Glow – S02E03-04

Épisode 3 – Concerned Women of America – 16/20
La série poursuit cette saison en exploitant ses bonnes bases et en rouvrant d’anciennes storylines que je pensais conclues pour plus longtemps que ça. Même si un peu moins marrant, cet épisode permet de passer du temps avec des personnages que j’apprécie vraiment beaucoup, alors j’en tire surtout du positif.

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Spoilers

03

A baby could destroy my future.

Contre toute attente, on retrouve Cherry sur le plateau de sa nouvelle série où le tournage ne se déroule pas à merveille pour elle. Elle a du mal à apprendre ses lignes et même quand elle les connaît, elle oublie de… les jouer. C’est fou comme on voit l’actrice être capable de mal jouer quand elle est dans ce personnage alors qu’on la retrouve la scène suivante en larmes de devoir se lisser les cheveux.

Et malgré tout ça, elle est sur le point d’être virée au point que son mec vient chercher Sam pour avoir de l’aide dans la gestion d’une Cherry qui est au bord de la crise de nerfs. Quand elle voit les rushs, elle comprend qu’elle est mauvaise actrice et s’arrange avec Sam pour ne pas être virée.

À la place, Sam appelle les producteurs de sa série et pitche « Good as Gold » (un téléfilm sorti en 1986, tiens, tiens) pour qu’ils aient une excuse de se débarrasser de Cherry et qu’elle rejoigne de nouveau le casting de Glow. C’en est fini des rêves de grandeur de Cherry… Triste, mais bien mené.

Sinon, Glen débarque dans le bureau de Sam pour annoncer aux producteurs de la série (et ça inclut Debbie, ce qui est plutôt génial car je l’aime dans ce nouveau rôle) que Glow ne plaît pas à un lobby, les « Concerned Women of America », jugeant la série trop sexy. Ils sont donc missionnés à l’écriture d’un message de prévention.

Pendant ce temps, Ruth a de nouveau droit de gérer un Russell insistant l’invitant à un rencard, qu’elle accepte cette fois parce qu’après tout elle est attirée aussi et que son seul blocage est qu’ils travaillent ensemble. Ils sont interrompus par Debbie qui se plaint à Ruth de son nouveau devoir de scénariste. Comme toujours, Ruth se propose de l’aider.

Et si c’est déjà une mauvaise idée sur le papier, ça empire quand le sujet choisi par Debbie est… les grossesses non voulues. Bon, Ruth ne laisse pas trop paraître son mal-être et parvient à se sauver la face. N’empêche que le script est finalement rédigé par She-Wolf.

Même si Justine est bel et bien de retour à l’école, elle est embauchée par Debbie pour jouer l’ado risquant de tomber enceinte, alors que Carmen prend le rôle du bébé. Le spot est plutôt réussi est bien marrant, mais Debbie prend l’enregistrement trop au sérieux. Elle n’a pas trop envie de rentrer chez elle et ça se sent, et elle ruine au passage le rencard de Ruth et Russell.

Cette dernière est forcée d’expliquer à Russell qu’elle et Debbie sont des femmes ambitieuses et qu’il ferait mieux de s’adapter à ça. Sympa. La toute fin d’épisode voit quand même Debbie être de nouveau une garce avec Ruth qui a bien cerné sa meilleure amie et son envie d’être le plus loin de chez elle : elle lui fait comprendre qu’elle savait très bien qu’elle avait un rencard de prévu, mais qu’elle n’en avait rien à faire de lui faire rater – avant de se précipiter chez elle pour libérer sa babysitter.

Enfin, Melanie a des maux de ventre, et ça fait un sujet d’intrigue pour l’épisode – ça et le manque de sexe de l’ensemble du casting. Ce n’était pas bien dingue, même s’il y avait quelques bons gags, OK.


Épisode 4 – Mother of all Matches – 17/20
Le début de l’épisode me laissait mitigé en ne se concentrant que sur deux personnages et en étant pas excellent, mais le milieu le rattrape largement en plongeant enfin à fond dans le catch, le vrai, et sans ignorer pour autant de développer les personnages et la série dans la série. Perfect combo, vraiment, avec une jolie avancée pour les personnages au cœur de cet épisode.

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04

Get a job! Get a job! Get a job!

L’intro de l’épisode est on ne peut plus claire : cet épisode verra le match Liberty Bell/Welfare Queen, et c’est plutôt marrant. L’épisode se centre donc sur Debbie et Tamme. Cette dernière rend visite à Ernest, son fils, qui est désormais à l’université. Si elle est méga fière de son fils, elle n’ose pas lui dire qu’elle a un nouveau job… jusqu’à ce que quelqu’un la reconnaisse et lui force la main.

Dès lors, son fils a peur que sa mère se fasse exploiter et décide de retourner à Los Angeles avec elle pour l’aider et vérifier qu’elle va bien avec ce nouveau job. C’est donc lui qui conduit sur le trajet du retour, et Welfare Queen stresse d’avoir l’avis de son fils.

De son côté, Debbie dépose Randy, son fils, à la crèche et rentre se préparer et réviser ses répliques. Malheureusement, sa préparation est interrompue par Susan, la nouvelle secrétaire de son ex-mari, qui lui demande le modèle de son lit pour racheter le même à son boss. Oh. Debbie raccroche au nez de Susan et décide de vendre le lit, puis de vendre tout le reste de ses meubles, pour 5 dollars. Elle est en pleine crise de nerfs, donc, et il est sûr qu’elle se mordra les doigts rapidement pour ces décisions-là.

Et ça ne tarde pas à arriver quand elle comprend qu’elle a oublié d’aller chercher son fils… Ainsi donc, Tamme et Debbie sont de superbe humeur pour leur combat qui occupe beaucoup de temps de l’épisode… et c’est tant mieux. Le spectacle fonctionne à merveille avec des personnages hyper stéréotypés et drôles, avec Bash qui fait du placement produit, avec Tamme qui se rend compte que son fils désapprouve ce qu’elle fait, avec un combat de catch rythmé et réussi. C’est le premier vrai combat complet de la saison – et même de la série, au point où on en est, et il fonctionne très bien.

Ainsi donc, Liberty Bell récupère enfin la couronne en battant Welfare Queen, mais malheureusement, elle grille son capital sympathie en voulant la forcer à prendre un job et en poussant la foule à humilier Welfare Queen. C’en est trop pour Tamme qui sait que son fils regarde : elle craque et s’enfuit en pleurant.

L’ambiance retombe immédiatement, mais heureusement, Ruth passe par là, encore en costume de son match contre Carmen. Elle décide d’agir et improvise comme elle peut pour ramener l’ambiance, ayant de nouveau la meilleure des idées : elle repère une petite fille déguisée en Liberty Bell dans le public et l’utilise pour faire croire qu’elle enlève la fille de Liberty Bell. Voilà qui ramène aussitôt de la sympathie à la jolie blonde et remotive le public par rapport aux spectacles.

Il n’empêche qu’il faut encore que Tamme se confronte à son fils, vraiment pas à l’aise par rapport à ce qu’il vient de voir… Et pourtant, il se dit surtout impressionné de la force physique de sa mère et, même si le spectacle était offensant, il n’a pas envie d’en vouloir à sa mère.

Debbie rentre quant à elle chez elle pour tomber sur Mark qui découvre que la maison est totalement vide… Il voulait simplement que Randy se sente à l’aise dans sa deuxième maison, parce qu’il va avoir deux maisons maintenant. Le pauvre est bon pour être perdu cela dit, puisque sa première maison est vide désormais – à l’exception de sa chambre bien sûr, parce que Debbie n’est pas complétement dingue non plus. Ouf.

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