Wild Cards – S01E07 – Con with the Wind – 14/20

Est-ce qu’on est parti pour de la qualité au top une semaine sur deux, et sur de l’intrigue flemmarde l’autre semaine ? Peut-être. Franchement, cet épisode est vraiment un épisode tout classique de série procédurale. On a connu mieux, on a connu pire. C’est sympathique, ça fonctionne mais ça sera vite oublié. Pour autant, ça fait plaisir de retrouver les personnages que j’aime bien. Et ça, c’est une réussite pour la série.

Spoilers 

Max & Cole mènent l’enquête… avec Georges, libéré quelques jours pour son anniversaire.

Fine, I need you Max.

L’anniversaire

Ah, ça y est la série veut se concentrer sur son fil rouge : c’est l’anniversaire du père de Max et celui-ci est libéré de prison pour l’occasion. L’épisode commence par ici et ça permet de comprendre pourquoi ils ont embauché un tel acteur pour le rôle. Il n’allait tout de même pas rester assis toute la saison, mince ! Il a donc trois jours à passer à sa fille, et c’est parti pour un grand n’importe quoi, avec cette série.

Ce n’est pas fou comme intrigue, mais avec le résumé qui insiste sur l’idée d’un couple possible entre Max et Cole, on voit à peu près vers où tout ça se dirige. Par contre, je suis surpris qu’on oublie le cliffhanger de l’épisode où Max a aidé un criminel… L’autre problème de cet épisode est qu’il divise un peu trop les personnages : Max est de son côté avec son père pour son anniversaire, se contentant de dialogues peu passionnants, tandis que Cole fait face à sa propre enquête. Seul.

L’adolescent

De son côté, Cole est appelé par un détenu du commissariat qui veut absolument lui parler. Il s’avère qu’il s’agit d’un adolescent qu’il connaît bien et lui assure qu’il n’est pas entré par effraction dans la maison où on l’accuse d’avoir commis un vol. Il n’a rien fait, mais les preuves sont contre lui. Cole fait aussitôt son possible pour prouver au commissaire que JJ, le gamin, est trop malin pour avoir fait un tel crime et en plus pour s’être fait prendre.

Si le commissaire ne le croit pas vraiment, il lui laisse une journée pour prouver l’innocence du gamin. Cole se met aussitôt au travail, découvrant que l’adolescent n’a pas vraiment d’amis dans son école et se confrontant à quelques impasses. Il n’en faut pas plus pour qu’il se décide à faire appel à Max. Il compte sur elle pour entrer sous couverture dans l’école et mener davantage l’enquête.

Cambriolages en série

Bien sûr, comme Max n’a que trois jours avec Georges, son père, elle décide de l’emmener avec elle au boulot. Il n’en faut pas plus pour qu’il entre lui-même sous une couverture qui est parfaitement illégale – il se fait passer pour un agent de l’état, tout de même – mais avec l’approbation de Cole. Pardon, mais c’est surveillé ce genre de perm donnée à un prisonnier, non ? Bon, qu’importe. Il fait fuir l’enseignante d’une classe, permettant à Max de se faire passer pour sa remplaçante en classe.

Bien sûr, oui. Côté crédibilité, j’ai plus de mal que d’habitude avec cet épisode. En plus, les séries qui proposent de suivre des heures de cours où la cloche sonne avant même que Max ne termine de faire l’appel… Ca me fait toujours rire. C’est vraiment la simplicité de terminer les scènes en classe par la sonnerie ; mais quand la scène commence par le début du cours, c’est ridicule. Et tous les films, toutes les séries font ça. Bref. Je suis prof, ça me dérange.

Pendant que Max passe sa journée à faire la prof clichée qui donne des coups de règles sur le bureau, Cole passe la journée avec Georges. C’est ainsi l’occasion de voir le prisonnier se déplacer dans le commissariat et se faire sa place même si tout le monde est suspicieux quand il s’agit de lui. Forcément. J’ai bien aimé la scène où l’on se sépare un peu du duo principal pour se concentrer sur l’enquête par les collègues. Et puis, j’aime bien le détective Simmons.

Bref, JJ est pris en charge par les collègues plus protocolaires de la série, tandis que Max se rapproche d’une élève qui a un bébé. C’est chelou les écoles privées… mais le bébé est évidemment une poupée dont elle doit s’occuper, hein. Max lui propose de lui venir en aide pour finalement envoyer le bébé par la fenêtre à ses complices. Mais ça ne va pas bien la tête ! J’ai tellement ri, limite c’était digne de Riverdale cette défenestration.

Le but ? Récupérer les coordonnées GPS de la poupée bébé qui permettent de prouver que l’étudiante était dans la maison où le vol a eu lieu. Et hop, l’enquête permet de découvrir qu’il y a en fait plusieurs étudiants qui ont été « choisis » pour cambrioler des maisons. Evidemment, ils sont tous de la même classe et sont les trois acteurs à qui Max, qui grille sa couverture, a déjà parlé. Le hasard fait bien les choses.

Au moins, tout ça permet de libérer JJ… même s’il n’est pas tout à fait innocent. Son travail dans ces casses ? Il trafique les vidéos-surveillances (et j’ai bien aimé le coup du gobelet qui bouge tout seul, repéré par Georges… C’est un peu cliché, mais ça marchait bien).

Coupable

Bon, c’est bien beau tout ça, mais les adolescents n’ont pas pris la décision de ces casses par eux-mêmes. Le but est donc de comprendre comment fonctionne le groupe d’alumnis qui leur fait faire tout ça. Pour cela, nos enquêteurs contactent la directrice de l’école, qui en fait partie et prouve qu’il s’agit de fausses lettres du groupe d’alumnis.

Il reste alors à monter une opération pour trouver le vrai coupable de ces cambriolages. C’était un peu ridicule comme manière d’écrire l’épisode, par contre : Max et Georges se font passer pour les riches propriétaires d’une maison qui embauchent des femmes de ménage, et hop, les trois gamins à l’école reçoivent pour mission d’aller voler les montres hyper chères que Georges montre aux femmes de ménage.

C’est expéditif. Les gamins parviennent évidemment à s’infiltrer dans la maison, mais je ne vois pas l’intérêt. La police aurait pu les prévenir qu’il s’agissait d’un coup monté, honnêtement. C’est bien sûr ce qu’il se passe ensuite, on leur donne des répliques de montres à mettre à l’endroit où ils mettent toujours leur butin : dans une poubelle. Bien sûr. Les policiers sont aussitôt en planque pour s’en prendre à la personne qui viendra récupérer le contenu de la poubelle.

Par contre, ils arrêtent l’homme trop vite, c’était évident qu’il n’y était pour rien et qu’il allait être un simple éboueur. Bon, ils comprennent que la personne est passée par en-dessous la poubelle pour récupérer le butin. En essayant de récupérer le paquet par en-dessous, Cole se blesse à la main… et comprend aussitôt qui est le coupable. Mouais. Il l’a à peine croisé !

Pourtant, c’est donc le seul collègue prof à qui Max a parlé qui est finalement le coupable de ces vols, ce que Cole comprend car ils ont la même coupure à la main. C’est un peu ridicule comme intrigue et facile comme raccourci, mais soit, il fallait bien une résolution. Et c’était drôle de voir Georges être dégoûté de ce prof qui utilise des enfants pour faire son sale boulot.

Après tout ça, Max et Georges peuvent passer un peu de temps ensemble pour le dernier jour de liberté de Georges (mais lui est content du peu d’action qu’il a pu vivre), tandis que Cole se retrouve finalement avec JJ. L’occasion de découvrir qu’il était plus proche de Vince qu’il le pensait. Mais bon, c’est dans le passé, parce que Vince fait partie des cambrioleurs qui étaient prêts à laisser accuser JJ. Pas ouf pour un couple, effectivement.

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Wild Cards – S01E06 – Dead of Night – 17/20

Je ne m’explique pas pourquoi j’étais autant à fond devant cet épisode, mais franchement, j’ai adoré. La série a parfaitement trouvé son équilibre dans l’humour, on connaît bien les personnages et la parodie proposée fonctionne, au point où les défauts de la série finissent par être sympathiques à leur tour. Je crois que je suis en train de devenir le public le plus facile qui soit, mais je ne m’en excuserai pas : cette série est simple comme tout, mais elle fonctionne.

Spoilers 

Max & Cole enquêtent sur des menaces de mort proférées sur un plateau de tournage.

Hashtag hard pass.

Lettres de menaces

Il y a un truc ces derniers temps avec les parodies de séries de vampire ? Je viens de me taper un épisode de The Rookie Feds avec à peu près la même scène que l’introduction de celui-ci. Le pire ? La parodie proposée ici m’a beaucoup fait penser à Shadowhunters (l’ambiance visée était peut-être Vampire Diaries cela dit, parce qu’on est sur une fin de saison 8 paraît-il). Il faut dire que l’introduction était longue… Bref, il est temps de commencer cette critique comme il se doit, je pense : Max et Cole enquêtent sur des menaces de mort proférées à l’encontre d’un casting de série à succès.

La série parle donc de vampires et Max est évidemment super fan de ce qui est une adaptation de romans. Ce n’est pas bien subtil comme idée de scénario, mais ça marche bien. On est directement plongé dans l’épisode au moins, comme l’enquête a commencé avant le début de l’épisode. Chacun tombe rapidement dans le cliché qu’on attend : Max est super fan, Cole est super blasé, la productrice débordée veut absolument la vérité (alors que je sens qu’elle sera liée à tout ça, pour le buzz), c’est le tournage du tout dernier épisode, une assistante hyper efficace est là sans que la productrice connaisse son nom et il y a une menace de meurtre ? L’épisode semble s’écrire tout seul.

On commence en toute logique par des entretiens avec des acteurs. Cole a affaire au beau-gosse de la série, cliché du type superficiel qui ne prend pas au sérieux les menaces (Jace ?), Max interroge l’actrice blonde persuadée qu’un fan les menace (Clary ?), Cole s’occupe de la Isabelle de la série qui veut juste payer ses études et s’en fout pas mal de tout ça, Max du Magnus qui est un peu concon. Et une fois que c’est fait, il y a l’acteur principal (Jace, donc) qui se retrouve avec les poignets qui brûlent au soleil. C’est con pour un vampire.

L’enquête peut commencer cette fois : un des acteurs, Matt, est attaqué. Cela donne lieu à une enquête en pseudo-huis clos puisque personne ne peut quitter le studio de tournage. Seulement, un studio, c’est immense. J’ai vite eu mal aux pieds pour les acteurs : ils passent l’épisode à marcher entre des caravanes et entre des plateaux de tournage. J’imagine que ça n’a pas dû coûter cher en recherche pour les lieux de tournage.

L’enquête ? Elle est menée avec facilité : le maquillage est rapidement le département soupçonné par Cole, et ça se confirme bien vite. La crème solaire mise sur les poignets de l’acteur est finalement coupable de la réaction au soleil. Le problème, c’est que tout le monde a accès à la crème solaire, alors ça n’aide pas vraiment de le savoir. Paf, on enchaîne sur de nouveaux entretiens avec les acteurs (et encore plus de marche), puis on en arrive à un meurtre. Oups.

Meurtre

Après l’attaque de Matt, c’est donc à Indiana (le Magnus de cette parodie) de souffrir : il se fait planter par un bout de décor. Cette fois, il est temps de passer aux choses sérieuses : les deux autres policiers de la série arrivent prêter mains fortes à Cole et Max. De mon côté, je dois dire que je suis à fond dans cet épisode, ça me fait marrer ce genre de parodies.

Sans trop de surprise, les entretiens avec les acteurs ne donnent rien. Par chance, on enchaîne sur une analyse du portable d’Indiana qui révèle une relation sexuelle plus qu’inappropriée avec sa productrice. En fait, il a couché pour avoir son rôle. Pas sûr que ça fasse une bonne pub pour la productrice, mais vu le timing, ça l’innocente totalement : il est trop tôt pour qu’elle soit le coupable de l’épisode. Du moins, elle ne peut pas être la seule si elle est coupable.

En tout cas, une nouvelle attaque non léthale (mais elle aurait pu l’être) a lieu sur le set, forçant nos détectives à accélérer un peu leur enquête. Les soupçons se portent alors sur l’assistante de la série, mais un autre meurtre finit par dérailler encore le cours des enquêtes : les détectives trouvent au bord de la route le corps de la mère de la maquilleuse. Bref, ça part dans tous les sens, mais ça permet à la série de rester divertissante. On ne peut pas reprocher à cet épisode de provoquer l’ennui, ce qui est pourtant souvent mon problème avec les séries procédurales.

Coupables

La résolution finale ? Elle vient grâce à Ricky, qui est capable de reconstituer l’audio de la dashcam de la voiture de Matt – la voiture qui a tué la mère de la maquilleuse. Et voilà la résolution du meurtre : les quatre acteurs principaux de la série ont percuté en voiture la mère de la maquilleuse et ont décidé de s’enfuir. Ils ont ensuite tout fait pour couvrir leur crime, y compris envoyer des lettres de stalker et tuer l’un des leurs qui était sur le point de tout révéler. La révélation tombe un peu à plat : les trois acteurs restants sont invités à se rendre dans un cimetière où ils sont filmés par l’équipe de production. C’est ridicule à ce stade, mais nous ne sommes plus à ça près.

C’est un raccourci qui fonctionne, qui fait rire et qui permet d’arriver rapidement à la conclusion de l’épisode où Max et Cole regardent ensemble un épisode de la série… pour finalement lui préférer un documentaire sur les poulpes et les pieuvres. Pardon, mais est-ce que c’est supposé être un commentaire nous disant qu’on ferait mieux de faire autre chose que regarder des séries médiocres ? Parce que franchement, je n’en ai pas envie ! Cet épisode n’avait même pas de fil rouge (allez, on entend parler de la mort de la mère de Max, ça aura son importance plus tard je pense), mais il était beaucoup trop cool quand même !

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Wild Cards – S01E05 – The Accountant of Monte Cristo – 13/20

J’ai moins aimé l’enquête proposée cette semaine, parce que je la trouvais presque trop fluide et facile. Du côté des personnages, on nous développe de manière un brin trop classique les relations avec un détour par le passé pour ajouter de nouveaux éléments… mais qui ne parviennent pas à être surprenants. Bref, un épisode de série procédurale.

Spoilers 

Max & Cole travaillent avec l’ex fiancée de ce dernier quand elle l’appelle à la rescousse.

Maybe we’re getting promotions.

Rachel

J’attendais beaucoup de cet épisode, mais le résumé ne me plaît pas trop à insister déjà sur une romance entre les deux héros. C’est très tôt dans la série pour ça, je trouve, mais la première scène nous indique déjà à demi-mot que nous sommes en mi-saison : la période d’essai de Cole est déjà arrivée à la moitié. On apprend donc que son boulot avec Max est efficace, mais que la hiérarchie n’aime pas bien les voir s’éloigner parfois des protocoles.

En même temps, elle n’a pas embauché Max pour suivre les protocoles, cette hiérarchie, alors… C’est un duo qui reste largement improbable. Bon, la première scène permet en tout cas d’avancer sur ce petit fil rouge, avant de lancer l’épisode : Cole reçoit un coup de fil qui le panique. Cole demande aussitôt à Max de sortir de la voiture. Bon, c’est tout de même mal la connaître, ce n’est pas du tout son genre. Comme d’habitude, Max n’en fait qu’à sa tête quand même. Assez vite, elle rencontre donc Rachel, une femme qui a tout de l’agent de police plus galonnée que Cole mais qui est débordée par sa situation. Alors qu’elle effectuait, seule, le transfert d’un prisonnier, Albert, un commando armé les a attaqués. Et est parti avec Albert.

J’aime bien cet épisode qui met aussitôt les heures pour nous indiquer qu’il y a une course contre la montre… alors que pas du tout. C’est étonnant de changer de la formule habituelle de la série alors que ça n’apporte rien de plus. Je veux dire, on est sur une intrigue on ne peut plus classique avec un type à protéger qui s’est en fait fait la malle, même si on ne l’apprend pas tout de suite.

Le vrai intérêt de l’épisode, c’est évidemment Rachel et la relation qu’elle entretient avec Cole. On comprend vite qu’il y a une sacrée histoire entre eux quand on a quelques échanges de répliques savoureux et Max m’a fait mourir de rire à être autant au spectacle que nous. Il est alors révélé que Rachel est l’ancienne fiancée de Cole. Les grands classiques, finalement. Je suis servi deux semaines de suite, moi qui voulais en savoir plus sur Cole, on va finir par en savoir trop.

Retrouver Albert

Du côté du passé de Max, rien de bien nouveau : elle continue de se servir de son père pour avoir des infos, et dans cet épisode, c’est utile. Son père est en prison et a tout ce qu’il faut pour retrouver l’équipe qui a kidnappé l’homme que Rachel protégeait. Même si Rachel ne veut absolument pas faire équipe avec des criminels, elle finit par le faire parce que ça l’arrange bien de retrouver Albert sans passer par sa hiérarchie.

Elle est toute en contradiction et Max ne manque pas de le souligner à plusieurs reprises : Rachel passe son épisode à dire à Cole de faire attention à Max car elle ne respecte pas les règles, sans pour autant faire attention elle-même aux règles.

Bref, en une heure, ils passent de la prison à Max déjà prête à entrer sous couverture dans de nouveaux vêtements ? C’est un peu ridicule comme timing. Quel est l’intérêt d’ajouter les heures pour un truc si peu crédible ? Vraiment, ça m’échappe.

Pendant que Max gère plutôt bien la voyante criminelle avec laquelle ils doivent bosser, Rachel et Cole rattrapent le temps perdu. Franchement, l’épisode semble s’écrire tout seul à ce point, mais ça fonctionne très bien. Le passage par la voyante permet à notre trio de comprendre qu’ils ont affaire à un criminel qui s’est auto-kidnappé. Pourquoi pas, après tout : ce n’est pas comme si c’était quelque chose que nous n’avions jamais vu ailleurs et auquel on ne s’attendait pas.

Vraiment, l’intérêt de la série ne réside pas dans les enquêtes, mais bien dans les personnages. Ainsi, j’aime bien que la série fasse de l’humour sur les anciennes erreurs de Max, notamment avec les gants supplémentaires qu’elle peut donner à Rachel. Alors qu’ils trouvent le cadavre d’un fleuriste/faussaire, nos héros ont enfin une piste sérieuse pour retrouver Albert. Personne n’appelle de renforts sur cette scène de crime, en revanche. Heureusement que ça avance vite avec juste assez d’indices pour que l’enquête puisse progresser à chaque fois vers une nouvelle étape. Et c’est comme ça qu’ils retrouvent Albert à proximité de son amour, à qui il souhaitait offrir des fleurs.

Le deal

Bien sûr, Albert se laisse embarquer assez simplement par le trio, mais il y a des remous tout de même quand son ancien garde du corps se met en tête de le tuer. Albert est un personnage plutôt marrant lui aussi : tous les criminels sont écrits de la même manière que Max par les scénaristes, j’ai l’impression.

Bien sûr, l’épisode nous ramène sur une des maisons de Max comme il faut mettre à l’abri Albert. Max est curieuse d’en savoir plus sur cet étrange prisonnier sous protection policière. Elle cherche donc à avoir des réponses en lui apportant un dîner qu’elle prépare (à base de paquet de chips, de la grande cuisine, quoi). La scène était un brin trop longue à mon goût, mais là encore, on tombait sur du plutôt classique, je trouve. Il fallait justifier que Rachel et Cole restent assez longtemps seuls pour parler de leur propre situation de couple.

La rupture des fiançailles ? Elle fait suite à la mort du frère de Cole, bien sûr. Ce n’est pas une raison suffisante pour une rupture, et ça se sent bien vite quand il y a à nouveau un rapprochement entre eux, rapprochement observé par Max. Rachel est aussi là pour rappeler à Cole qu’il bosse avec une criminelle, d’ailleurs, alors forcément, il finit par craquer pour son ex plutôt que pour Max.

J’aime bien le personnage de Rachel, elle arrive au bon moment pour remettre en question le duo. En revanche, quelque chose de surprenant avec cet épisode est qu’on a l’impression d’être à la fin assez vite alors que nous n’en sommes qu’au milieu. Les scénaristes nous refoutent donc Cole et son ex ensemble pour laisser Max face à un dilemme problématique : en effet, Albert lui propose un marché plutôt alléchant, en échange de sa libération.

Pas de bol, Max est un peu plus sérieuse que ça désormais… En théorie. Bon, la maison est tout de même attaquée par une équipe armée jusqu’aux dents. Albert parvient à s’enfuir, laissant Max assommée et Cole sous le choc d’avoir failli mourir. Heureusement que Rachel était là pour lui sauver la vie de justesse.

L’échange

Le problème dans tout ça ? Ils n’ont plus le choix d’appeler la hiérarchie de Rachel, parce qu’à ce stade, il y a des cadavres et un prisonnier/témoin clé dans la nature. Rachel risque donc de perdre son job, mais moi ce que j’en retiens, c’est qu’on fait un petit détour par huit heures du matin, c’est chouette pour mon Bingo Séries.

Ensuite, eh bien, Max concocte évidemment tout un plan pour retrouver Albert une seconde fois. Elle a déjà mis un téléphone portable dans la veste d’Albert, ce qui lui permet de parler avec Charles, le garde du corps qui veut sa mort et qui, pour ça, le kidnappe plutôt que de lui tirer dessus quand il est menotté à un lit. Ne cherchez pas la logique.

Le tout mène à un échange amusant où Max enchaîne les jeux de mots : Albert pour les autorités en échange d’une clé USB qui contiendrait plein d’enregistrement de gangs mafieux. Le truc, c’est que Max n’a pas cette clé ; elle se contente de photos de vacances. L’échange semble se dérouler sans problème, jusqu’à ce que, évidemment, Charles essaie de tuer Albert avec un flingue. Dans la confusion, Albert tombe du haut d’un pont et semble mourir.

On sent tout de suite l’énorme arnaque quand Albert tombe du pont. C’est une chute qui peut paraître mortelle, mais on comprend aussitôt ce qu’il en est quand le corps n’est pas retrouvé par la police après coup. Pourtant, Rachel ne semble se douter de rien… Pour une flic qui ne fait pas confiance à Max, elle n’est vraiment pas maligne. En effet, il est rapidement révélé que Max a tout organisé à ce coup de poker. Depuis le début. Elle fait appel à tous les criminels de l’épisode pour organiser une évasion efficace pour Albert, à base d’une bâche et de tout un système pour le garder sur la terre ferme, sous le pont. C’est beaucoup de boulot en très peu de temps, tout de même.

Cette évasion mène à un happy end : Albert peut envoyer des fleurs et un billet d’avion pour le rejoindre à son amour de toujours, le procès a lieu quand même avec Charles, le dernier méchant, qui balance tout ce qu’Albert devait dire, Cole… décide de rester où il est plutôt que de suivre Rachel, et Max nous fait du grand Max. Ainsi, elle récupère une clé USB avec des enregistrements vocaux des gangs.

J’imagine que son plan est de tout faire pour libérer son père puisqu’elle le fait en parlant avec lui. Malgré tout, on a la confirmation que Max n’est pas si gentille que ça finalement, son passé dans le crime est toujours là. On n’en doutait pas vraiment, mais c’est la première fois que la série nous montre à quel point elle suit son propre plan dans le dos de Cole, en le manipulant pour arriver à ses fins.

L’épisode se termine ensuite sur le bateau, comme d’habitude. On nous révèle qu’il est sacrément plus grand à l’intérieur que sur le pont et on en profite pour nous refaire un petit focus sur le frère de Cole. Je suis tellement sûr qu’il n’est pas mort, en vrai. On nous en parle beaucoup trop pour qu’un twist n’arrive pas sur cette enquête.

En attendant, on nous vend du sexe dans les regards que s’échangent Max et Cole, et heureusement qu’il y a un chat pour les interrompre sinon on serait déjà en fin de saison.

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Wild Cards – S01E04 – Strangers on a Wave – 16/20

Voilà un épisode qui donne l’impression que les scénaristes lisent mes critiques, parce qu’ils ont travaillé exactement le point qu’il fallait pour améliorer le début de la série. C’est toujours un procédural, mais c’est un peu fun et ça devient efficace car on s’intéresse davantage aux personnages – limite on s’attache à eux. Bon travail, donc, et bon divertissement aussi.

Spoilers 

Un surfeur est retrouvé mort sur la plage, Max & Cole sont appelés pour mener l’enquête.

See, we already finish each other sentences.

Un peu trop de travail cette semaine pour regarder l’épisode dès jeudi matin, mais hors de question de prendre du retard dans la série alors que j’essaie de rester à jour dans mes visionnages lors de cette période plutôt creuse de diffusion. Bref, un samedi soir avec un peu de fièvre, c’est parfait aussi pour cette série.

L’épisode commence par un live où l’on entend quelques coups de feu, et hop, on est directement le lendemain : Max et Cole sont appelés pour étudier le corps retrouvé sur la plage. Pardon ? Comment ça on les appelle désormais sur les meurtres directement sans stratagème élaboré pour qu’ils tombent dessus par hasard ? C’est un peu dommage, j’aimais bien ce petit élément comique dans les premiers épisodes.

Cole & Simmons

Bon, tant pis, on fera avec. Ce début d’épisode voit donc notre duo rencontrer un personnage secondaire qui reviendra forcément à un moment ou un autre puisqu’elle est le médecin légiste du commissariat. Elle apporte un peu d’humour et surtout l’information que le corps retrouvé sur la plage est celui d’un surfeur. On s’en doutait un peu : on est sur une plage dès le début d’épisode, puis on sait par le générique de la série que Cole va avoir un moment où il est surfeur.

Et c’est donc celui-ci : ça se fait dès le début de l’épisode. Incroyable, Cole arrête enfin d’être fade ? Il suit les idées habituelles de Max : elle n’approuve pas du tout la méthode des autres flics du commissariat qui ne s’adaptent pas aux surfeurs qu’ils interrogent. Cole décide donc de se faire passer pour un surfeur, puis de se faire arrêter par Simmons, un des deux collègues cons qu’il subit depuis le début.

En quelques scènes, le personnage de Cole devient d’un coup plus intéressant : on découvre donc que Simmons est son ancien partenaire et il y aura clairement des choses à découvrir sur ce duo. Ils se détestent trop pour qu’on ne nous sorte pas une sacrée histoire dans leur passé. J’ai adoré les voir en tout cas se défouler l’un sur l’autre quand Cole demande à Simmons de l’arrêter. Le but ? Que ça se passe devant les surfeurs pour se les mettre dans la poche.

Il y en a une qui est fière, c’est Max. Le commissaire assiste à tout ça et est moins ravi qu’elle, mais la méthode fonctionne en vrai. S’il a bien envie de mettre à nouveau de côté Cole, il est forcé de reconnaître que c’est même plutôt efficace dans la suite de l’épisode. Alors que Cole entre sous couverture (avec des cheveux toujours impeccables malgré l’eau de mer), Max est mise de côté. Ce n’est pas elle qui se déguise, alors elle se retrouve coincée au commissariat.

Elle en profite pour poser des questions à Simmons sur son passif avec Cole. J’aime bien que ça permette de le découvrir plus et d’en apprendre davantage sur lui : c’est exactement ce que je reprochais au début de la série de ne pas nous le développer assez. Ainsi donc, il était partenaire avec Simmons, tout se passait bien entre eux jusqu’à une affaire qui a rendu Cole obsessif. Ensuite, on a trouvé la drogue dans sa voiture, et voilà, c’en était fini de leur amitié – même si Simmons reste convaincu que Cole est innocent.

Max profite ensuite du reste de l’épisode – et d’une planque – pour poser des questions plus ou moins discrètement à Cole sur cette affaire déclarée résolue par Li mais qui continuait de hanter le détective. Elle n’a pas de réponse immédiatement, évidemment : il veut en dire le moins possible.

Jesse & Marcy

En parallèle de tout ça, « Jesse », le nom sous couverture de Cole, s’intègre assez rapidement au groupe de surfeurs du début d’épisode – celui qui refusait de parler aux flics. Grâce à cette mission sous couverture improvisée, il apprend plein de choses sur les meurtriers potentiels du surfeur. Ils ont beau organiser une cérémonie en hommage à leur pote, ils sont étranges et Cole le sent bien. En plus, s’il est accepté par un des surfeurs, il y en a un autre qui voit d’un mauvais œil l’arrivée de cet étranger dans leur groupe.

Il s’arrange donc pour l’exclure à un moment où tout le groupe de surfeurs s’isole, mais c’est mal connaître Cole. Il appelle Max et les deux se mettent à suivre les surfeurs. Cette filature est efficace : ils découvrent rapidement que le groupe deale de la drogue en la cachant dans des planches de surfs. C’est original comme idée. Tout cela les mène ensuite en planque pour suivre la drogue et essayer d’en savoir plus sur le meurtrier. Et c’est ainsi que les personnages se séparent.

Il n’en faut pas plus pour que Max décide de passer à l’action, contrairement aux ordres donnés par Cole. Elle s’infiltre donc dans une chambre de surfeur pour retrouver les sacs de drogue. Elle a beau porter des gants et ne rien toucher, elle me fait rire : elle a des cheveux tellement longs qu’elle ne peut qu’en perdre.

À distance, Cole s’inquiète évidemment pour elle alors qu’il suit en filature un autre type, mais il a tort : elle fait plutôt un bon boulot et trouve finalement une piste qui va lui permettre de se déguiser. L’avantage, c’est que l’actrice s’éclate chaque semaine. Elle se retrouve cette semaine avec une perruque blonde à faire rougir de jalousie Veronica de Riverdale et un accent franchement pas terrible. La voilà donc qui interprète Marcy pour obtenir plein de réponses de la part d’une femme qui bosse pour une compagnie qu’elle soupçonne liée au trafic de drogue.

C’est amusant à voir, même si déjà un peu répétitif de la secrétaire de l’épisode sur les sportifs. Après, on comprend bien le fonctionnement de Max : elle dit aux gens ce qu’ils veulent entendre et les flattent pour obtenir toutes les infos dont elle a besoin. Elle les transmet aussitôt à Cole qui, pour la troisième fois de l’épisode, lui demande de ne rien faire. Il devrait commencer à la connaître pourtant. S’il la met de côté, il demande toutefois l’aide de Simmons pour aller arrêter le suspect cerné par Max/Marcy.

Résolution

Malheureusement, Simmons trouve surtout un cadavre. Les trois détectives (bon, wannabe détective dans le cas de Max) enchaînent donc sur une conférence téléphonique qui leur permet d’ajuster un peu le plan. Je suis déçu qu’on n’en sache pas plus sur la soirée karaoké de Max qui avait l’air fun : on passe directement au lendemain où Cole prétend avoir été arrêté une nouvelle fois par les flics pour faire peur aux surfeurs et dépister les réactions des uns et des autres. Malin, efficace.

De son côté, Max continue de se faire passer pour Marcy, malgré un changement de garde-robe un peu étrange et pas du tout adapté à l’épisode où elle est censée infiltrer une entreprise en deuil. Le pantalon blanc, c’est osé. En tout cas, à l’aide d’une clé USB, elle parvient à pirater un ordinateur – se servant au passage de son meilleur ami-serviteur, Ricky. Je suis vraiment curieux sur l’identité réelle de ce partenaire ; et sur les raisons de sa fidélité à Max. Les scénaristes lui trouvent chaque fois un nouveau rôle, c’est un vrai couteau-suisse le type.

Max aussi, en vrai : elle passe d’infiltration sous couverture à balade dans les conduits d’aération de l’entreprise – absolument pas poussiéreux et ne salissant pas son pantalon blanc – pour observer sa nouvelle meilleure amie et leur suspect principal coucher ensemble. Il est alors révélé que ce sont eux qui ont manigancé les meurtres pour avoir chacun ce qu’ils veulent : le surfeur a tué le patron de sa copine pour elle, parce que le patron voulait supprimer son job en gros ; la copine a tué le surfeur pour que son copain devienne le chef de gang des surfeurs. Simple et efficace.

Tout aussi simple et efficace est l’intervention de Simmons dans l’épisode. Je trouve étonnant qu’il soit tant séparé de sa partenaire habituelle, par contre, parce qu’elle est sacrément peu développée par rapport à lui, d’un coup.

Bon, sinon, histoire d’avoir un peu d’action dans l’épisode, il est évident que Max tombe du conduit d’aération directement sur les meurtriers. Plutôt que de se débarrasser d’elle, ils en font aussitôt une prisonnière, mais comme Cole était au téléphone avec elle, il intervient aussi vite que possible pour lui venir en aide. Max, elle, peut découvrir que c’est bien Kathy sa nouvelle pote le cerveau de l’opération, tandis que Cole organise des recherches efficaces pour retrouver Max à l’aide de Ricky et de Simmons. Sacrée équipe.

Le truc un peu moins crédible ? Max est menacée par un flingue, on lui demande de se suicider, mais pas une seconde, elle ne sort de sa couverture et ne quitte son accent. Bien sûr, les flics arrivent pile à temps pour arrêter les méchants avant que Max ne meure, hein. Tout est bien qui finit bien, donc, sauf que Max remarque une fois de plus que Li est super cassant envers Cole. Elle décide d’aller le défendre auprès de leur supérieur commun, ramenant au passage l’histoire de drogue datant de l’année précédente. On a ainsi la vision de Li : il avait peur de Cole parce qu’il n’a pas géré le meurtre non élucidé de son frère. Vivement que ça revienne le hanter dans un prochain épisode !

On n’a pas le temps pour creuser ça cette semaine, évidemment. À la place, on termine l’épisode par Max s’incrustant chez Cole pour parler avec lui – du fait qu’elle a failli mourir, certes, mais aussi de la fameuse affaire de l’année précédente. Finalement, ça se termine surtout par une petite danse sympa, et franchement la série est sympa et divertissante. Elle fonctionne de mieux en mieux chaque semaine.

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