Paradise – S01E08 – The Man Who Kept the Secrets – 20/20

L’écriture de cette saison est si parfaitement maîtrisée que c’en est vertigineux quand les réponses sont apportées le plus naturellement du monde dans cet épisode. Les mystères paraissent si simples à résoudre quand on a les bons éléments en main… et c’est tellement énervant de ne pas les avoir vus. Peut-être que si j’avais eu plusieurs semaines devant moi lors de la diffusion, j’aurais grillé un ou deux détails… mais là, comment voulez-vous qu’en regardant la série d’un seul coup, je me rende compte par moi-même que j’avais les pièces du puzzle ? Le cerveau est retourné, je valide à 100% cette fin de saison.

Spoilers

Qui donc a tué Cal ? On va enfin le savoir !

Sorry bud, wrong place, wrong time.

Voilà un épisode final plus court qui commence bien : on y suit la construction de la ville souterraine. C’est vrai que ça soulève plein de questions : des gens ont construit une ville post-apocalyptique sans que ça ne fuite alors qu’ils savaient qu’ils n’y seraient pas les bienvenues ? C’est assez étrange. On suit en tout cas la vie d’employés du chantier. Ils sympathisent et ont un bon groupe, même si on en suit surtout deux, Adam et un autre dont je n’ai pas retenu le prénom. Ils sont mignons comme tout, mais ils se tuent à la tâche.

Littéralement. Le chef de chantier se rend compte que le site choisi pour la construction de la ville est toxique. Pour lui, Anders, il s’agit officiellement d’un site pour un centre de recyclage, mais il n’est pas idiot et voit bien qu’ils construisent autre chose – c’est trop gros pour un centre de recyclage. Anders se fait en tout cas virer dès le lendemain du jour où il a signalé le danger. C’est plus simple comme ça : on le met de côté et les travaux peuvent continuer. Tant pis si des ouvriers meurent, hein.

Anders a tout de même l’info que quelque chose de grave se prépare. C’est ainsi qu’il se prépare lui-même pour un attentat grave contre le président des USA : celui dans lequel Xavier s’est fait tirer dessus en se prenant une balle à la place de Cal. C’est une sacrée origin story : on le voit être isolé suite aux travaux de construction, faire plein de recherches sur le président et sur la catastrophe qui pourrait arriver.

De retour dans le présent, on retrouve un Xavier qui est complètement paumé par les révélations de Sinatra. Il est forcé d’être son pantin désormais : Sinatra a sa fille en otage. Presley ? Elle va bien et ne se rend même pas compte qu’elle est l’otage de Jane. Elle pense faire quelque chose de bien en accompagnant Jane dans sa dépression suite à la mort de Billy. Pourtant, Jane est une sacrée connasse. Elle m’a fait mourir de rire : quand elle a Sinatra au téléphone, elle révèle qu’elle est capable de tuer Presley sans hésitation… mais surtout que son désir le plus profond est de récupérer la Wii présidentielle pour elle. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour une petite partie de jeux vidéos, hein ?

En tout cas, Xavier a d’autres préoccupations, lui ! Il fait ce qu’il peut pour apaiser la situation qu’il a lui-même rendue explosive. Il convainc Robinson de relâcher les otages, puis retourne sur la scène de meurtre de Cal. Il cherche à trouver ce qu’il a manqué le jour J et il finit par trouver très vite : en se concentrant un peu, il se souvient que Cal manipulait les CD devant lui… et y trouve le CD enregistré pour Jérémy. Bien caché, mais pas assez.

Il apprend en l’écoutant que Cal est passé à la bibliothèque et y a laissé quelques secrets d’État… Il n’en faut pas plus pour que Xavier comprenne que le code trouvé dans le paquet de cigarettes de Cal soit en fait une référence d’un livre à la bibliothèque. Il s’y rend et trouve le fameux livre qui contient bien des secrets d’État… Mais alors qu’il les consulte, il se fait assommer par le bibliothécaire. BORDEL.

Je me sens tellement con de ne pas l’avoir reconnu. On l’a vu dans plein d’épisodes ce bibliothécaire et je ne l’ai pas reconnu une seule seconde : il s’agit d’Anders, l’homme qui a voulu assassiner le Président. Mais putain, mais comment il a pu entrer dans le complexe, sérieusement ? Un flashback nous révèle qu’il a été envoyé en prison, évidemment, et qu’il s’est alors raccroché à sa relation avec Adam.

Malheureusement, Adam ne voulait rien à voir avec lui : il était désormais en train de mourir. Le jour de la fin du monde, Anders a toutefois pu s’évader de prison assez vite et simplement. Il y avait une émeute, les gardiens se faisaient tuer, voilà quoi. Il a toutefois un plan, contrairement à tous ses codétenus : il sait exactement dans quelle montagne aller.

Il n’a pas d’accès ? Pas grave. Il se fait passer pour un officier en volant un uniforme de gardien à la prison, puis remonte les embouteillages menant à la montagne, essayant de trouver des personnes qui pourraient y avoir accès. Il finit par tomber sur un couple dans sa voiture : l’homme est bibliothécaire. Il tue le couple et prend son rôle de bibliothécaire. Il se métamorphose physiquement aussi, pour lui ressembler : petite calvitie, barbe taillée et hop, ce n’est plus le même. Ma foi, la saison est menée d’une main de maître. Jamais on n’aurait pu s’attendre à un coup pareil, les scénaristes sont très forts.

Ce n’est pas tout, en plus. Si ce perso secondaire un peu random est bien l’assassin du président, il a  une complice : la serveuse pote de Gabriela. Il la rencontre par hasard en pleine apocalypse alors qu’elle déprime dans sa voiture et hop, il l’embarque. Elle devient sa femme pour les papiers – et elle l’aide à pénétrer dans la montagne quand son bracelet cassé pose problème. C’est beau. Une belle équipe.

L’assassinat du Président ? Eh, il a survécu à la fin du monde, ça peut bien attendre. Il se fait à sa nouvelle vie dans la montagne et en oublie son désir de vengeance… jusqu’au jour où Cal passe dans sa bibliothèque pour faire sa nouvelle mixtape. Oh non, Cal est mort parce qu’il avait peur de se faire tuer par Sinatra, mais ce n’est pas Sinatra qui le tue ? C’est trop triste pour lui !

Le meurtre ? Le bibliothécaire s’infiltre dans une maison définitivement mal gardée, donne un coup au Président alors qu’il est sur son balcon avec la tablette. La tablette tombe. Le Président est trainé à l’intérieur de la chambre, mais a encore le temps d’indiquer avec son sang le paquet de cigarettes trouvé par Xavier en début de saison. Puis, Cal essaie de se battre contre son assassin, en vain. C’est d’une violence comme mort ! Et le choix de la version karaoké en fond sonore est incroyablement bien pensé. Bon, c’est logique, c’est le point d’orgue de la saison, le point autour duquel tout a été construit… mais tout de même ! C’est la fin d’une enquête par les aveux d’Anders lui-même – tout ça parce qu’il était amoureux d’Adam et voulait le venger en tuant le Président à l’origine de son empoisonnement lors du chantier dans la montagne, en vrai.

De son côté (et dans le présent), le nouveau Président est forcé de déclarer à ses citoyens que Cal a été assassiné. Il balance aussi un petit couvre-feu/confinement, l’air de rien. Sinatra, elle, pète un câble de manière de plus en plus évidente : elle est rongée par le stress et la culpabilité de tout le mal qu’elle a fait. C’est au stade où elle se sent obligée de virer Gabriela, parce qu’elle n’assume plus du tout. C’est assez dingue à voir : Gabriela se fait remercier au moment où elle s’y attend le moins. Pas si bonne psy finalement.

Quand Robinson lui rend visite, elle se laisse convaincre de l’aider à faire des recoupements pour l’aider dans son enquête pour trouver le meurtrier de Cal. Ben oui, Xavier sait qui c’est, mais il n’a pas pu communiquer l’info. Qu’à cela ne tienne, les deux femmes remontent la piste de Maggie, la serveuse, qui devrait avoir une allergie à la noix mais qui mange souvent du fromage à la noix. Gabriela comprend qu’il y a usurpation d’identité et la jeune femme finit par avouer qu’elle a été forcée par le bibliothécaire.

Cela permet à Robinson de débarquer à la bibliothèque et de trouver Xavier, ligoté. Anders s’est enfui depuis un moment, avec pour projet de rejoindre l’extérieur et de révéler au monde qu’il y a encore de la vie dans le bunker. Il abandonne Xavier en vie derrière lui pour qu’il puisse raconter son histoire – mais n’écoute pas la sienne et son envie de sortir de la montagne pour retrouver Terri. C’est bien écrit tout ça.

Robinson retrouve Xavier plus vite qu’Anders ne le soupçonnait : il n’en faut pas plus pour que Xavier la conduise directement à Anders, parce qu’il connaît son plan de sortir du bunker. Coincé dans le ciel de la montagne, Anders comprend que c’est trop tard pour lui. Il se suicide finalement en traversant le plafond-ciel de la ville. Impressionnant.

Xavier termine alors sa journée dans le bureau de Sinatra pour lui dévoiler le résultat de son enquête express et le vrai meurtrier du Président. Il ne lui raconte pas toute l’histoire, espérant surtout avoir des nouvelles de Presley. Malheureusement, les nouvelles que Sinatra a à lui apporter ne sont pas bonnes : elle a reçu un message de Jane qui lui dit que le problème est réglé. Elle en déduit que Presley est morte.

Sinatra s’excuse donc auprès de Xavier pour ce qu’elle a fait car elle ne voulait pas que ça aille si loin. Pour aller loin, ça va aller loin : Xavier tue les deux gardes du corps de Sinatra pour essayer de savoir exactement ce qu’il est advenu de sa fille. Alors qu’il est sur le point de tuer Sinatra, celle-ci se prend une balle inattendue : Jane débarque en effet et lui tire dessus, avant d’expliquer à Xavier que sa fille va bien. Le but de Jane est clair : elle s’assure que Sinatra reste en vie car elle a encore besoin d’elle, tout en continuant de passer pour la gentille. Vraiment, elle tire bien son épingle du jeu, elle est douée !

Xavier rentre chez Jane et y retrouve toute sa famille, qui va bien. C’est merveilleux. On est donc sur un joli happy end, avec toutefois le livre du Président qui est entre les mains de Xavier et Robinson. Ils y découvrent tout un tas d’infos sur l’extérieur, sur le possible nombre de survivants et surtout sur le fait qu’Atlanta n’est pas détruite. Wow. Forcément, Xavier décide donc de quitter la montagne pour aller chercher sa femme. Il laisse ses enfants sous la protection de Robinson (et probablement de Jane, fuck).

Le montage de fin de saison commence alors, évidemment avec pour BO Another Day in Paradise. Qu’est-ce que ça fonctionne bien ! On y voit d’une part Xavier faire le trajet lui permettant de quitter la montagne, utilisant les codes secrets qu’il trouve dans le livre pour cela. Il monte ensuite dans Air Force One et quitte la montagne avec cet avion. Seul. Il aurait pu au moins prendre un coéquipier ? Eh vous savez quoi ? C’est une DINGUERIE. Voilà, j’ai dit le mot.

Du côté des autres personnages de la série, on voit que Jeremy écoute les derniers mots de son père, qui lui conseille de réparer sa ville s’il ne l’aime pas. Il va tellement se lancer en politique, surtout que depuis la veille, il a déjà commencé à expliquer qu’il y a des survivants hors de la montagne et à révéler des secrets d’Etat.

Gabriela, elle, n’a plus envie de manger ses frites au fromage de noix. Au sommet de l’État, c’est le bordel : Cal est mort, Sinatra est gravement blessée, bon courage au Président qui tente de s’imposer. La seule qui finit vraiment bien sa saison, c’est Jane : elle a sa Wii et son jeu de tennis, alors elle est heureuse. Elle me tue, vraiment, j’adore ce personnage.

En bref

Je me doutais que j’allais beaucoup aimer la série quand j’ai vu la première fois une affiche sur Disney +, rien que parce que le casting envoyait déjà du rêve dessus. Ensuite, j’ai entendu plein d’avis positifs et j’ai eu peur – peur qu’on me la survende, peur de ne pas aimer à force de trop en attendre. Finalement, Paradise a su éviter ces écueils : même lorsqu’elle pond des twists auxquels je m’attends depuis plusieurs épisodes, elle le fait de la bonne manière pour que ça fonctionne. Les enjeux sont crédibles, les personnages sont pour la majorité bien écrits ou ont des défauts qui peuvent les rendre à peu près appréciables.

Il n’y a pas à dire, la série est une réussite. J’aimerais en voir plus souvent des comme ça et, en même temps, j’aimerais qu’elles sachent durer plus de huit épisodes par saison, car c’est vraiment trop peu. Il y aurait eu de la matière à faire une saison complète après ce pilote, sincèrement, quitte à faire des épisodes un peu plus courts. C’est vraiment pour lui trouver un défaut cela dit, parce que s’il y avait eu 22 épisodes, peut-être que je n’aurais pas osé me lancer dans un rattrapage estival.

Loin de ces défauts, la série est au contraire un véritable exemple de maîtrise du point de vue de l’écriture. Les aller-retours dans la timeline sont un vrai plaisir, avec des flashbacks qui sont tous véritablement utiles et une attention aux détails si poussée qu’elle en est rare et terriblement efficace ! J’aimerais que toutes les séries nous fassent ça.

Maintenant, il me faut attendre jusqu’à fin janvier pour la suite. J’ai déjà hâte de savoir de quoi il en retournera lors du retour de la série – et j’espère la voir lors de la diffusion. Je me connais, c’est pas gagné ça, surtout maintenant que je m’en suis fait une série estivale ! Une appréhension, déjà : comment attendre ce niveau d’écriture pour une saison 2 ? Y aura-t-il une telle convergence des petits détails pour résoudre un potentiel mystère ? Y aura-t-il simplement un saut dans le temps pour reprendre la structure avec les flashbacks ? Il y a tant de possibilités à explorer !

> News | Saisons critiquées sur le blog | À ne pas manquer

Paradise – S01E07 – The Day – 20/20

Je suis totalement embarqué par la série, si jamais ce n’était pas clair avec les épisodes précédents, et j’enchaîne les épisodes un peu sans scrupule. C’est tout bonnement excellent et je reconnais qu’on tient là peut-être un des meilleurs épisodes de l’année. Il n’y a rien d’exceptionnel bien sûr, on ne fait que voir ce qu’on supposait depuis le début de la série, mais c’est ultra-efficace et prenant. Difficile de ne pas adorer la série ! Hâte de faire quelques cauchemars provoqués par cet épisode, tiens.

Spoilers

Cela fait quelques épisodes qu’on nous parle de la fin du monde. Il est temps de la voir.

Why don’t you ask a fucking dinosaur ?

Oula, une heure complète d’épisode ? Ils ne font pas dans la dentelle ! On repart en plus en 1962, en pleine crise de Cuba, quand le Président a appris qu’on avait frôlé la fin du monde. Il assure que ça se reproduira un jour ou l’autre. Et c’est le jour que l’épisode a décidé de nous présenter. C’est quelque chose et c’est exactement ce que j’ai envie de voir quand je regarde une série post-apocalyptique, en vrai. Vraiment, la série coche toutes les bonnes cases !

L’épisode reprend ensuite exactement où le précédent nous abandonnait : Sinatra promet qu’elle n’est pas un monstre et qu’elle peut aider Xavier à retrouver sa femme s’il arrête de la menacer et de faire de la merde. Et elle peut prouver ce qu’elle dit, parce qu’elle capte bien des messages venant de l’extérieur de la montagne !

La fin du monde ? Eh bien, elle fut provoquée par un supervolcan en éruption. Allez, ça colle avec notre monde en vrai. Xavier a donc assisté à ça en live et a aussitôt fait en sorte de sauver sa famille tout en protégeant le Président. Tout semble aller bien aux USA, mais bon, les nouvelles sont terribles avec la destruction de l’Australie et la crainte de tsunami un peu partout. Le Président prend la décision improbable de lancer le protocole Versailles.

Xavier essaie bien de lui parler de sa femme, toujours à Atlanta, mais il y a urgence ailleurs. Aux infos, on assiste à la fin du monde en direct, avec un méga tsunami en direct. Bordel, déjà que j’ai peur des tsunamis, cette série ne va pas calmer d’hypothétiques futurs cauchemars, hein. La vague est immense, on m’ajoute ces espèces d’explosion acoustiques qui le précèdent, AU SECOURS. Tout le monde comprend bien que c’est la fin.

Xavier dit à sa fille, au téléphone, de garder son frère en vue, mais aussi Jeremy, pour être sûr qu’ils soient en sécurité. Il gère aussi sa femme, comme il peut, découvrant avec terreur qu’elle a 1h15 max pour atteindre un aéroport qui est à deux heures de là où elle est. Il utilise toutes les ressources de la Maison Blanche pour faire en sorte que ça puisse se faire, le tout pendant que le Président fait un petit discours pour rassurer les foules. Comme si c’était possible à ce stade !

Même leur histoire d’Air Force One n’est pas hyper logique : si les ondes acoustiques du tsunami perturbent le trafic aérien… comment prendre l’avion ? Et comment est-ce qu’il y a encore du réseau pour les portables dans ce bordel monstrueux, avec aussi le Big One qui se déroule à Los Angeles, détruisant toute la ville.

Xavier se retrouve aussi à faire des promesses qu’il ne pourra pas tenir, comme lorsqu’il promet à une collègue de faire attention à sauver la vie de son fils. Robinson finit par débarquer pour organiser l’évacuation du Président. Au dernier moment, Cal décide toutefois de faire demi-tour : il parle à un agent d’entretien qui continue de faire le ménage, parce qu’il en a vu d’autres et que tout finit par toujours revenir comme ça doit l’être. Je veux bien, mais là, c’est différent. L’homme ne le croit pas et Cal culpabilise aussitôt.

Il décide donc de faire une deuxième intervention en direct, pour cette fois annoncer la fin du monde, en fait. Il ne le fait pas dans ces termes exacts, mais tout le monde comprend ce qu’il en est. Il provoque bien sûr la panique. Si le but était de ne pas dire la vérité, c’est parce que ça pose problème de la dire : tout le monde veut une chance de survie, à commencer par les collaborateurs les plus proches du Président, et notamment la femme à qui Xavier avait promis son aide.

Il ne peut rien faire pour elle. Le départ est d’un coup plus sanglant que ce qu’il aurait dû être : face à une insurrection qui commence et où chacun comprend que sa vie est en jeu, les flingues sortent vite. Ca tire assez vite dans tous les sens. Même Robinson se retrouve à tirer sur un garde qui menaçait Xavier au dernier moment. La scène est excellente, tout simplement. On voit à quel point les personnages sont confrontés à la fin du monde et à des décisions impossibles.

Il en va de même pour Xavier, finalement, quand il comprend que sa mère n’est pas dans Air Force One. Il était sûr qu’elle arriverait à temps pourtant, mais ce n’est pas le cas. Le Président, lui, savait depuis le début de la journée ce qu’il en était : il était impossible d’arriver à temps depuis Atlanta. Il le révèle à Xavier en le convainquant de monter dans l’avion : ses enfants y sont déjà et ont besoin de lui.

La journée est interminable ? Eh bien, ce n’est pas fini pour autant. Au moment du décollage, un des avions ultra sécurisés de la flotte présidentielle s’écrase à son tour. Une fois en vol, la catastrophe continue avec des missiles nucléaires tirés d’un peu partout. Ce sont des tirs de protection, mais c’est la fin du monde qui se prépare. Cal le comprend et est terrifié de ce qu’on lui demande alors de faire : tirer à son tour et détruire le monde entier. On voit bien les missiles faire le tour de la Terre sur les écrans de surveillance d’Air Force One qui continue à voler sans souci.

Xavier passe un dernier coup de fil à sa femme, qui lui fait des adieux déchirants avec un dernier message pour ses gamins, des « je t’aime » et surtout avec, en ce qui le concerne lui, la vision du missile qui s’approche d’Atlanta sur le radar.

Comment s’en sort-elle alors ? Comment Atlanta n’explose-t-elle pas ? C’est simple comme tout : le Président a une mallette nucléaire, oui, mais il a aussi un bouton bleu qui permet de griller tous les circuits électriques de la planète, têtes nucléaires comprises. C’est une mesure de sécurité prise post-Cuba. Et c’est celle que Cal a utilisé avant d’arriver dans la montagne, quitte à renvoyer la planète quelques siècles en arrière. Wow. J’ai plein de questions, la plus évidente étant : pourquoi la montagne est-elle épargnée ?

En tout cas, ça fonctionne bien comme twist. Sinatra essaie évidemment de le dissuader de faire ça et de plutôt détruire le monde, mais c’est en vain.

La toute fin d’épisode revient alors au présent, où Sinatra joue ses dernières cartes avant que Xavier ne la tue. Elle fait bien car elle se sauve la vie : elle lui fait entendre des enregistrements de l’extérieur de la montagne. Au milieu de ceux-ci, il y a bien un message de Teri, la femme de Xavier, à la recherche de sa famille, près d’Atlanta. Elle ne donne pas tout ce qu’elle a sans un back-up plan, par contre : elle appelle aussi le bar où la famille de Xavier était supposé se planquer en sécurité, histoire qu’il apprenne que Presley n’y est plus.

Xavier redevient donc un pion dans le jeu de Sinatra : il ne peut pas faire autrement que d’accomplir ce qu’elle demande et qui se résume grosso modo en « retransforme cette ville en ce qu’elle était et soit à mon service, loser ». J’adore.

> News | Saisons critiquées sur le blog | À ne pas manquer

Paradise – S01E06 – You Asked for Miracles – 19/20

Me balader, c’est une chose ; enfoncer quelques portes ouvertes dans les rebondissements, c’est attendu… mais cet épisode accélère encore le rythme et comprend vraiment des scènes que je m’attendais à voir en fin de saison. Le cliffhanger, par exemple, est vraiment ce à quoi je m’attendais pour l’entre-deux saisons. Cela veut dire que la série va passer ensuite dans une ère totalement inattendue à ce stade. Et ne mentons pas : il aurait fallu une vingtaine d’épisodes pour en arriver là à une époque. Cette époque me manque… mais faut bien reconnaître que pour Paradise, c’est efficace. 

Spoilers

Xavier mène une vraie rébellion. C’est rapide, mais pourquoi pas !

She’s widely imperfect, but she’s not a monster.

Ce début d’épisode nous présente une scène qui paraît loin de ce qui nous intéresse le plus dans la série : on y voit Xavier et sa femme dans le bureau du principal pour défendre le cas de Presley. Ai-je vraiment envie d’apprendre à aimer la femme de Xavier si elle est morte ou si elle doit devenir la méchante de la saison 2 une fois qu’on apprendra qu’elle est en vie ? Je ne sais pas quoi. Mais c’est vrai qu’elle est chouette comme perso.

La scène suivante voit Xavier raconter ce qu’il s’est passé au Président – et l’accident de rien du tout à l’école pourrait tout à fait expliquer pourquoi la femme de Xavier n’a pas été admise au Paradis, non ? Je cherche absolument à comprendre ce qu’il se passe à l’avance, et autant vous dire que je suis paumé, surtout que tout s’accélère niveau rythme dans cet épisode.

Les flashbacks ne vont pas forcément si vite : on découvre que Cal a demandé à Xavier de lui expliquer le « protocole Versailles », celui de l’évacuation. Au beau milieu des explications, Xavier demande à en savoir plus : il veut savoir le moment où ils partiront ou la catastrophe qui les attend. Le Président semble en savoir trop, mais continue de ne rien dire à son meilleur agent. Il lui propose de dire à sa femme d’arrêter de se rendre à Atlanta, car ils n’auront pas le temps d’aller la chercher. Xavier assure que sa femme ne l’écoutera pas, Cal qu’ils iront la chercher quand même. Pardon, mais Xavier est stupide de le croire ! Si c’est la catastrophe, bien sûr qu’ils ne prennent pas le temps d’aller la chercher, hein…

Dans le présent, le message continue d’apparaître dans le ciel toute la journée du lendemain. Je ne m’y attendais pas du tout : je pensais vraiment que ça ne durerait que la nuit, mais le voisin de Xavier est un expert dans son domaine après tout. J’aime bien comment la série parvient à me surprendre et souvent me renverser le cerveau. Comme quoi, c’est encore possible d’écrire de bonnes séries !

Le voisin ? Il est bien avec les enfants, finalement. Tous sont planqués dans le sous-sol du bar, sans les bracelets qui permettraient de les traquer. C’est embêtant. Presley continue de gérer ses secrets comme elle peut, à savoir bien mal. Elle envoie des SMS à Jérémy, par exemple. Pendant ce temps, Robinson suit les conseils du Président avant sa mort : elle se rend vers l’armurerie dont elle a le mot de passe. Elle embarque aussitôt tous les flingues disponibles ; avant d’envoyer un SMS à Xavier (enfin, je dis SMS, mais bon, ils utilisent une appli propre à la série hein) pour lui dire que la phase 1 est terminée.

Et oui, Xavier gagnait du temps en fait. Pour se faire, il se joue assez facilement de Sinatra. Cette dernière le surveille et convoque Gabriela dans son bureau pour comprendre et savoir exactement ce qu’il se passe avec Xavier. Elle ne lui fait plus confiance : Gabriela découvre que Sinatra la soupçonne et le vit de plus en plus mal. Elle est complètement manipulée par Sinatra et décide d’aller voir Xavier, sous les ordres de Sinatra toujours.

Gabriela comprend vite qu’elle n’a aucun contrôle sur Xavier qui est en roue libre : elle défend Sinatra comme elle peut, mais il lui dit que le message dans le ciel est pour elle, évidemment. La phase 2 peut alors commencer : Xavier retire son bracelet et se tire, laissant Gabriela dans l’incompréhension. C’est plutôt sympa à voir, mais j’aurais aimé que Gabriela soit du bon côté. Il n’y a pas de bon côté vous me direz, mais il y en a clairement un mauvais : cellui de Sinatra.

Le message dans le ciel change pour une question : « Voulez-vous savoir la vérité ? ». AHAH. Cela affole aussi les actionnaires avec qui Sinatra bosse habituellement, surtout que le coup des armes volées finit par être révélé en pleine réunion.

Cet abruti de Xavier a une confiance aveugle en Jane et voudrait l’embarquer dans son équipe. Robinson l’en dissuade, mais ça continue d’être inquiétant, parce que Jane est évidemment embauchée par Sinatra pour le retrouver. Officiellement, les ordres sont d’arrêter Xavier. Officieusement, je n’en suis pas si sûr, surtout qu’il a toute une équipe avec lui. Comment ça se fait ? Les agents ne sont pas idiots : ils savent bien que Billy ne s’est pas suicidé. Certes, Jane a bien maquillé tout ça, mais bon, tout de même.

Xavier révèle à ses agents que le Président a été assassiné et qu’il est temps pour eux d’aller faire une grande scène : la colère légitime, les manifs, ben dis donc, la série ne traine pas à changer de ton. Une dernière question apparaît dans le ciel « Qui est Sinatra ? », avec cette fois un compte-à-rebours qui mène à quelques feux d’artifice tirés contre Sinatra. Après avoir passé l’épisode à essayer de l’éviter et dire que ce n’était pas une option, elle finit par demander un reboot du ciel – et donc une désactivation de celui-ci. Sachez que je ne suis pas d’accord avec Gabriela : j’ai déjà été confronté à des pannes à Disneyland, la magie est restée la même ensuite. Bon, d’accord, il a fallu peut-être deux ou trois tours dans l’attraction et un peu de temps, mais eh, l’illusion revient. Promis.

Elle a toutefois peur de ce que ce reboot provoque : le peuple est hyper inquiet de cette ambiance fin du monde. Gabriela découvre aussi un nouveau protocole, qui met à l’abri les familles et les proches des hauts officiers… mais pas les autres. Ehe, ça recommence, mais cette fois, elle n’a pas eu son mot à dire sur qui sauver ou non.

De son côté, Jeremy se rend à la bibliothèque pour écouter le dernier CD laissé par son père. C’est là que Presley le retrouve et lui raconte la vérité sur la tablette : elle n’a accès à rien sans le mot de passe. La tablette ? Eh bien, elle allait jouer avec Billy et Jane à la Wii de temps à autres. Ben super, Xavier est fort comme papa, il sait vraiment ce qu’il se passe dans la vie de sa gosse ! Le soir du meurtre, elle a donc trouvé la tablette dans les buissons sous la chambre du Président et l’a prise avec elle dans l’espoir d’avoir des informations sur sa mère. Soit. En vrai, ça se tient MAIS on aurait dit les buissons bien plus abimés que par la simple chute d’une tablette, je trouve.

Si je n’aime pas trop ces personnages, je trouve l’intrigue intéressante : Jeremy en pince aussi pour Presley, puisqu’il décide de l’aider pour la tablette en en parlant carrément à son grand-père. Celui-ci déverrouille finalement la tablette pour Presley. Il y a toutefois un compte à rebours en cours : Jane est sur la piste de Jeremy, elle va donc les trouver et ça craint.

Pour ne rien arranger à mon mal de tête qui se pointe, l’enquête se complexifie encore quand on découvre que Presley a vu une silhouette s’éloigner de la maison du Président le soir du meurtre. Elle ne sait pas que c’est un meurtre en même temps… La silhouette avait un logo dans le dos, logo qui se trouve aussi sur le marque-page du grand-père. Oh bordel, une société secrète est encore là pour tout nous compliquer, c’est sûr.

Et sur la tablette ? Bon, deux bombes H ont explosé à Atlanta, ça craint. Ils trouvent aussi une autre information que Jeremy veut aussitôt partager au monde, avec les moyens dont il dispose. Et il ne dispose pas de grand-chose. Il fait donc une annonce publique dans la rue, en montant sur une voiture. Jane en profite pour le retrouver et s’approcher de Presley. Oh non. Oh c’est mauvais pour elle : Presley a toute confiance dans la copine de son oncle préféré. Jane n’a donc aucun mal à kidnapper Presley, qui est même volontaire pour ça.

Xavier, lui, voit que son plan échoue : il espérait attirer Sinatra dans les bunkers prévus en cas de danger pour peut-être la tuer. Il la voit faire demi-tour et retourne aussitôt chez elle. Là, il tombe sur Gabriela qui lui demande de prendre le temps de parler à Sinatra – et ça tombe bien c’est ce qu’elle veut aussi. Parler avec lui ? Elle peut le faire, même si c’est sous la menace d’une arme.

Elle révèle ainsi qu’elle n’a pas tué le Président, mais qu’elle n’a pas eu le choix de tuer Billy. Bon. Elle veut aussi lui donner des informations sur sa femme et ça ne me surprend pas : l’info est que la femme de Xavier est encore en vie. Evidemment. Comment pourrait-il en être autrement dans une série ?

> News | Saisons critiquées sur le blog | À ne pas manquer

Paradise – S01E05 – In the Palaces of Crowned Kings – 18/20

La série est en train de me balader et je me laisse faire avec grand plaisir. Les différentes intrigues se recoupent, on nous apporte des réponses à chaque épisode et, en même temps, on continue de nous balancer des rebondissements improbables. La série ne suit pas forcément toutes les pistes que j’imaginais à la fin de son premier épisode, mais l’écriture est parfaitement maîtrisée. Un vrai plaisir !

Spoilers

Les dernières heures du Président ont plein de choses à nous apprendre.

I saw her that night.

JLe flashback de ce début d’épisode nous ramène en 1997 dans la vie de Cal. Il se rend dans une superbe demeure et, vraiment, j’ai eu l’impression d’être devant X-Men. Scott se rend chez Xavier, quoi. Sans surprise, la série se concentre en fait sur la relation entre Cal et son père. Il y a des choses à creuser de ce côté-là et on le savait déjà. J’ai hâte de voir ce que ça donnera dans le présent. Pour l’instant, il faut se contenter de 1997 où Cal essaie d’affirmer son indépendance vis-à-vis d’un père qui veut absolument tout maîtriser dans la vie de son fils. Oups. Je n’ai pas compris à temps pour écrire la meilleure critique qui soit : l’épisode se concentre sur Cal.

Dans le présent, Jeremy Bradford suit les traces de son père : il se bourre la gueule la veille de son enterrement. Ce qui est bien, c’est que dans une montagne où on maîtrise la météo comme on veut, l’enterrement n’est pas trop ensoleillé. On a droit a des nuages, par exemple.

L’épisode se concentre aussi sur la relation entre Jeremy et son père. On sait que c’était tendu entre eux, mais on en découvre plus. Outre la relation habituelle entre un ado et son père, il y a aussi la démence du grand-père entre eux. Jeremy en veut à son père d’avoir laissé le reste du monde mourir et lui souhaite de manquer d’alcool (ah je ne suis pas le seul à me poser des questions !).

Tout ça est une manière de suivre la vie de Cal dans les derniers jours qui précèdent sa mort. On va finir par découvrir trop vite qui est responsable de son meurtre à ce rythme. Sinatra est vraiment la suspecte idéale, surtout après le cliffhanger précédent. Quelques jours avant sa mort, le Président a donc découvert qu’il n’avait pas accès à tous les dossiers secrets et classés confidentiels, contrairement à son père.

Grâce à ça, il a pu découvrir ensuite qu’il y avait bien des survivants à la surface : les explorateurs avaient trouvé une femme, mais Billy a été chargé de la tuer elle aussi. Bim. C’est ainsi que l’on comprend pourquoi Cal a dit à Gabriela de se méfier de Billy : il savait qu’il avait tué des gens à l’extérieur et donc qu’il bossait pour Sinatra. Il n’en faut pas plus pour que l’on recolle les morceaux. En plus, Cal a eu la mauvaise idée de confronter Sinatra le jour de sa mort.

Bon, ça, Xavier le sait.

Bien sûr, Xavier passe une partie de l’épisode à s’inquiéter de la disparition de Billy. Il en parle à Jane, qui prétend ne rien savoir (ah, ils veulent vraiment qu’on la déteste hein ?), mais son attention est détournée par Robinson qui lui apprend la disparition d’échantillons qui pourraient permettre de mener l’enquête sur la mort du Président. Un autre flashback nous montre un peu plus de la relation entre le Président et Robinson, justement : on y apprend qu’il lui a révélé la présence d’armes à feu.

Malgré tout, Xavier embarque Jane chez Billy et ils trouvent le corps ensemble. Jane est une bonne actrice pour feindre la crise de larmes. J’ai bien ri. Bon, ça n’arrange pas les affaires de Xavier cette mort : en plus, c’est abusé de sortir d’un enterrement de ton pote pour aller trouver le cadavre d’un autre pote.

Il commence à se méfier de plus en plus de Sinatra. Et il fait de plus en plus confiance à Robinson, ce qui est possiblement une erreur. En effet, on découvre que sa dernière conversation avec Cal n’était pas si paisible que ça : elle lui reproche de trop boire. Certes, il lui dit où trouver des armes à feu pour s’entraîner à tirer à nouveau, mais ça n’empêche que ça pose problème dans leur couple qu’il soit tout le temps bourré.

On a vraiment reconstitué toute la journée de Cal avant sa mort. Il ne reste qu’à découvrir la conversation entre son père et lui. Malheureusement, le personnage du père ne m’intéresse que moyennement (dans le présent, il casse le date entre Jeremy et Presley, je prends au moins ça, c’est cool de sa part de nous épargner ça) et quand ça se termine en Cal qui demande à son père s’il est fier de lui… bon. Moi, ça m’a soulé.

Il n’empêche que Cal est un Président dépressif qui passe son temps à se saouler et que ça donne de plus en plus l’impression qu’on pourrait assister à un suicide avant la fin de l’épisode.

C’est surprenant, je trouve, mais Xavier conserve un autre secret : son voisin a réussi à venir dans la montagne avec un chien, alors que c’est interdit. Cela va toutefois lui servir dans l’épisode : il a besoin d’un service de la part de son voisin, et je pensais que ce serait pour protéger ses enfants puisqu’il demande à Presley de préparer un sac avec toutes ses affaires. Il voit bien qu’il pose les mauvaises questions et qu’il y a un pouvoir terrible qui s’exerce. Il craint aussi qu’on l’espionne et qu’on pose une caméra dans le lampadaire devant chez lui… et c’est évidemment le cas. Qu’à cela ne tienne, il en profite pour faire comprendre à Sinatra qu’il se sait sous surveillance.

Mieux : il utilise son voisin pour faire apparaître dans le ciel le message « They’re lying to you ». C’est vrai que c’est pratique d’avoir un faux ciel pour balancer des messages comme ça… Allez. Cela va être un joyeux bordel dans le prochain épisode comme ça, j’ai hâte !

Pendant ce temps, Jérémy s’énerve contre son grand-père… mais c’est pour mieux découvrir que son père continue de perdre la boule et le prend désormais pour Cal. Mouais. Il perd la boule, certes, mais il donne aussi une information importante quand il voit Presley et Jeremy ensemble : « je l’ai vue cette nuit-là ». Et je vous le dis, je préfère largement le dernier cliffhanger que je n’ai pas évoqué : on découvre que Presley cache sous son matelas la fameuse tablette du Président avec tous les secrets d’État. What ? Hâte d’en savoir plus, parce que je ne l’ai pas vu venir ce rebondissement ! Il y a un autre rebondissement que j’attends : Cal laisse un CD à son fils le jour de sa mort, après être passé par la bibliothèque, en peignoir. C’était rigolo comme scènes, mais maintenant, j’ai hâte d’en savoir plus.

> News | Saisons critiquées sur le blog | À ne pas manquer