Salut les… cinéphiles !
Comme l’article Marvel n’en finit plus de cartonner, je me suis dit qu’il était temps pour moi d’enfin regarder Spiderman : Into the Spider-verse. C’était un moyen surtout de prendre mon mal en patience en attendant le retour du Marvel Cinematic Universe avec Avengers Endgame.

Synopsis : Ce film présente une nouvelle origin story pour Spiderman quand Miles Morales, un adolescent afro-américain fan de l’homme araignée, se voit mordre à son tour par une araignée radioactive.
Pour être honnête, je n’ai jamais été un grand fan de Spiderman et quand ce film est sorti, je ne voyais pas trop l’intérêt d’aller le voir. Oh, bien sûr, il était difficile de passer à côté des nombreux éloges qu’il recevait sur Internet, et particulièrement sur Twitter, mais j’ai joué l’aveugle pendant un moment. Finalement, si je l’ai regardé, c’est parce que je me suis dit qu’il devait quand même valoir le détour, et c’est parce que j’avais un trajet en train à occuper autrement qu’en corrigeant des copies pour une fois.
Du côté des a priori que j’avais en lançant le film, on notera surtout deux choses : la peur de m’ennuyer ferme après l’avoir vu survendu sur Twitter et la peur de trouver que le dessin animé ne soit pas de qualité. Comme j’écris cet article, vous aurez compris que ces deux peurs sont totalement surmontées : non seulement, j’ai envie de vous le survendre moi aussi, mais en plus, c’est un dessin animé hautement qualitatif.

En fait, même si l’histoire était nulle, je trouve que le film vaudrait le coup rien que pour ses visuels. Dès le départ, il est très clair que le parti pris est de rendre le tout fluide. Les déplacements des personnages principaux sont très maîtrisés et les mouvements proposés sont vraiment beaux ; donnant l’impression de se déplacer dans les airs avec Spiderman. J’ai adoré l’esthétique comics très souvent proposées – avec des bulles et du texte surgissant parfois de nulle part. C’était efficace pour se plonger dans cette histoire, donnant l’impression d’être en train de lire un comic, justement.
Cependant, l’histoire est telle qu’il arrive un moment du film où de nouveaux personnages sont introduits, et comme il est question d’un multi-univers, les dessins s’adaptent. Le changement de style propre à chaque univers est rendu possible par le dessin, et je vois mal comment ce film aurait pu être aussi géniale sans passer par le dessin animé. C’est totalement méta, en fait, et comme j’adore tout ce qui est méta, j’ai adoré regarder ce film.
Cela dit, il n’y a pas que le visuel qui fonctionne dans Into the Spider-verse. L’écriture du scénario est elle aussi maîtrisée. Introduire un nouveau Spiderman au cinéma, ENCORE, c’était un risque certain, mais c’est fait de manière super naturelle ; avec des références aux films et à la popularité du super-héros, justement. Le nouveau Spiderman ? C’est un adolescent cool, qui n’est pas sans rappeler le Peter Parker d’Homecoming, mais peut-être en mieux, car il est mieux dans ses baskets.
La narration avec une voix off qui nous parle directement est efficace, surtout au moment de l’introduction des autres univers, parce que c’est ce qui nous vend bien le passage d’un univers à l’autre et d’un personnage à l’autre. On passe avec ce film d’un Spiderman à plein de Spidermen ; et c’est vraiment bien fichu, surtout quand ils se retrouvent tous au plafond à former une espèce d’araignée géante.

Bon, est-ce que ça m’aide à mieux apprécier les araignées ? Certainement pas. Toutefois, c’était un film très divertissant et, je me répète, visuellement beau. C’est rare que je dise ça après un film, mais lui, je pense que je le reverrai ; et avec plaisir en plus. Les différents twists de l’écriture sont assez communs pour une origin story, c’est sûr, mais je les trouve suffisamment engageant et divertissant pour plaire à un large public – et ça aussi c’est cool : c’est un film tout public… avec beaucoup d’humour et de gags qui fonctionnent !
Si vous ne l’avez pas encore vu, foncez, surtout si vous êtes fans de super-héros. Il vaut le détour. Vraiment. Et si vous avez un compte Twitter, restez bien jusqu’à la scène post-générique, elle vous vendra probablement du rêve.
PS : Il y a plein de choses que je ne dis pas pour ne pas trop spoiler, mais eh, l’introduction de Spider-Gwen dans le film est GÉ-NI-A-LE !

