Grey’s Anatomy – S20E05 – Never Felt So Alone – 14/20

Je suis embêté. Une fois de plus, j’ai envie d’accrocher à cet épisode et à cette saison en général, mais je me retrouve face à un épisode trop classique, trop routinier. On n’avance pas assez dans les intrigues qui m’intéressent le plus. Les personnages sont toujours bien écrits dans l’ensemble, mais je ne suis plus aussi à fond que lors de la saison précédente. Et ça me soule un peu.

Spoilers

Une fête d’étudiants en médecine tourne mal.


What if I just let the wind decide?

Jo & Link

Mika et Hellm continuent de sortir ensemble, et je trouve ça bien trop cool. J’aime la scène qui les voit réviser ensemble, et j’aime l’idée des révisions où Hellm se déshabille peu à peu. Mais bon, on commence par les voir passer une chouette soirée chez Joe (le bar, hein). Bon, elle n’est pas chouette pour tous, Simone et Lucas continuant de ne pas se parler.

À l’hôpital, on est sur une fin de journée qui semble on ne peut plus classique quand tous les médecins sont rappelés aux urgences au plus vite : Miranda, Owen, Teddy, Link, Jo… Ces deux derniers ont toutefois leur propre urgence quand au détour d’une conversation, Jo se rend compte qu’elle a du retard pour ses règles.

Bien sûr, c’est l’angoisse pour Jo. Elle se rend compte que le timing est loin d’être idéal et ça la fait stresser. Je la comprends, et c’est horrible de savoir qu’elle en voulait en plus. De là à en avoir alors qu’ils ont déjà deux enfants à gérer ? Ce n’est pas ce qu’ils veulent et ils passent l’épisode à avoir peur – et être soulagé trop vite du côté de Link quand il apprend qu’elle n’est pas enceinte, mais qu’en fait si, mais non, mais peut-être.

En fin d’épisode, elle n’est pas enceinte et en est sûre… mais elle explique à Link qu’elle espère avoir un jour un enfant avec lui. Pour quelqu’un qui n’en voulait pas, c’est quelque chose. Ce n’est toutefois pas pour tout de suite et avec cette série, ça peut vouloir dire jamais, à ce stade.

La fête étudiante

L’urgence qui fait venir tous les médecins aux urgences ? Une fête d’étudiants en médecine qui tourne mal, évidemment. Ce ne serait pas drôle autrement. Pour nos chirurgiens, c’est la panique toutefois et ça fait plein de patients qui s’y connaissent en médecine et sont insupportables. La pauvre Mika se retrouve en plus à gérer les petits blessés qui sont encore plus insupportables – mention spéciale pour le type qui s’amuse avec le bruit du cardiogramme.

Le type la drague, lui vomit dessus, est parfaitement insupportable. Mika demande logiquement à Helm de faire quelque chose pour elle… mais c’est pour mieux découvrir en fin d’épisode qu’elle a fait exactement l’inverse : plutôt que de l’aider, elle a empêché Schmitt de le faire. J’imagine que l’idée sera qu’elle a peur de faire des faveurs à sa copine pour sa carrière – et elle a raison ! – mais Mika le prend forcément hyper mal quand elle l’apprend. Du drama, allez.

L’une des étudiantes que l’on suit le plus s’appelle Sophia et sa vie est déprimante à souhait. Elle a toujours voulu devenir chirurgienne et voit désormais son rêve brisé par le fait qu’elle ne sent plus rien dans une de ses jambes. Outch. C’est super violent. Bien sûr, c’est un trauma, ce qui justifie la présence d’Owen, et c’est neurologique, ce qui justifie la présence d’Amelia.

L’interne sur le cas est Lucas et celui-ci se projette beaucoup trop dans sa patiente. Inévitablement, il s’attache à elle et est choqué de voir Amelia se contenter d’une procédure où l’espoir sera important. C’est pourtant un classique de cette série – et de la vie, probablement. Bien sûr, ça se termine par Owen qui propose une énorme intervention alors qu’ils sont déjà au bloc et Amelia qui accepte sous la pression de Lucas – parce qu’il sait que la patiente voudrait une grosse intervention.

Simone

Pendant ce temps, Simone fait de la merde, une fois de plus. Elle enchaîne les heures sup et finit par perdre l’un de ses patients, ce dont elle se rend compte au moment où elle s’apprête à partir. Elle met Kwan sur le coup – parce que c’est son nouveau duo maintenant qu’elle ne parle plus à Lucas. Les deux cherchent donc l’hôpital jusqu’à retrouver ce patient qui n’a pas trouvé meilleure idée que monter sur le toit et envisager le suicide.

Par chance, Ben passait justement par là à l’hôpital. Vraiment, on n’arrête plus de le voir. Je pense que son poste est assuré pour la saison d’après, au moins, même si sa série est annulée. En vrai, j’ai aimé la scène sur le toit, parce que c’est reposant comme ambiance un peu de silence loin de l’hôpital. Par contre, ce n’était vraiment pas bon pour mon stress : qu’est-ce que ça fait flipper les gens qui ont le vertige ce genre de moments. Et puis, à chaque fois dans les séries, on a cette intrigue qui dure éternellement, mais comment tu peux rester si longtemps sur le bord d’un bâtiment avec du vent sans tomber ?

À chaque fois, ce sont des intrigues qui nous font croire que c’est possible d’avoir de longues conversations bien profondes dans cette situation. Désolé, mais j’ai beau voir un milliard de séries avec les techniques pour ne pas paniquer face à un type comme ça qui envisage de se suicider, je ne comprends pas comment les gens ne paniquent pas. Et comment ça peut chaque fois bien terminer. Et puis, c’est Grey’s Anatomy, j’ai même envisagé le moment où Simone tomberait par accident. Bon, ça n’est pas arrivé (malheureusement ?).

L’intrigue permet tout de même de révéler que Kwan aussi a quelques pensées sombres face à la vie. C’est lui qui trouve les mots pour ramener le patient sur un sol moins dangereux, mais c’est un signal d’alarme pour la suite, je pense. Pourtant, les scénaristes se concentrent finalement sur Simone. Bordel, on s’en fout d’elle. Lucas souhaite lui parler et ça termine en câlin dans un lit de l’hôpital… C’est fou. J’avais envie de les vor ensemble l’an dernier, mais Simone est insupportable cette année et ça me soule de voir Lucas coincé avec elle.

Ndugu

Loin des urgences, Ndugu reçoit une lettre qui sent bon les papiers de divorce tandis qu’il bosse avec Jules sur un patient qui a besoin d’une câlineuse professionnelle. C’est quelque chose, tout de même. Cela amuse Jules, mais elle finit par être énervée par Winston qui est une fois de plus ronchon. En fait, c’est le monde à l’envers : elle est obligée de lui faire la leçon et de lui expliquer qu’il n’est plus aussi cool qu’avant. En plus, il est censé lui apprendre des choses et tout ce qu’il fait dans cet épisode est de ne pas respecter son patient. Pas ouf.

Finalement, Winston rembarre Jules, mais en vrai, il sait très bien qu’elle a raison et décide donc de faire un câlin à son patient lorsque celui-ci se remet à faire une crise d’angoisse sans que sa câlineuse professionnelle soit là. Cela surprend Jules de le voir être à nouveau le médecin qu’elle admirait. La voilà donc qui s’excuse auprès de lui pour s’entendre dire qu’elle avait raison.

Ndugu prend tout de même un congé en fin d’épisode, rendant son poste à Teddy et alors qu’Amelia s’inquiétait pour lui.

Meredith

Meredith est de retour dans cet épisode. Elle va donc être là tous les épisodes cette saison ? Où en est son projet de série ? Peu importe, allez. On la voit continuer de travailler avec Amelia, tout en gérant Zola à distance. Eh, ça fait un moment qu’on ne voit plus les enfants de Mer, d’ailleurs, c’est bien de nous rappeler qu’ils existent. C’est dommage qu’une fois de plus ce soit pour nous expliquer qu’ils ont une urgence médicale avec Bailey mené par Nick à l’hôpital.

Cet abruti n’a pas appelé Mer immédiatement. Tout de même, c’est la base ! Elle est logiquement énervée, au point de raccrocher au nez de Nick. De toute manière, elle a un avion à prendre pour rejoindre Bailey qui, oh mon dieu, est beaucoup trop grand. C’est flippant. Bon, pour Meredith, il n’est pas si évident de se rendre à Chicago depuis Seattle, et ça termine par Richard qui lui propose d’appeler Catherine pour régler son problème.

Les voilà qui prennent l’avion ensemble (jamais une bonne idée dans cette série, pourtant), ce qui permet à Richard d’entendre Meredith être bien cassante avec Nick. Il a fait de son mieux. Je comprends que Mer soit énervée après lui, mais elle transfère beaucoup la frustration de son impuissance et de la distance sur Nick, tout de même. En fait, tout ça lui rappelle évidemment ce qu’elle a vécu avec Derek – elle craint donc l’erreur médicale de base qui pourrait mal tourner pour son fils. En vrai, avec tout ce qu’elle vit depuis 20 saisons, on la comprend.

C’est surprenant, malgré tout, de retomber sur une intrigue qui évoque Derek si longtemps après sa mort. On a même droit à sa musique attitrée, non ? Toujours est-il que dans le stress, Meredith se montre hyper dure avec Nick, l’envoyant bouler… et le regrettant probablement quand Bailey le demande dès qu’il se réveille.

Bref, elle déconne clairement. Nick est un super beau-père, donc non, Meredith n’est pas la seule chose qu’ils ont. Son comportement montre qu’elle n’a pas confiance en Nick, mais bon, c’est de la panique plus qu’autre chose. Finalement, tout se termine bien entre eux. C’est surprenant, honnêtement, mais bon, on n’a peu de temps cette saison alors tant mieux si tout va bien si vite dans le couple de Meredith.

> News | Saisons critiquées sur le blog | L’agenda du mois | À ne pas manquer

Grey’s Anatomy – S20E04 – Baby Can I Hold You – 16/20

Beaucoup de bruit pour pas grand-chose ce retour d’un personnage que j’adorais et qui reprend vite ses marques dans la série. Seulement voilà, les scénaristes semblent développer absolument tout sauf ce qui aurait pu être intéressant avec ce retour. La frustration est grande, mais l’épisode est bon quand même.

Spoilers

Bailey présente aux nouveaux internes une ancienne : Arizona !


Put in another way : living hurts

Amelia

Le cliffhanger de l’épisode précédent est vite évacué, de manière plutôt logique en plus : Lucas a décidé d’aller vivre avec sa tante. On sent que la situation sera temporaire par contre, parce qu’Amelia a du mal à se faire à ce colocataire un peu envahissant qui lui boit tout son café. Elle envisage donc déjà de le virer de chez elle. Quand elle arrive à l’hôpital, elle s’en plaint à Owen et tombe rapidement sur le Dr Beltran. Suffisamment rapidement pour envisager de prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur avec elle en tout cas.

Du côté de Lucas, le but est de nous rappeler son TDAH, j’imagine, mais je trouve ça très cliché et schématique de nous le montrer comme chaotique dans sa vie de tous les jours. Finalement, c’est le Dr Beltran qui permet à Amelia de se souvenir de ses propres années d’internat et de la difficulté que ça représente.

Maxine

Tiens, je redécouvre que Ben était en arrêt maladie. Cela explique sa douleur dans l’épisode précédent de Station 19, je suppose, mais on nous dit qu’il est prêt à reprendre du service. OK ? Vu et on s’en tape, non ?

L’épisode reprend également l’intrigue des internes, forcément, qui sont toujours punis de bloc après ce qu’il s’est passé avec Maxine. On découvre alors que Kwan est dans la merde, comme il devrait l’être, pour avoir sauvé Maxine malgré sa demande de ne pas être réanimée. Il est d’autant plus dans la merde qu’il dit qu’il a vu dans ses yeux qu’elle voulait être sauvée… Hum. Comment dire ? Ce n’est pas vraiment un argument rationnel qui donne envie de le laisser pratiquer la médecine.

Jules prend évidemment sa défense, mais ça se retourne contre elle. D’accord, Maxine ne porte pas plainte, mais il n’empêche que le fils de Maxine n’aime pas trop l’idée de Jules qui est sa personne à contacter. Et bien sûr, tous les internes sont contactés et interrogés, hein.

Arizona

Comme annoncé un peu partout depuis plusieurs mois, l’épisode nous ramène également et ENFIN Arizona dans la série. Cela fait tellement plaisir de la retrouver. Un peu comme Addison l’an dernier, par contre, on commence par nous la montrer en train de bosser et présenter un cas médical à tous les internes… sauf que ce qui nous intéresse nous, c’est le personnage.

Bon, elle est toujours au top de la recherche médicale, en tout cas : elle présente son cas qui consiste à faire de la neurochirurgie in utero. Rien que ça. C’est une procédure historique qui n’a jamais été faite auparavant et qui excite tout le monde dans l’hôpital… sauf la patiente, en fait. Elle refuse l’opération, ce qui pousse tout le monde à annuler l’opération. C’est triste comme tout, avec Bailey qui vire Arizona pour qu’elle rentre chez elle aussitôt. Donnez-nous une scène dans un bar, merde.

Finalement, c’est le mari de la patiente, le père du bébé, qui rattrape Arizona et la supplie de rester. Elle le fait donc et s’entraîne sur des impressions 3D avec Amelia, Lucas et Simone. Ces deux derniers ne sont pas convaincus du tout par ce qu’ils voient, surtout que la patiente n’a pas donné son accord pour la procédure. Il n’en faut pas plus pour qu’Amelia s’énerve après eux, mais qu’Arizona trouve l’idée de Lucas bonne. Elle parvient donc à convaincre la patiente de faire l’opération en lui présentant un modèle 3D de la figure de son bébé, voué à mourir sans opération.

Arizona est donc heureuse de pouvoir aller dans un bloc avec Bailey et les internes. Elle était là pour enseigner aux internes. Pas de bol, cependant : Bailey a interdit les internes de se rendre au bloc. Lucas l’envoie donc bouler et ça fait qu’Arizona est obligée de faire la leçon à Bailey. C’est toujours aussi amusant de voir Arizona s’énerver avec son grand sourire. C’est efficace : Bailey accepte que les internes soient présents dans le bloc pour ce moment historique – mais contre le mur, faut pas déconner. Cela me paraît plus logique, vu les risques.

Le problème, c’est que les internes ne sont pas ceux d’il y a vingt ans. L’opération à haut risque se passe bien, après un rapide risque… Bailey en est émue aux larmes. Ses internes ? Humph. Jules est sortie pour s’occuper de son frère (voir plus bas), Lucas a suivi un ordre de Schmitt, Mika est sur son portable, les deux derniers à moitié endormis.

Arizona a beau faire tout ce qu’elle peut pour convaincre Bailey qu’elle doit laisser les internes opérer à nouveau, c’en est trop pour cette fois. Mika est heureuse d’avoir enfin fini toutes les petites procédures médicales que Bailey leur imposait, mais c’est pour mieux découvrir qu’elle ne retournera pas au bloc tant que tout le monde n’aura pas fini ses procédures.

Teddy

Teddy est de retour au travail, mais uniquement en tant que cheffe. On lui refuse encore l’accès aux opérations. Cela force Richard et Link à lui venir en aide en l’entraînant sur un mannequin pour vérifier que ses réflexes sont toujours les bons. Teddy est énervée par la situation, mais c’est plutôt marrant de voir qu’elle est toujours capable d’opérer. Ndugu n’est pas convaincu pour autant, mais Richard insiste finalement pour dire qu’il est OK pour ça.

Seulement, une fois au bloc, c’est finalement Richard qui ne semble pas prêt à opérer. C’est sûr que ça fait 20 ans qu’il envisage de prendre sa retraite… Cela fait trois semaines qu’il n’a plus opéré et il se rend compte qu’il n’est plus aussi performant qu’avant. Il explique à Teddy qu’il n’est plus capable de reprendre aussi vite ses réflexes de chirurgien et ça lui fait peur. C’est une intrigue intéressante, en vrai, il serait temps que Richard ne soit plus au bloc.

Dr Millin

En parallèle du reste, on découvre que Jules a un frère. Il prétend être docteur lui aussi, parce que c’est son nom sur les réseaux sociaux : il fait des vidéos, mais quand il est confronté à un vrai patient, il a besoin de sa sœur, évidemment. C’est plutôt amusant, puisque ça permet quelques scènes Jules/Mika. Et puis, bon, elle a un frère. L’intrigue apporte de l’humour et on comprend pourquoi le frère dit que sa sœur était déjà méchante petite quand elle interagit avec lui.

Le problème, c’est que le patient s’avère être un cas plus compliqué que prévu : Mika insiste pour que Hunt soit appelé. Il permet de décoincer la situation – et de décoincer le pus coincé dans le dos du patient en le faisant exploser aux visages de Mika et Jules, gloups.

Sans trop de surprise, le frère de Jules voit tout ça et s’évanouit. Owen s’occupe donc de lui et lui fait finalement la morale quand il comprend ce qui est en train de se passer. En fin d’épisode, Jules se plaint encore de son frère auprès de Mika, expliquant qu’elle a dû plein de fois le sortir de prison et qu’elle est épuisée par lui.

Kwan

On retrouve Dorian, le patient de l’épisode précédent sauvé par Lucas quand il a volé l’opération à Mika dans cet épisode. Il se réveille enfin, et c’est cette fois Kwan qui est l’interne sur le cas. Le problème, c’est que Kwan commence à se poser des questions et à ne plus vouloir pratiquer seul, et bien sûr, quand il le fait, ça ne se passe comme prévu.

Il se fige un peu trop et Levi est obligé d’intervenir, puis de prendre sa place. C’est embêtant. Kwan finit par avouer à Levi qu’il voyait Maxine au lieu du patient et que c’est ce qui l’a bloqué. Levi parvient heureusement à le rassurer : il fait du bon boulot, en vrai, à ne faire que répéter ce qu’on lui a dit avant.

> News | Saisons critiquées sur le blog | L’agenda du mois | À ne pas manquer

Grey’s Anatomy – S20E03 – Walk on the Ocean – 16/20

C’est amusant parce que je disais lors de l’épisode précédent que la série s’enfermait dans sa routine, mais hop, cet épisode décide de faire bouger un peu les choses. Oh, ne vous inquiétez pas, ce sont les formules habituelles qui sont utilisées pour ça, mais nous avons droit à quelques changements dans les dynamiques et les duos proposés. Cela débloque des situations qui avancent enfin, et c’est tant mieux, parce qu’il était temps d’arrêter de stagner pour certains.

Spoilers

Une nouvelle chirurgienne pédiatrique débarque à l’hôpital alors que les internes sont toujours punis de bloc par Bailey.


You wanna win ? Get in the game.

Dr Beltran

Meredith et Amelia continuent de chercher comment financer les recherches pour Alzheimer dans le dos de Catherine Fox, et ce n’est pas simple quand tout le monde est prêt à donner son argent à Meredith parce qu’elle est affiliée à la fondation Fox. Pardon, mais qu’est-ce que Meredith fout là ? Finalement, avec une saison raccourcie, on va à peine se rendre compte qu’elle est absente…

J’ai toutefois bien aimé la voir en duo avec Amelia, parce que ça fait un moment que je n’ai plus eu de scènes entre les deux sœurs. C’était plutôt chouette de les voir parler du chat d’Amelia entre deux, mais aussi de les voir galérer à se garer sur ce parking. Pardon, mais ça fait 20 ans qu’on nous fait croire qu’il est simple de se garer sur un parking d’hôpital alors qu’en vrai il n’y a jamais de places. Bon, peut-être que c’est plus simple pour les chirurgiens, mais ce n’est pas sûr parce qu’Amelia se prend la tête avec une femme qui attendait la place aussi. L’actrice est beaucoup trop connue pour que ça en reste là : elle est donc une chirurgienne pédiatrique.

Dr Beltran sera notre nouvelle Addison donc, et elle commence par détester Amelia, tout en travaillant avec elle. Le duo va avoir une bonne dynamique en commençant comme ça. C’est bon de voir Amelia être un peu challengée dans ses diagnostics. Bien sûr, Beltran débarque de nulle part et veut tout changer dans l’hôpital en imposant ses méthodes, ce qui la rend insupportable, mais eh, c’est leur stéréotype habituel depuis Addison et ça nous a toujours permis d’adorer les nouveaux personnages.

En plus, il est évident que ça fonctionne : elle apprend beaucoup de choses à Kwan qu’elle a pour interne ce jour-là et elle permet à Amelia d’être à nouveau fière d’elle. C’est chouette. Le duo de chirurgiennes fonctionne donc à merveille, mais Beltran est bien particulière à casser tout le monde dès qu’ils l’ouvrent. Kwan se sent forcé de lui expliquer qu’il a fait ses études à Yale et qu’elle passe à côté de lui, mais ce n’est pas le cas : Beltran a déjà demandé à retravailler avec lui le lendemain. Non, franchement, je vais bien l’aimer. Aussi, je ne suis pas contre le fait qu’elle se mette en couple avec Amelia parce que désolé mais tant de tension entre elles dans cette série, ce n’est pas pour rien.

Teddy

Pendant ce temps, Meredith croise Teddy à l’arrivée à l’hôpital. Bien que la première soit débordée, elle accepte de suivre la seconde dans ses consultations médicales de rééducation pour éviter Catherine Fox. C’est bizarre de les voir être si amies en vrai. Après, j’ai beaucoup ri de voir Teddy tomber de son tapis de course là, alors j’approuve cette intrigue. Cela permet en plus à Teddy de couvrir Meredith face à Catherine quand elle comprend qu’il y a quelque chose que Mer ne dit pas. Allez, les mettre en duo pourrait fonctionner.

On se retrouve même avec Teddy qui propose logiquement à Mer de financer ses recherches avec l’argent de l’hôpital, puisque l’hôpital a un fond particulier pas tellement tracé par Catherine et qui permet de financer des recherches.

Ndugu

Au milieu de tout ça, nous apprenons que Ngudu a déjà posé des vacances, pour aller voir Maggie à Chicago. C’est si étrange. Il n’a pas vraiment l’occasion de partir par contre, parce qu’il est happé par Owen sur un cas extrême qui avait tout le potentiel d’un crossover avec Station 19, si ABC n’avait pas décidé de mettre un terme à la série et de changer sa case horaire indépendamment de la logique.

Bref. On a un type qui voulait faire du pédalo et se retrouve emmené à l’hôpital avec toute une bulle de métal. Le pauvre n’est pas aidé dans la vie, parce qu’il se retrouve avec Owen, Ndugu et Simone comme médecins. J’aime bien Ndugu, mais c’est à peu près le seul cool dans cette équipe en ce moment. Bien sûr, tout ça n’est pas un hasard : le patient fait des folies par crainte de ne pas être assez bien pour sa femme et il insiste auprès de Simone pour qu’elle transmette son amour à sa femme. Blablabla.

Le parallèle est évident : il permet de faire comprendre à Simone et sa nouvelle coupe ratée que l’amour est important ; il permet de faire comprendre à Ndugu qu’il aime toujours Maggie. Comme il a servi son rôle, le patient meurt sur la table d’opération et rend tous les chirurgiens tristes. Ils se retrouvent à devoir annoncer à sa femme qu’il est mort – j’ai trouvé qu’elle ne jouait pas si bien d’ailleurs, mais bon, la nana se rend compte qu’elle avait toujours voulu être avec lui et pas avec son ex qui le rendait jaloux. De quoi ouvrir les yeux des chirurgiens. C’est peut-être trop tard pour Ndugu, cependant, parce que Maggie vient de lui poser un lapin. Mouahaha. L’épisode se termine donc par le retrait de sa bague de fiançailles. C’est moche.

Les internes

En parallèle, Simone continue de faire la gueule à Adams, alors même qu’elle semble avoir raconté à Mika qu’elle l’a largué. On n’a pas dû voir le même épisode, pour moi, il est plus que clair que celle qui a été larguée, c’est Simone. En tout cas, j’ai aimé que l’épisode se décide à mettre en duo Mika et Lucas, parce que j’adore les deux personnages et que j’ai envie qu’ils deviennent les nouveaux Meredith et Alex. Ce n’est pas gagné pour le moment, mais ils ont déjà une bonne dynamique avec Mika qui fait la gueule à Adams pour le simple fait d’exister et ce dernier qui profite de chaque trêve pour être sympa avec elle, en vrai.

Bon, bien sûr, il ne l’est pas tant que ça. C’est plus fort que lui d’être un connard, apparemment, et surtout de ne pas suivre les ordres, y compris ceux de Bailey. Ce n’est pas la meilleure de ses idées, et pourtant, tout lui réussit dans la vie. Quand le patient qu’il devait surveiller avec Mika est en arrêt cardiaque, il débarque juste avant Bailey et est seul dans la pièce quand elle arrive, parce que Mika est partie chercher une infirmière. Bref. Mika fait tout le boulot d’observation, mais elle se fait engueuler par sa boss parce que Bailey la pense en pause. C’est donc Adams qui se retrouve à faire l’opération avec Bailey. Un vrai connard de ne rien dire.

Mika lui tombe dessus dans les vestiaires et c’est, de manière inattendue, Simone qui décide de prendre sa défense. Elle en a marre de voir Mika accuser tout le monde en permanence de leur incompétence à eux tous. Cela nous divise un peu le groupe en deux, du coup : Mika, Kwan et Jules vont boire ensemble au bar (mais Kwan les abandonne vite) tandis que Lucas et Simone rentrent chez eux, séparément. Tellement séparément que Simone découvre qu’il a déménagé. BIEN FAIT. C’est bien qu’il fasse ça à mon sens.

Levi

Dans un couloir de l’hôpital, Levi aperçoit Jo en train de parler à… Nico. Le problème, c’est que Nico n’est pas là en tant que médecin et que s’il est un patient de Jo, ça signifie qu’il est probablement en train de devenir papa, non ? On peut voir que ça va à toute allure dans la tête de Levi. Pourtant, il n’envisage pas que Nico soit son patient immédiatement. Il cherche surtout à comprendre pourquoi son amie ne lui dit rien de la présence de Nico.

La raison ? Le secret médical. Elle confirme donc qu’il est son patient, même si bon, c’était un peu évident. Je suis content que la série prenne le temps de proposer une vraie intrigue à Levi cela dit. Il découvre donc pendant l’épisode que Nico est donc désormais en couple avec Jason, un type qui a l’air sympa mais n’est pas au courant de l’existence de Levon – ouais, c’est comme ça qu’il croit qu’il s’appelle.

Bien sûr, Levi le vit mal parce qu’il se rend compte qu’il a perdu la rupture. C’est enfantin comme réaction, mais c’est plus ou moins ce que lui explique Jo qui se rend compte du problème quand il vient se plaindre auprès d’elle. J’ai adoré retrouver l’amitié Jo/Levi, elle manque vraiment dernièrement. Et dans le même genre, Levi manque de développement. Il est clairement coincé dans sa vie depuis deux saisons et maintenant qu’on a de nouveau quelqu’un en pédiatrie, il va pouvoir avancer. C’est vrai que c’était trop compliqué de réembaucher Carina…

> News | Saisons critiquées sur le blog | L’agenda du mois | À ne pas manquer

Grey’s Anatomy – S20E02 – Keep the Family Close – 16/20

La routine continue de s’installer pour cette nouvelle saison. On continue de voir un peu tout le monde, mais maintenant qu’on les a retrouvés la semaine dernière, ça me fait moins bizarre d’être à nouveau balancés au milieu des 150 000 dynamiques de la série. Bon, après, bien sûr que les scénaristes abusent dans les relations amoureuses. Mais bon, je n’attends pas autre chose de cette série.

Spoilers

Bailey reprend son job à gérer les internes.


We’re already family anyway.

Et voilà, le boulot est passé par là, j’ai de nouveau plein d’épisodes en retard dans plein de séries. Seulement, voilà, j’ai passé une dizaine de mois sans cette série et en vrai, c’est celle-ci que j’ai envie de regarder. Pourquoi me priver, du coup ?

Bailey

Grève des scénaristes ou pas, les bonnes habitudes ne se perdent pas dans la série. On commence donc par un épisode qui fait le tour des personnages, si possible avec des relations sexuelles à la clé. Du côté des internes, il y a donc Mika qui empêche ses colocataires de dormir en couchant toute la nuit avec Helm. Les colocataires pourraient passer une petite nuit ensemble aussi, en vrai, mais Simone a toujours besoin de sa pause.

De son côté, Bailey se prépare pour sa première journée en tant que boss des internes. C’est quelque chose : elle est sûre que ce sera facile parce qu’elle a quand même créé ce job, mais bon, en vingt ans, les générations ont changé tout de même. Après, elle a raison : les bébés chirurgiens sont toujours les mêmes dans cette série. On se bat pour être le premier à opérer, et pour ça, avec Bailey, il faut compléter un max de procédure de routine avant.

Bailey prend avec elle pour la journée Lucas et Kwan. Ils se retrouvent avec une sacrée histoire : un type plein de balles de fusil dans le torse… et de billets de banque dans le pantalon. C’est du Grey’s Anatomy on ne peut plus classique, avec ce qu’il faut de bonnes blagues sur le sujet et de moments dramatiques.

Le patient se retrouve ainsi en arrêt cardiaque sans que Luca ne puisse rien faire de chirurgical car il a à gérer les billets de banque et Kwan lui sauve la vie en voulant juste compléter un peu sa liste de procédure de base. Il pense le type mort mais demande à continuer le massage cardiaque quelques secondes de plus. Terrifiant pour ce patient de se dire qu’il aurait pu mourir sans un fayot comme Kwan.

Flippant aussi de voir ce que malgré cette intervention plus qu’utile de Kwan, l’interne ne peut pas opérer pour autant : Bailey lui refuse l’accès au bloc, ce qui énerve totalement Ndugu qui est également sur ce cas. J’ai trouvé ça plutôt sympa de le voir protester face à Bailey, sans pour autant que les scénaristes ne prennent forcément le parti de Bailey. Pour une fois !

Cela dit, même s’ils ne le font pas, Bailey s’assure d’avoir raison auprès des internes. Elle rappelle donc à Kwan et Lucas, qu’ils ont intérêt à comprendre qu’ils sont là pour sauver des vies et non pas pour faire une compétition à qui ira le plus vite au bloc. Quand elle entend finalement Kwan expliquer aux parents de leur patient tout ce qui lui est arrivé dans l’épisode – et il s’en est passé des choses – Bailey est un peu remise à sa place quand même. Bien sûr que les internes gèrent les patients aussi.

Ce qui choque Bailey aussi n’est pas tellement que les nouveaux internes sont différents, c’est qu’elle est devenue différente avec le temps. Elle est désormais une maman qui comprend qu’elle doit se remettre en question. Elle se retrouve à stresser sur ce poste et je n’aime pas trop ça pour le personnage. Elle a toujours un historique de patiente cardiaque, non ?

Mika

Mika est piégée dans cet épisode, clairement. Elle se retrouve à devoir s’occuper de Teddy. Elle pense d’abord qu’elle ne pourra pas avoir la moindre procédure à effectuer, mais c’est en fait autre chose qui l’attend : Teddy lui demande de checker ses patients et de faire ses procédures à sa place. Les procédures, elle n’en fait pas tellement ; mais au moins, ça lui permet de découvrir qu’Owen se sent redevable auprès d’elle depuis qu’elle a sauvé la vie de Teddy. Mouais.

Bon, Mika est bien sûr coincée entre Teddy et Owen pendant tout l’épisode, ce qui n’est pas la meilleure des options dans la vie. Cependant, j’ai bien aimé la voir être « discrète » tout l’épisode et remettre Teddy à sa place, pour une fois.

Teddy finit donc en larmes devant elle et révèle même à Owen en fin d’épisode qu’elle s’en veut de ne pas avoir pu sauver Sam. Effectivement. J’ai tellement zappé toute l’intrigue de Sam. Je ne l’aimais pas trop comme personnage, en vrai, ça me fait toujours aussi bizarre de voir qu’il a tant d’impact sur cette saison. Mais bon, soit, c’est comme ça. Le développement de Mika ? Il poursuit sa route comme il se doit, avec une relation amoureuse totalement assumée avec Helm, même si c’est sa supérieure. C’est juste un peu frustrant de ne pas voir plus Helm…

Simone, Lucas… Levi

Pendant ce temps, Richard s’occupe d’un patient qui bave littéralement d’envie quand il rencontre Levi. C’était plutôt drôle quand manière d’introduire la situation, avec Richard qui décide de faire de Levi le chirurgien principal sur le cas quand il comprend le flirt qui se met en place… En vrai, c’est juste bizarre ce patient qui drague son médecin, non ? Je veux dire, le jour où je me fais opérer, ai-je vraiment envie de draguer mon chirurgien ? J’ai un doute.

Bon, le pauvre patient découvre ensuite par Simone qu’il est positif au HIV. Elle fait une sacrée gaffe en voulant effectuer une vérification de routine sur son traitement et en lui balançant l’info comme ça. Le patient espère immédiatement que Simone a fait une erreur car c’est une bleue. Bien sûr, ce n’est pas une erreur de diagnostic, juste une erreur dans la manière de l’annoncer.

Simone passe son épisode à culpabiliser, espérant même pouvoir coucher avec Lucas pour s’en remettre. Mais finalement, non : il lui met un stop parce qu’il ne veut pas abuser d’un moment de sa faiblesse de sa part et… elle le prend mal ? Vraiment, elle est de plus en plus insupportable. En fin d’épisode, Simone se rapproche tout de même de Lucas pour lui parler, enfin. Il serait temps. Elle a donc juste peur d’avouer que le timing de leur relation n’est pas le bon. Il lui confirme que c’est fini entre eux effectivement : elle est d’un égoïsme monstre avec lui et le fait trop souffrir à se passer toujours en premier. Bim, ouvre les yeux.

Bon, et sinon, Levi continue de draguer le patient pendant tout l’épisode, à moins que ce ne soit l’inverse. Le HIV ne l’inquiète pas du tout, il est sous Prepp et a bien besoin d’un peu de romance dans sa vie. C’est chouette de le voir flirter à nouveau… Juste, je ne suis pas sûr qu’être avec un patient soit la meilleure idée du monde, mais bon.

Link, Jo… Amelia

En parallèle, la relation entre Jo et Link semble se porter au mieux et être merveilleuse… jusqu’à ce que Link semble gêner par le fait que d’autres types draguent Jo sans qu’elle semble n’y prêter plus attention que ça. En fait, Jo me fait rire à passer totalement au-dessus, mais la réaction de Link… ça ne semble pas être la bonne. Je veux dire, il se rappelle qu’il a rencontré Jo parce qu’un autre type la draguait, c’est pire qu’un cliché de friendzone à ce stade.

Jules se retrouve quant à elle aux urgences. Elle bosse donc avec Owen, Amelia, Jo et Link quand toute une famille débarque après un match de foot américain qui a légèrement dégénéré. Entre la famille qui débloque et les chirurgiens qui ont tous couché entre eux, je peux comprendre son envie de changer de cas au plus vite. Bon, cela ne marche pas, évidemment. Quant aux chirurgiens plus réputés, ils arrivent à faire la part des choses entre les relations amoureuses et le boulot. En théorie.

En pratique, au bloc, Link reproche à Jo de ne pas se rappeler de tous les détails du jour où ils se sont rencontrés. On notera que c’est un bloc original, avec une table d’opération trouée pour que Jo puisse checker régulièrement le ventre de la patiente qui est une femme enceinte. Tout ça mène à Amelia qui commente auprès de Jo sa relation avec Link. Au moins, le fait qu’ils soient un couple n’est plus franchement un secret, mais qu’est-ce que c’est dérangeant comme réplique le « on est déjà une famille de toute manière ». Ils sont chelous à tous coucher entre eux.

Le pire, c’est que son speech sur Link qui est un grand romantique permet à Jo de comprendre qu’elle a besoin d’en faire des caisses pour Link. Elle achète donc toute la carte d’un restaurant parce qu’il lui avait dit qu’elle le pourrait un jour et… ils ne mangent rien, parce que mieux vaut faire l’amour dans cette série.

Voilà. Et autrement, il faut que je parle également d’Amelia qui a une étrange intrigue cette semaine. Comme sa famille lui manque et qu’elle ne communique avec Meredith que par SMS, elle se retrouve à adopter un chat à qui elle parle et faire la paix comme elle peut avec Ndugu. Amelia a clairement besoin de se retrouver une famille, et c’est vrai qu’elle est sacrément seule cette saison par rapport au personnage tel qu’on le connaît depuis ses débuts dans Private Practice. Cela faisait aussi huit ans qu’on s’appuyait sur les trois sœurs… J’espère qu’ils renouvelleront efficacement son personnage !

> News | Saisons critiquées sur le blog | L’agenda du mois | À ne pas manquer