Grey’s Anatomy – S20E08 – Blood, Sweat and Tears – 16/20

La série semble avoir repris du poil de la bête, comme dit l’expression. C’est con parce qu’on approche de la fin de saison, mais je trouve que l’épisode a davantage trouvé son équilibre : la répartition des intrigues, le ton, tout fonctionne bien mieux quand c’est comme ça. Après, on reste sur des cas très routiniers, mais les avancées me plaisent.

Spoilers

Les jours de congé des chirurgiens continuent d’être l’occasion de nouveaux cas médicaux. Beltran et Amelia continuent de passer du temps ensemble au boulot. Dorian occupe toujours les autres chirurgiens.


Why start following the rules now ?

Randonnée

Quel étrange début d’épisode. Meredith nous explique en voix off qu’on est des super-héros de la mémoire, mais que bon, on ne retient pas tout. Bon, ça, ça irait encore, mais à l’image nous avons Kwan qui cherche une chaussette et la craque. Si vous pensez que c’est une image ridicule (comme moi), alors vous n’avez pas de chance car ça empire avec une scène où il recoud sa chaussette porte-bonheur avec l’aide de Lincoln, son boss pour l’épisode. Non mais sérieux, c’est ridicule. Bon, allez, ils se mettent ensuite au boulot.

Dans la catégorie des « qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? », Teddy et Owen font une petite randonnée en forêt pour trouver une cascade. Ils se perdent et… ce ne sont pas eux qui sont blessés en premier. Non, ce sont deux autres abrutis en randonnée aussi : la fille tombe dans un petit ravin devant son père, les chirurgiens débarquent pour les aider et pendant qu’Owen cherche du réseau comme un boomer (bon, OK, on le fait tous), le père tombe également en essayant d’aider sa fille. Il faut être complètement débile.

En plus, l’homme se blesse davantage que sa fille. Désolé pour eux, ils ne sont pas aidés par le fait de croiser Owen et Teddy, en vrai. Teddy part beaucoup plus loin pour appeler les secours, Owen indique à la fille quoi faire pour arrêter les saignements de son père… ce n’est pas fou. Le garrot est vite mis en place, mais ce qui est impressionnant, c’est le temps de réponse des secours qui arrivent beaucoup trop vite.

Ils ne font pas grand-chose d’autres, parce que ce sont Teddy et Owen qui font tout le taf ensuite sur le père. La fille, elle, est emmenée aux urgences où Lincoln et Kwan s’occupent de lui. Owen termine l’épisode avec une nouvelle idée pour l’occuper d’ici la fin de saison : il veut financer un programme pour apprendre aux gens à arrêter les saignements. Histoire de sauver des vies.

Helm

Helm est insupportable avec les internes, mais elle m’a bien fait rire à être hyper grincheuse dès le matin. Elle engueule tout le monde sans vraie raison et pour avoir des jours avec ce caractère, je plains à peu près tous ceux qui croisent sa route. Pourtant, c’est une bonne journée : tous les internes peuvent enfin retourner officiellement au bloc opératoire.

Tous, sauf Mika. Cette dernière se retrouve obligée de supplier Helm de lui donner une procédure, parce que réviser ne l’intéresse pas plus que ça. Elle veut juste s’entraîner au bloc et tant pis si ça la force à parler à son ex. C’est une relation si bizarre entre elles. Et même si Mika fait tout ce qu’elle peut pour entrer au bloc opératoire, elle renonce finalement lorsqu’elle se rend compte que Jules stresse totalement à l’approche de l’examen qui déterminera le reste de sa carrière – si elle le foire, elle est virée.

Elles révisent ensemble, s’endorment ensemble, se réveillent ensemble cinq minutes avant le début de l’examen. Eh, ça promet pour les résultats. Notons qu’Helm et Levi aussi doivent passer le test, puisqu’ils n’ont pas eu l’occasion de le faire avant.

Beltran

Amelia se fait payer son café matinal par Beltran. Cela perturbe beaucoup Amelia, alors que Beltran continue sa journée comme si de rien n’était. Je l’aime de plus en plus, on la suit avoir une relation marrante avec ses patientes – forcées d’être dans la même chambre. Caroline, la patiente de Beltran, a évidemment besoin d’une neurochirurgienne aussi, ce qui permet à Amelia et Beltran de bosser ensemble.

Mieux encore, Caroline a besoin d’être convaincue : elle ne veut pas trop de médecins, parce qu’elle a un lourd passif avec des chirurgiens en tant que trans au Texas. C’est l’occasion pour Beltran de faire plein de compliments sur Amelia, mais aussi de parler de la situation catastrophique et de la fermeture d’esprit au Texas.

Elles sont interrompues par Ndugu cherchant à retrouver Amy, la voisine de chambre de Caroline. Une fois n’est pas coutume, tous les médecins se mettent à chercher Amy et Caroline. Ils les retrouvent bien rapidement, mais Amy fait un malaise. De son côté, Caroline est effrayée par l’opération qu’on lui propose. Grâce à un petit jeu où Beltran et Amelia donnent aussi ce qui leur fait peur à Caroline, on finit par comprendre que le problème de Caroline est d’être nue sur la table d’opération.

C’est vrai que la série zappe bien souvent ce détail, mais ouais, au bloc, on est nus, et c’est assez logique qu’une adolescente le vive mal. Et puis, ça fait relativiser sur le nombre de fois où ils se tous matés les uns les autres dans cette série. Finalement, Caroline s’en tire et Amelia finit par faire le premier pas avec Beltran, lui demandant si un rencard lui conviendrait. C’est l’occasion de confirmer que Beltran est bien intéressée par les femmes, parce que bon, elle est en plein divorce avec sa femme, justement. Ah. Ce n’est donc pas un oui définitif pour Amelia, mais un peut-être qui fonctionne bien pour garder ça pour de prochains épisodes.

Jo

Levi bosse avec Jo ce jour-là, et ça fait vraiment plaisir. C’est assez incroyable à quel point il n’en a rien à faire de la décision qu’elle vient de prendre de quitter la chirurgie générale. Du moins, c’était ce que je pensais au départ. Ensuite, il engueule Jo qui fait de la merde en ayant déjà abandonné son poste en chirurgie générale.

Cela force Jo à venir s’excuser auprès de Levi en fin d’épisode. C’est plutôt une bonne scène, où on comprend qu’elle culpabilise encore d’avoir fait une erreur de diagnostic dans l’épisode précédent.

Dorian

Le cas de Dorian nous occupe encore une bonne partie de l’épisode. La bonne nouvelle pour lui, c’est que son cas s’améliore et que Bailey propose d’aller plus vite que prévu dans ses chirurgies. Malheureusement, une fois au bloc, il y a de nouveau des complications. Le pauvre, ça en fait beaucoup.

Bailey est dépassée par ce cas, finissant par se retrouver avec un patient qui risque de manger toute sa vie à travers un tuyau. Par chance pour lui, Simone a soudain une idée brillante grâce à ses révisions de concours : elle se dit qu’il est possible de le traiter comme un enfant. C’est donc ce qu’ils font au bloc, jusqu’à ce que Dorian fasse un arrêt cardiaque. Et tous les chirurgiens s’acharnent autant que possible pour le garder en vie – n’est-ce pas ce qu’on aimerait tous ?

Dorian survit, mais a besoin d’être surveillé de près. C’est Bailey qui s’en occupe, car les internes doivent préparer le concours. Je vois mal comment Lucas peut se concentrer après avoir passé sa journée sur ce cas. Peu importe, j’imagine. Le but est de toute manière de faire une réflexion de plus sur le port des armes aux USA et la catastrophe que ça peut représenter.

Du côté des internes, les révisions se font avec du sexe bien sûr. Simone retrouve ainsi Lucas pour le remercier d’avoir fait d’elle une meilleure docteure : elle prend davantage de risques grâce à lui et ça fonctionne, la preuve avec Dorian. Ils couchent ensemble, mais ne sont pas un couple pour autant : Lucas lui fait comprendre en l’ignorant complètement avant le début de leur examen.

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Grey’s Anatomy – S20E07 – She Used To Be Mine – 15/20

Si l’on reste une fois de plus dans la routine avec cet épisode, j’ai réussi davantage à m’accrocher à l’épisode parce qu’il remettait en son centre les personnages plutôt que les patients. Je ne sais pas, je trouve que les parallèles fonctionnaient mieux, que l’humour et/ou le drama apportés par les patients nourrissaient naturellement les intrigues et, bref, ça roulait davantage, quoi.

Spoilers

Deux amantes se retrouvent à l’hôpital après un accident de voiture, Lucas se sent délaissé par les autres internes.


She made life, not boring.

Dorian

L’épisode commence, une fois n’est pas coutume, par un tour du quotidien matinal des internes. On a donc Simone qui arrange la chambre de maison de retraite de sa grand-mère, Lucas se rend au boulot avec Amelia – révisant au passage, Mika et Kwan continuent de passer du temps ensemble. Le van de Mika est de plus en plus mal au point. Bref, ils n’ont pas des vies simples, ce qui est con, parce que les examens approchent de plus en plus pour eux.

Miranda est ainsi sur leur dos, pour vérifier qu’ils avancent correctement dans les préparations de celui-ci. Cela n’empêche pas de soigner des patients, cependant. On reprend donc avec l’intrigue commencée dans l’épisode précédent avec Dorian. Cette fois, il quitte la surveillance constante de l’hôpital. C’est déjà ça. Bon, il a quand même une chambre hein, mais juste il est moins surveillé.

Cela n’empêche pas Lucas de s’occuper de lui, avec Mika. C’est l’occasion pour les deux de se détester un peu plus ouvertement – Lucas est clairement mis à part de tous les internes et est plus ami avec Dorian qu’avec eux. Malheureusement, la situation médicale de Dorian se dégrade encore. Lucas est bien triste de découvrir qu’il est sur le point d’avoir une nouvelle chirurgie, de retourner en surveillance intensive et d’avoir droit à un régime particulier. L’angoisse.

Le problème, c’est qu’Adams finit par passer ses nerfs sur les potes de Dorian ayant mis trop de temps à lui rendre visite selon lui. Quelle tristesse. Il y a aussi une solution dans tout ça : Mika le remet à sa place face aux visiteurs et ça se termine en bonne scène où les deux s’engueulent, se rendant compte qu’ils sont encore amis.

Malgré tout, Mika se rend au bar de l’hôpital pour manger avec Kwan et Jules. Enfin. Ils ont mangé sans elle, se sont dragués tout l’épisode et ont juste envie d’aller coucher dans une voiture ensemble, en vrai, mais bon, ils se retrouvent à attendre que Mika finisse de manger.

Simone

Simone se retrouve à s’occuper d’une famille aux urgences. Le père est tombé, la mère est enceinte, la petite fille adorable. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Un tas de choses, puisque c’est Grey’s Anatomy. La femme enceinte a donc une consultation avec Jo qui remarque qu’elle est en plein travail et la garde un peu plus longtemps que prévu. La petite fille peut ainsi aller à la garderie avec Simone.

Cette dernière s’occupe ensuite du poignet du père qui a besoin d’un plâtre. C’est le cadet des soucis de la famille cependant : la mère a une crise épileptique pendant son accouchement, avec saignement du nez et malaise qui fait bien peur. L’avantage ? Cela ramène Carina ! Elle a intérêt à être présente dans la série la saison prochaine aussi car elle va beaucoup trop me manquer si ce n’est pas le cas. Ceci étant dit, Carina n’est là que pour s’occuper de l’accouchement, on n’a pas vraiment de scène de sa vie perso.

Le bébé sort sans problème, mais la mère finit en hémorragie. C’est d’autant plus triste que le père est tout sympathique. Bailey est forcée d’intervenir pendant la chirurgie, qui termine en hystérectomie. Triste. Bon, au moins, elle a eu deux enfants. Simone se retrouve aussi mêlée à la chirurgie par nécessité de Bailey qui a besoin de plus de mains, alors même qu’elle n’a toujours pas effectué tous les actes médicaux demandés pour avoir de nouveau accès au bloc.

C’est plutôt chouette de voir Bailey revenir sur sa décision par nécessité, mais c’est triste que ça se fasse sur cette femme enceinte pour qui tout allait bien quand elle arrivait à l’hôpital. Un problème se dessine rapidement aussi quand Simone a un problème au moment de l’opération : elle voit sa mère en la patiente. Bailey se rend compte qu’il y a un problème… et ne dit rien sur le moment.

Après tout ça, la patiente survit, mais Simone décide d’aller se bourrer la gueule dans le bar d’à côté.  Jo n’est pas en bien meilleur état : elle s’en veut d’avoir raté une partie du diagnostic de sa patiente. Sa conclusion est qu’elle doit arrêter la chirurgie générale et se concentrer sur sa carrière d’obstétricienne. Ma foi.

Sinon, par chance pour Simone, Bailey passe par le bar et se rend compte que son interne est complètement pétée. Elle décide de s’occuper d’elle, apprend ainsi que la mère de Simone est morte en couche au Grey Sloane et lui remonte le moral comme elle peut. C’était une belle scène qui a presque réussi à me faire avoir de la pitié pour Simone. Il était temps, parce que je la trouvais surtout insupportable cette saison, tout de même.

Les amantes

Jules et Kwan s’occupent de deux femmes que je pensais mère et fille, mais qui s’avèrent finalement être des amantes se voyant en cachette du mari de l’une d’entre elles. La révélation se fait de manière marrante pour les médecins, mais ça l’est beaucoup moins pour la patiente, je suppose. En plus, son mari n’aime beaucoup sa copine, qu’il connaît, évidemment.

Les deux femmes étaient assez insupportables, je trouve. Bon, elles sont amoureuses l’une de l’autre et on est content pour elles – même si je n’aime jamais trop les intrigues d’adultère – seulement il arrive un moment où il faut arrêter de partager tous les détails de sa vie sexuelle, non ?

Allez, les deux ont réussi à me faire rire. Le coup de la migraine qui s’arrête quand la patiente hurle sur son mari ? J’ai trouvé ça bien trop drôle. On peut compter sur la série pour toujours nous sortir les cas médicaux improbables. Amelia identifie le problème bien rapidement, et hop, une petite chirurgie est aussitôt programmée.

Tout se passe bien pour elle, et le mari finit par raconter sa vie à Owen. C’est assez intéressant car ça fait écho à ce que vit Owen au même moment, justement. Le mari a peur de perdre sa femme et ne lui demande pas comment elle va, s’encroûtant dans une routine peu agréable, mais pas désagréable pour autant. C’est exactement ce qu’Owen fait avec Teddy.

De son côté, Teddy se plaint d’Owen à… Amelia. La bonne blague. Elle trouve donc Owen davantage bougon que d’habitude et est sûre qu’il a dit quelque chose sur le sujet à Amelia. Non mais vraiment, ils sont bizarres à tous bosser entre ex. Allez, elle a finalement la réponse à sa question : Owen débarque dans son bureau le soir pour lui dire qu’il a peur de la perdre et qu’elle lui manque. Qu’est-ce que je déteste Owen, en vrai ! Et Teddy qui accepte de coucher avec lui contre la porte de son bureau là… C’est chelou quand même.

Ndugu

Ndugu se fait draguer par une infirmière qu’il ne regarde même pas au début de leur conversation. Tout ça se déroule devant Richard qui trouve cela amusant… Il a déjà oublié que Winston a été marié à sa fille ? Non, non. Il encourage Winston à draguer l’infirmière, parce que bon, il a appris à le voir comme un fils. Vraiment, cette série est bizarre dans les interactions entre personnages parfois.

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Grey’s Anatomy – S20E06 – The Marathon Continues – 13/20

Si j’étais impatient d’entamer ma semaine de rattrapage de séries, je dois dire qu’elle ne commence pas de la meilleure des manières. Le contrecoup de fatigue de la période intense au boulot et du stress des élections se fait sentir et j’ai décroché plusieurs fois de cet épisode. Il n’est pas mauvais et je sous-note probablement un peu, mais j’ai eu l’impression d’un recyclage trop intense. Bref, c’est exactement le même ressenti qu’il y a trois mois, c’est embêtant.

Spoilers

Mika est en froid avec Helm, Bailey veut le bien des internes, Catherine booste Lincoln


Where we live determines how we live.

J’ai oublié de continuer la série, mais il me reste tout de même cinq épisodes à voir. Cela me promet une bonne semaine de rattrapage. Vous aurez compris que j’ai bien l’intention de finir toutes les saisons commencées dès le début de mes vacances, histoire de pouvoir avoir la satisfaction d’être à jour.

Mika

Mika est toujours énervée après Hellmouth, alors elle refuse de lui parler calmement. Si j’aime bien l’idée d’attendre que la colère retombe, je ne suis pas sûr que le manque de communication soit une bonne idée pour autant.

Elle va avoir de quoi passer ses nerfs, de toute manière : elle est bipée par Teddy pour s’occuper d’un patient particulier. Il s’agit en effet d’un prisonnier et on découvre donc que l’hôpital a désormais une aile sécurisée, avec des barreaux aux fenêtres et des portes automatiques sous forme de grilles elles aussi. Soit. Pour le reste, l’intrigue commence de manière banale, avec Mika qui sympathise pour le prisonnier. Il est très malade – la tuberculose ? – et est menotté.

Finalement, il n’a pas la maladie supposée, mais juste un corps en train de complètement lâcher. Le problème, c’est que Mika découvre alors qu’elle bosse dans un système dégueulasse : plutôt que de lui proposer une chimio nécessaire, on décide finalement de le laisser repartir en prison. En plus, le prisonnier refuse des soins supplémentaires. Teddy doit donc expliquer le point de vue de ce prisonnier à Mika qui refuse de l’accepter. Pourtant, Teddy semble avoir raison quand elle s’explique : la meilleure option pour ce type est d’apaiser ses souffrances.

Malgré sa longue journée éprouvante, Mika ne se console pas dans les bras d’Hellm en fin de journée, préférant rester en froid avec elle.

Lincoln

Ailleurs dans l’hôpital, Catherine se prépare pour une longue journée. La fille de ses amis est en effet à l’hôpital et attend une opération, menée par Lincoln et Beltran. Le problème est que nos chirurgiens se contentent des procédures standard et que ça ne convient pas du tout à Catherine. Elles demandent aux chirurgiens de faire bien mieux que ça.

La série continue de nous imposer la nouvelle chirurgienne aussi : c’est à elle de décider de l’avenir de Levi. Il souhaite poursuivre en pédiatrie, mais ses raisons ne sont pas vraiment convaincantes. Le pire, c’est qu’il ne s’en rend pas compte : il dit vouloir bosser avec les enfants parce que Robbins lui conseille. Soit.

Levi passe tout de même la journée avec elle et avec Lincoln, l’occasion pour lui de se retrouver témoin d’une confrontation entre Lincoln et Beltran, parce qu’ils ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la procédure. Lui envisage de considérer l’adolescente de 15 ans comme une adulte pour mieux respecter les demandes de Catherine, elle, elle n’est pas encore habituée à cet hôpital de dingue. On note qu’Amelia en profite pour s’immiscer dans la dispute et donner son avis, parce qu’elle est blasée de voir que Lincoln a offert une tablette à leur fils – sans la consulter et en dépit de nombreuses conversations où ils étaient contre.

Bref, Lincoln finit par obtenir ce qu’il veut pour la chirurgie, mais celle-ci ne se déroule pas à merveille. Il est forcé de retirer davantage de fémur de sa patiente que prévu, devant ainsi consulter ses parents. À ce moment, on sent que Catherine commence à regretter ce qu’elle lui a demandé. Pourtant, la procédure proposée par Lincoln est finalement un succès alors tout semble bien fonctionner pour lui.

Et tout semble fonctionner pour Levi, complimenté par Lincoln. Il ne comprend pas pourquoi Beltran ne le fait pas, et elle est forcée de lui expliquer qu’elle attend plus de passion de sa part pour être sûr qu’il soit un candidat idéal en pédiatrie. Bim.

Kwan & Simone

Pendant ce temps, Bailey s’assure que les internes prennent du temps pour eux et se déstressent. C’est une intention louable, mais ce n’est pas une tâche aisée : ils ont autre chose à faire que s’occuper d’eux, ils sont là pour être les meilleurs chirurgiens possibles. Cependant, Kwan n’aime pas voir ça : il accuse aussitôt Simone d’être responsable de cet étonnant retournement de situation. Je comprends sa logique : Simone a entendu ses faiblesses et la semaine qui suit, Bailey sort des kits de relaxation ?

Je suis énervé, parce que j’aimais beaucoup Simone l’an dernier, mais cette saison est horrible pour elle. Elle ne prend jamais les bonnes décisions et est invivable. Bref, j’étais heureux de voir Bailey les dégager de l’hôpital pour la journée sans vraie raison autre que « vous me critiquez dans mon dos ? Bye bye ».

Les deux internes passent alors la journée chez Simone à réviser, mais c’est surtout l’occasion de nous montrer qu’ils ne peuvent pas vraiment s’occuper de leur santé en bossant pour un hôpital qui ne les paie pas assez. Grâce à Bailey, ils se retrouvent avec des légumes qu’ils peuvent faire cuire ensemble. Oula, des internes qui font la cuisine ? Est-ce que c’était arrivé depuis qu’Izzie a pété un câble en saison 2 à Thanksgiving ? Je ne suis pas sûr et ça donne un rythme quelque peu décousu. Bien sûr, ça se termine par Kwan qui prend la place de Lucas dans la colocation, à la surprise de Lucas que personne ne prend le temps de prévenir. En même temps, Kwan emménage le soir-même… Qui fait ça ?

Et pendant qu’ils font tout ça, Bailey se fait sermonner par Owen à l’hôpital, parce qu’il se rend compte qu’elle a besoin de jours de congés elle aussi. Elle rentre ainsi plus tôt chez elle et se prépare un bon bain moussant.

Lucas

Un autre patient vient travailler la détermination de Lucas dans cet épisode. En effet, il refuse les soins, parce qu’il en a marre d’être traité à l’hôpital – c’est épuisant et très déshumanisant selon lui. Cela n’empêche pas Lucas de tout faire pour s’occuper de lui. Comme toujours, ça commence par un moment où il sympathise avec lui avant que le patient ne voie sa condition médicale se dégrader davantage.

Lucas fait ainsi appel à Weber pour s’occuper du patient et a la surprise de le voir se figer lorsqu’il entre dans la pièce. Tout est bien qui finit bien cependant, notamment grâce à la présence d’un infirmier situé entre Lucas et Richard qui n’aura pas droit à un mot de toute la scène. Je ne sais pas pourquoi, mais ce figurant m’a paru hyper dérangeant à l’écran.

Bref, l’épisode se termine avec le patient qui est sauvé à temps par Richard, mais Richard semble considérer une fois de plus la retraite. Cela fait 20 ans qu’il se pose la question de la retraite en même temps. Il accepte tout de même les chocolats qu’on lui offre en fin d’épisode et ça se termine par une petite danse de la victoire de savoir qu’il a toujours ce qu’il faut pour être chirurgien. Ben putain.

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Grey’s Anatomy – S20E05 – Never Felt So Alone – 14/20

Je suis embêté. Une fois de plus, j’ai envie d’accrocher à cet épisode et à cette saison en général, mais je me retrouve face à un épisode trop classique, trop routinier. On n’avance pas assez dans les intrigues qui m’intéressent le plus. Les personnages sont toujours bien écrits dans l’ensemble, mais je ne suis plus aussi à fond que lors de la saison précédente. Et ça me soule un peu.

Spoilers

Une fête d’étudiants en médecine tourne mal.


What if I just let the wind decide?

Jo & Link

Mika et Hellm continuent de sortir ensemble, et je trouve ça bien trop cool. J’aime la scène qui les voit réviser ensemble, et j’aime l’idée des révisions où Hellm se déshabille peu à peu. Mais bon, on commence par les voir passer une chouette soirée chez Joe (le bar, hein). Bon, elle n’est pas chouette pour tous, Simone et Lucas continuant de ne pas se parler.

À l’hôpital, on est sur une fin de journée qui semble on ne peut plus classique quand tous les médecins sont rappelés aux urgences au plus vite : Miranda, Owen, Teddy, Link, Jo… Ces deux derniers ont toutefois leur propre urgence quand au détour d’une conversation, Jo se rend compte qu’elle a du retard pour ses règles.

Bien sûr, c’est l’angoisse pour Jo. Elle se rend compte que le timing est loin d’être idéal et ça la fait stresser. Je la comprends, et c’est horrible de savoir qu’elle en voulait en plus. De là à en avoir alors qu’ils ont déjà deux enfants à gérer ? Ce n’est pas ce qu’ils veulent et ils passent l’épisode à avoir peur – et être soulagé trop vite du côté de Link quand il apprend qu’elle n’est pas enceinte, mais qu’en fait si, mais non, mais peut-être.

En fin d’épisode, elle n’est pas enceinte et en est sûre… mais elle explique à Link qu’elle espère avoir un jour un enfant avec lui. Pour quelqu’un qui n’en voulait pas, c’est quelque chose. Ce n’est toutefois pas pour tout de suite et avec cette série, ça peut vouloir dire jamais, à ce stade.

La fête étudiante

L’urgence qui fait venir tous les médecins aux urgences ? Une fête d’étudiants en médecine qui tourne mal, évidemment. Ce ne serait pas drôle autrement. Pour nos chirurgiens, c’est la panique toutefois et ça fait plein de patients qui s’y connaissent en médecine et sont insupportables. La pauvre Mika se retrouve en plus à gérer les petits blessés qui sont encore plus insupportables – mention spéciale pour le type qui s’amuse avec le bruit du cardiogramme.

Le type la drague, lui vomit dessus, est parfaitement insupportable. Mika demande logiquement à Helm de faire quelque chose pour elle… mais c’est pour mieux découvrir en fin d’épisode qu’elle a fait exactement l’inverse : plutôt que de l’aider, elle a empêché Schmitt de le faire. J’imagine que l’idée sera qu’elle a peur de faire des faveurs à sa copine pour sa carrière – et elle a raison ! – mais Mika le prend forcément hyper mal quand elle l’apprend. Du drama, allez.

L’une des étudiantes que l’on suit le plus s’appelle Sophia et sa vie est déprimante à souhait. Elle a toujours voulu devenir chirurgienne et voit désormais son rêve brisé par le fait qu’elle ne sent plus rien dans une de ses jambes. Outch. C’est super violent. Bien sûr, c’est un trauma, ce qui justifie la présence d’Owen, et c’est neurologique, ce qui justifie la présence d’Amelia.

L’interne sur le cas est Lucas et celui-ci se projette beaucoup trop dans sa patiente. Inévitablement, il s’attache à elle et est choqué de voir Amelia se contenter d’une procédure où l’espoir sera important. C’est pourtant un classique de cette série – et de la vie, probablement. Bien sûr, ça se termine par Owen qui propose une énorme intervention alors qu’ils sont déjà au bloc et Amelia qui accepte sous la pression de Lucas – parce qu’il sait que la patiente voudrait une grosse intervention.

Simone

Pendant ce temps, Simone fait de la merde, une fois de plus. Elle enchaîne les heures sup et finit par perdre l’un de ses patients, ce dont elle se rend compte au moment où elle s’apprête à partir. Elle met Kwan sur le coup – parce que c’est son nouveau duo maintenant qu’elle ne parle plus à Lucas. Les deux cherchent donc l’hôpital jusqu’à retrouver ce patient qui n’a pas trouvé meilleure idée que monter sur le toit et envisager le suicide.

Par chance, Ben passait justement par là à l’hôpital. Vraiment, on n’arrête plus de le voir. Je pense que son poste est assuré pour la saison d’après, au moins, même si sa série est annulée. En vrai, j’ai aimé la scène sur le toit, parce que c’est reposant comme ambiance un peu de silence loin de l’hôpital. Par contre, ce n’était vraiment pas bon pour mon stress : qu’est-ce que ça fait flipper les gens qui ont le vertige ce genre de moments. Et puis, à chaque fois dans les séries, on a cette intrigue qui dure éternellement, mais comment tu peux rester si longtemps sur le bord d’un bâtiment avec du vent sans tomber ?

À chaque fois, ce sont des intrigues qui nous font croire que c’est possible d’avoir de longues conversations bien profondes dans cette situation. Désolé, mais j’ai beau voir un milliard de séries avec les techniques pour ne pas paniquer face à un type comme ça qui envisage de se suicider, je ne comprends pas comment les gens ne paniquent pas. Et comment ça peut chaque fois bien terminer. Et puis, c’est Grey’s Anatomy, j’ai même envisagé le moment où Simone tomberait par accident. Bon, ça n’est pas arrivé (malheureusement ?).

L’intrigue permet tout de même de révéler que Kwan aussi a quelques pensées sombres face à la vie. C’est lui qui trouve les mots pour ramener le patient sur un sol moins dangereux, mais c’est un signal d’alarme pour la suite, je pense. Pourtant, les scénaristes se concentrent finalement sur Simone. Bordel, on s’en fout d’elle. Lucas souhaite lui parler et ça termine en câlin dans un lit de l’hôpital… C’est fou. J’avais envie de les vor ensemble l’an dernier, mais Simone est insupportable cette année et ça me soule de voir Lucas coincé avec elle.

Ndugu

Loin des urgences, Ndugu reçoit une lettre qui sent bon les papiers de divorce tandis qu’il bosse avec Jules sur un patient qui a besoin d’une câlineuse professionnelle. C’est quelque chose, tout de même. Cela amuse Jules, mais elle finit par être énervée par Winston qui est une fois de plus ronchon. En fait, c’est le monde à l’envers : elle est obligée de lui faire la leçon et de lui expliquer qu’il n’est plus aussi cool qu’avant. En plus, il est censé lui apprendre des choses et tout ce qu’il fait dans cet épisode est de ne pas respecter son patient. Pas ouf.

Finalement, Winston rembarre Jules, mais en vrai, il sait très bien qu’elle a raison et décide donc de faire un câlin à son patient lorsque celui-ci se remet à faire une crise d’angoisse sans que sa câlineuse professionnelle soit là. Cela surprend Jules de le voir être à nouveau le médecin qu’elle admirait. La voilà donc qui s’excuse auprès de lui pour s’entendre dire qu’elle avait raison.

Ndugu prend tout de même un congé en fin d’épisode, rendant son poste à Teddy et alors qu’Amelia s’inquiétait pour lui.

Meredith

Meredith est de retour dans cet épisode. Elle va donc être là tous les épisodes cette saison ? Où en est son projet de série ? Peu importe, allez. On la voit continuer de travailler avec Amelia, tout en gérant Zola à distance. Eh, ça fait un moment qu’on ne voit plus les enfants de Mer, d’ailleurs, c’est bien de nous rappeler qu’ils existent. C’est dommage qu’une fois de plus ce soit pour nous expliquer qu’ils ont une urgence médicale avec Bailey mené par Nick à l’hôpital.

Cet abruti n’a pas appelé Mer immédiatement. Tout de même, c’est la base ! Elle est logiquement énervée, au point de raccrocher au nez de Nick. De toute manière, elle a un avion à prendre pour rejoindre Bailey qui, oh mon dieu, est beaucoup trop grand. C’est flippant. Bon, pour Meredith, il n’est pas si évident de se rendre à Chicago depuis Seattle, et ça termine par Richard qui lui propose d’appeler Catherine pour régler son problème.

Les voilà qui prennent l’avion ensemble (jamais une bonne idée dans cette série, pourtant), ce qui permet à Richard d’entendre Meredith être bien cassante avec Nick. Il a fait de son mieux. Je comprends que Mer soit énervée après lui, mais elle transfère beaucoup la frustration de son impuissance et de la distance sur Nick, tout de même. En fait, tout ça lui rappelle évidemment ce qu’elle a vécu avec Derek – elle craint donc l’erreur médicale de base qui pourrait mal tourner pour son fils. En vrai, avec tout ce qu’elle vit depuis 20 saisons, on la comprend.

C’est surprenant, malgré tout, de retomber sur une intrigue qui évoque Derek si longtemps après sa mort. On a même droit à sa musique attitrée, non ? Toujours est-il que dans le stress, Meredith se montre hyper dure avec Nick, l’envoyant bouler… et le regrettant probablement quand Bailey le demande dès qu’il se réveille.

Bref, elle déconne clairement. Nick est un super beau-père, donc non, Meredith n’est pas la seule chose qu’ils ont. Son comportement montre qu’elle n’a pas confiance en Nick, mais bon, c’est de la panique plus qu’autre chose. Finalement, tout se termine bien entre eux. C’est surprenant, honnêtement, mais bon, on n’a peu de temps cette saison alors tant mieux si tout va bien si vite dans le couple de Meredith.

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