Salut les cinéphiles confinés !
Je n’en suis pas encore tout à fait au début du confinement avec cette série d’articles sur les films que je vois en 2020, mais une chose est sûre, j’en vois de plus en plus avec le confinement. Eh, je viens de terminer mon deuxième de la journée, et non, ce n’est pas un poisson d’avril, je vous épargne ça sur le blog (mais pas dans le tweet de partage de cet article, j’avoue). Comme d’habitude, on se retrouve donc en ce mercredi pour parler de films et notamment de ceux que j’ai vu début mars. Ouep, ça y est, j’ai un mois de décalage ici !
Semaine 11
![Locale: Open Seas [CVU/CVnU] - RPG - Comic Vine](https://static4.comicvine.com/uploads/original/11130/111309780/5707745-5603784205-GdAO9.gif)
Open Waters 1 & 2
Encore un film d’horreur dont le synopsis me réconforte : je ne me vois pas mourir comme ça, surtout le premier. Le deuxième, ça aurait pu m’arriver. Si les films s’appellent un et deux, il ne s’agit pas exactement d’une suite, simplement d’un même concept de base. Le concept de base de ces films ? C’est simple : on y suit des personnages qui par un malheureux hasard de circonstances se retrouvent perdus en pleine mer. Et ils tentent donc de survivre. Chaque fois, c’est inspiré de faits réels, ce qui n’est jamais très agréable quand on y réfléchit bien, surtout pour des films d’horreur.
Je n’ai pas trop aimé le premier opus : on y suit un couple de touristes qui fait de la plongée et qui est oublié par le groupe de touristes qu’ils ne connaissent pas avec qui ils étaient. Leurs affaires glissent dans le bateau, ils remontent à la surface un peu trop tard et finalement, ce n’est que le lendemain qu’on se met à les rechercher. Comme j’avais entendu parler du fait divers à l’origine de ce film, je connaissais déjà la fin…
Véritable huis-clos à ciel ouvert et pourtant sans clôture, le concept me plaît beaucoup, mais je n’ai pas éprouvé beaucoup d’empathie pour les personnages. C’est comme ça, que voulez-vous ! Les différentes péripéties s’enchaînent bien et il n’y a pas trop de temps mort, ce qui est étonnant pour un film avec seulement deux personnages.

J’ai largement préféré le deuxième volet (Adrift), et pas uniquement pour son casting (coucou McDreamy de Grey’s). Cette fois, c’est tout un groupe d’amis qui se retrouve dans l’eau à côté de leur bateau, au sein duquel ils ne parviennent pas à remonter. Dans l’ensemble, j’ai trouvé qu’il était plus facile de s’investir dans le film : les personnages sont plus clichés, clairement, mais il est en même temps plus facile de les reconnaître comme des gens que l’on pourrait avoir comme amis, d’une certaine manière.
Avoir tout un groupe, ça permet de multiplier les initiatives et de faire à peu près le tour des idées possibles pour remonter dans le bateau, tout en faisant également le tour des dynamiques de groupe. Ca passe beaucoup plus vite cette fois… mais bon, il y a une solution éliminée un peu trop vite à mon goût, justement. Quant à la fin, elle est très particulière et je ne l’ai pas aimée, parce que bon, je trouve que ça manquait un peu de courage et de clarté de la part des scénaristes.
Upgrade
Voilà un film que j’ai beaucoup aimé pour le coup : on est dans de la science-fiction futuriste comme j’aime beaucoup, puisqu’on y suit un couple qui voit sa voiture électrique se faire détourner. L’homme finit implanté avec une nanotechnologie nommée Stem qui l’aide à reprendre le contrôle de sa vie (d’où le titre du film)… ou à le perdre, question de point de vue. Oui, le film n’a pas grand-chose à envier à Westworld du côté de la technologie et du scénario de base, même si l’histoire est beaucoup moins complexe.
De très bons effets spéciaux, de l’action, un acteur qui s’en tire bien pour nous faire croire à la nanotechnologie en lui et encore de l’action, voilà un bon résumé rapide du film. On n’a pas le temps de se poser pour réfléchir car les choses avancent assez vite et l’intrigue repose sur quelques surprises et rebondissements plutôt efficaces dans l’ensemble. C’est un film plaisant et clairement une réussite pour de la science-fiction !
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The Village
En parlant de films reposant sur des surprises et des rebondissements, en voilà un autre qui fonctionne plutôt bien : il repose sur un secret qu’on a bien du mal à cerner. En effet, on se concentre cette fois sur un village (sans déc’ !) vivant reclus de la société moderne, mais très inquiet de l’existence de monstres dans les bois l’entourant. Il y a une frontière à ne pas franchir, des sacrifices à faire, des couleurs à ne pas porter ou voir… C’est très mystérieux, donc.
Je ne peux pas en dire beaucoup plus sans tout spoiler, j’ai même déjà l’impression d’en dire trop. Là encore, on se retrouve avec de bons acteurs et une intrigue prenante. Je l’ai moins aimé que les précédents de cet article, mais l’ambiance m’a beaucoup marqué. J’ai aimé le mystère qui plane et qui mérite probablement votre attention. Accrochez votre ceinture, en tout cas !

Brokeback Moutain
Je n’oublie pas que j’ai toujours un poster de 100 films à voir avant de mourir, alors voilà, un de moins à rattraper. Je me suis lancé dans le film sans grande envie, en me disant que ça allait être long et survendu. J’avais pas mal de préjugés à cause de sa réputation plutôt sulfureuse à l’époque… mais finalement, c’est un film qui s’en tire plutôt bien pour nous faire accrocher à son histoire d’amour impossible.
Oh, le film a les longueurs que je craignais et des personnages qui gagneraient à communiquer davantage, mais c’est plutôt représentatif d’une certaine époque et des mentalités difficiles à changer – qui changent ici à coup de scènes tendres (pas toutes, cela dit) ou pleine d’émotions. Pas un coup de cœur, pas aussi naze que je ne m’étais convaincu qu’il serait, c’est… ben, un film quoi.
J’imagine que de l’avoir vu me servira pour la culture G… mais tant qu’à faire, regardez plutôt Upgrade s’il ne fallait en choisir qu’un seul dans cet article !

