The Purge – S01E08-09

Épisode 8 – The Giving Time Is Here – 19/20
Une nouvelle semaine qui fout une véritable claque : cet épisode est une franche réussite, comme d’habitude. Si sa construction est quelque peu différente de d’habitude, c’est pour mieux mener au double épisode final qui promet d’envoyer du pâté. Tellement, d’ailleurs, que je ne résiste pas à l’envie d’enchaîner sur l’épisode 9, déjà dispo puisque je regarde le 8 en retard.

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I can’t live in chaos.

Une semaine sans mon rituel du mercredi soir à la bougie, c’était compliqué, mais me revoilà avec deux épisodes à voir sur Amazon Prime, alors c’est beaucoup trop chouette.

Où se rend Miguel quand il récupère sa sœur après avoir trahi l’ami de Pete ? Dans le bar de Pete, bien évidemment. Penelope y demande ses putains de pancakes et prend ses aises, ce qui peut se comprendre – elle est clairement en train de tomber sous le charme de Pete, non ? Elle pose des questions pas bien intéressantes et je suis pressé qu’on arrive au moment où l’action reprendra.

Abandonnée seule au comptoir, Penelope ne met pas longtemps à attirer l’attention. C’est bien sûr un relou qui essaye de la draguer, ça va de soi. Elle est rapidement sauvée par Miguel et Pete, et ce dernier lui propose de nouveaux vêtements, puis des informations de choix sur sa secte. En fait, loin d’être une religion, c’était une affaire politique de la NFFA, recrutant des victimes parfaites pour la Purge. C’est tellement plus drôle comme ça.

Toujours aussi insupportable, Penelope demande à retrouver le bus parce qu’elle ne veut pas que d’autres innocents meurent durant la nuit. C’est la pire des idées, évidemment, et tout le monde le lui dit, que ce soit Pete ou Miguel. Pensez-vous qu’elle les écoute ? Non, bien sûr, elle préfère largement tester sa chance et profite d’une tentative de meurtre contre Pete pour s’échapper du bar…

Et en plus, elle fait ça après avoir donné rendez-vous à Tavis, la nana dirigeant la secte du bus. Dès qu’elle la retrouve, elle essaye de convaincre les autres du bus de ne pas tomber dans le piège de Tavis, qui est payée par la NFFA pour les faire tuer. Comme elle ne fait pas trop le poids verbalement, parce qu’une secte, c’est bien rôdé, elle s’en prend physiquement à Tavis, avant d’être arrêté par le chauffeur.

Les choses s’accélèrent alors pour le cliffhanger : le chauffeur et Tavis sont tués par l’homme masqué, qui prend ensuite la décision d’enlever Penny, alors qu’elle voulait juste revenir dans le bar de Pete. Et Miguel est tout juste bon pour courir après sa sœur, ne l’ayant retrouvée que trop tard. C’est reparti pour un tour !

Chez les riches, l’ambiance est toujours tendue au réveil de Jenna, mais il faut dire qu’ils entendent des mitraillettes à proximité, ça ne donne pas envie. Quant à Jenna, elle retrouve le sang sur le tapis, et elle ne le vit pas bien. Elle se rend dans la salle de bain où elle est clairement malade et terrifiée, alors que l’ambiance entre Lila et Rick est tout sauf agréable. Oh, l’hypocrisie règne, mais bon, Rick lui propose un sandwich alors tout va bien. Elle s’isole malgré tout dès qu’elle a l’occasion, pour mieux entendre le choc post-traumatique de Jenna.

Rick l’y retrouve avec un sandwich qui sent bon, parce qu’il l’a fait griller, et elle parle rapidement business avec lui, lui promettant de lui donner le marché qu’il avait prévu avec son père, parce qu’elle va hériter de la compagnie. Si après tout ça, on n’apprend qu’elle est responsable du meurtre de ses parents, je suis un bien mauvais sériephile. Alors qu’elle veut forcer Rick à accepter le marché, celui-ci préfère régler ses affaires avec Jenna… qui veut juste un moment seule avec Lila.

Pourquoi donc ? Pour rompre, bien sûr ! Elle refuse le marché qui se fait dans son dos et qu’elle n’approuve pas. Lila le vit très mal et s’énerve bien, mais en même temps, je ne peux m’empêcher de me dire que Jenna est super conne. Il y a des moments pour tout dans la vie, et celui-ci n’était pas un moment pour rompre : Lila vient de perdre sa famille et est en pleine nuit de purge. Pas le moment pour les grands changements de décision, quoi.

Sans trop de surprise, dès que Jenna retourne dans sa chambre avec Rick, ils entendent du bruit dans la maison et se remettent à flipper, se séparant, pour changer. Et Jenna retrouve la dague des parents de Lila. Cette dernière rejoint Rick au rez-de-chaussée et tous les deux découvrent que c’est la femme du voisin qui tambourine à la porte pour avoir des nouvelles de son mari. Alors que Rick veut temporiser la situation, Lila fait la connerie de lui avouer toute la vérité. Ce n’est pas une bien belle idée car ça lui donne juste envie de se venger, mais de toute manière, nous sommes toujours en pleine purge et elle se fait rapidement tuer. Comme ça, c’est fait.

Rick n’approuve pas ce comportement de Lila, mais il n’est pas au bout de ses surprises : Lila propose ensuite de l’acheter pour qu’il largue Jenna. Elle abuse pleinement et se joue de lui, jusqu’à l’énerver au point qu’il devienne violent. Ce n’est pas la meilleure de ses idées et c’est flippant de voir Rick perdre le contrôle si vite. Oh non, cette Purge n’est pas terminée.

Lila s’enferme ensuite dans sa chambre où elle ne vit pas bien du tout ce qu’elle vient d’apprendre du caractère de Rick, j’imagine qu’elle a un peu peur de ce qu’il pourrait lui faire dans son sommeil. Par conséquent, elle décide de s’attaquer elle-même à lui. Il ne faut pas longtemps pour qu’elle prenne le dessus sur lui par surprise et menace de lui tirer dessus.

Jenna entend tout ça et vient au secours de son mari, tentant de convaincre Lila qu’elle l’a aimée et qu’elle n’est pas prête à voir Rick mourir. En plus, c’est le père du gosse, quoi. Qu’importe : Lila est motivée à tuer Rick, et Jenna ne peut laisser ça arriver.

Je m’attendais vraiment à ce que Jenna soit le dégât collatéral de cette intrigue, mais finalement, c’est elle qui tue Lila sans hésiter, avec la dague familiale. Bon, ils peuvent dire adieu à l’argent de l’héritage et au marché financier, cette fois. Je suis un peu dégoûté de cette fin pour Lila que j’aimais beaucoup.

En flashback, on découvre la vie de Lila avec ses parents qui la forcent à se rendre à ce qui semble être un mariage. Sans surprise et en accord avec le personnage que l’on connaît depuis, Lila refuse ce mariage… alors même que son père est assez convaincant quand il s’y met. Il la manipule et ça paraît expliquer son caractère du présent.

Lila change donc d’avis et accepte donc de se rendre non pas à son mariage, mais à sa fête des dix-neuf ans au cours de laquelle on lui demande de… tuer un vieillard. C’est sympa la Purge chez les riches dis-donc. On offre tout de même un dernier repas à sa victime. Toute la scène se déroule sous les yeux de la servante qui assiste à cet anniversaire très particulier. Et bien sûr, Lila cède à la pression parentale et tue l’homme.

Tout ça nous ramène au présent où Lila vient donc de se faire tuer et où le système d’alarme se désactive : les portes de la maison s’ouvrent et ils sont enlevés à leur tour par l’homme masqué, qui prend un malin plaisir à bâillonner tout le monde. J’envisageais de me coucher tôt et de garder l’épisode suivant pour plus tard, mais ce n’est juste pas possible après un tel cliffhanger.


Épisode 9 – They Will Participate – 20/20
Tout ça pour ça, voilà donc ce qui se tramait dans l’ombre des huit premiers épisodes et de ces intrigues éclatées. C’est un excellent épisode qui fait monter les enjeux et la tension, avec des explications aussi risibles que flippantes. Cette fois, on tient vraiment à la survie de tous les personnages, même les plus insupportables, mais la fin de saison approchant, il est peu probable que tout le monde survive. Quant aux liens entre eux, il est tellement improbable qu’on ne pouvait pas le voir venir, mais il est très efficace.

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It can’t be immoral if it’s legal, right ?

Bien que précipitée, l’intrigue de l’épisode précédent finissait sur un cliffhanger qui rendait impossible de ne pas enchaîner les épisodes. Alors que tout le monde était enfin libre et pépère, l’homme masqué débarque donc pour tuer tout le monde. Miguel veut foncer tête baissée pour retrouver sa sœur, mais Pete le raisonne. Il lui conseille d’agir en homme censé et de se renseigner sur Joe Owens, l’homme masqué qu’il retrouve grâce à sa plaque d’immatriculation. Et hop, les deux hommes s’arment et partent à l’attaque.

En chemin, ils sont interrompus par quelques purgeurs, mais ils sont aidés par la popularité de Pete qui, d’une manière ou d’une autre, a trouvé un moyen d’avoir une carte laisser-passer auprès des autres purgeurs de la ville. Il a une réputation d’intouchable qui l’aide bien. Intrigant, et je ne sais pas si on aura le temps pour de plus amples explications.

Il en donne quelques-unes à propos du Vendredi Bleu, qui remonte à la première purge lors de laquelle il a mis en place cette tradition de « Pete le policier intouchable ». Ce n’est pas vraiment satisfaisant tout ça. Tout aussi insatisfaisante est l’expérience de Miguel quand il découvre que la maison de Joe est piégée et que le père de Joe y est toujours, malade. Heureusement, Pete trouve un tableau nous expliquant tout le plan de Joe, et sa liste de victimes.

Par chance, le père de Joe est un idiot qui révèle où est son fils à Miguel et Pete, qui prennent la décision de ne pas le tuer. Il n’y a pas grand-chose à tuer de toute manière, il est plus mort que vif. Tout se passe bien pour eux, donc, et ils sont sûrs de pouvoir maîtriser Joe, surtout qu’ils ont tout un arsenal sur eux et dans la voiture. Oh, ce genre de phrase est claire : dix secondes plus tard, la voiture est détruite par un missile qui les bombarde. Merci Rex, d’avoir encore une dent contre Pete et Miguel. On n’est pas dans la merde.

De son côté, Joe est loin d’être le sauveur prévu, donc : il a enfermé ses victimes dans une cage et toutes se demandent ce qu’elles font là et pourquoi cet homme s’en prend à eux. Pourtant, quand il retire son masque et révèle son identité, tout le monde semble le connaître. C’est parti pour des liens improbables entre tout le monde qui devraient être intéressants !

De voir tous les prisonniers réunis, je me dis que Jane n’a vraiment pas de chance, c’est la seule qui n’a pas pu changer de tenue. Quant à Joe, il veut donc se venger de sa vie misérable : on comprend assez vite qu’il a comme prisonnières la femme qui a fait fermé son usine et une qui s’en est prise à l’assurance de son père, mais le lien avec nos héros reste flou. Qu’importe : il veut se venger et ne montrera sa merci que si certains d’entre eux confessent de manière assez convaincante leur crime. Voilà qui promet.

Sans surprise, Joe s’en prend d’abord aux personnages qu’on ne connaît pas, et on découvre leur vie en flashback. Joe est d’abord un ex adolescent qui a été traumatisé par les autres adolescents, qui le terrifiaient tellement qu’il se pissait dessus.

Alors que le premier procès continue dans le présent, Jane engage la conversation avec tout le monde dans la cage pour leur dire qu’elle refuse de mourir ici. Le problème de ce premier procès est que Charlie, son accusé, ne semble pas savoir de quoi il parle. Joe le filme néanmoins pour sa confession et il réussit à le convaincre de se confesser.

Charlie plaide son cas comme il peut, lui expliquant qu’il est SDF désormais et que la vie le punit bien assez comme ça. Joe accepte de lui faire un câlin… pour mieux le tuer. Et alors que Charlie pourrait avoir de quoi le tuer maintenant qu’il a un couteau, il préfère se tourner vers les autres que tout le monde le voit mourir. Pas terrible.

C’est ensuite au tour d’Eileen de passer à la barre, mais pas avant que Jane ne mette au point un plan voué à l’échec, qui consiste à se servir de l’avantage du nombre. Eileen préfère tenter de s’échapper, et elle se fait tuer par une arme automatique en ouvrant la porte. C’est con. De leur côté, Jenna et Rick reconnaissent Joe comme l’homme ayant installé des services de sécurité, mais ils ne comprennent toujours pas pourquoi il veut les tuer et pourquoi ils font partie de sa récolte.

Après la mort d’Eileen, tout le groupe apprend que l’ensemble du bâtiment est piégé pour qu’ils ne puissent pas s’enfuir. Le procès suivant est celui de Jane, alors que Rick explique à Jenna que Joe pense qu’on leur doit de l’argent. Il n’y a toujours pas d’information du côté de Penny, mais un flashback nous montre une Jane hyper décontractée en rencard avec Joe, rien que ça. Il paraît plus vieux qu’elle quand même, et c’est justement ce qu’elle lui dit.

Rapidement, le rencard tourne au désastre : alors qu’il pense passer un bon moment, il évoque les avantages qu’a Jane à être une femme noire pour bosser dans la finance, parce qu’il faut bien un peu de discrimination positive pour en arriver où elle est. L’angoisse. Joe est un véritable psychopathe qui s’en prend donc aux gens sans vraie raison valable : il ne supporte pas l’attitude de Jane qui s’est barrée en payant la note et sans lui dire au revoir. C’était pourtant une jolie manière de le larguer pépère ; surtout que la note est salée, s’élevant à plus à 50 dollars. Oui, Joe a gardé la note, et il l’affiche sur grand écran. Rien que ça.

Excédée par le comportement de Joe, Jane n’hésite pas à lui expliquer que son comportement raciste n’était pas franchement drôle et que son comportement à elle était loin d’être la manière de se la péter qu’il ressentait. Si j’adore de plus en plus Jane avec cet épisode, je suis forcé de reconnaître que ça me fait plus peur qu’autre chose de la voir se rebeller contre Joe : elle prend bien des libertés, se lève de sa chaise, l’attaque verbalement, le confronte… franchement, le temps qu’elle gagne est loin d’être suffisant pour rester en vie, et chaque mot qu’elle prononce semble plutôt la mener vers sa mort.

Eh, ça craint : il est toujours armé et peut la tuer n’importe quand, ce n’est pas le moment pour être excédée et dire tout ce qu’elle pense, surtout que la fin d’épisode approche. Je devrais faire pause avant le cliffhanger, parce que ça va être long d’attendre. Avant le cliffhanger, toutefois, il faut encore que Joe révèle à tout le monde, dans la cage, que Jane est une meurtrière qui a purgé David sans le moindre remord, ce dont elle se justifie assez bien – et en expliquant que si, elle a eu des remords quand même, qu’elle vit dans un compromis avec elle-même. Les scénaristes en profitent donc pour raconter ce qu’ils veulent : ils nous font un cours de morale sur ce qu’est la Purge et ça passe plutôt bien.

Alors que Jane est sur le point de mourir, un dernier cliffhanger nous révèle comment Joe a tracé toutes les personnes qu’il voulait tuer durant la purge avec du matériel militaire. C’est en traçant Jenna et Rick qu’il est tombé sur Penelope, qui ne lui a pas dit merci alors qu’elle lui tenait la porte. Oui, c’est pour ça qu’il veut tuer Penelope. À ce rythme-là, il peut tuer absolument tout le monde le coco, c’est un peu comme si je décidais de traquer et tuer tous les lecteurs de cet article ne laissant pas de commentaires… Voilà, vous n’avez plus qu’à laisser un commentaire, pas vrai ?

Non, vous n’êtes là que pour lire ce qu’il se passe dans le cliffhanger parce que vous avez fait pause et voulez vous spoiler : Jane se jette sur Joe et la lutte entre eux est interminable, et on veut que Jane gagne mais on ne sait pas si c’est possible, et on fait pause, et on prie, et on va voir ce qu’il se passe sur un blog. Pas vrai ?

Il se passe que Jane prend le dessus seulement une demi-seconde seuelement avant de se faire étrangler par Joe qui n’hésite pas à la tuer, puis à annoncer qu’il tuera ensuite Jenna et Rick. Franchement, non, je refuse que Jane meurt comme ça et pour ça. Ce n’est pas juste, franchement. Et puis, on ne voit pas vraiment son cadavre, tout n’est peut-être pas perdu. Peut-être qu’elle fait juste semblant d’être morte. C’est la meilleure solution quand tu te fais étrangler par un fou, non ? Bon, c’est compliqué et pas très crédible, mais laissez-moi être dans le déni.

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The Purge – S01E07

Épisode 7 – Lovely Dark and Deep – 19/20
La seule question que je me pose face à cet épisode, c’est comment vont-ils tenir encore trois épisodes après ça ? Si l’une des intrigues plombe la note de l’épisode en lui empêchant d’atteindre le 20, les deux autres atteignent leur acmé et m’ont scotché à mon canapé. C’était excellent et, comme toutes les semaines, j’en veux plus !

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You can sleep in the guest room if you want.

Qu’est-ce que j’aime le mercredi soir, juste pour cette série à la bougie. Et puis aussi parce que je sais que je n’ai plus de cours à donner avant le lundi suivant en général, et que là, c’est carrément avant le mois de novembre, alors c’est la fête.

Et pas une fête à la Purge du tout. On reprend directement sur le cliffhanger avec une Lila bien dans la merde à la porte de Jenna et Rick. Comme prévu, ce dernier n’a pas trop envie de la faire rentrer, car il a conscience qu’elle est suivie, mais par chance pour elle, elle est juste suivi par un type. Jenna parvient à convaincre Rick d’ouvrir la grille pour faire rentrer Lila, mais elle est happée au dernier moment par son agresseur.

Celui-ci n’hésite pas à l’étrangler, mais Lila prend le dessus en décidant de lui crever un œil. Elle peut ainsi rentrer chez ses amis, qui referme les protections… mais pas à temps : quelqu’un d’autre s’infiltre chez eux, et la nuit d’horreur peut alors continuer. Oh, ils ne s’en rendent pas compte tout de suite et Jenna se précipite pour aider Lila à se remettre de tout ce qui lui est arrivé. Celle-ci percute peu à peu la mort de ses parents et tout le reste, mais les deux autres la rassurent, parce qu’elle en vie.

Jenna s’occupe de la soigner, mais elle est en état de choc, comprenant que cela faisait probablement des mois que tout le monde s’était préparé à cette attaque, y compris la gentille servante Catalina. Le plan sur elle nous racontant comment elle s’est échappée de chez ses parents est interminable et franchement très bien joué, mais le doute s’est logiquement emparé de moi : et si elle était elle-même à l’origine de tout ça ? Je la vois bien avoir renversé ses parents : c’est un excellent moyen de finir richissime, et en plus de récupérer Jenna au passage.

Le seul problème dans ce plan, c’est donc qu’un agresseur a réussi à s’infiltrer dans la maison derrière eux, et je vois mal comment à vrai dire. Je sais qu’on l’a vu plonger pour rentrer dans la maison, mais ce n’est pas très crédible. Il se balade donc au rez-de-chaussée tranquillement pendant qu’à l’étage, Lila s’inquiète de devoir gérer le crématorium pour ses parents et de la perte de tous ses biens financiers.

Fort heureusement, Rick a les mêmes soupçons que moi sur Lila… mais tout ça n’est pas bien important, parce qu’il y a plus à faire du côté de la personne s’étant introduit chez eux. Il s’agit de Ross, leur voisin, qui pète un câble pour des broutilles et menace tour à tour le couple de son pistolet. Lila est dans une chambre à côté, donc elle doit tout entendre, ce qui permet de limiter la peur pour ces personnages.

En plus, ils s’en sortent bien : Rick protège Jenna en disant qu’elle est enceinte, Jenna protège Rick en balançant un vase sur Ross et en s’enfuyant, Lila sauve tout le monde en tuant Ross sans la moindre hésitation. Elle fait franchement bien. Sinon, il est cool de voir tous les personnages habillés différemment désormais. Par contre, la Purge semble arriver à son terme pour eux, à moins que Lila ne se mette en tête de tuer Rick, mais ce ne serait pas malin pour garder Jenna ensuite.

Cette dernière pète un câble et décide de vendre leur maison au plus vite, puis elle souhaite tout nettoyer de la tâche de sang sur le tapis. Lila en profite pour leur expliquer que c’est son père qui l’a sauvée, changeant une fois de plus son histoire, comme si elle avait entendu Rick avoir des doutes… depuis la pièce d’à côté… aha, c’est trop gros, je n’arrive pas à lui faire confiance !

En revanche, le couple lui fait une confiance aveugle maintenant qu’elle les a sauvés. Cela ne rassure pas tout à fait Rick qui voit Jenna s’endormir alors que Lila lui tient la main. Oh, il a bien vérifié que toutes les pièces de la maison étaient désertes, mais il y a Lila en trop, et ça craint. C’est peut-être lui qui va se faire plaisir avec la Purge. Bref, même entre gens bien et s’aimant, la Purge reste dangereuse.

Un flashback nous renvoie sur l’adolescence exceptionnelle de Jane – et merci à sa maman d’avoir une écharpe inutile, parce que ça me sert bien pour le Bingo Séries. Bon, sans trop de surprise, elle est brillante, mais noire, donc ça pose problème. Ce n’est pas dit assez explicitement pour me valider un autre point du Bingo, mais on est quand même sur un thème récurrent en 2018.

Finalement, on la retrouve quelque temps plus tard dans un défilé en bikini où elle tente juste de se décrocher une bourse d’étude et où elle se sent sale d’être exposée comme ça

Dans le présent, Jane est donc attachée par les hommes de son boss, qui n’hésite pas ensuite à la narguer. Elle tente bien de convaincre Anya, sa collègue, de l’aider à s’échapper… mais celle-ci lui explique qu’elle a été exposée là l’année précédente et que si elle joue le jeu tout se passera bien. C’est vrai qu’après tout, elle est toujours plus en sécurité ici où personne n’a le droit de la toucher que dans la rue. Bon, c’est horrible et je suis totalement de son côté, mais c’est la Purge, faut pas l’oublier.

Bon, ça, c’est ce que je pensais en début d’épisode, mais bien sûr, quand ça avance, David revient vers elle pour la déshabiller, et là, ça me donne envie qu’Anya appelle les potes de Jane : elle en a pris le numéro, mais le doute persiste… ça peut être pour le détruire comme pour les appeler. Quant à David, il part sur un speech sur la beauté des yeux terrifiés de Jane. Et il faut bien dire que ça le fait, parce que l’actrice est incroyable à jouer la peur.

Heureusement pour elle, son viol est interrompu par l’arrivée de l’homme masqué qui tire dans le tas et libère Jane. Cette dernière et Anya libèrent toutes les esclaves, mais Jane remarque finalement que David essaye de s’enfuir. Cette fois, elle n’hésite pas une seconde : elle prend un flingue et elle le tue d’une balle dans la tête. Eh bah, c’était violent psychologiquement cet épisode : on est passé de la nana qui voulait à tout prix briller par son intelligence et ses compétences à la nana qui est à deux doigts d’être violée pour son apparence. La réaction est violente, épidermique, mais logique.

Bon, en revanche, je ne comprends pas bien le cliffhanger qui voit Jane suivre son sauveur dans un van (bon, ça, admettons) toute seule. Juste… pourquoi ? Où sont passées les autres esclaves ? Et est-ce que le bus qui arrive à la fin est celui des amies de Jane se vengeant des hommes ? Cela voudrait dire qu’Anya n’était pas totalement perdue, c’est étonnant. Et sinon, on ne sait pas bien où l’homme va emmener Jane, ni pourquoi il fait une fixette pour la sauver…

Enfin, dans cet épisode, on retrouve aussi Miguel et Penelope, comme toutes les semaines. Ils parviennent à s’échapper du carnaval et tombent sur un autre groupe de gens bien fréquentables célébrant la Purge. Ils décident donc de se cacher dans la forêt à proximité alors que le carnaval vire à l’émeute. Tout ça paraît une bonne idée, jusqu’à ce qu’il voit un homme être brûlé vif dans la forêt.

Comme tout le reste du sol américain, la forêt n’est pas vraiment un lieu où l’on peut être en sécurité : des hommes y ont installé des pièges et la parcourt toute la nuit pour tuer de pauvres victimes innocentes. C’est tellement joyeux la Purge. Sans trop de surprise, Penelope tombe dans un piège, mais son frère est encore là pour la sauver. Pour combien de temps, franchement ?

Ils s’en sortent à merveille en tout cas, se dirigeant vers un abri où Miguel espère des pancakes que sa sœur considère comme une promesse. Ouais, le frère et la sœur reprennent leur discussion comme si de rien n’était, alors que dans les bois, ils se sont aussi engueulés sur les envies de mourir de Penelope, qui sont toujours là après tout ça. Franchement, ils ne m’ont pas passionné du tout cette semaine par rapport aux deux autres intrigues en cours.

Et je finis par me demander si la série va oser tuer un de ses personnages principaux désormais. Les garder quelques épisodes en vie pour qu’on s’attache à eux, c’était normal… mais après sept épisodes, ça devient du sadisme pur. Pourtant, je ne le sens pas, ils en sont tout à fait capable… On est très loin du slasher que j’imaginais, mais maintenant qu’ils ont tous survécu sept épisodes, j’ai envie de les voir survivre pour de vrai et je ne suis pas sûr que ce soit possible.

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The Purge – S01E06

Épisode 6 – The Forgotten – 17/20
Malgré un épisode drôlement haché et mal rythmé par des intrigues qui, malheureusement, trainent toute en longueur au même moment, cette sixième heure de la Purge parvient à maintenir toute mon attention en restant très intéressante dans la construction des personnages. Quelques rebondissements sont prévisibles, mais ils arrivent à chaque fois au bon moment pour que ce soit plus cool que gênant. Finalement, la forme serait à revoir, mais le fond est toujours aussi addictif, alors vivement la suite !

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If you give in, then I give up and I’ll be right behind you.

Comment ça on commence un matin à 6h30 ? Je suis dégoûté, j’avais envisagé un point « repassage » pour le Bingo, avant de me dire que ça n’arrivait pas assez souvent, et voilà, il y est. Tout cela me déconcentre un peu quand même, mais en même temps, je ne suis pas sûr de saisir l’intérêt de cette scène d’introduction. On suit donc un homme qui se prépare à aller bosser dans son usine, et ce n’est vraiment pas passionnant. L’homme en question, Joey, est bien sûr notre justicier de la Purge, que l’on retrouve dans la mauvaise posture où on l’avait laissé après ce flashback.

Il ne lui faut pas longtemps pour venir à bout des hommes qui le menaçaient. Grosso modo, il donne un coup à chaque homme et tout va bien. Joey se rend ensuite sauver leur victime, qui assure le reconnaître et apprécier son aide. J’ai tout de même du mal avec ce nouveau personnage à l’intrigue vraiment pas folle.

Le flashback nous le montre avoir du succès au boulot et être totalement apprécié de ses collègues et de sa boss. Cette dernière est loin d’être aussi amicale qu’il n’y paraît : elle vire tout le monde le lendemain d’une nuit de grand succès où elle n’hésitait pas à sourire à Joey. Cela pousse donc notre héros à chercher du boulot et à passer des nuits à zapper, alors qu’il cohabite avec un ex-collègue complétement malade. Et le monde le déprime : toutes les chaînes qu’il regarde parlent de catastrophes politiques, sociales, naturelles, etc. jusqu’à ce qu’il tombe sur un message digne d’une secte… l’incitant à purger, ça va de soi.

Du côté des surprises, Jenna et Rick parviennent à rentrer chez eux sans le moindre souci, en se tapant simplement le sprint de leur vie et en étant uniquement suivi une fois au bout de leur rue. C’est du grand n’importe quoi : ils y sont allés en voiture et il est peu probable qu’ils parviennent à faire tout ce chemin sans croiser personne. En plus, le sprint, ça les met dans de mauvaises conditions en cas d’attaque. Et puis, ils ne croisent aucune voiture ?

Ils sont chanceux… mais il ne fait pas de doute que la nuit ne fait que commencer. En plus, elle est enceinte, alors elle a de quoi faire après un tel sprint niveau soucis médicaux ! De toute manière, il faut aussi qu’ils s’engueulent parce qu’il n’aime pas ce qu’il a vu : Jenna a préféré aller trouver Lila plutôt que lui quand on lui a dit de fuir. Oui, ils commencent aussitôt à s’engueuler, et hop, la Purge fait flipper : l’Enfer peut venir de sa propre maison.

Il est intéressant maintenant que l’on connaît ces personnages de les voir se déchirer. Il est loin le couple heureux du premier épisode, mais je m’y attendais totalement. Dès le début, on sentait la tension existante entre eux, et il n’est pas étonnant qu’elle explose avec la Purge. Finalement, il révèle tous ses penchants les plus obscurs, les mettant au service de leur couple d’après lui, quand elle voit bien qu’il cherche juste à prendre sa revanche sur son enfance pauvre : il veut désormais faire partie des riches, pour son bébé à venir.

Même si ça traîne probablement en longueur, je trouve ça cool de voir ces deux personnages prendre enfin le temps de communiquer : il était plus que temps qu’on en arrive là après tout ces non-dits entre eux. Il était aussi temps que Jenna retire sa robe, parce que je pense que l’actrice devait péter un câble de porter cette robe à force. Et ça tombe bien, parce que le perso aussi pète un câble contre son mari à qui elle reproche l’attitude et l’incapacité à comprendre que toute la richesse du monde ne vaut pas une bonne morale.

Plus tard, elle tente de nouveau d’appeler Lila… pour mieux s’entendre dire qu’elle est morte. Cela la rapproche finalement de Rick, à qui elle vient ensuite confier la mauvaise nouvelle. Les deux parviennent autour du deuil de Lila à une entente. Le calme revient dans leur couple qui veut juste que la nuit s’arrête autour d’un petit-déjeuner sympa. C’est évidemment sans compter sur ces vicieux de scénaristes qui amène Lila à leur porte. Loin d’être morte, celle-ci les supplie de leur ouvrir la porte avant de se faire tuer. Elle semble avoir une bonne marge d’avance sur ses assaillants, cela dit, parce qu’elle hurle sans que personne ne lui tire dessus.

C’est le cliffhanger que les scénaristes choisissent pour la fin d’épisode, et je comprends bien pourquoi. La décision de lui ouvrir la porte paraît la plus naturelle du monde, puisque c’est leur amie. C’est très probablement ce que voudra faire instinctivement Jenna. En revanche, je ne sais pas si Rick aura très envie : lui ouvrir, ça veut dire aussi risquer d’autres intrusions, et ça veut surtout dire s’attirer la haine de ses assaillants qui n’hésiteront pas à entrer la barraque eux aussi. Et puis, si on ajoute leur voisin qui ne leur sera d’aucune aide à se moquer d’eux…

À la fête foraine, Miguel et Penelope sont toujours dans de beaux draps. L’ex de cette dernière se fait plaisir avec la Purge, n’hésitant pas à étrangler Miguel. Tu m’étonnes que ça doit lui faire du bien. Il leur avoue aussi avoir voulu les tuer pendant un long moment, alors là, c’est sa nuit de Noël, lui. Le frère et la sœur se rassurent comme ils peuvent, communiquant en espagnol, et franchement, cette partie de l’intrigue traîne en longueur.

Sans trop de surprise, Miguel reprend le dessus en assommant l’ex. Il réussit ensuite à se libérer du poteau où il était attaché, à s’attaquer à son agresseur et à le tuer, tout simplement. Il prend ensuite le temps de libérer Pénélope qui pète un câble sur le cadavre de son ex, avant de se dire qu’il faut peut-être fuir. En plus, il est assez pauvre pour n’avoir pas eu le temps de réserver la tente toute la nuit : ils sont donc pressés par le temps.

Ils parviennent à s’enfuir de la tente, mais pas du carnaval : c’est drôlement dur avec tout le monde qui part à leur recherche. Je ne comprends pas trop pourquoi d’ailleurs : après tout, ils ont réussi à tuer un type qui voulait les tuer, où est le mal ? Je comprends la haine du collecteur, mais là encore, les règles ne sont pas claires. On est sur une nuit sans règle, non ? Alors pourquoi en suivre.

Peut-être pour nous faire stresser ; et pour nous montrer que Penny retrouve une de ses sœurs qu’elle n’hésite pas à abandonner à son triste sort pour sauver sa vie. Tout ça finit par les mener dans la remorque d’une voiture, où ils se planquent parmi les cadavres de la fête. Pas si con.

Jane est donc bien arrivée chez David, et elle le retrouve en pleine forme. Ce n’est qu’une fois qu’il passe la maison en lockdown qu’elle lui avoue que quelqu’un va venir chez lui pour le tuer. Oups. Il le prend plutôt bien malgré tout, du moins en apparence, mais à la place de Jane, je serai beaucoup plus méfiant que ça. Elle accepte de le précéder un peu partout dans la maison où sa famille n’est pas et euh… non ?

Je veux dire, ça reste un porc en pleine nuit de Purge ; et il sait qu’elle a engagé une femme pour le tuer. C’est sûrement pour ça qu’il n’est pas inquiet, d’ailleurs, ce con. Jane finit par avoir un mauvais feeling et se barre… pour mieux tomber sur le cadavre de sa tueuse à gage. C’est dommage, j’aurais au moins qu’on sache comment elle était morte. Une balle dans la tête, c’est tout ce qu’on sait.

En tout cas, c’est aussi trop tard pour Jane, qui se fait rapidement capturer par les hommes de David. Ce dernier l’emmène alors dans son sous-sol où il organise une petite fête : les hommes peuvent y toucher des femmes, qui restent toutefois habillées. La nuit de Jane continue donc de virer au cauchemar, et son connard de patron en est tout heureux. Ce porc, comme elle dit d’ailleurs, réussit parfaitement sa soirée là, expliquant à Jane comment fonctionne vraiment la boîte pour laquelle elle bosse et lui rappelant qu’il a le droit de faire ce qu’il veut pendant la Purge. Et puis, elle n’avait qu’à pas être faible à venir chez lui pour annuler son meurtre, aussi. Bref, Jane finit l’épisode en se faisant capturer.

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The Purge – S01E05

Épisode 5 – Rise Up – 18/20
Les épisodes passent tous trop vite et je reste dans l’ambiance de cette nuit de Purge qui bat enfin son plein, apportant son lot de tensions, de sang versé et de problèmes pour les personnages principaux qui ont tout de même la fâcheuse tendance à ne pas vouloir passer une bonne soirée. C’est quand même n’importe quoi cette affaire de Purge, je ne comprends pas comment des gens peuvent y survivre, ni comment on peut choisir de rester dans un tel pays ! Je sais : ce n’est que de la fiction… mais quand même, ça arrive à paraître crédible !

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Maybe the rules need breaking.

Après un résumé qui m’a paru interminable, l’épisode reprend sur le cliffhanger précédent avec la servante conseillant à Jena de se barrer au plus vite de la maison, alors que Rick est embarqué par le père de Lila dans une nouvelle pièce où la fête va commencer. La fête ? Elle commence par un discours bien chiant et est suivie par trois offrandes à sacrifier à coups de couteaux par tous les invités. Merveilleux. C’est une mort bien lente et douloureuse tout ça.

De son côté, Jena essaye de supplier Lila de la laisser entrer dans sa chambre où elle est enfermée. Je sentais qu’elle avait ordonné la mort de ses parents et de leurs invités franchement, mais finalement, la rébellion vient seulement du petit personnel des Stanton qui envahit soudainement la barraque pour tuer tout le monde.

Tout le monde, sauf Rick et Jena qui ne sont pas de la NFFA. S’en rendant compte, la servante les aide à s’enfuir, mais il n’empêche qu’ils se retrouvent en tenues de soirée au beau milieu d’une nuit de purge. Quant aux riches, il faut partir du principe qu’ils se font tous dégommer : même Lila n’est pas en sécurité dans la chambre où elle semble s’être enfermée. Trop de suspense autour de cette chambre pour qu’elle y soit encore, cela dit.

En parallèle, Miguel est toujours dans le camion du cow-boy, mais il n’est pas sûr d’être totalement en accord avec les pratiques de son nouvel ami. En même temps, il n’a pas vraiment le choix de s’y plier s’il veut tenter de revoir sa sœur. Ce n’est pas fou, mais ça permet de voir que c’est toujours le bordel dans les rues. J’aime bien comment la série gère ça par petites touches à coups de figurants.

Quand le cow-bow s’arrête, Miguel en profite pourtant pour l’attaquer et l’assommer. Il libère ses otages, un fils et sa mère qui essayent aussi de s’en prendre à Miguel, sans succès. Ensuite, il s’arrange pour aller au carnaval, et il a besoin du cowboy en vie pour ça : il le vend comme étant son otage. Bon, il l’a bien cherché, j’imagine (je sais, ce n’est pas quelque chose qui se dit, mais bon, c’est l’arroseur arrosé ?).

Finalement, notre cowboy, qui s’appelle Rex, a beaucoup de chance, parce que le personnel du carnaval le connaît et l’aide aussitôt à s’en tirer. Au carnaval, Miguel tombe aussi sur un de ses potes soldat, Dale, et il vit drôlement le fait de le voir là… Il devrait pourtant être heureux : je sens qu’il lui sera une aide précieuse assez vite.

En flashback, on suit cette semaine la relation Miguel/Penelope lorsqu’ils étaient adolescents, et ce n’est pas fou. L’idée est évidemment de nous montrer que Miguel était bagarreur et Penelope complétement amoureuse d’Henry, le mec qui vient de l’acheter durant la Purge dans l’épisode précédent.

Bon, dans ce flashback, il ne paraît pas si méchant pourtant, il est tout mignon avec elle. Certes, il se drogue et a totalement l’étiquette de la mauvaise influence, mais autrement, tout se passe bien entre eux. Un vrai gentleman qui la drague en disant que ses parents sont en prison et tout. Le problème ? C’est aussi qu’il l’initie à la drogue et qu’elle trouve ça totalement trop cool.

Plus tard, elle trouve ça moins cool et essaye de le larguer, ce qu’il n’apprécie pas du tout. Il commence donc à la frapper et Miguel s’en prend à lui, pour protéger sa sœur. Il lui crève ainsi un œil au passage et, pour éviter la prison, il s’engage dans l’armée et laisse Penelope dans l’orphelinat vu en début de saison…

De retour dans le présent et dans le bus où elle n’a pas vraiment le choix d’être, Jane apprend à connaître ses nouvelles amies, et ça permet de continuer à nous balancer quelques statistiques sur la Purge, et notamment que c’est une nuit de conception de bébés. Sympa, dis donc. Finalement, les femmes interviennent dans un appartement où un mari battait sa femme. Sympathique nuit.

Elles isolent sa femme et l’emmènent avec elle avant… de marquer son mari au fer rouge, en écrivant « PIG » (Cochon) sur son front. Bon, ben voilà, je crois bien que sa vie est foutue et que lui aussi l’a bien cherché ? Elle est cool cette série, finalement. Jane est terrifiée par ce groupe et décide de se barrer au plus vite, mais ça n’est pas la meilleure des idées. Elle veut toujours aller sauver son boss, accepte la carte du groupe de femmes pour l’aider si besoin, et vole une voiture afin de se rendre chez lui. Là-bas, elle reçoit un coup de fil de sa mère, qu’elle a le temps de prévenir.

C’est du grand n’importe quoi franchement, elle aussi mériterait de ne pas vivre après tout, quelle idée de quitter son abri. Elle arrive donc sans aucun mal chez David dont la porte de la maison s’ouvre quand elle sonne… mais il ne lui parle pas pour autant, alors ça ne me dit rien qui vaille. David peut déjà être morte et la tueuse à gage en profiter pour se faire une victime de plus.

Dans le présent, Penelope est embarquée par son ex, et elle ne le vit vraiment pas bien. Fallait y penser avant ? Bon, OK, ce n’est pas une réflexion très empathique de ma part, mais bon, elle a demandé à souffrir pour rejoindre ses parents après tout. Quant à son ex, je pensais qu’il voulait juste profiter d’elle, mais il semblerait qu’il est aussi envie de la torturer un peu au passage. Il commence cela dit par l’endormir, alors on ne sait pas bien ce qu’il en fera.

Il l’endort pour mieux… la réveiller. Super utile, tout ça. Bon, à son réveil, Penelope s’est rachetée un courage et dit le haïr et espérer qu’il meurt. Loin du gentil garçon des flashbacks, son ex la frappe en espérant qu’elle finisse par changer d’avis. Il envisage aussi de la poignarder, puis de la mettre au bûcher. Elle reprend donc ses prières, et ça permet à Miguel de la retrouver.

Le problème, c’est qu’il la retrouve trop tard : il vient d’être repéré par Rex et se fait arrêter par les membres du carnaval. Bien sûr quand Henry apprend qu’il est là aussi, il veut se l’acheter, parce que son désir de revanche prend le dessus aussi. Forcément !

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