NCIS – S20E21 – Kompromat – 14/20

Cet épisode prépare le terrain pour la fin de saison, et je pense qu’on peut même dire que c’était un double épisode de fin. C’est vraiment sympathique de voir les agents enquêter sur une intrigue un peu moins prévisible que d’habitude et de voir que les scénaristes ont voulu relier plusieurs épisodes dans une même histoire. Cela fonctionnait plutôt bien, malgré un cliffhanger peu exceptionnel.

Spoilers

Un corps ensanglanté est retrouvé dans les archives de la Navy.

Parker

Si l’enquête est un peu moins prévisible que d’habitude, il n’en reste pas moins que la formule de la série est largement connue après vingt saisons. Ainsi, quand on nous dit que Parker préfère une soirée à bien manger plutôt que de rester travailler, on sait déjà qu’il sera lié à l’enquête en cours. Quand le NCIS se retrouve à devoir retrouver la sénatrice qui avait fait du rentre-dedans à Parker quelques épisodes plus tôt, c’est donc sans surprise qu’on apprend que les deux sont en couples depuis un moment.

Cela permet à Constance, c’est le nom de la sénatrice, d’avoir un rôle-clé tout au long de l’enquête de l’épisode. Elle est celle qui se fait voler son identité pour permettre à un certain Yuri d’accéder aux archives top secrètes. Yuri est vite retrouvé par le NCIS alors qu’il sort de la douche après avoir tué sa cible (la scène était marrante en vrai). On sent qu’il n’en a rien à foutre d’être arrêté.

Ce n’est pas le cas de Constance qui n’apprécie que moyennement d’être interrogée une première fois par l’équipe de Parker, puis qui se retrouve à devoir être interrogée par Parker lui-même quand de nouveaux soupçons planent sur elle. Constance vient en aide à l’équipe jusqu’au bout de l’épisode tout de même, les aidant aussi à arrêter un membre du gouvernement un peu convaincu – ou très con à vouloir échanger des prisonniers russes en vie avec des prisonniers américains morts.

Malgré tout, elle prend la décision de rompre avec Parker, lui expliquant au passage qu’il est encore amoureux de son ex. Allons bon. On ne peut qu’être d’accord, mais comment l’a-t-elle su ? On ne saura pas, car toute leur relation est restée secrète.

Jess et Jimmy

À l’inverse, la relation entre Jimmy et Jess n’a plus rien d’un secret pour personne. Il n’empêche que quand, en début d’épisode, il lui balance qu’il l’aime devant tous les collègues alors que ce n’était pas prévu, ça jette un certain froid – et pas mal d’humour. Bien sûr, toute l’équipe en fait alors des caisses pour connaître les vrais sentiments de Jess et sa réponse à cette déclaration inattendue.

Cela permet à l’équipe de reprendre ses habitudes du côté du harcèlement, tout en nous montrant à quel point, en 20 ans, la série a fait du progrès sur la question. Finalement, Jess décide d’annoncer face à tous ses collègues qu’elle est amoureuse de Jimmy aussi, après une journée loin de lui dans un hélicoptère. Et ils ont beau tous trouvé ça mignon, moi, ça me terrifie toujours la pression qu’ils doivent se mettre au passage avec tous les collègues qui s’impliquent autant dans la relation. Mais bon.

Tout est lié ?

Une bonne surprise de cette enquête est qu’elle permet aussi de relier plusieurs épisodes entre eux. Ainsi, le NCIS fait de nouveau face à Evelyn, l’espionne russe qui bossait avec Delilah. J’ai beaucoup aimé ce que ça apportait à l’épisode, surtout que je l’aime bien et que ça permettait à McGee d’avoir quelque chose à apporter à l’épisode. De manière globale, tous les personnages étaient mis en avant durant l’épisode. Ce n’est pas toujours le cas et je trouve ça bien que ça le soit parfois. Ainsi, on a Torres qui réconforte Jimmy, et ça permet aussi de développer un peu la psychologie de Torres. On découvre donc qu’il parle plus qu’avant à sa mère, parce qu’ils ont eu pas mal d’enquête sur l’immigration cette année… et que ça lui a rappelé les sacrifices de sa mère. Sympa.

Eh, l’épisode prend même la peine de nous faire intervenir Ducky et ses innombrables contacts russes. C’est toujours un plaisir de voir le personnage débarquer, et ça l’est encore plus car l’acteur est mort il y a quelques mois. Il faut bien reconnaître qu’on le voit plus faible que d’habitude dans cet épisode.

Après, c’est aussi parce qu’il est là pour annoncer qu’on est face à une nouvelle menace terroriste avec une arme qui pourrait détruire le pays là… Un cliffhanger habituel, quoi.

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NCIS – S20E20 – Second Opinion – 12/20

Si j’étais content de retrouver les personnages après une longue pause, il faut tout de même que je souligne à quel point l’épisode était prévisible et peu original dans sa construction. Cela n’empêche pas de l’apprécier pour ce qu’il est, mais c’est un peu embêtant : ça m’inquiète sur mon envie de continuer à regarder la série pour la saison 21. Je vais déjà terminer celle-ci pour me faire une idée, cela dit.

Spoilers

L’équipe enquête sur le meurtre de la fille d’une sénatrice.

L’avantage de la série, c’est que même si ça fait plusieurs mois que j’ai arrêté de regarder, je ne suis absolument pas perdu au moment de reprendre. Il y a peu de choses à retenir dans les dynamiques de toute manière ; et encore, ils en ont ajouté un peu avec Jimmy et Jess.

L’enquête

Le NCIS se retrouve à devoir enquêter sur le corps d’une inconnue qu’ils identifient rapidement comme la fille d’une sénatrice. Au moment où ils annoncent son décès, on voit tout de suite qui est le coupable, parce qu’il est dans la pièce, en étant juste assez discret pour qu’on le repère et qu’on sache immédiatement qu’il est le coupable. Evidemment, l’épisode garde le suspense un peu plus longtemps que ça et nous propose toute une intrigue basique.

On accuse un type qui est fan de ses vidéos sur CurioCam, le OnlyFan fictif de la série sur lequel elle vend du ASMR, on nous monte le truc en épingle pendant un moment et finalement le coupable est un collègue de sa mère qui ne voulait pas griller sa carrière politique. Absolument aucune surprise de ce côté.

Jimmy

L’intérêt de l’épisode révèle alors dans la présence de Miles Bauer, un médecin légiste envoyé par la sénatrice pour surveiller ce que fait Jimmy parce qu’elle veut le meilleur pour la résolution du meurtre de sa fille. Grosso modo, on nous propose donc un aperçu du passé de Jimmy. C’est toujours particulier quand la série fait ça, mais elle le fait de plus en plus souvent : elle prend un élément du passé d’un personnage dont on n’a jamais entendu parler mais qui change toute la perspective que l’on peut avoir sur lui.

Miles est donc l’ancien coloc d’université de Jimmy qui lui a volé un job en ne prévenant pas que son entretien était décalé. Depuis, il est devenu un célèbre médecin à succès avec émission de télévision et catchphrase. Cela frustre encore Jimmy aujourd’hui, au point qu’il en parle à Kasie d’abord, puis Jess ensuite quand celle-ci s’inquiète pour lui.

Il faut dire qu’il y a de quoi : Jimmy émet une opinion différente de Miles sur l’heure du crime, qui permet à un suspect d’être relâché juste avant un deuxième meurtre. Jimmy est donc accusé de négligence quand, finalement, il a tout à fait raison. Par contre, c’était prévisible dès le départ. Je trouve ça un peu dingue aussi qu’on nous propose une scène où Kasie fait tomber son portable dans un cadavre sans que personne n’y trouve rien à redire ensuite. Je vois bien que c’était censé apporter de l’humour, mais bon, c’était plutôt lourd, je trouve.

Allez, on va terminer sur une note positive tout de même : Jess s’est retrouvée dans une scène de cœur-à-cœur dans l’ascenseur ! Elle a bloqué l’ascenseur elle-même ! Tout finit par arriver.

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NCIS – S20E19 – In the Spotlight – 15/20

L’épisode explore des thèmes plutôt classiques pour la série, mais il offre tout de même une intrigue captivante qui se centre en grande partie sur un personnage que j’aime désormais beaucoup. Bref, ça fonctionne bien et je me dis que la série n’a peut-être plus rien à voir avec le casting d’origine, mais ça n’a rien de grave. Vraiment.

Spoilers

Jess sauve une femme et son fils d’une voiture en feu avant même de commencer sa journée au NCIS.

Un acte héroïque

L’épisode nous plonge directement dans le vif du sujet avec Jess, qui devient un phénomène internet après avoir sauvé une femme et son fils lors d’un accident de voiture auquel elle assiste en attendant de pouvoir rentrer dans les locaux du NCIS. C’est un peu facile comme moyen d’intégrer une nouvelle intrigue de la semaine – et pour une fois, ça n’a rien à voir avec les marines.

Cela n’empêche pas nos héros d’être des bons flics. Alors que Jess se rend au boulot, elle intervient dans une situation dangereuse et se retrouve filmée par des passants. La série utilise cette thématique du héros filmé sur les réseaux sociaux de manière assez superficielle, se contentant de quelques blagues et d’appeler Jess « Wonder Woman ». C’est souvent le cas des épisodes procéduraux de NCIS, mais ça n’a pas réussi à piquer mon intérêt à cause de ça : on sait très bien que ça n’aura aucune conséquence sur la suite ; alors que dans la vraie vie, ça en a probablement un peu plus qu’un téléphone qui n’arrête pas de sonner, franchement.

Bien sûr, l’intrigue s’intéresse à la mère, Reyna, et au fils que Jess a réussi à sauver, mais aussi à l’homme qui était avec eux et qui est mort dans l’explosion de la voiture. Jess culpabilise à peine de ne pas l’avoir sauvé et se remet bien vite de la situation stressante qu’elle vient de vivre, avec une voiture qui explose à même pas un mètre d’elle.

Elle commence aussitôt à enquêter, avant même que le reste du NCIS ne vienne. Cela lui permet de comprendre que Reyna n’a pas tellement envie de croiser les flics. Si Reyna veut fuir la police, c’est parce qu’elle n’a pas de papier et je ne comprends pas comment Jess ne s’en doute pas plus tôt. Bien sûr, il y a un autre secret pour Reyna, qui était une taupe pour la DEA, mais c’est tellement prévisible le coup des papiers ! Et je doute qu’une agent fédéral ferme les yeux comme ça sur une situation irrégulière, aussi cool soit-elle !

Jess, la mère de substitution

Ce qui ajoute une touche intéressante à cet épisode, c’est de voir Jess dans le rôle inhabituel de mère de substitution pour Adam, le fils de Reyna. Jess, qui n’est pas particulièrement fan des enfants, semble d’abord mal à l’aise avec cette responsabilité soudaine. Cependant, au fil de l’épisode, elle trouve un moyen de se connecter avec Adam, ce qui donne lieu à des moments à la fois touchants et comiques.

Là aussi, vous me direz, c’est une intrigue qui n’a pas vraiment vocation à avoir une suite ; mais je ne sais pas, j’aime bien le personnage de Jess désormais. Quand je pense que je la trouvais trop clichée lors de son arrivée, c’est fou ! Bref, elle sympathise avec Adam, découvre qu’il fait des mix en enregistrant tout ce qu’il entend et j’ai aussitôt su que ça aurait son rôle à jouer pour l’enquête.

En attendant, c’était sympa de la voir se sentir punie de le garder, surtout quand elle ne peut pas aller en intervention car trop célèbre. Au moins, Nick s’en tire bien – et j’ai aimé la blague de la grand-mère et du gun qui n’est pas une bonne combinaison de mots. Effectivement, McGee, effectivement. Quant à Jess, elle s’appuie évidemment sur Kasie pour se débarrasser un temps de son rôle de babysitter. Je n’en attendais pas moins d’elle, et de Kasie qui se voit ainsi attribuer un rôle plutôt classique et en accord avec ce qu’on lui propose d’habitude.

Révélations et résolutions

L’enquête prend une tournure complexe lorsque Jess découvre que la femme qu’elle a sauvée, Reyna, est en réalité une taupe pour la DEA. Les remix d’Adam servent de manière peu subtile et prévisible à résoudre une partie de l’enquête. Quant à Raymond Frank, le partenaire de l’agent retrouvé mort dans la voiture de Reyna, il était évident qu’il serait le méchant de l’histoire. Du moins, un des méchants.

Le fait qu’il travaille pour un cartel et que personne ne semble s’en soucier est assez déconcertant. En fin d’épisode, il est arrêté, sans que personne ne fasse une vraie réflexion sur la corruption… Je ne sais pas, ça devrait les affecter un peu plus que ça tout de même, nos agents parfaits. Bref, ça commençait plutôt bien comme épisode, mais ça se termine en eau de boudin.

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NCIS – S20E18 – Head Games – 16/20

Cet épisode offre une (relative) bouffée d’air frais dans une saison très banale avec une intrigue un peu plus originale et capable de nous tenir un peu en haleine. L’équipe du NCIS se retrouve en effet à enquêter sur une affaire qui sort de l’ordinaire. Pas de quoi révolutionner le genre, clairement, mais un twist sympathique à ce genre d’enquêtes tout de même.

Spoilers

Une femme ne comprend pas pourquoi elle est accusée d’avoir poignardé son mari – alors qu’elle l’a fait.

Vraiment ?

L’épisode nous plonge directement dans le vif du sujet avec Rachel Donahue, accusée d’avoir poignardé son mari – et non seulement, l’équipe l’accuse, mais en plus on sait qu’elle a raison, parce qu’on a vu ce qu’il s’est passé. Ce qui m’a intrigué ici, c’est la complexité de la psychologie du personnage de Rachel qui affirme ne se souvenir de rien et semblait être totalement brainwashée au moment d’attaquer son mari.

Ainsi, elle est à la fois victime et suspecte, un mélange qui ajoute une tension palpable à l’épisode. Je m’attendais à une intrigue sur l’hypnose, ce qui doit forcément déjà exister dans d’autres séries procédurales. Du coup, le twist de l’implant médical était bien amené, et je dois dire que je ne l’avais pas vu venir. C’est une manière de proposer une intrigue suivant les tendances de la technologie et l’intelligence artificielle. Bref, c’était sympa, mais… vraiment ? Pas sûr que ce soit hyper réaliste pour 2023. En 2030, peut-être… On verra bien ce que le futur médical nous réserve !

Finalement, c’est plutôt sans surprise que le mari de Rachel, Logan, s’avère être le véritable cerveau de cette machination. C’était une révélation bien exécutée qui a ajouté une couche de complexité à l’épisode, mais à partir du moment où on a su qu’il avait été l’inspecteur mettant fin au projet d’implant médical, je me suis douté qu’il allait être lié d’une manière ou d’une autre à ce qu’il s’est passé.

En fait, il est responsable de la tentative de meurtre sur sa personne et je trouve ça plutôt marrant. Par contre, la série est clairement simpliste : même si elle a été empoisonnée à son insu, Rachel resterait sur le banc des accusés pour la tentative de meurtre, en vrai. Cependant, c’était divertissant à regarder et j’ai moins vu le temps passer que devant pas mal d’épisodes de la franchise.

Angoisse médicale

Parallèlement à l’enquête principale, Kasie traverse une crise personnelle qui… bon, ça ne m’a pas convaincu du tout. J’ai trouvé cette intrigue très lourde et répétitive, surtout après d’autres épisodes où Kasie s’était retrouvée en danger et n’en avait pas fait tout un flan. Je veux dire, elle risque bien plus sa vie en bossant au NCIS que ne pourrait le faire une maladie dégénérative.

Le fait que Vance intervienne pour la convaincre était un bon point en soi pour développer ce personnage qui se fait discret ces derniers temps, mais ça reste peu crédible venant d’un directeur. Je me vois bien débarquer dans le bureau de ma cheffe pour parler à demi-mot d’un diagnostic médical même pas encore tombé, tiens !

Vous l’aurez compris, le suspense autour de l’état de santé de Kasie m’a laissé indifférent, principalement parce que je ne les voyais pas commencer une intrigue de cette envergure au beau milieu d’une saison. Evidemment, le but était de proposer, comme toujours, une intrigue qui puisse être réglée sur un seul épisode. Par conséquent, sa décision finale est bien trop radicale et précipitée. En plus, ce n’est pas logique que Kasie fasse un choix qui ne m’a pas semblé logique. C’est un grand classique dans les séries, mais ici, ça ne fonctionnait pas pour moi : pourquoi refuse-t-elle de connaître le diagnostic ? Si ça ne change pas sa vie, autant le savoir. Je ne vois pas en quoi vivre sans savoir qu’on développera peut-être la maladie est une mauvaise chose.

Quant à sa liste de trucs à faire ? Déjà, c’est pas ouf comme liste niveau contenu, mais en plus, elle devrait continuer d’avoir envie de la faire si elle vit chaque jour comme le dernier. Non ?

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