Grey’s Anatomy – S16E19

Épisode 19 – Love of My Life – 16/20
Euh… OK ? Si la fin d’épisode relance toute la série dans une nouvelle dynamique avec d’excellentes scènes, je suis désolé de devoir vous avouer que je trouve que les intrigues de cet épisode n’ont aucun sens et piétinent une bonne partie des intrigues que l’on suit depuis une dizaine d’années. Le passé revient hanter les personnages de cet épisode afin d’approfondir leur personnalité, sauf que tout semble sortir de nulle part. C’était… étrange.

> Saison 16


Spoilers

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Do you think there’s a couple who ever had such an expensive fight?

Arf, ça va être compliqué d’être sériephile cette saison parce que ça y est, c’est officiel, nous sommes à l’antépénultième épisode de la saison qui s’arrêtera donc sans vraie fin sur son épisode 21. Une partie de moi a espoir qu’en post-prod on ajoute une petite scène pour bien conclure la saison – on peut toujours remonter l’épisode différemment ou ajouter une voix off de Mer ? – sur un cliffhanger qui accrochera. Pas moyen d’en être sûr, en tout cas, mais tant pis, il faudra faire avec et puis c’est tout.

En attendant, j’ai eu un gros bug devant le début de cet épisode qui nous amène à Los Angeles. Changement de côte ? Ouep, le tout se fait pour nous montrer un Richard qui semble perdre la boule et nous appelle Maggie, Meredith. Oh la, ça n’a pas de sens.

Est-ce que ça donnait franchement l’impression d’avoir raté une saison ? Oui ! Et ce n’était pas gagné comme départ d’épisode, mais ça n’a fait que s’empirer avec la chaîne suivante nous montrant Richard en train d’écrire (quoi ? un livre ? Mon dieu, au secours) et d’être interrompu par Catherine. Loin d’être aussi énervée que d’habitude, elle vient pour… s’excuser ? Hein ?

Bon, tout de même, elle attend aussi des excuses en retour, mais ça ne paraît tellement pas être Catherine, franchement. Elle est à peine énervée d’apprendre qu’elle avait raison de sentir menacée par l’amie de Richard. Pourtant, rapidement, les deux en arrivent à se rire et à comparer leur couple à celui de Cléopâtre. Oui, oui, leur couple. Non mais sérieux, qu’est-ce que c’est que ça ? Ce couple m’insupporte, c’est fou.

On retrouve également le nouveau pédochirurgien qui débarque avec deux adolescents et tombe sur Teddy, qui est là pour une raison ou une autre. Quel étrange début d’épisode ! On apprend assez vite qu’il s’agit d’une convention médicale, mais bon, on est loin des personnages que j’adore pour cet épisode. Et on nous vend ensuite le duo Teddy/Maggie comme un duo de grandes amies. Je sais bien que dans ce genre de contexte où tu ne connais pas grand-monde, tu sympathises d’autant plus vite avec des connaissances et je sais bien qu’on les a vu beaucoup ensemble ces derniers épisodes, mais tout de même… Tout de même !

Les voilà meilleures amies à parler de l’horreur d’être maman pour Teddy et des fantasmes sexuels de Maggie sur ses anciens étudiants – résidents. Ce fantasme ne le reste pas longtemps : elle couche avec le docteur de la côte Ouest qui a évidemment un crush sur elle depuis des années. Ben. Voyons. Personne ne reste des années avec un crush pour une personne qui fuit de l’autre côté du pays, non ? Je veux dire, même Bretagne/Alsace, c’est difficilement tenable !

Bref, c’est pas grave, on nous vend ce couple comme hyper romantique, avec de jolies scènes au lit puis au bord d’une piscine déserte malgré un hôtel plein. Au passage, les personnages apprennent à se connaître un peu mieux, et à parler de leurs mères décédées et à tomber amoureux en une nuit. Euh ? Ils ont tous pris de la drogue dans cet hôtel ? On les retrouve en tout cas au petit matin à refaire l’amour alors qu’il prévoit d’aller à une conférence tenue par Richard pour présenter son putain de stylo pour trouver le cancer dont on n’a plus entendu parler depuis des saisons.

Cet épisode y revient avec insistance, en tout cas : au réveil, Richard a une nouvelle idée de génie, selon lui, grâce à Catherine. Il trouve ainsi comment écrire sa présentation pour la conférence, par rapport aux cellules cancéreuses, bien évidemment. La série en profite alors pour nous révéler – et désolé, vraiment, j’ai éclaté de rire – que Catherine n’a jamais été là. Richard a donc probablement Alzheimer – tremblements, perte de mémoire, hallucination. C’est bien. Sauf que ça sort d’absolument nulle part, comme tout le reste de l’épisode. Franchement, sur une série comme ça, ils auraient pu prendre bien plus de temps pour l’amorcer.

Certes, il s’est énervé une fois ou deux récemment, mais jamais il n’a eu la moindre hallucination ou perte de mémoire avant. Et puis, ça tombe mal cette révélation, parce qu’au même moment, Maggie se voit demander de rejoindre son nouveau mec à Boston. Ben voyons.

Pour en revenir à Teddy et au pote de Cristina dont il faut vraiment que je retienne le prénom, Cormac, on a droit à des scènes où ils se parlent, mais ce n’est pas exceptionnel. Le but de l’épisode est de continuer à nous accrocher au personnage de Cormac, clairement là pour remplacer Karev, l’air de rien. Contrairement à nos héros habituels, Cormac a l’habitude de ce genre de conventions médicales.

Il y a rencontré son ex-femme, très jolie, et leur relation est très belle aussi… pour le peu qu’on en voit. Ouep, les scénaristes préfèrent aller vite sur son historique apparemment, enchaînant le flirt avec une scène à l’hôpital où la pauvre femme se retrouve à devoir se faire retirer l’utérus – eh, j’espère que j’ai bien entendu. Ce n’est qu’un détail dans leur histoire, ou du moins, c’est ce qu’ils espèrent. Elle a peur pour sa survie, surtout qu’ils ont désormais deux enfants…

Mais pas autant que quelques années plus tard, avec des enfants encore plus vieux et adolescents cette fois. Une fois qu’ils quittent la chambre et la laissent avec leur père, la femme fait ses dernières demandes à Cormac. Ouep, elle est là pour un nouvel essai clinique mais n’a pas espoir de s’en sortir. Elle a bien réfléchi à son testament apparemment.

Très franchement, la scène est probablement super touchante, mais en fait, ça va tellement vite et ça sort tellement de nulle part comme intrigue que je n’arrive pas à bien comprendre qui a pu se dire que ça allait être une bonne idée de nous sortir un tel épisode. Limite, on dirait qu’ils se préparaient déjà au confinement et accéléraient la saison pour conclure un max d’intrigues. Bref, ce n’est pas glorieux.

Du coup, on se retrouve avec Cormac faisant ses adieux à sa femme, puis vidant sa chambre d’hôpital désertée avec ses deux fils. Les deux scènes sont hyper touchantes et pleine d’émotions… mais je n’ai pas réussi à me plonger dedans. Je suis un cœur de pierre, peut-être, mais ça n’avait aucun sens dans l’épisode où les flashbacks ont été introduits par l’arrivée d’un personnage interrompant Teddy et Cormac.

Tout est calculé, évidemment : l’homme est le médecin dont la technique révolutionnaire est celle qui a tué la femme de Cormac. Je veux bien, OK, mais ça nous sort là une intrigue du chapeau et on est censé être investis dedans, mais… non. Oh, il fait de la peine à être énervé Cormac, mais bon.

Du côté de Teddy, on enchaîne aussi avec le passé la rattrapant. C’est toujours à la convention médicale qu’elle retrouve Claire, une ancienne collègue avec qui elle a découvert la tragique nouvelle du 11 septembre. Depuis, Claire s’est mariée avec une certaine Clara et a perdu le contact avec Teddy. Elle découvre ainsi que Teddy avait rejoint l’armée pour venger la mort d’Allison.

Ouais, encore un nouveau personnage sorti du passé pour nous changer toute la psychologie d’un personnage qu’on connaît déjà. Après, la mort de la femme de Cormac, voilà donc celle d’Allison pendant le 11 septembre. Allison est donc l’ex de Claire, mais aussi l’ancienne colocataire de Teddy – la fameuse meilleure amie dont on a entendu parler de temps à autre, mais jamais en tant qu’ex.

Ouep, Allison n’était pas que sa colocataire, cependant, c’était aussi sa petite-amie. Oui, non, alors non, en fait. Tout cela n’a aucun sens. Teddy est donc bisexuelle et a nommé sa fille comme son ex, qu’elle voyait dans le dos de Claire, même si Claire était au courant et même si ça fait plus de dix ans que rien n’a jamais été dit sur cette bisexualité possible de Teddy. Il y a pourtant eu pas mal d’occasions… et ça laisse songeur de son rapprochement avec Maggie.

En tout cas, là aussi, l’épisode nous demande d’être hyper investi dans une intrigue qui sort de nulle part. Oh, on est limite plus triste pour Claire qui se fait tromper que pour Teddy, cependant, même si Teddy a perdu Allison dans les tours jumelles. Et ce n’est pas rien, en plus, parce qu’Allison a appelé Teddy pendant l’effondrement des tours. Tout de même, ce n’est pas rien.

Ce n’est que le lendemain matin que Teddy décide d’aller s’excuser auprès de Claire, afin de lui expliquer que si, Allison était amoureuse d’elle aussi. Euh… OK. Mais pas plus « Euh… Ok » que la fin de l’épisode et le discours de Richard.

C’est devant tous les conférenciers qu’il se ridiculise, mais aussi devant les caméras le diffusant à tous ses collègues – Jackson, Catherine, Bailey et Meredith, surtout. Pardon. Cohérent. Il faut rester cohérent pour la fin de cette critique, mais eh, pas évident devant cet épisode qui manquait de cohérence, non ? En toute fin d’épisode, Richard nous fait donc une conférence sur son stylo, mais il n’aligne pas les idées de manière logique. C’est pire que tout : il montre des dessins ratés, des brouillons, des cœurs avec le prénom de Catherine… et balance des phrases qui n’ont plus ni queue ni tête. Tout commençait bien pourtant.

Maggie est finalement obligée de l’interrompre et de le sortir de scène avec l’aide de Cormac, mais pas avant qu’il ne dise ne pas reconnaître Maggie… Voilà, voilà. Maggie n’ira pas à Boston, vu le regard qu’elle jette à son nouveau mec, et restera s’occuper de son père biologique qui déraille complètement dans cet épisode. Reste à voir si ce sera Alzheimer ou autre chose, maintenant. En tout cas, c’était une fin sacrément triste.

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Grey’s Anatomy – S16E18

Épisode 18 – Give a Little Bit – 17/20
C’était mieux cette semaine parce que les développements sont prometteurs pour la saison 17. Ben oui, la saison est raccourcie, je ne me fais pas trop d’illusion : on voit être plantées les pistes pour la fin de saison, mais ce sera un début de saison maintenant. Qu’importe en tout cas, parce que les intrigues suivent la bonne direction pour à peu près tous les personnages, à une exception notable. Cela me fait plaisir pour la série, je me dis qu’on arrivera peut-être à sortir progressivement de la torpeur de cette saison.

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Spoilers

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Hypotheticals have consequences too.

Que cet épisode commence bien ! Mer appelle Jo sur une chanson que j’adore pour l’engueuler parce qu’elle est en retard. J’adore la scène, parce que ça montre que la relation Jo/Meredith ne change pas tellement. Un truc qui change, en revanche, c’est le nom de famille de Jo, qui décide de ne plus en avoir et de se faire appeler Jo parce que Karev ne lui plaît pas du tout. En tout cas, elle le fait au début d’une très longue journée où Meredith a décidé d’organiser 25 chirurgies pro-bono le même jour. Bien. 12h de chirurgie gratuite, ça n’arrive que dans les séries, ça.

C’est plutôt sympathique comme intrigue cependant, surtout avec Hellmouth qui se met à tout gérer et qui gère vraiment bien. Pourtant, ce n’est pas évidemment, parce qu’il y a évidemment du retard qui s’accumule, Richard qui refuse d’opérer et des médecins qui ont d’autres occupations en tête, notamment Jackson qui veut juste se trouver quelqu’un pour l’accompagner à un match. C’est une intrigue vraiment marrante, cela dit, parce qu’on le voit faire le tour des chirurgiens et que ça donne de bons gags, notamment Jo qui prend mal d’être invitée après Owen.

C’était rigolo de voir Jackson refuser d’inviter Tommy, de tenter d’inviter le nouveau et de rester seul à nouveau. Franchement, j’en arrivais même à me demander s’il n’allait pas être prêt à demander à un patient de l’accompagner… la conclusion est plus sympathique que ça, cependant !

Ben oui, Richard a démissionné de son poste de chirurgien, mais il est toujours là, évidemment. Il en profite pour parler un peu avec sa fille qui lui annonce une bonne nouvelle : son oncle a laissé tomber les charges judiciaires qu’il avait lancé contre elle. Richard, en revanche, n’est pas dans d’aussi bonnes grâces avec la justice : Catherine est une vraie harpie dans le divorce, mais ça ne surprend absolument personne, je pense. Pour le coup, ce n’était pas passionnant et c’était juste une graine pour de futurs épisodes.

Bien sûr, c’est aussi l’occasion d’avoir Maggie qui fait de la merde à penser que Richard est en dépression et en parle à Jackson pour le lui reprocher. Au moins, Jackson se trouve quelqu’un pour l’accompagner au match : il pensait vraiment qu’il n’avait pas à lui montrer qu’il l’appréciait toujours malgré le divorce d’avec sa mère. Ben voyons. Allez, ça marche bien, next.

Devant l’hôpital, on enchaîne une fois de plus avec la suite de l’épisode 9 de Station 19 : Bailey nous annonce donc la mort d’un pompier – le cliffhanger que je venais juste de voir – et ça nous détruit toute la tension dramatique, parce que clairement Ben a plus l’air de s’en foutre qu’autre chose. Bon, en même temps, moi aussi, je reconnais.

Autrement, Amelia débarque à l’hôpital pour annoncer que Link est bien le père de son enfant à Jo (qui n’a rien à faire là mais m’a bien fait rire), Owen et Teddy. La scène était plutôt bien marrante et évacue un secret qui nous aura bien fait chier ces derniers temps.

Comme d’habitude, on retrouve ensuite un nouveau patient qui nous vient tout droit de la caserne 19. Je ne pensais pas revoir Kyle si vite, d’ailleurs, parce que je ne voyais pas bien quelle intrigue médicale pouvaient nous pondre les scénaristes après son pétage de câble à la grenade. Finalement, c’est évidemment un état post-traumatique sévère avec des conséquences psychologiques.

J’ai bien aimé l’idée de découvrir Ashley, dont on avait déjà entendu parler, mais beaucoup moins la communication entre les scénaristes. Teddy qui nous dit que Kyle a pris en otage tout un magasin quand il y avait genre 3 personnes, faut pas déconner, ce n’est pas tout à fait pareil. Bon, le couple est mignon en revanche.

En plus, avec les chirurgies pro-bono de Meredith, Amelia se débrouille pour apporter tout le soin dont il a besoin, avec Teddy. Oui, le duo Amelia/Teddy bosse ensemble cette semaine, ce qui apporte son lot de bonnes et mauvaises scènes. Les bonnes scènes les voient faire équipe et sauver Kyle. Les mauvaises, en revanche, nous montrent des résidus de l’intrigue autour du bébé et franchement, j’ai juste envie que l’on passe bien vite à autre chose.

Ce n’est pas gagné avec Teddy qui est totalement ruinée par cette intrigue : maintenant, elle s’en veut de ne pas avoir fait le nécessaire et d’avoir couché avec Tommy. Ce dernier est super appréciable dans ses scènes : amoureux d’elle, il fait tout pour la sauver d’une situation gênante et lui dit d’aller vivre sa vie avec Owen.

C’est beaucoup trop simple, je doute qu’on en reste là, donc on n’a pas fini de souffrir avec tout ce merdier. C’est dommage, ça partait bien, mais la série s’est embourbée là-dedans et n’arrive plus à en sortir. Je le dis chaque semaine, mais sur le long terme, ça a détruit le personnage de Teddy que j’adorais pourtant. Quand je pense que j’étais heureux de la voir revenir parce qu’elle me paraissait parfaite pour Owen. Finalement, Owen n’est parfait pour personne, il bousille tous les personnages féminins autour de lui les uns après les autres.

Une autre intrigue s’intéresse une fois de plus à la relation Nico/Levi, et franchement, si j’adore Levi, je ne peux m’empêcher de lui souhaiter un meilleur copain. Franchement. Le tout part étonnamment de Link : pendant sa rupture avec Amelia, il avait envisagé un job qui lui imposerait d’être loin de Seattle pendant la moitié de l’année. Comme il le refuse finalement – avec deux scènes mignonnes, notamment au lit entre Amelia et lui en fin d’épisode – il propose à Nico ce job.

Celui-ci est immédiatement intéressé et accepte sans même en parler à Levi qui le prend forcément très mal. Après une conversation très bien menée entre Levi et Link, on se retrouve donc avec Levi qui suit les conseils de son supérieur et ouvre une fois de plus son cœur à Nico… Qui n’en a absolument rien à foutre de lui. Bref, on se retrouve avec Levi qui rompt bien malgré lui, se faisant larguer par Nico parce qu’il veut absolument parler de leur relation.

Nico est vraiment un personnage odieux pas prêt à être en couple, c’est fou. Je ne suis pas contre l’idée qu’il parte la moitié du temps ailleurs, ça ne fera pas de mal. En plus, ça offre un magnifique développement au personnage de Levi et j’adore la tournure que ça prend en fin d’épisode : Jo l’invite à venir vivre chez lui comme elle en a marre de vivre seule dans un appartement où elle fuit le lit d’Alex (c’est si triste). Elle a besoin de tourner une page…

Le duo Jo/Levi m’avait énormément amusé à l’époque, et les scénaristes se rappellent enfin qu’ils avaient couché ensemble en plus. La scène m’a fait éclater de rire et je pense beaucoup de bien de cette nouvelle amitié qui se dessine. J’aurais aimé que Levi aille vivre chez Helm pour la voir un peu plus, mais ça a beaucoup de sens de le mettre avec Jo qui a besoin d’avoir de nouvelles attaches dans la série. Comme Levi est désormais devenu un personnage d’importance depuis la saison dernière, c’est logique d’un point de vue scénaristiques de les rapprocher.

Pendant ce temps, Andrew est toujours coincé aux urgences, parce que c’est tout aussi logique de punir les médecins en les laissant aux urgences, vive les séries médicales, c’est rassurant. Bon, il s’occupe d’une nouvelle patiente et se comporte tel un connard avec elle et son accompagnatrice – c’est la saison des patientes rousses, apparemment.

Bon, en revanche, il est quasi-certain qu’il a affaire à un trafic d’organes là. Oups. Du coup, il passe de connard à médecin parfait. Le problème, c’est que personne ne croit Andrew parce que son passif psychologique n’est pas au top. Que l’infirmière Olivia (qui n’a rien à voir avec celle de la saison 2 hein, j’ai beaucoup ri de l’originalité du prénom, mais elle a l’air cool !) ne le croit pas, je comprends. Que Bailey ne se rende pas compte qu’il y a peut-être un problème en revanche… C’était abusé.

Retiré du cas, Andrew ne se détache pas pour autant de sa patiente, bien au contraire. Il refuse d’obéir à sa supérieure et préfère ainsi s’occuper de sa patiente en la faisant passer parmi les chirurgies pro-bono. L’idée est évidemment de l’éloigner de sa tutrice légale, qui serait soi-disant sa tante. Reste à voir si c’est vrai ou non.

Meredith n’apprécie pas du tout de se rendre compte qu’Andrew ment et perturbe son planning… Et le doute persiste vraiment concernant la tante, franchement. L’hôpital étant débordé, Bailey ne surveille pas vraiment Andrew et ce n’est pas la meilleure des idées, parce qu’il finit par déclencher un code violet : la tante s’en prendrait à lui.

Ce n’est pas si évident à voir : il pète un câble au milieu de l’hôpital et accuse publiquement la tante de s’en prendre à sa nièce. L’histoire semble lui donner tort aux yeux de tous, et particulièrement de sa sœur en larmes. Meredith prend alors la décision de l’isoler de la patiente et de sa tante en formant une chaîne humaine pour l’entourer. C’est très violent comme scène, Andrew m’a fait beaucoup de peine.

Cela se termine par Andrew qui démissionne dans le bureau de Bailey, sans qu’on ne puisse le voir. Il y avait pourtant de quoi faire, surtout que Carina était avec lui et que j’adore Carina. Même si elle est dans les deux séries maintenant, je n’ai toujours pas ma dose de Carina. Finalement, Meredith parvient à convaincre Andrew d’accepter d’être suspendu et Bailey de téléphoner aux services sociaux pour voir ce qu’il en est.

Il avait évidemment raison, puisqu’on voit les deux femmes sortir de l’hôpital et que clairement, la tante maltraite la gamine. Malheureusement, ce ne sera pas si clair pour les autres : Bailey dira simplement en fin d’épisode à Mer qu’il est possible que la tante maltraite la nièce et que les services sociaux lui demandent de garder les deux femmes à l’hôpital. Sauf que c’était trop tard.

L’épisode se termine alors sur Andrew partant loin de l’hôpital et de Seattle, en moto, à toute vitesse. La scène m’a fait penser à Spike de Buffy, mais aussi à Derek qui pétait des câbles en saison 5 depuis sa voiture. J’espère juste que ce n’est pas une manière de faire partir le personnage pour quelques épisodes… ou de nous le ramener dans un accident la semaine prochaine. On verra bien.

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Grey’s Anatomy – S16E17

Épisode 17 – Life on Mars ? – 15/20
Bon, l’égoïsme d’une grande partie des personnages me tape vraiment sur le système ce soir et ça m’a déconnecté d’une bonne partie de l’épisode. Franchement, certains n’apprennent rien de leurs erreurs passées et c’est frustrant, là où d’autres semblent enfin évoluer… mais on sait que ce n’est que jusqu’à la prochaine crise imposée par les scénaristes. Bref, je suis vraiment incertain face à certaines intrigues quand d’autres me plaisent, et je suis de plus en plus perdu sur ce que j’en pense vraiment.

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Spoilers

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You called it, Jo: all loves suck eventually.

Oh, Jo déteste les couples désormais ! Et elle vit en colocation avec Link qui est déprimé en amour lui aussi. J’ai adoré ce début d’épisode qui permet de faire le lien entre le départ d’Alex et le reste des intrigues à l’hôpital, le tout en voyant les personnages prendre le tram. C’est la première fois en seize saisons, il me semble ! Dingue.

Cela ne leur réussit pas par contre : ils se rendent au travail pour mieux retrouver deux usagers du tram qu’ils avaient remarqué comme ils se mangeaient le visage. Ils étaient tellement occupés à s’embrasser sur les quais, en fait, que lui a finit par tomber et se faire renverser par un tram. C’est con quand même ça comme accident.

De son côté, Amélia découvre le départ d’Alex avant de reprendre le travail, en parlant avec Meredith. J’ai adoré voir les deux sœurs comme ça, parce qu’aucune n’a vraiment envie de parler de sa vie à l’autre, mais qu’elles s’aiment quand même assez pour passer leur temps ensemble, se faire des remarques un peu odieuses (du genre Amelia remarquant que Meredith aussi se barre sans date de retour parfois). Bref, j’ai bien ri et ça change de l’ambiance à pleurer de la semaine dernière, c’est déjà ça.

On suit ensuite la journée de Meredith, qui continue de traiter ses patients avec l’aide de Levi. Tant mieux, c’est un duo que j’aime beaucoup, l’air de rien, surtout que ça fonctionne bien. Par contre, ça nous ramène encore un cas social et politique pour Meredith, et ça, ça m’a moins plu. Elle se retrouve ainsi avec une patiente qui n’a pas assez d’argent pour payer son insuline. La pauvre patiente meure à défaut d’avoir eu assez d’argent, et ça énerve sacrément Meredith pour changer. À ce rythme-là, elle va se lancer en politique d’ici la fin de la saison.

Du côté d’Amélia, par contre, c’était chouette, parce qu’elle se retrouve à bosser avec Link et Jo sur le cas des adolescents qui s’embrassaient sur les quais. Jo m’a vendu du rêve tout l’épisode à être clairement dépité par leur comportement et à chercher à passer ses nerfs sans y parvenir. Elle n’arrive pas non plus à détester Alex, parce qu’elle est trop énervée et blessée pour ça. Comme je l’espérais, ce largage de Jo par Alex est finalement une bonne chose pour le personnage. Elle a déjà le recul nécessaire pour se rendre compte du bien qu’il lui a fait sur le long terme malgré le mal sur le court (moyen ?) terme.

Pendant ce temps, Teddy parle mariage avec Owen, et ça nous ramène encore et toujours la situation pourrie avec Tom qui est évidemment dans leur ascenseur. Et bien sûr, on a aussi Maggie dans l’ascenseur, histoire que l’intrigue déjà chiante de base soit encore pire parce que non, je n’arrive toujours pas à apprécier Maggie, qui pète un câble quand Teddy lui dit qu’elle a couché avec Tommy, juste parce qu’elle ne sait pas garder un secret. Mais putain, mais pourquoi tu lui demandes alors ?

On en arrive en tout cas à Teddy qui avoue à Owen que le bébé d’Amelia est possiblement le sien et Owen qui a la mauvaise réaction selon elle, à savoir la réaction logique. Non mais sérieux, va falloir arrêter là. Teddy comme Amelia atteignent des sommets d’égoïsme, ça devient franchement relou. Evidemment qu’Owen ne peut pas lui répondre au tac-o-tac à la question de ce que deviendra leur relation s’il a un bébé avec Amelia. Franchement !

Voilà, je m’énerve à nouveau devant la série. Cela faisait quelques épisodes que ça n’était plus arrivé, mais ça continuait de couver, croyez-moi. Alex a fait diversion, quoi. Bizarrement, c’est finalement Maggie que je trouve la plus agréable dans cet épisode, à remettre Teddy à sa place quand elle commence à critiquer Amelia de cacher sa grossesse à Owen quand elle a fait exactement la même chose. J’ai quand même du mal avec la manière de gérer les bébés dans cette série, finalement. Quant à Teddy et Tom qui finissent l’épisode en s’embrassant, putain, sérieusement ?

C’est d’autant plus relou que Teddy est ensuite confronté à Owen lui faisant une magnifique déclaration d’amour. C’est compliqué tout ça pour Teddy, j’entends, mais prends des décisions dans ta vie, bordel. C’est d’ailleurs ce que fait Lincoln en fin d’épisode, sur les conseils de Jo, puisqu’il prend conscience qu’Amelia lui a laissé le choix et qu’il a possiblement fait le mauvais choix. Il débarque donc chez elle, sous la pluie, pour lui dire qu’il est amoureux d’elle et qu’il est prêt à s’occuper du bébé même s’il n’est pas de lui.

Le timing est excellent : Amelia l’embrasse, totalement rassurée, lui expliquant ensuite qu’elle a eu les résultats du test de paternité et que le bébé est bien de lui. OUF. J’espère que ça va nous permettre de tourner cette page d’ici la fin de la saison, parce que je n’en peux plus de toute la partie Amelia/Owen/Teddy/Tom. Heureusement, Lincoln/Amelia, ça marche bien sur moi, et ça doit être le dernier couple que j’aime bien dans la série, maintenant que Mer et Andrew s’ignorent et que mon couple favori est dans une mauvaise passe.

Voir aussi : Station 19 – S03E08

En effet, en-dehors de l’hôpital, Vic retrouve Jackson pour s’excuser de s’être installée chez lui sans le prévenir. Les fans qui ne suivent pas Station 19 vont vraiment rien comprendre à la vie de Vic, là, sans compter qu’on enchaîne ensuite sur son annonce de décision débile de vivre désormais avec Dean et Prue et qu’on termine sur un « je vais voir Rigo ». Au moins, c’est clair : les scénaristes veulent qu’on regarde les deux séries.

Le cas de Rigo est aussi abordé par Tom ensuite alors qu’il fait passer des entretiens à de nouveaux investisseurs. C’est n’importe quoi : il cède ainsi tout un étage à un millionnaire qu’il présente ensuite à Meredith, choquée de voir que ses patients des urgences n’ont pas de chambres. Elle se débarrasse rapidement du cas médical auprès de Jackson, sous prétexte que le riche est là car c’est un ami de Catherine… Ce n’est pas si dingue comme intrigue et j’ai décroché en cours de route, surtout que ça se centrait beaucoup sur Tommy qui m’énerve en ce moment. Sorry not sorry.

J’ai largement préféré le duo Jackson/Vic qui en revient à s’engueuler parce que Jackson s’avère jaloux de Dean. Il a clairement autre chose à gérer ce pauvre Dean, il est loin de fantasmer sur Vic à mon avis, mais je peux comprendre Jackson, comme ça sort de nulle part cette décision de Vic. Comme d’habitude avec ces séries, les deux personnages sont dans leur égoïsme et oublient que la communication est la clé de tout pour finalement en parler après coup. Pas doués les cocos !

En fin d’épisode, Vic comprend que Jackson veut rompre avec elle et il fait ça avec de mauvaises raisons : il refuse de rester avec une femme qui prend des décisions impulsives comme si elle était encore adolescente. Oui, effectivement ça caractérise bien Vic, mais je comprends aussi sa réaction à elle qui est de refuser d’être simplement amie avec Jackson pour apprendre à mieux le connaître avant de développer leur relation amoureuse. Aaah. Bon, je suis sûr qu’ils se remettront ensemble, mais pour le moment, ça me rend triste que ça se finisse comme ça.

Histoire d’être encore plus inintéressant, Richard se voit ré-offrir son ancien bureau par Bailey qui ne s’attendait certainement pas à le voir péter un câble. Elle lui fait une jolie surprise et il préfère la saccager. Oui, oui, il saccage son ancien bureau en balançant une chaise à terre. Sérieusement ? Enfin, on notera qu’Andrew n’a plus le droit de travailler dans cet épisode. Il est forcé de voir un psy, mais ça ne suffit pas pour que Bailey lui donne le feu vert de reprendre le travail. Les scénaristes traitent vraiment ça à l’arrache par contre, même si j’ai adoré la scène finale où il parle d’Alex à Jo pour mieux se prendre un verre dans la tronche afin de lui faire prendre conscience qu’il a besoin d’aide. C’est tellement génial.

Ils s’en servent juste pour que Bailey apprenne que Richard a laissé tomber son service par quelqu’un d’autre que Richard. Ce dernier laisse donc tomber la chirurgie de manière définitive et c’est pour cela qu’il ne veut plus de son ancien bureau : il veut changer de vie. Eh bah. Il quitte l’hôpital… il était temps, ma foi. Je sais, ça va faire bizarre, surtout sans Alex – qui bizarrement ne me manque pas du tout dans cet épisode – mais bon, ça fait seize ans que j’attends qu’il lui arrive quelque chose, moi !

Bizarrement, ça mène à une excellente scène entre Bailey et Mer pour justement évoquer l’absence d’Alex. La réaction de Meredith est limite plus triste que celle de Jo et ça n’a rien arrangé d’entendre Bailey parler de Callie (une des grandes absentes de la semaine dernière). Finalement, Mer apprend le départ de Richard, et ça ne dit rien qui vaille pour la suite.

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Grey’s Anatomy – S16E16

Épisode 16 – Leave a Light On – 19/20
Je suis tellement triste. Et énervé. Et satisfait. Comment voulez-vous que je note ça ? Seriously ? J’imagine que c’est parfait et qu’ils ne pouvaient pas faire mieux que ça après seize ans. Quant à moi, cette série m’a brisé le cœur tellement de fois, on n’est plus à ça près, j’imagine. Mais je refuse d’y mettre 20, parce que ça m’a énervé, même si je m’y attendais, et que je n’ai pas assez de recul pour voir la qualité de l’épisode, aussi bien écrit soit-il. Et il l’est. Raah mais pourquoi j’ai un blog de critiques ? C’est impossible, là.

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Spoilers

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The one perfect thing is not in Seattle. Not anymore.

Vraiment ? Repartir en saison 1 par le pilot ? Les scénaristes sont tellement dans l’abus, là. Et je suis aussi un peu énervé. J’en reparlerai dans un autre article, c’est sûr et certain.

Le montage de début voit tous les docteurs recevoir une lettre qui a des effets bien différents : Richard s’énerve. Jo est détruite, mais fait comme si de rien n’était face à son meilleur ami, Miranda est surprise, Meredith se précipite dessus. Il s’agit d’une lettre envoyée par Karev, bien sûr, et il écrit sacrément mal. Heureusement que tout ça se fait sur Shiny Happy People, ça aide à faire passer la pilule.

L’épisode décide de se consacrer au personnage d’Alex en nous ressortant des scènes de toute la série alors que les personnages lisent leur lettre – Meredith, Richard, Bailey, Jo. Au moins, ça simplifie la critique, mais par contre, je ne m’attendais pas du tout à ça comme épisode. Ils ont eu l’acteur pour lire à voix haute les lettres, mais c’est à peu près tout. Les flashbacks sont géniaux et il y a tout ce qu’il faut pour pleurer.

On commence donc par Meredith et c’est hallucinant à quel point cette relation amicale est énorme. En seize ans, ils ont eu le temps de partager tellement de scènes. Alex était devenu la personne de Meredith, et la série se fait plaisir à nous le rappeler et à nous montrer à quel point cette relation est génialissime. Cet épisode est à voir pour tous les fans, honnêtement.

Une fois qu’on a fait le point larmes pour les flashbacks, il est temps d’en arriver à la raison du départ d’Alex. D’un côté, c’est exactement la seule raison valable que les scénaristes pouvaient envisager. De l’autre, c’est tellement gros que ça a du mal à passer, et je suppose que je ne vais pas être le seul. Le tout Twitter en a parlé toute la journée pendant que je fermais les yeux en espérant ne pas être spoilé. Ca a grosso modo fonctionné pour moi, mais voilà, il va falloir que je rentre dans la bataille maintenant. Bon, avant ça, la critique !

Alex avoue donc à Mer qu’il est avec Izzie. Mais le foutage de gueule. Ils nous refont une Arizona qui s’est barrée rejoindre Callie après plusieurs années. Au fond, je ne m’attendais pas à autre chose comme conclusion pour le personnage, je ne me suis jamais tout à fait attendu à autre chose, mais qu’est-ce que c’était odieux de nous ramener Izzie comme ça. Ainsi donc, Izzie a répondu à l’appel d’Alex pour sauver le job de Meredith. Ce n’est pas rien ça : sans Meredith qui fait de la merde, on aurait toujours Alex/Jo dans la série.

Oh, bien sûr quelques images suffisent à nous faire recraquer pour le couple Izzie/Alex. Ils ont toujours été un ship que j’adorais, avant même que j’emploie le mot ship. Sérieusement, des images des seize dernières années, c’était horrible pour nous parce que ça tiraille complètement. C’est efficace en plus de voir des images du passé pour illustrer la lettre d’Alex, pour revoir tous les personnages qu’on adorait et qui ont quitté la série. Tant qu’à faire, j’aurais même aimé avoir un peu d’Addison. Après tout, c’était une ex d’Alex elle aussi, non ? Mais bon, je comprends pourquoi ça n’a pas été le cas.

Il fallait se consacrer à Izzie, Izzie qui est toujours aussi géniale maintenant qu’elle n’a plus le cancer. Quand je pense que j’étais énervé qu’Alex ne la cite pas pendant que Meredith était jugée par l’ordre des médecins ! En fait, il a repris contact avec elle et s’est rendu compte qu’elle était toujours égale à elle-même, comme dans son souvenir, joyeuse et… avec des enfants.

Evidemment qu’Izzie a des enfants, évidemment que ce sont des jumeaux et évidemment qu’ils sont d’Alex. Mais quel foutage de gueule ! C’était la soirée des mamans connasses sur ABC ? C’est quoi le délire ? Putain. Comment ne pas s’énerver ? J’ai toujours espéré un retour d’Izzie avec des enfants d’Alex… mais pas comme ça ! Pas pour faire partir Alex ! Sérieusement ? Et en plus en nous remettant des scènes de la saison 5 avec Alex flippé du fait qu’ils ne pourront pas avoir d’enfants ???? Je suis tellement énervé que j’en oublie qu’on m’avait spoilé le coup des lettres.

Les jumeaux s’appellent Elie et Alexis, ils sont super mignons, veulent devenir docteurs, jouent dans le Kansas et apprennent à cuisiner comme leur mère. Et Alex est totalement amoureux d’Izzie qu’il appelle un miracle et plutôt que d’être énervé après elle, il préfère dire qu’il est reconnaissant d’avoir des enfants. Non mais oh, t’aurais pu en avoir cinq des gamins avec Jo si t’avais bougé ton cul un peu plus tôt !

Chapeau à Ellen Pompeo pour le jeu d’actrice qui n’a pas dû être simple et qui passe plutôt bien à l’écran. Remarquez, il suffisait de la filmer en train de lire le script. Un épisode en voix off, c’est audacieux, mais ça passe bien. Et la lettre pour Meredith termine par la conclusion logique : il se dégage de son rôle de Personne de Meredith, lui expliquant qu’il ne veut pas la voir venir le forcer à abandonner cette vie, mais plutôt qu’il préfère la revoir heureuse pour lui.

Meredith a toujours été sa propre personne. Evidemment. Et elle est assez forte pour ne pas avoir besoin d’Alex et briller d’elle-même. Alors, oui, d’accord c’est sûr, mais non. Les scénaristes tirent un autre trait sur seize ans de la série. C’est ce que j’appelle de l’abus… Même si ça ne pouvait pas être autre chose.

On enchaîne avec la lettre de Jo et je ne m’y attendais pas. Pour moi, les scénaristes allaient forcément la garder pour la fin. Ce placement était toutefois une bonne idée : prendre par surprise, ça donnait envie de pleurer. Vraiment. Mais je n’ai pas pleuré de l’épisode. Cœur de pierre. Je pense que si je n’avais pas été au courant du départ de l’acteur, ça aurait été horrible. Là de savoir ce qu’il en était, de savoir qu’on avait la voix-off d’Alex pour nous accompagner, d’imaginer la suite pour les personnages, de n’avoir que des flashbacks… ça m’a aidé, je crois. Et puis, je ne sais pas, Alex ne méritait plus mes larmes, là, si ?

Autant les flashbacks d’Izzie et d’Alex étaient mignons, autant voir Alex et Jo tout au long des sept dernières saisons, c’était atroce. Je les aimais tellement aussi ensemble ! Et ils étaient parfaits comme ça… mais oui, le désir d’enfant d’Alex a toujours été là. Il est odieux de revenir à la raison des retrouvailles d’Izzie et d’Alex d’ailleurs, Jo était là pour soutenir Alex pendant qu’il parlait des anciens collègues de Meredith.

Et puis, Alex abandonne Jo au moment où elle est prête à avoir des enfants. Au moment où elle kidnappe un enfant. Et il le fait pour ses propres jumeaux de cinq ans ? Seriously ?? Des jumeaux qu’on voit, certes, mais sans les parents. Je crois que ça serait mieux passé si on avait eu ne serait-ce qu’un plan de dix secondes pour les revoir ensemble, Alex et Izzie.

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Ils sont magnifiques ces jumeaux à la vie parfaite, mais Izzie et Alex dans le même lit comme ça… aaaah !

Quant à Jo, admirons sa patience ! Jamais de la vie je n’aurais la patience de lire tout ça sans péter un câble. Par lettre ? Il a beau se dire couard, moi j’utilise plutôt le mot connard – c’est presque pareil. Ca mérite au moins un coup de fil s’il est sûr de lui et de sa nouvelle vie. Et le coup des enfants avec un couple de figurants dont on ne voit pas le visage… VRAIMENT ? SERIOUSLY ? Autant ne pas nous les montrer – même s’ils sont mignons ! Je le savais que c’était une mauvaise idée de la part d’Alex de lui dire d’utiliser ce qu’ils avaient congelé pendant son cancer, là.

La vie de Jo est tellement atroce. Parce que oui, autant on se concentre sur la vie d’Alex dans l’épisode, autant celle de Jo est aussi au cœur de mes préoccupations – et de celle des scénaristes. Il faut fermer une part importante du personnage – sa relation avec Alex, ça doit être 70 à 80% du personnage dans la série. Bon, j’exagère, elle a eu Steph aussi à un moment, et Mer, et vite fait Ben, et elle a Link désormais, mais bon…

Elle n’a plus rien, Jo. Alors, forcément, Alex décide de tout donner à Jo, son appartement, leur vie en commun… mais aussi ses parts de l’hôpital. PARDON ? Et les scénaristes qui nous font un dialogue Alex/Jo à partir des scènes du passé. C’est odieux. ODIEUX. Je suis tellement triste pour Jo. Elle mérite vraiment mieux. Vraiment, vraiment mieux. Et Alex le sait, mais il le fait quand même. C’est très Alex après tout. Jo avec des parts de l’hôpital… ça promet. Et on s’arrête là. Seriously ?

On passe alors à Bailey et félicitations aux scénaristes qui ont réussi à me faire rire avec des flashbacks des conneries de Karev. C’est aussi fou à quel point en seize ans Alex et Bailey ont eu plein de scènes entre eux. Et la relation est sympa : j’ai adoré la réaction de Bailey quand il était question des noms des enfants, mais j’ai beaucoup ri surtout. Evidemment qu’elle détestait Alex, évidemment qu’elle le harcelait en tant qu’étudiant, évidemment qu’elle était une professeure parfaite pour lui.

La lettre est super courte, mais elle fait le taf comme il faut : Alex dit au revoir à sa prof, à la chef de l’hôpital et les flashbacks nous ramènent tous les personnages qui nous manquent.

Quant à Bailey, la pauvre voit son fils et Joey partir pendant qu’elle lit. Elle aurait pourtant tellement besoin d’un câlin ! Et les scènes Izzie/Bailey ! Izzie ! Seriously ? Et le « I love you, Dr Bailey » m’a limite fait plus craquer que tout le reste. Pardon, j’avoue, j’ai décroché de la critique, mais comment voulez-vous ? C’est impossible de critiquer cet épisode de manière rationnelle comme je le fais habituellement.

Et on termine enfin par Richard, la partie qui m’intéressait le moins. C’est le personnage que j’aime le moins et forcément, c’est aussi celui qui a déchiré sa lettre. Il a eu la réaction qu’aurait dû avoir Jo, à mon goût. Bien évidemment, on suit donc Richard aux alcooliques anonymes en train de s’énerver de voir son travail résumé à une lettre d’un ancien étudiant qui l’a dévasté.

Par contre, les flashbacks m’ont fait un peu peur dès le départ : j’ai eu l’impression que la série nous préparait aussi le départ de Richard. Il est temps que le médecin parte à la retraite, et on le sait depuis l’an dernier. Sa relation avec Karev, en plus, est beaucoup plus amicale que celle que Bailey avait avec lui.in

La place de Richard en fin d’épisode ? Elle est plutôt logique, finalement. Elle permet de nous montrer assez simplement ce qu’il en est : il faut passer de la haine à l’acceptation, et au bonheur pour le personnage. Ce n’est pas si évident toutefois et nous le rappeler avec Bailey qui s’énerve est une bonne chose. En plus, Bailey a été tellement insupportable cette saison, ça aide de la voir tirer les conclusions qui s’imposent de ça et de les partager avec Ben. Par contre, quel intérêt de nous parler de Joey et de les voir l’adopter ? On en a rien à foutre de leur couple ! Et Ben qui ne s’inquiète pas outre mesure pour Jo alors qu’ils avaient une super relation ? Pour moi, ce n’est pas cette scène où il est question de Bailey et Ben adoptant Joey en parlant de leur relation la fin de l’épisode, voilà, c’est dit.

La fin d’épisode ? Ce putain de flashback où Jo conseillait à Alex d’appeler Izzie et qu’il lui disait qu’il n’y avait pas besoin de le faire. Cette scène m’avait tellement énervé à l’époque ! C’est terrible de la revoir. Ce regard de Jo pour Alex… c’était un bel amour que partageait ces personnages. Bien sûr, ça nous rappelle aussi qu’Alex a toujours été amoureux d’Izzie, mais tout de même, il ne faut pas abuser.

On passe de ça à Alex et Izzie. Bien joué les flashbacks sur cette relation. Eh, ça fait dix ans qu’ils sont séparés, mais ces souvenirs sont tellement beaux. Ils sont tellement parfaits. Mais ce sont des souvenirs. Comment les scénaristes osent-ils nous mettre Jo à la poubelle comme ça ? Rah, je suis énervé, mais c’est un beau travail d’écriture, c’est sûr.

J’aurais aimé une scène entre Meredith et Jo pour tout terminer, pas Jo qui retourne au travail comme si de rien n’était. C’est beaucoup plus Jo, je le sais bien. Evidemment qu’elle va travailler. Quant à Meredith, elle s’occupe de Zola qui veut voir son oncle Alex et qui va devoir apprendre la vérité sans pouvoir dire au revoir à Alex. Comme nous. Parce qu’il n’y a pas de bons moyens de dire au revoir, apparemment. Tu parles d’une conclusion : il y en a des fans qui vont leur dire au revoir, je le sais bien. Pas moi. Mais voilà.

Alex change de vie et le fait en laissant simplement des lettres derrière lui. Il faut le faire quand même. Je trouve que c’est assez cohérent avec le personnage, et je reconnais que c’est une écriture magistrale que proposent les scénaristes. J’aimerais juste comprendre pourquoi l’acteur s’est barré. L’au revoir est réussi, à mon sens, même si ça me met les nerfs. Quel happy end pour Jo après tout ça ? En plus, la série ne continuera probablement pas quinze ans de plus pour lui permettre de trouver le bonheur qu’elle mérite. Les scénaristes n’ont pas intérêt à la mettre avec Lincoln, ça va m’énerver sinon. Mais que faire d’elle ? Elle n’est pas Cristina, le célibat ne lui ira pas au teint. Et elle est abandonnée par son mari, qui divorce sans même venir la revoir ? SERIOUSLY ?

Bref, s’il faut tout résumer, les scénaristes se débarrassent d’Alex en nous le remettant avec Izzie. Il existe une place bien particulière dans Grey’s Anatomy depuis DIX PUTAIN D’ANNÉES pour Izzie et pour ce couple qui se devait de finir ensemble, mais c’est frustrant parce que Jo était là et qu’elle avait réussi à se faire une place évidente au côté d’Alex. Je suis tellement triste. Et énervé. Et satisfait. Comment voulez-vous que je note ça ? Seriously ? J’imagine que c’est parfait et qu’ils ne pouvaient pas faire mieux que ça après seize ans. J’ai envie de revoir toute la série après cet épisode et ces flashbacks géniaux. Je les hais. Je les adore. Je ne sais plus trop quoi penser. Help. Parlons-en dans les commentaires. S’il vous plaît. Et désolé pour la critique hyper longue qui part dans tous les sens… mais vous savez pourquoi, je pense.

Voir aussi : L’article de Laura sur cet épisode – elle a fait bref, elle !

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Ils ont des jumeaux. L’adolescent en moi est vraiment heureux de cette conclusion. L’adulte beaucoup moins. Franchement… aaaaah. Je ne sais pas.

Au revoir, Alex.

Et maintenant, passons à l’Alzheimer de Meredith pour conclure la série avec des flashbacks et des hallucinations permettant des retours, parce qu’apparemment, les scénaristes veulent juste suivre toutes les fins que j’imaginais pour les personnages il y a quelques années.

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