Club de Cuervos (S03)

Synopsis : La saison 2 se terminait sur une jolie promesse pour la suite, puisque Chava et Isabel devenaient co-propriétaire du même club, en première division à nouveau. Il y a fort à parier que le frère et la sœur vont s’entretuer à la tête de ces nouveaux cuervos. Mary-Luz s’était barrée après s’être confronté à Chava, Potro était blessé, Aitor avait aidé Chava à racheter le club, Felix avait trahi les Iglesias pour mieux se retrouver à leur botte après le rachat par Aitor et Chava… Il démissionnait donc, pendant que Potro demandait Julie en mariage, sur le tournage d’un porno. Oh, oui, c’était le bordel.

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Pour commencer, mon week-end en séries est définitivement bien polyglotte puisqu’après le portugais de 3% hier, je me lance dans l’espagnol avec cette saison 3. Cela fait plus d’un an que je l’attendais et je suis super impatient d’enfin découvrir la suite des aventures de mon club de foot préféré – ce n’est pas compliqué pour eux en même temps, je ne regarde pas le foot.

La saison 2 s’était d’ailleurs plus recadrée sur le foot avec les histoires entre les différents clubs et les matchs résumés en 5 minutes. J’espère que ça continuera dans cette optique, car ça leur réussissait vraiment bien.

Comme l’an dernier, il n’y a que dix épisodes à savourer dans cette saison, autant dire que ça m’occupe tout un dimanche et qu’il faut ensuite attendre un an, en espérant un renouvellement de la série.

Oui, je dis ça avant même de commencer la saison.

Note moyenne de la saison : 17/20

01Épisode 1 – La tercera generacion – 17/20
Cuervos Negros Salvajes de Nuevo Toledo (FC).

Les premières secondes me replongent immédiatement dans la série et son ambiance avec les premières notes du générique. Que j’aime cette série et Nuevo Toledo, que je n’aime pas trop ce flashback qui me laisse perplexe.

On y a pourtant le droit tout l’épisode et il faut se rendre à l’évidence, cela aura une incidence sur le présent. Nous voyons donc le père d’Isabel et Chava se lancer dans la parfumerie.

Dans le présent, nous retrouvons les Iglesias frère et sœur faisant équipe pour la réouverture de la savonnerie, en compagnie de l’insupportable cousin. Très vite les problèmes entre le frère et la sœur ressurgissent, que ce soit pour couper le cordon, choisir le nouveau nom du club ou pour savoir qui aura le bureau du père. J’adore, l’humour est excellent dans cette série, même si c’est toujours très simple.

Isabel et Chava ne réussissent pas à garder le stade et s’engueulent, devant Hugo Sanchez et Carmelo, faisant tout ce qu’ils peuvent pour plaire à leurs patrons. Est-ce que c’est un ship ? Peut-être. Nous les voyons sympathiser, Hugo Sanchez racontant sa vie absolument terrifiante : il avait une coloc de 90 ans, avec qui il a couché quand il avait 14 et elle 80. Et ce n’est que le haut de l’iceberg, c’est géant autant que gênant.

Tout cela ne décourage pas Carmelo de demander une place dans la colocation… Qui est en fait une maison de retraite. Je ne sais pas où les scénaristes vont nous chercher ça, mais c’est excellent.

L’avantage d’avoir un ennemi commun, c’est que ça unit le frère et la sœur. Rafael cite Walter Bazaar pour convaincre les dirigeants du club qu’il faut lâcher le club. Cette écriture de la série m’avait vraiment manqué, avec des running gags excellents. Les Iglesias doivent se mettre d’accord sur tout un tas de choses et j’aime que les scénaristes ne traînent pas à aller sur ce terrain-là, avec des ententes improbables entre eux. Ils auraient pu faire le choix de tout changer dans l’entre saison, mais non, nous assistons à l’entre saison.

À remuer ciel et terre pour récupérer le stade, Isabel et Chava risquent un retour en deuxième division, ce qui fait qu’ils ont besoin de l’appui des médias pour récupérer le stade. C’est excellent : un montage rapide nous les montre s’arranger pour récupérer le Nido Negro. Le gouverneur cède sous la pression publique, mais comme sa femme n’est pas d’accord, ce n’est que le début de la merde pour eux.

Effectivement, le gouverneur change d’avis, ce qui énerve Chava qui fait une nouvelle déclaration publique contre celui-ci. Énervé, le gouverneur fait cesser les activités Iglesias. Aussitôt, l’oncle d’Isabel et Chava décide… de retirer son financement de l’équipe. Outch.

Le seul problème de cet épisode se déroulant dans l’entre-saison, c’est que les joueurs mettent trop de temps à débarquer ; se contentant d’une interview pour réclamer le stade. La politique est très clairement au cœur de la saison avec un cliffhanger étonnant : Chava décide de se présenter au poste de gouverneur. Excellent.

02.jpgÉpisode 2 – El Tratado de Versailles 14 – 17/20
No voy a prostituar mi camiseta

Les flashbacks reprennent dans cet épisode. C’est bien dommage, car ça ralentit le rythme de la série je trouve. Cela permet de découvrir que le père avait le même caractère que Chava. Nous assistons à sa rencontre avec Gloria et à la manière dont il a monté son business. Je dois avouer que ça ne me passionne pas vraiment.

Les Iglesias recherchent désormais un nouveau stade et ça provoque là encore des remous : ils ont surtout des problèmes d’argent. Comme toujours, Chava revient avec une proposition qu’il ne connaît que trop bien : il propose l’achat d’un joueur européen plus que reconnu, Pizarro. Un Aitor bis ? Isabel n’est pas fan. Les disputes reprennent et cette fois Rafael n’en peut plus. Il emmène le frère et la sœur… en thérapie de couple. L’idée est juste brillante, mais cette fois-ci plus attendue.

Pizarro est introduit comme le sont tous les gros joueurs dans la série : c’est une tête brûlée à qui tout est dû. Il s’entend bien avec Rafael et accepte donc de venir jouer pour les Cuervos. Cela permet à Isabel et Chava d’avoir un coup de fil sans s’engueuler.

Nous retrouvons enfin les joueurs dans cet épisode, mais ceux-ci s’inquiètent précisément de ne plus être joueurs pour l’équipe. Ils n’ont reçu aucune proposition alors que la saison approche. La nouvelle de l’arrivée de Pizarro fait rapidement le tour des joueurs et Hugo Sanchez aggrave la situation en contactant Cuau pour que tous les joueurs se ramènent à une soirée de bienvenue pour Pizarro.

Bien évidemment, Chava fait n’importe quoi, il devait se tenir à l’écart des joueurs et ça aurait probablement été mieux. La soirée part en vrille à l’arrivée d’Isabel Cantu. La soirée n’était déjà pas au top au début, avec de l’alcool à flots. La bagarre est la goutte d’eau pour Pizarro qui décide de ne plus jouer avec l’équipe, ni de travailler avec Chava. Bref, il veut démissionner avant même de commencer.

C’était sympa de retrouver l’ambiance de fête de la série et de voir le profil de Pizarro totalement différent de celui des joueurs habituels de la série. Le cocktail est explosif, mais je ne suis pas sûr que ça mène vraiment quelque part.

Rafael remue ciel et terre pour le garder, mais ce n’est pas gagné. Il transfère Tony, vire Cuau et fait tout pour garder Pizarro. Je ne suis pas sûr d’être d’accord avec cette décision. C’est probablement la meilleure pour le club, mais pas pour le club, ni la série.

Cet épisode voyait aussi Hugo Sanchez monter en galon, je me demande comment ça évoluera tout ça. Il y a de bonnes perspectives pour les huit épisodes restants, surtout que Rafa a clairement des choses à cacher à Mexico. Isa a la mauvaise idée de s’y rendre et de le découvrir en charmante compagnie. Son premier réflexe ? Elle vire Rafa. Moi, je m’énerverai avant, mais admettons.

03.jpgÉpisode 3 – La Pedaceria – 18/20
Empieza con « Pi » y termina con “zarro”.

Moisés est de retour dans la série ! Je ne m’y attendais pas et c’est génial de le revoir. Il a tout de même 33 ans, mais ne veut toujours pas partir en retraite. Il vit une vie de rêve et de fêtes, ce qui est cool bien sûr, sans pour autant être ce qu’il souhaite.

Isabel débarque en pleine réunion entre Fede et Chava pour leur annoncer qu’elle a viré Rafa. Cela ne les empêche pas d’aller à Acapulco pour annoncer l’arrivée de Pizarro dans l’équipe. Le truc, c’est que Rafa étant viré, Pizarro ne vient plus. Et par conséquent, aucun joueur ne veut venir dans l’équipe. C’est depuis l’avion qu’ils apprennent la nouvelle, et c’est une des meilleures scènes de la saison, car tout part en vrille en quelques minutes. Après deux épisodes à les voir gérer, c’est frustrant.

Arrivés à Acapulco, les Iglesias cherchent un moyen de sauver leurs fesses, comme toujours. Ils revendent Potro – mais celui-ci est toujours blessé.

Potro passe voir Julie sur son tournage pour récupérer des dopants, puis demande à Hugo Sanchez de l’aider dans une scène à mourir de rire.

Rafa appelle tout de même Isa pour s’excuser par rapport à Pizarro. C’est au beau milieu du salon qu’Isa a droit à ses explications. En voulant trouver un endroit calme, elle s’enferme en-dehors du salon. Bien joué. Quant aux explications de Rafa, elles n’ont rien d’original, évidemment.

Le coup de téléphone est on ne peut plus stressant : Isabel l’écoute à peine car elle doit trouver un moyen de retourner dans le salon. Le problème, c’est qu’elle oublie son badge et fait deux fois le tour du bâtiment. Pendant ce temps, Chava est incapable de comprendre ou signer les contrats. C’est une journée de merde de plus pour les Cuervos qui se retrouvent à embaucher non pas les joueurs étrangers comme ils voulaient, mais les joueurs mexicains.

C’est plutôt marrant car tous les joueurs finissent par venir les voir pour obtenir une place. Ils se retrouvent avec une équipe médiocre. Quant à Potro, il est vendu pour 600 000$, mais le médecin qui l’a examiné réclame la moitié de la somme.

Avec tant d’emmerdes, le frère et la sœur se retrouvent de nouveau à s’engueuler avant que Chava comprenne que sa sœur a surtout besoin d’amour.

Le duo Isa/Chava a toujours été au cœur de la série, mais cette saison est excellente car elle ne vise qu’à les rapprocher enfin. Le vrai problème, c’est qu’on n’a plus Mary-Luz et que les joueurs sont énormément laissés de côté. Si les épisodes sont super bons et drôles, ça devient frustrant à force de ne pas voir la moitié du casting et de suivre l’embauche de plein de nouveaux personnages. Dans les bonnes nouvelles, Cuau n’est finalement pas viré et Moisés se fait avoir par Eliseo qui accepte de le refiler aux Cuervos pour qu’il joue en équipe nationale. Il leur reste au moins deux bons joueurs comme ça.

04.jpgÉpisode 4 – ¿Por placer o negocios? – 16/20
Vete de aqui por favour.

La série a l’excellente idée de repartir trois ans en arrière et ça fonctionne à merveille : lors du pilot, Chava avait menacé un journaliste, Jose Luis Lavalle, de détruire sa carrière et son visage s’il sortait les photos d’une soirée trop arrosée (on va dire ça comme ça) avec ses joueurs. Bien sûr, maintenant qu’il se lance en politique cette intrigue se devait de revenir sur le devant de la scène.

Cela fonctionne car nous voyons rapidement la vie du journaliste en question : il a nourri sa haine de Chava pendant trois ans, sa démission ruinant sa vie et le faisant divorcer, allant même jusqu’au point où il envisage le suicide. Par chance pour lui, Chava lui donne une chance de se venger.

Du côté des Cuervos, nous voyons enfin les joueurs. Cuau et Moisés sont heureux de se retrouver et le montre à leur manière : Moisés est en pleine dépression. Les nouveaux joueurs promettent de bonnes blagues : Benito « El zombi » avec son souffle au cœur, Axel Carmenara, fils d’un joueur connu qui a une tête plus grosse qu’Aitor, Julito Cervera et ses problèmes de morsure ainsi qu’El Pepenador, éboueur sont tous présents pour une fête de présentation qui se termine sur un échec de communication avec deux corbeaux refusant de s’envoler.

Par conséquent, les médias investissent beaucoup moins sur cette équipe à rabais. Chava lance une stratégie de concurrence entre les chaînes pour obtenir la meilleure offre possible. Le problème avec son plan, c’est que le journaliste devenu bloggeur revend les photos de la soirée d’il y a trois ans et qu’il est forcé de lâcher Isabel en plein milieu du plan pour gérer cette crise.

Elle est alors forcée de flirter avec le directeur de la chaîne qu’elle rencontre, ignorant tout du scandale. Il n’empêche qu’elle vient juste de se séparer de Rafa, donc elle culpabilise de draguer un autre homme. Sa meilleure amie la rassure, lui rappelant qu’elle est libre et qu’elle s’est fait tromper par Rafa, certes, mais au moins qu’il couchait avec une femme, pas un homme comme son mari. La blague passe à merveille, c’est génial.

Isabel finit par accepter une offre ridicule et couche avec le patron de Maxivision. Pendant ce temps, le parti conservateur au nom duquel Chava se présente prend mal l’apparition des photos, bizarrement, et lui laisse 48h pour trouver une solution. Pas évident.

Le lendemain, Isabel engueule Chava qui l’a laissé tomber, mais lui aussi a beaucoup à reprocher à sa sœur concernant la photo normalement enterrée. Finalement, Chava fait appel à Patty pour redorer son image et ça fonctionne super bien.

Isabel accepte une meilleure offre media que Maxivision, celle de Televisol. Frustrée, elle retourne auprès de Javier de Maxivision, pour tenter de récupérer le coup. Il le prend super mal, forcément, et contacte la concurrence pour raconter les pratiques douteuses d’Isabel. Autant dire que ça finit mal pour les Cuervos, laissés sans contrat télé.

Pendant ce temps, Cuau et Moisés partent à la recherche d’une soirée organisée par Rafa Marquéz.C’est une drôle de soirée avec tout un tas de joueurs : le but ? Organiser un syndicat de joueurs pour contrer les pratiques crapuleuses de la Ligue : le mouvement #10/8 est en marche. Moisés ne veut pas en entendre parler, mais Cuau suit le mouvement à fond, essayant de convaincre

Il y a toujours un bon humour dans la série, entre les mimiques désespérées d’Isabel et les contrastes violents voulus entre les joueurs à succès et les joueurs de rue. Le Mexique, quoi. Certes, le budget effets spéciaux n’est pas au point, mais ça participe à l’humour de la série, je trouve, leur photomontage cheap me font toujours sourire.

L’épisode était plus lent je trouve et j’ai légèrement moins accroché. N’empêche que ça reste intéressant à suivre et que le cliffhanger est aussi marrant que surprenant : Chava est recontacté par Isa Cantu qui lui propose un rencard.

05.jpgÉpisode 5 – El regreso a casa – 16/20
Pues yo soy Aladino, güey, y estoy a punto de meterte mi lampara hasta que salga el genio.

Un rencard ? Que je suis gentil ! Isa Cantu veut juste coucher avec Chava (ils ne me simplifient pas la critique à l’appeler Isa aussi purée, mais ils en jouent aussi) au beau milieu du salon familial… ignorant que son père les observe. Ce fou rire que j’ai eu !

À 29 jours du match d’ouverture, les Cuervos n’ont pas de contrat télé, de sponsor, de stade, de supporters ou de subventions. Ou de joueurs. Ou de Rafa. Ou d’oncle Luis pour lui demander de l’aide. Par chance, ils ont un Chava qui couche avec une fille de riche et un riche qui, même s’il l’a menacé avec un joli couteau, semble bien l’aimer. De là à demander de l’argent, il n’y a qu’un pas qu’il franchit sans hésiter. Terrifiant comme idée.

Du côté de l’entrainement, ça ne se passe pas à merveille. Moisés prend mal de se retrouver dans une équipe si amateur. C’est plutôt marrant à voir. Il est pourtant censé être le capitaine, mais ça ne le motive pas à fond

À 25 jours, ils apprennent qu’Adidas n’a pas envoyé les maillots, mais ils signent avec les Cantu. L’argent coule à flots, quitte à devoir envisager un mariage avec Isabel, ou faire d’Isabel la stagiaire d’Isabel. C’est à mourir de rire, surtout quand Isa Cantu se pointe à moitié à poil pour son premier jour et que Carmelo ne s’en remet pas. Je ne sais vraiment plus quoi faire des personnages de Carmelo et Hugo Sanchez côté romantique, je dois dire, mais ils me font tellement rire.

À 19 jours, l’entraînement est toujours une catastrophe et les investisseurs sont frileux, malgré l’appui de Cantu. Il faut dire que Moisés ne donne pas envie : Chava tente donc de recoller les morceaux avec lui, morceaux brisés par Aitor à l’époque. Ce n’est franchement pas gagné.

Pour rassurer les investisseurs, il faut remplir les stades ce qui n’est pas gagné non plus vu la méthode d’Isabel pour les remplir. J’ai plus confiance en Isa Cantu et sa nouvelle mascotte, déjà, même si elle semble gagner la confiance de Chava beaucoup trop rapidement. Ils font un joli couple, mais ça me rend suspicieux malgré tout. Sinon, Adidas refuse de faire les maillots des Cuervos, l’équipe ne méritant pas le sponsorat selon la marque. Bim.

À 17 jours, la série nous révèle que Isa Cantu doit prendre des médicaments, ce que son père surveille de près. Voilà, rien n’est fait pour qu’on la sente sérieusement.

À 15 jours, Isabelle apprend la vérité sur Adidas à Chava. Tout part en vrille : Moisés se bat avec le reste de l’équipe. Comme toujours dans les séries, toucher le fond permet à Chava et Isabel d’avoir des idées pour relancer l’équipe. Le problème, c’est que de son côté, Isa Cantu change la mascotte et prend les appels d’Isabel en se faisant passer pour elle, ce qui hurle au massacre.

Le jour du match, l’équipe s’apprête à jouer avec les anciens maillots scotés pour cacher les logos Adidas qui se fait une pub de dingue dans cet épisode. Isabel débarque à temps avec les maillots, mais est confrontée à un insupportable Moisés. Dire qu’il me manquait l’an dernier, il est juste un gros chieur dans cette saison. Cuau récupère le brassard de capitaine et l’on joue enfin au foot dans cette saison. Ce fut long à venir quand même.

Finalement, la mascotte d’Isa Cantu est parfaite… mais elle ne plaît pas trop à Isabel. Forcément. J’espère qu’elle ne va pas redevenir super chiante pour si peu.

06.jpgÉpisode 6 – Nuestro Cuau – 15/20
Nadie me esta llenado la cabeza de mierda. La tengo completamente vacia.

C’est reparti pour un flashback, en 1979. Je n’aime pas du tout cet ajout de la saison 3 et j’avais même déjà oublié qu’ils nous embrouillaient avec ça cette année. Maintenant que tout va bien dans le présent, il faut sûrement un truc passé pour leur péter à la gueule. Cet Iglesias du passé passe donc un deal avec un amérindien, qui l’arnaque à chaque fois plus. Du coup, il finit par le tuer. Tout simplement.

La série reprend au troisième match de la nouvelle équipe et cette fois Isa Cantu parle clairement de « son équipe ». Il n’en faut pas plus pour énerver Isabel, mais par chance pour elle ce n’est pas terminé : Cantu père demande à Isabel de former son Isa, qui doit devenir son ombre.

La journée ne fait que commencer pour Isabel qui découvre ensuite le mouvement #10/8 de Cuau. C’est mal barré.

Isabel ne supporte plus Isa Cantu alors qu’elle fait plutôt du bon boulot (que ce soit sur snap ou Tinder… j’aimerais que la série fasse un aussi bon job sur snapchat) et doit gérer aussi le problème Cuau, qui paraît drôlement bon.

Suite à l’action de Cuau, les deux Isabel sont appelées à un conseil pour virer Cuau, mais ce n’est pas le plan de la Iglesias bien sûr. Isa Cantu est là pour écouter sans rien dire, mais comme elle connaît tout le monde et qu’Iglesias s’en tire super mal, je m’attendais à voir la jeune réagir bien plus vite. Finalement, elle attend d’être en voiture avec Isabel pour en parler et tenter d’imposer son pouvoir. Cela ne plaît toujours pas à Isabel, mais en même temps, je la comprends, je n’aurais pas envie non plus de virer Cuau à sa place.

Pendant ce temps, la campagne politique continue. Chava est officiellement contre Beatriz Diaz Gomez, mais les intentions de votes sont plutôt en sa faveur malgré tout. Il n’empêche que la politique est un boulot compliqué. Le tournage de son spot publicitaire est une vraie torture pour lui.

Beatriz aide le journaliste qui déteste Chava à trouver des informations sur la famille. Ça craint complétement, vu le flashback du début d’épisode.

Chava apprend tout de même par Isa Cantu que sa sœur s’oppose à la ligue et ça ne lui plaît pas du tout. Cela nous conduit bien sûr à une nouvelle dispute entre le frère et la sœur, suivi d’une dispute entre Hugo Sanchez et Carmello, à propos de leurs patrons. C’est tout de même bien écrit car la dispute est aussi fluide entre eux qu’entre leurs patrons, à la différence qu’eux sont en maison de retraite. Ils finissent par tomber d’accord que le problème est Isa Cantu. La pauvre, décidément !

De son côté, Cuau continue son délire de 10/8 et se fait virer comme un malpropre par Chava grâce à Cuervy, la mascotte mise en place par Isa Cantu. Le problème, c’est que sans Cuau, l’équipe part effectivement en vrille comme l’avait prévu Isa. C’est une défaite qui survient pour les Cuervos au match suivant, au grand désespoir d’Isa Cantu. Isabel Iglesias roule sur cette pauvre mascotte et Jose Luis Lavalle poursuit son enquête qui le mène à l’avenue Salvador Iglesias. Sacré cliffhanger.

Tout cet épisode paraissait être une sacrée transition et je ne sais pas bien vers quoi on se dirige désormais : l’équipe ne ressemble vraiment plus à ce qu’elle était en saison 1, le frère et la sœur sont de nouveau ennemi et Isa Cantu amène son lot de problèmes.

07.jpgÉpisode 7 – Iglesias y Estado – 16/20
Soy TU Messi !

L’épisode débute onze semaines avant l’élection avec un Chava qui renie ses vraies idées, prétend vouloir réunir l’Église et l’État et être heureux d’embrasser des bébés qu’il fait ensuite tomber à terre. Merveilleux.

Cette intrigue de campagne politique éloigne un peu trop Chava je trouve et c’est dommage, même si Isa Cantu est là pour prendre son rôle. Lui est trop préoccupé par la politique et par son oncle qui ne reçoit plus de subventions. Il se lance donc dans une campagne d’improvisation où il promet l’impossible et, bizarrement, ça fonctionne bien comme par hasard. Un calvaire pour son directeur de com.

La série nous ajoute un vloggeur politique qui fait de Chava un Trump bis et c’est à mourir de rire. Chava est alors obligé d’écouter son directeur de com, et il était temps car nous en sommes désormais à 9 semaines de l’élection. L’épisode se déroule bien vite dans sa chronologie, pas le temps de s’ennuyer, contrairement à Chava qui finit par criser dans sa campagne et foutre une baffe à Hugo Sanchez pour tuer une mouche. C’est tout de suite le buzz sur les réseaux sociaux.

Pour se rattraper, à huit semaines de l’élection, il demande à Hugo Sanchez de le frapper. Tout ça lui permet de… conserver son avance dans les sondages, celle qu’il avait avant de commencer.

Dans les stades, les supporters réclament Cuau, ce qui fout tout le monde dans la merde, alors que les joueurs continuent de perdre en l’absence d’un meneur. Isa Cantu ne se démonte pas de sa décision, mais lorsqu’elle croise Rosalinda, une « amie », et Manuel, son ex. Elle essaye de mener son jeu comme elle peut et fait des déclarations qu’elle risque bien de regretter.

Isabel et Fede se lancent en quête d’un nouveau meneur sans parvenir à en trouver un. Les entretiens d’Isabel avec l’équipe sont hilarants jusqu’à ce Moisés demande à ce que Fede soit viré et qu’Isabel découvre qu’Isa Cantu a modifié le nom de l’équipe sur les réseaux sociaux, virant Nuevo Toldo. Les deux se lancent dans un nouveau conflit hilarant, Isabel étant larguée concernant internet.

Fede et Isa décident donc d’envoyer tous les joueurs de psy en thérapie, comme ça a bien fonctionné pour les dirigeants lors du traité de Versailles. La scène est marrante et développe enfin les nouveaux joueurs, qui apprennent à se connaître.

Pendant ce temps, Moisés traverse une nouvelle crise d’égo quand il comprend qu’il est mis de côté dans l’équipe nationale. C’était un peu obligatoire, ça. Il passe ainsi une journée à ne servir à rien dans un tournage de publicité, mais continue de faire sa mauvaise tête avec le reste de l’équipe.

Caua découvre subitement qu’il n’a pas d’agent maintenant qu’il en a besoin. Celui qu’il pensait être son agent a toujours été une imposture et il se retrouve dans la merde… Il devient ainsi chauffeur de taxi.. et décide d’accepter une interview radio pour accuser la ligue et les Cuervos. Ca va saigner.

De son côté, Rafael accepte une interview du bloggeur, Jose Luis Lavalle, dans laquelle il défend Isabel. Jose Luis ne se laisse pas démonter pour autant et continue de creuser, alors que Isa Cantu n’améliore pas la situation du club non plus. Isabel veut la virer, mais bien sûr le père Cantu refuse et lui fait savoir. Elle manipule totalement son père la petite.

C’est finalement le Zombie qui décide de prendre la position de leader après un nouveau refus de Moisés qui fait bien trop de merde cette année. Évidemment, ce qui devait arriver arriva : le Zombie réussit à faire gagner le match aux Cuervos, mais il le paye de sa vie. Son souffle au cœur le rattrape. Cette violence…

Beaucoup de perspectives pour foutre la merde dans les épisodes à venir.

08.jpgÉpisode 8 – Puebla – 16/20
Y necesitas descansar, un break ?

12 semaines de matchs, une crise cardiaque et… huit points. Tous les joueurs passent donc devant Moisés pour s’écraser, en compagnie aussi de Fede. Et cela suffit. Ils font quand même s’excuser aussi le Zombie, désormais en fauteuil pour s’en remettre. Cela suffit à ce que Moisés fasse remonter l’équipe dans le classement. Oui, mais…

La pub Corona est diffusée à la télé, et il découvre qu’il n’en fait pas partie, entouré du reste des Cuervos qui se moquent aussitôt de lui – et il y a de quoi, vu comment il les a traités. Après sa crise cardiaque, le Zombie n’a que quelques semaines d’arrêt et reprend déjà.

De son côté, Cuau accepte une interview dans laquelle il charge comme prévu la ligue. Il reprend son boulot de chauffeur Uber où on lui propose un poste politique. La vie lui sourit. Le voici qui se lance dans la campagne pour le poste de gouverneur à six semaines de l’élection.

Pendant ce temps, la campagne politique repart donc de plus belle. À sept semaines, Chava pète un câble et décide de retourner à Nuevo Toledo, alors même qu’il est en train de perdre dans les sondages. Son retour ne peut se faire dans le calme, puisque les retrouvailles avec Isabel sont évidemment loin d’être calmes.

Carmelo appelle Hugo Sanchez à la rescousse. Les deux mettent au point un plan pour envoyer en thérapie le frère et la sœur. Cela fonctionne, mais c’est sans compter sur Isa Cantu qui lui retourne le cerveau pour lui montrer que Puebla est une bien meilleure ville que Nuevo Toledo. Ah heureusement qu’il devait lui parler pour lui faire entendre raison. C’est tout l’inverse qui se produit et Chava tombe amoureux de Puebla. Il se fait toujours mener en bateau par les nanas.

La vie de Moisés, à l’image du club, est loin d’être un fleuve tranquille et il continue d’être ridiculisé par l’équipe nationale. Il n’est pas sélectionné pour jouer contre l’Uruguay. En pleine déprime, c’est Isabel qui finit par le convaincre de reprendre du poil de la bête et d’aller jouer. C’est une nouvelle victoire pour l’équipe, grâce à la présence de Moisés, redevenu capitaine.

L’épisode ose aussi repartir dans un nouveau flashback, cette fois pour introduire la mère de Chava. La mère d’Isa est loin d’être stupide et comprend tout de suite les choses. Les engueulades sont violentes et se font à portée d’oreilles d’une Isa bien mal castée niveau ressemblance. Salvador quitte donc femme et fille quand il apprend que sa maîtresse attend un garçon. Sympa, pas étonnant qu’Isa soit aussi frustrée de la vie.

Il faut dire qu’elle n’est pas aidée par son demi-frère qui laisse Isa Cantu faire sa pub des Cuervos de Puebla et lui ruine la victoire.

09.jpgÉpisode 9 – Inocencia Interrompida – 18/20
Hora de crecer, Simba.

À 5 semaines des élections, Chava perd encore des voies dans les sondages. Hugo Sanchez et Carmelo arrivent ensemble au travail, craignant qu’on ne les voie ensemble, ce qui est beaucoup trop drôle. Ce sont eux qui se font engueuler par le directeur de communication de Chava, mais en même temps celui-ci n’en a plus rien à faire de la campagne.

Il en parle à son futur beau-père qui lui conseille de tout arrêter car c’est bien plus simple. C’est amusant cette relation entre eux. Chava a clairement trouvé un père de substitution dans l’affaire. Isa apprend alors de Carmelo que son frère s’est retiré de la course. Franchement, tant d’épisodes sur la campagne pour en arriver à ça, c’est frustrant.

Isabel reprend ses bonnes vieilles habitudes de stalkeuse grâce à Carmelo et s’intéresse à la vie d’Isa Cantu, découvrant l’existence de Manuel et Rosalinda. Elle s’occupe donc de contacter cette dernière pour avoir des informations, forcément.

Elle révèle tout à Chava en thérapie, où la psy prend le côté d’Isa si l’on peut dire, mais ça ne sert pas à grand-chose. En effet, même si la psy a la même analyse que moi concernant son beau-père, c’est fou, il décide de demander Isa Cantu en mariage dès le lendemain. Chava et la précipitation, c’est toute une histoire.

Il s’enfuit donc énervé de chez la psy et demande à Hugo Sanchez de se débrouiller pour qu’il ne voit plus Isabel au bureau, pour qu’il réserve une table dans un restaurant chic et surtout pour ne pas se confier à son petit ami Carmelo. Hop, ça s’est fait. La relation entre ces deux-là est tellement floue en même temps. C’est une bonne trouvaille de cette saison, je ne me souviens pas que c’était aussi ambigu l’an dernier.

Isabel se retrouve donc déprimée et seule chez elle. Elle appelle Javier, couche avec et découvre qu’il s’est remis avec sa femme après coup. Bim, retour de la dépression et elle décide enfin de parler avec Rafael. J’ai cru que nous n’aurions jamais droit à cette scène entre les deux. Il est bon de les voir enfin communiquer, surtout que j’adore le personnage de Rafael. Ce qu’il dit est loin d’être faux, j’aime beaucoup l’analyse censée qu’il a de son couple. Oui, parfois il faut aimer pour être aimé, et c’est tout le problème d’Isabel.

Cette séparation du couple est un déchirement, tout simplement, alors que de son côté, Chava organise sa demande en mariage. Le problème, c’est qu’Isabel reçoit un mail d’Armando Cantu destiné à sa fille. Décidément, c’est une manie de confondre les deux Isabel, j’adore.

J’adore moins le contenu du mail qui révèle que Chava est bien manipulé par Isa Cantu et Armando. Il est en pleine demande en mariage sur Periscope, c’est donc trop tard pour qu’Isabel le prévienne. La demande en mariage se déroule sans problème, mais quelques secondes plus tard, Isabel parvient à informer Hugo Sanchez de ce qu’il se passe. Celui prévient Chava et la scène qui suit est tout simplement déchirante.

Sans grande surprise, Chava se débarrasse à son tour d’Isa Cantu. Celle-ci ne le supporte pas et termine en crise de nerfs, hurlant qu’elle ne veut pas retourner en hôpital psychiatrique et confondant Chava avec ManueL. Triste, surtout que je m’étais attaché à Isa Cantu. Et en plus, Armando va clairement très mal vivre ce que Chava fait à sa petite fille, donc je ne donne pas cher des Cuervos pour la fin de saison.

10.jpgÉpisode 10 – El Corazon de Nuevo Toledo – 20/20
– Y ahora le quieren quitar lo unico que para elle tiene un proposito.
– No, pero nadie le va a quitar el iPhone.

Comme si les histoires avec les Cantu ne suffisaient pas, Jose Luis Lavalle retrouve l’emplacement de la tombe de l’amérindien tué par Salvador Sanchez grâce aux confessions de la femme de son homme de main (ce dernier avait été payé pendant des années, jusqu’à la mort de Salvador ; comme ça s’est arrêté, elle n’a eu aucun remords à tout lui raconter – et moi, j’ai oublié de le raconter dans ma critique).

Chava revient au bureau complétement dépité et s’excuse auprès d’Isa qui a la grandeur de faire de même après l’avoir traité de bâtard dans l’épisode précédent. Ce n’est qu’une petite étape de tout ce qu’il reste à faire dans l’épisode : Chava décide logiquement de reprendre la campagne électorale et Armando demande tout aussi logiquement un remboursement des frais engagés. Bien sûr, il abuse car il est en tort et accuse les Iglesias, mais bon.

Ces derniers ont trois mois pour sauver l’équipe, un mois pour l’élection. Pour rembourser, ils comptent sur le bonus des éliminatoires, mais pour l’avoir, les Cuervos doivent gagner quatre matchs, ce qui n’est pas encore fait quand même. Cela permet de revenir enfin au foot dans la série. Je ne suis pas très foot, je l’ai toujours dit (mais après tout Chava non plus), mais cette série en a besoin pour survivre à son meilleur et ça a manqué cette saison.

Rapidement, il est confirmé que l’équipe reste en première et Pepenador devient une star du foot en arrêtant tous les buts. La victoire fréquente des Cuervos fait remonter les intentions de votes en la faveur de Chava. Forcément, ce dernier profite du succès de Pepenador pour sa campagne. Pepenador est super drôle et il est bon de voir enfin les joueurs et les patrons unis.

Ils font même des vidéos de campagne ensemble. Le dernier match est ainsi décisif : forcément, les Cuervos sont contre les Tarantulas et l’enjeu politique est énorme. Du coup, les adversaires politiques de Chava en profitent et font disqualifier Pepedora car celui-ci n’a pas d’agent affilié à la FIFA. Et oui, il a l’agent de Cuau… C’est bien joué, on sent la saison écrite à l’avance quand même.

En revanche, les fonds verts ratés du stade lors de l’arrivée d’Isa et Chava, c’est dommage. Sans Pepenador, l’équipe doit être remaniée et tout se fait au dernier moment, surtout quand le gardien prévu craque. Par conséquent, le Zombie demande à revenir en attaque, malgré les risques.

Les scénaristes parviennent donc à créer un match plein de tension comme nous n’en avions plus vu depuis la saison 2, un match qui oppose Pizarro à Moisés et qui doit se terminer au mieux par un match nul des Cuervos, puisque les Iglesias n’ont pas d’autres solutions pour sauver l’équipe (et la ramener à Nuevo Toledo au passage).

Sans grande surprise, mais avec beaucoup de soulagement, Axel est un gardien excellent qui arrête toutes les balles et permet même au Zombie d’aller marquer le but décisif de la victoire. Que de stress, les amis !

Comme tout va bien, le coup bas vient de Jose Luis Lavalle qui retrouve le corps de Crispin Moreno, et je ne fais le lien que maintenant avec Manny, le chauffeur de Chava. Autant dire que si pour l’équipe tout va bien, c’est d’un coup la merde en politique. Cuau et Beatriz en profitent pour mettre des couteaux dans le dos de Chava.

Hop, à une semaine des élections, même Cuau passe devant Chava. C’est la merde et même Patty se fait avoir par Jose Luis Lavalle, la pauvre. Face à la catastrophe de ce qui se produit, les mères de Chava et Isa leur donnent rendez-vous pour tout leur expliquer. Au passage, Chava apprend qu’il est bien né d’un adultère alors qu’il s’était toujours cru prématuré. Pas facile.

Cette fin de saison est profondément dramatique et n’est pas sans me rappeler la fin de saison 1. Isabel retrouve le soutien de Rafa et elle en a bien besoin. Personne ne vient bosser au club et, cerise sur le gâteau, leur oncle leur apprend qu’il se barre à Dubaï. Il a peur de se faire arrêter pour complicité du meurtre… et leur donne toutes les infos dont ils ont besoin pour faire tomber Beatriz et son mari. Le père d’Isa et Chava n’était pas l’ange qu’on nous vend depuis le début de la série, évidemment. Il a en fait organisé du trafic et du blanchiment d’argent pendant des années avec le gouverneur actuel.

Cette bombe sur la mythologie de la série n’est qu’à moitié surprenante et permet au Cuervos de passer un accord avec Cuau. Pour lui permettre d’être gouverneur, il lui donne les documents, en lui demandant tout de même de ramener les Cuervos à la maison. Sacré merdier politique.

Le jour de l’élection arrive et tout le monde est sûr de voir Cuau gagner. Le gagnant l’emporte avec 60% des voix et est bien Cuau. C’est un sacré final qui permet au Cuervos d’avoir leur victoire. J’ai bien cru à une fin de série, mais non, la fin est intenable : alors que les Cuervos seront de retour à Toledo, Armando bloque les paiements des bonus sur lesquels comptaient Isa et Chava. Par conséquent, ils n’ont pas les fonds pour le payer… Outch.

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EN BREF – Une nouvelle année se termine déjà pour les Cuervos. J’ai aimé cette saison et espère une suite, j’espère que Netflix ne les lâchera pas. Cette année s’est beaucoup éloignée du foot et a mis plus de temps à se mettre en place, ce que je trouve tout de même dommage. La saison 2 avait su trouver un bon équilibre entre tout ça je trouve. Les coulisses sont sympathiques à suivre néanmoins et il y a toujours un excellent humour dans les répliques, les running gags et les mimiques des acteurs – je pense que ça aide que ce ne soit pas américain, pour une fois.

Je suis également très surpris de la prise de risques permanente de la série : moins de foot, c’est une chose, mais se débarrasser de Potro (présent deux épisodes ?), de Tony puis de Rafa, c’est violent. J’ai déjà du mal à digérer qu’Aitor ne soit pas plus exploité dans la série, retirer tous les joueurs, c’était osé. J’aime bien les nouveaux qui débarquent cette année, mais ils sont malheureusement peu vus à l’écran, alors il est difficile de se faire une vraie idée sur leur potentiel.

J’imagine que ce sera une affaire à suivre en saison 4, et puis, on a tout de même récupéré Moisés cette saison, alors tout n’est peut-être pas perdu. Cuau gouverneur, ça doit pouvoir être bien marrant et il pourrait être une solution pour rembourser Armando. Ça ou la vente des maisons de dingue qu’ils ont – mais ils n’ont qu’un mois et demi pour le rembourser alors bon courage.

Enfin, comment ne pas parler de ma déception de ne pas voir Mary-Luz revenir. J’ai heureusement bien accroché à l’intrigue de cette année, Isa Cantu et Armando représentant les nouveautés bienvenues. En revanche, les flashbacks, surtout ceux des deux premiers épisodes, ne sont pas spécialement ce qui constituera un bon souvenir de la saison.

C’est ironique, parce que j’ai l’impression d’en tirer une moins bonne impression générale que l’an dernier, mais la saison s’en tire avec une meilleure moyenne. Les épisodes étaient meilleurs individuellement… C’est la magie des Cuervos, qui a intérêt à opérer pour une quatrième année l’an prochain.

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