This is us – S02E05-07

Dans mon planning de janvier, j’avais l’espoir de rattraper This is us avant sa reprise.  Résultat des courses, la série a repris hier sans moi. Hors de question, tack, paf, je me suis mis devant pour une bonne grosse soirée. En même temps, puisque j’en étais à deux jours de rhume à pleurer toutes les larmes de mon corps sans aucun autre symptôme, j’ai trouvé que regarder cette série était parfaitement adapté. Le truc, c’est que je suis tellement malade que je n’ai pas réussi à tout rattraper, mais bon, mieux vaut un peu que rien du tout. Comme je ne sais pas trop quand je verrais les quatre épisodes suivants, je me suis dit que je pouvais bien déjà publier mes critiques sur les épisodes 5 à 7 de la saison 2 de This is us.

Spoilers

05Épisode 5 – Brothers – 16/20
How do you want me to handle this?

C’est parti pour un épisode qui débute sur Jack emmenant ses fils faire du camping, histoire de les réconcilier et de créer de vrais liens entre eux. Cela laisse Kate et sa mère aller au cinéma et profiter d’une manucure… ou pas. Parce qu’évidemment Rebecca reçoit un coup de fil lui indiquant que son beau-père est sur le point de mourir.

C’est donc elle qui se rend sur le lit de mort du beau-père, accompagnée d’une Kate curieuse de voir son grand-père.

Pendant ce temps, le camping ne se passe pas au top : Kevin est insupportable avec son frère… enfin, ça, c’est jusqu’à ce qu’il découvre que Randall prend des notes sur comment bien se comporter avec lui. Jack est ainsi heureux de voir ses fils passer du bon temps ensemble puisque Kevin semble subitement comprendre l’importance de bien s’occuper de son frère.

Comme s’il n’y avait pas encore assez de flashbacks dans la série, c’est l’excuse parfaite pour remonter le temps et s’intéresser aussi au père de Jack, un gros fumeur pas très sympa avec son fils, et surtout un alcoolique qui l’abandonne dans la voiture pour aller boire une bière.

Dans le présent, Kevin valide tellement de points de divers Bingo Séries en une scène que je ne sais plus où donner de la tête, mais en gros, il s’avale toutes sortes de médicaments pour s’éviter d’avoir mal aux genoux. Il passe aussi du temps avec ses nièces, y compris Deja, totalement fan de lui, au grand désespoir de Randall.

Il rentre ensuite chez Sophie où il tente désespérément d’avoir du Vicodin en se préparant également à un gala où il se rend et où il a invité Randall et Deja. Le gala ne se passe pas absolument à merveille : Kevin se bourre et rate son entrée sur scène parce qu’il est au téléphone à tenter d’avoir plus de médicaments, Deja mange la mauvaise partie d’une crevette ce qui provoque un problème diplomatique entre les deux. Pas fou, mais dans cette série tout est toujours top et cela permet à Deja de se confier à Randall sur son passé et ses traumatismes. Bref, une relation père/fille s’établit entre eux.

Kevin revient donc auprès de Sophie complètement bourré et leur engueulade tourne court puisqu’il s’enfuit. Le problème, c’est que ça ne résout rien.

Kate débarque au boulot de Toby pour lui annoncer qu’elle est enceinte. Et s’il est hyper heureux, elle ne l’est pas : elle a 37 ans, ce qui est considéré comme une grossesse à risques, sans parler de son poids. Du coup, la joie est rapidement contenue.

Par la suite, elle se confronte à Madison dans son groupe de parole et finit par lui rentrer dedans en faisant une marche arrière. Il n’en faut pas plus pour qu’elle stresse pour son bébé et avoue la vérité à Madison. Comme celle-ci est heureuse pour elle alors que c’est sa pire ennemie, elle autorise Toby à en parler lui aussi à une personne, et il prévient tout un tas de gens dans un café au pif. C’était sympa, mais c’était clairement la partie la plus faible de l’épisode.

Pour remonter tout ça, le cliffhanger nous révèle que Jack a un petit frère dont il était super proche et avec qui il a servi – une révélation inattendue mais qui fonctionne à merveille en rajoutant tout un tas de questions sur les relations familiales.

06.jpgÉpisode 6 – The 20’s – 18/20
I don’t think you remembering your 20’s.

Il suffit de quelques secondes pour qu’on sache que nous sommes en plein épisode d’Halloween avec les enfants de Jake et Rebecca préparant leurs costumes. Comme Jake dit une fois de plus oui à tout ce que lui demande Kate, les parents s’embrouillent et parlent de leur vingtaine. Hop, l’épisode nous propose de remonter dix ans en arrière pendant la vingtaine des Big Three. Du coup, je vais les faire les uns après les autres dans cette critique, comme souvent.

Beth est sur le point d’accoucher, mais Randall s’inquiète de tout un tas de choses inutiles. Cela inquiète du coup Beth de le voir aussi obsédé et dérangé, surtout qu’il a eu son accident où il était aveugle un moment.

Beth fait donc appel à Rebecca pour l’aider – et une fois de plus, c’est mon intrigue préféré… et non, ce n’est pas parce qu’il est question des débuts de Facebook de la meilleure des manières. Randal veut donc réussir à installer un ventilateur et n’y arrive pas, se confiant à un pauvre vendre.

Bien sûr, tout cela criait la catastrophe et ça arrive : le bébé arrive la veille du jour prévu et Beth se retrouve obligé d’accoucher au beau milieu de son salon. C’est Randall qui lui retire le bébé du bébé et tout est merveilleux comme dans une série. Bienvenue en 2008, où les secours n’arrivent pas à temps pour un accouchement clairement express.

Kevin, lui, est coiffeur en attendant le début de la saison des pilotes. Comme son colocataire décroche un rôle, il peut le squatter dans une soirée supposée lui faire faire des rencontres. Bon, en revanche, il foire tout en essayant de voler le rôle de son coloc. Sympa. Du coup, ce n’est plus vraiment son coloc non plus. C’était une intrigue moins passionnante, mais bon.

Kate est serveuse et elle se fait draguer en permanence par un client qui semble toutefois ne pas tout à fait l’assumer devant ses amis. Cela ne l’empêche pas de coucher avec Kate qui réalise alors qu’il est marié et qu’elle n’est qu’une passade pour lui. Coup dur.

La naissance de Tess réunit toute la famille pour la première fois depuis un moment clairement. Et forcément, il est question de l’absence de Jack, histoire de nous faire pleurer un coup. Cela fonctionne quand il est question de Rebecca dont la joie est quelque peu gâchée, mais aussi lors d’une conversation entre Kevin et Kate sur le fait qu’ils sont bloqués dans leur vingtaine alors que Randall avance. Il n’en faut pas plus pour que Kate s’installe avec son frère.

Le plus triste et réussi dans cet épisode reste bien évidemment Rebecca qui rencontre Randall pour la première fois, puis Tess pour la première fois. Et la manière dont elle retrouve celui qui va partager sa vie par la suite : Facebook. Cette fois, on revient dans un cadre bien plus réaliste et les sentiments sont toujours là.

Et comme ce n’est pas encore assez, au milieu de tout ça, nous suivons également le Halloween des Big Three quand ils étaient enfants, et c’est intéressant aussi avec un Kevin qui protège les sentiments de sa sœur et un Randall qui découvre l’histoire de son adoption par hasard.

C’est tout de même fou comment un épisode qui part clairement loin de l’intrigue générale de la série réussit à être très bon. Finalement, nous avons là un immense épisode flashback, mais pour autant, pas une seconde j’ai eu l’impression que l’on passait à côté de la saison. Au contraire.

07-2.jpgÉpisode 7 – The Most Disappointed Man – 15/20
I’m on the right side of this glass, ain’t I?

Journée ménage chez les Pearson pour l’arrivée de Paula l’assistante sociale. Eh oui, l’adoption ne s’est pas faite comme ça. On passe rapidement sur la première année de vie de Randall pour se retrouver au tribunal où l’on retrouve nous-même… William, qui s’est fait arrêter pour possession (et utilisation) de drogue. Bien sûr que nous avons droit au retour de William en plus jeune, c’est This is us après tout.

Il touche son juge à lui dire qu’il est l’homme le plus déçu du monde ; et celui-ci s’arrange donc pour le libérer et ne pas le laisser rôtir en prison. C’est intéressant et ça termine sur une boucle bouclée avec le retour à la rencontre entre William et Randall. Pouvait-on espérer plus cheesy ? Probablement pas.

Quant à l’adoption, alors que tout devait bien se passer, le juge refuse de le faire sans parler à l’assistante sociale. En effet, il a peur que Randall n’obtienne pas les outils dont il a besoin pour vivre en tant que personne noire dans une famille blanche. C’est un véritable coup de massue pour le couple.

Rebecca ne se laisse pas démonter et envoie une photo de famille recomposée comme elle peut pour le convaincre. Le juge se retire de leur cas pour ne pas avoir à prendre de décision… ce qui leur permet d’adopter Randall sans problème trois semaines plus tard.

Kevin est toujours la tête dans ses problèmes, il ment à Sophie pour expliquer ses absences et continue de se droguer aux médicaments et à la bière. Sympa la matinée. Il enchaîne avec une visite chez Kate et Toby où il apprend que sa sœur est enceinte.

Même si Kevin est clairement à côté de la plaque, le couple doit annoncer ensuite la nouvelle à la mère de Toby, ce qui leur pose problème puisqu’elle est conservatrice et pas clairement prête à entendre que son fils sera papa avant d’être marié. C’est marrant.

Le couple décide ainsi de se marier à l’arrache, ce qui est apparemment possible aux États-Unis (ou en tout cas dans leur État). Bon, les choses se font un peu trop à l’arrache et Toby se met à douter, au point d’en parler avec les cendres de Jack.

Finalement, il décide de faire une vraie demande en mariage à Kate, à base de superpositions de vestes et de beau discours. Là encore, on tombe dans le cheesy, mais c’est très chouette à voir.

Par ailleurs, Kevin est tellement déprimé qu’il finit par envisager de demander Sophie en mariage et lui achète trois bagues d’un coup. Il est vraiment perché le Kev. Quand il se rend voir Sophie, il s’endort en salle d’attente et cauchemarde un futur où il ressemble plus à son grand-père qu’à son père.

Finalement, il se rend auprès de Sophie et pète un câble total, lui expliquant qu’il n’envisage pas le futur avec elle autrement qu’en cauchemar. Franchement, on a perdu Kevin cette saison, j’espère que les scénaristes ne traîneront pas à nous le ramener.

Enfin, Randall doit quant à lui emmener Deja voir Sheila, sa mère. S’il se rend en prison avec elle, Sheila refuse finalement de voir sa fille – en fait, elle s’est fait tabasser. Cela mène à une énorme déception de Deja, a un beau discours de l’assistante sociale et à une Beth très énervée de voir la mère biologique de sa nouvelle fille si peu remplie d’amour pour sa fille.

Forcément, cela mène aussi Randall à rencontrer Sheila. Les choses se passent plutôt très mal entre eux avec de gros désaccords. C’en était à tel point que, pour la première fois depuis le début de la série, je me trouvais moi-même en désaccord avec l’attitude finalement très égoïste de Randall face à une Sheila faisant ce qu’elle peut – même si ce qu’elle peut n’est pas assez.

J’aurais donc dû me douter que les scénaristes me fournissaient là une fausse piste et que tout finirait bien : Randall revient sur sa décision de couper Deja de sa mère et donne son numéro à Sheila pour qu’elle les appelle dans la soirée. Beth n’est pas trop pour bien sûr, mais Randall sait trouver les mots pour la convaincre et tout est bien qui finit bien.

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Une famille parfaite… que je retrouverai aussi vite que possible sur mon écran !

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