passer le temps du confinement qu’un petit film d’horreur, et celui-ci est un bon thriller psychologique. Il nous raconte la vie d’un garçon perturbé par l’arrivée de sa petite sœur. Perturbé, on peut dire qu’il l’est, mais il est difficile d’en dire beaucoup plus sans spoiler tout le film. Je vais donc me contenter de ça et dire que j’en garde un plutôt bon souvenir, même si malheureusement, la fin est assez prévisible pour ce genre de films.

Case 39

J’ai eu plus de mal avec ce film d’horreur, vu le même jour et traitant à peu près du même sujet. En effet, dans ce film, il est question d’une assistante sociale qui vient en aide à une petite fille qu’elle recueille ensuite chez elle, alors qu’elle ne devrait vraiment pas le faire.

Si j’ai moins accroché au scénario et à la fin du film (surtout), je tiens à préciser tout de même que certaines scènes m’ont scotché à mon canapé, notamment la scène du four. C’est donc bien réalisé et c’est très agréable à regarder, mais c’est un film qui ne me paraît pas pour autant essentiel à regarder. Si vous avez le temps ou si vous aimez les acteurs, n’hésitez pas ; sinon, je pense que c’est dispensable.

Vacancy

Dernier film d’horreur de la même journée, Vacancy m’a beaucoup plus plu. Oh, comme dans beaucoup de films d’horreur, les personnages font tout de même des choix stupides que je ne ferais pas, mais c’est le principe de base de ce genre de film, je crois. Ici, on suit donc la nuit d’enfer d’un couple qui n’a rien demandé mais se retrouve par un hasard de circonstances dont ils sont quand même un peu responsables à passer la nuit dans un motel pas comme les autres.

Pas de surnaturel ici, pas non plus de vibe Bates Motel, juste de la violence gratuite et de l’essoufflement de personnages. Certaines trouvailles du film sont sympathiques et en font une course palpitante à regarder. À voir !

Le Dictateur

On ne présente plus Charlie Chaplin, mais je redécouvre à chaque fois à quel point j’aime son travail. C’est un film très drôle, toujours efficace et on ne voit pas le temps passer. Je ne sais pas comment vous convaincre différemment de (re)voir ce chef-d’œuvre. Regardez-le, c’est tout 😉 D’ailleurs, il est sur mon fameux poster des 100 films à voir avant de mourir, aussi !

Underworld

Une saga de vampires et loup-garous ? Evidemment que je comptais y jeter un œil un jour ou l’autre. C’est un film très sombre, pour ne pas dire émo, et avec de la bonne musique, mais je l’ai trouvé un chouilla trop bavard. Pas étonnant qu’il soit si (trop) long alors que l’histoire aurait pu tenir sur moins longtemps. J’ai bien aimé, je me suis plongé dans l’univers assez facilement – puisque ce sont des règles qu’on connaît de toute manière – et l’intrigue a de bons moments.

Après, je ne sais pas, je n’ai pas encore vu la suite et je me dis qu’après un mois, il y a de fortes chances qu’il me faille un bon rattrapage du premier film. De toute manière, tous les films de la saga ont l’air bien long, alors je ne me fais pas de souci ; ils le feront. Quant à mon choix de voir ce film, c’était évidemment pour prolonger l’expérience Vacancy, puisqu’on y retrouve la même actrice.

Hush

Je termine l’article par ce film qui est loin d’être exceptionnel, donc autant l’évacuer. On est à nouveau sur un film d’horreur, vous aurez compris que c’était mon mood de début de confinement, mais alors, on est sur du super mauvais. Je crois qu’il n’y a pas une décision logique ou cohérente de la part du personnage principal pendant tout le film, et c’est évident dès le début où l’héroïne préfère aller voir qui peut bien être le pervers qui la prend en photo en secret chez elle plutôt que de prévenir les secours ou juste N’IMPORTE QUI sur son ordinateur avec wifi ouvert sur ses genoux avec une application de discussion.

Bref. Le film suit une malentendante qui, vous l’aurez compris, est coincée chez elle par un psychopathe dont on ne saura pas grand-chose et qui essaiera pendant tout le film de rentrer chez elle pour la tuer. Alors, en vrai, il y avait un potentiel et une très bonne idée à l’origine du film (dont la révélation est le seul moment sympa), mais ça ne suffit pas du tout. Dommage !

On s’arrête là pour aujourd’hui, j’ai traité d’un peu plus de films que d’habitude, parfois plus rapidement, mais c’est parce qu’avec le confinement, j’en vois bien plus !

Salut les cinéphiles confinés,

Nous voilà déjà le soir du premier mois complet de confinement et avec cet article, je conserve pour la dernière fois le décalage d’un mois qui s’est instauré dernièrement. En effet, je vais évoquer un film vu le 15 mars alors que nous sommes (déjà ?!) le 15 avril. Et c’est la dernière fois, parce qu’avec le confinement, j’ai vu tellement de films que je doute de pouvoir tous les évoquer d’ici le 11 mai. Enfin bon, ce n’est pas la question de cet article qui est juste censé évoquer quatre films de plus, plus ou moins bien réputés et plus ou moins apprécié par le sériephile que je suis.

Semaine 12

History of violence

Concrètement, je classe plus ce film dans la liste de ceux à voir un après-midi comme ça à la télévision que dans la liste des incontournables, mais je suis quand même heureux de l’avoir vu parce qu’il y avait Maria Bello que j’apprécie beaucoup dans la saison 17 de NCIS. La revoir dans un rôle totalement différent, c’était chouette – et un peu traumatisant, car elle est beaucoup plus jeune ici inévitablement.

Du côté de l’histoire du film, on nous raconte ici l’histoire d’un père de famille vivant dans une petite ville tranquille… mais dont la vie bascule lorsque son café est attaqué par deux malfaiteurs. Seulement, elle ne bascule pas de la manière dramatique à laquelle on pourrait s’attendre : le père de famille est loin d’être la victime qu’on imagine et c’est là tout le cœur de l’histoire, un brin prévisible, mais très entraînante.

De bonnes scènes d’action, un peu de sang, beaucoup de violence (mais c’est dans le titre) ; un film américain, quoi.

Interstellar

Ce film a tellement fait parler de lui que je ne sais pas pourquoi j’ai mis tant de temps à le voir, surtout après mon coup de cœur sur Life qui est un peu dans le même genre. Enfin, si, du coup, ça joue : je n’ai pas envie de les voir sans les espacer, parce que sinon, je vais faire une overdose. C’est pour ça que j’attends encore avant de regarder Gravity d’ailleurs.

Quoiqu’il en soit, c’est un film à la hauteur de sa réputation. Ce fut long et je l’ai même vu en plusieurs fois, parce que je l’ai commencé une fois avant de changer d’avis et que la fois suivante, il était en fait trop tard pour voir quelque chose de si long… Allez, ça arrive ! En tout cas, j’ai adoré cette histoire, même si elle est longue à mettre en place. C’était bien mon genre de films avec le puzzle qui se met en place petit à petit et qu’on peut deviner à l’avance malgré tout. Bref, un très bon film, à voir de toute évidence.

Capharnaüm

Là, c’est un peu plus honteux de ma part : je sais pertinemment que c’est un excellent film, je vois pourquoi, mais… j’ai eu beaucoup, beaucoup de mal à entrer dedans et à accrocher. C’est possiblement parce qu’il est trop triste et montre beaucoup d’injustice de la vie.

Concrètement, le film raconte l’histoire d’un petit garçon issu d’une famille pauvre au Liban, qui est un grand frère exemplaire et qui mène une vie extrêmement difficile. La misère du monde, c’est toujours douloureux à regarder et le film possède des scènes magnifiques d’humanité au milieu de tout ce capharnaüm de détresse, de pauvreté et d’enfer sur Terre. Il m’a donc fallu trois bons quarts d’heure pour me faire au film que je regardais, principalement parce que je l’ai lancé sans regarder de quoi ça parlait, mais une fois plongé dedans, j’ai beaucoup aimé.

Du coup, je ne sais pas comment en parler car j’ai eu deux sentiments très opposés par rapport à ce film, et ça continue d’être le cas un mois après : je pense d’abord à l’ennui et au fait que je n’ai pas  accroché, avant de me rappeler de toutes les scènes que j’ai adoré, me faisant de nouveau changer d’avis. Au moins, vous savez dans quoi vous vous embarquez !

Semaine 12

Rebelles

Changement radical d’ambiance avec ce film qui raconte l’histoire d’une ancienne miss régionale forcée de revenir bien malgré elle dans son Nord natal pour bosser dans une usine de boîte de sardines. Et comme si la vie n’était pas déjà assez atroce comme ça avec ce début de synopsis, voilà que son patron – un gros lourd qu’elle connaît depuis longtemps – commence à lui faire des avances alors qu’elle retrouve parmi ses collègues une ancienne camarade de lycée qu’elle aurait préféré éviter.

Bref, on est là sur un film français tout ce qu’il y a de plus français, mais j’ai beaucoup ri. Comme souvent, j’aurais apprécié un film plus long ou plusieurs épisodes d’une saison complète sur cette histoire qui méritait vraiment le déplacement, je trouve. Je vous le recommande si vous avez du temps, on se marre devant, c’est du divertissement facile et efficace ! Et puis Cécile de France et Audrey Lamy, on sait d’avance qu’on va s’éclater, non ?