Épisode 3 – 17/20
Vous ne rêvez pas, j’ai bien mis cette note à The Affair, mais je suis incompréhensiblement embarqué dans les intrigues de cette année. Cet épisode se concentre pourtant sur Noah, et ça c’était chiant, mais malgré tout, il y avait du bon. La deuxième partie est exceptionnellement réussie, même si je n’aurais jamais envisagé ça pour la série en saison 1. Non, vraiment, le renouveau de cette saison 4 fait beaucoup de bien, et j’espère que ça va continuer.
> Saison 4
Spoilers

I hope tonight is the start of a long journey.
L’épisode étant sorti en avance sur pas mal de plateforme, j’ai pu le voir dans la nuit et il était largement temps que je fasse ma critique. On reprend encore et toujours dans le futur où Anton essaye de comprendre qui est Alison et fait un bon résumé de la série, nous montrant à quel point c’est du grand n’importe quoi. On découvre en tout cas qu’Alison est encore en contact avec Ben, qui n’a pas de nouvelle d’elle non plus depuis 72h. Ah, et Ben est marié. Bien.
Noah – Un conseil de prof ! Youpi, je me sens dans mon futur, c’est top. On découvre que Janelle, la proviseure, n’est pas très appréciée des autres profs, et particulièrement Megan, la prof de math. Ce n’est pas bien passionnant, mais ça permet à Noah de faire remarquer qu’Anton est brillant et devrait être mieux surveillé.
Le seul problème, c’est que ce n’est qu’après ça qu’il découvre qu’Anton est en fait le fils de Janelle, parce que bien sûr, tous les noirs sont de la même famille, on est dans une série, déconnons pas. Bon, passé cette idée un peu abusive et mal introduite, on apprend à cerner mieux Janelle et comprendre pourquoi elle déteste Noah : s’il était noir, il n’aurait jamais pu être rembauché – et on a forcé la main de Janelle pour qu’elle l’embauche. Quelqu’un qui déteste Noah ? Janelle est mon nouveau personnage préféré !
Noah s’excuse donc d’avoir parlé d’Anton en pleine réunion, puis enchaîne avec un cours sur The Waste Land. Comme c’est son point de vue, le cours se passe à merveille, avec des étudiants l’écoutant sagement et un Anton facile à manipuler. Ainsi donc, Noah fait prendre conscience à l’ensemble de sa classe que collectivement, ils ont du pouvoir et sont capables de changer les choses… et ça mène immédiatement à une révolution hyper clichée des élèves qui sortent de cours, puis de l’établissement, pour crier leur désaccord de la direction qui suspend tous les élèves.
C’est complétement surréaliste – convaincre autant de gens de bouger, même s’ils sont déjà énervés, ça prend plus qu’un Anton disant que c’est parti pour la révolution. Rapidement, la protestation collective finit dans la rue et attire la police. Les choses commencent à dégénérer, mais heureusement, Noah est là pour aider la tension à retomber. Il est bien sûr question de problèmes raciaux – Janelle est noire et ça ne l’aide pas à se faire entendre de la police. Heureusement, Noah est là (bis) et gère tout : la police qui relache l’étudiant arrêté, la presse qui questionne une Janelle débordée, tout, tout, tout. Oh, il ne gère pas la colère d’Helen, mais c’est tout, tout le reste, c’est Noah le sauveur quis ‘en charge.
Il sort dans un bar avec ses collègues où il découvre que les journalistes l’érigent en principal comme il a mieux géré les étudiants et les questions qu’elle, et c’est gênant comme tout. Janelle débarque à son tour au bar et personne ne la laisse acheter un verre parmi les profs, la forçant à s’asseoir au bar, seule et abandonnée. Vous le sentez venir ? Yup : heureusement, Noah est là (lol) pour s’occuper d’elle. Il lui achète un second verre puis discute longuement avec elle. Cela nous permet de mieux connaître Janelle, qui rapidement semble commencer à flirter avec lui (pff Noah et son égo), même si c’est assez soft pour qu’on continue de la découvrir et l’apprécier (mais si).
Oh et bien sûr, elle regrette d’être noire et de ne pas pouvoir faire ce qu’elle veut en tant que principale, alors que si elle était un homme blanc comme Noah, elle ferait ce qu’elle veut. Yep. Ce n’est pas faux tout ça, mais Noah s’en contrefout pas al (évidemment) et il parle de choses plus personnelles, comme leurs enfants respectifs.
Pendant ce temps, les collègues de Noah s’embrassent et c’est donc sans surprise que Noah et Janelle font de même peu de temps après. De manière évidente, c’est Janelle qui commence à l’embrasser, hein, parce qu’on est dans les fantasmes permanents de Noah. Elle finit par se détacher de lui, lui rappelant qu’elle est sa boss. Un peu tard pour ça.
Helen – Vik n’a pas de calculs biliaires, mais les scénaristes conservent le mystère sur le diagnostic de la maladie qu’il a évidemment (l’évanouissement fait suite à une grosse perte de poids). Le paradis d’Helen et Vik semble s’être bien assombri entre deux épisodes ; on les retrouve dans une voiture où elle est en larmes et où il refuse de communiquer avec elle.
De retour chez elle, Helen ment à ses enfants, leur disant qu’ils étaient au yoga, mais elle n’est pas prête à les affronter tout à fait. Il faut dire que ce n’est pas facile, avec Stacey qui parle de seconde guerre mondiale et holocauste et Trevor qui est tout content d’avoir le gêne scientifique de Vik. Hum. Par chance, Noah passe prendre ses élèves et ça laisse du temps pour Vik et Helen.
Ils en profitent pour passer du bon temps ensemble, même si le bon temps dure même pas trente secondes. Vik est toujours incapable de parler et veut retourner travailler, puis aller à un gala où il doit recevoir un prix devant ses parents… et il demande donc à Helen de les appeler mais de ne surtout pas parler de la nouvelle qu’ils ont eu à l’hôpital.
Vik ignore complétement sa maladie et continue sa vie comme il veut, mais Helen n’est pas trop d’accord. Ils sont interrompus par Sierra qu’Helen envoie balader bien vite et il finit par lui dire qu’il ne veut pas se soigner – et qu’il veut bien un enfant, aussi.
Helen se rend chez son psy et cette fois, elle a beaucoup à discuter avec lui ; voulant qu’il l’aide à diagnostiquer Vik. Mais ce n’est pas son job, même si le déni de Vik est évident et problématique. Helen refuse de travailler sur elle-même et la série est bien bavarde dans cette scène avec le psy, mais c’est juste passionnant à suivre.
Et Helen est encore plus passionnante face à cette nouvelle crise terrifiante dans sa vie. Déjà qu’elle paniquait quand tout allait bien… Alors qu’elle parle avec son psy des personnes dont l’un et l’autre ne peuvent se passer, elle comprend qu’elle doit ramener Vik à New-York pour qu’il se batte. Elle se rend récupérer les enfants chez un insupportable Noah, puis au gala où elle boit et dépime, ne supportant pas trop le discours de Vik espérant un long futur ou prenant des photos avec son père comme si de rien n’était.
Loin d’écouter son psy lui disant de simplement montrer son amour et son soutien à Vik, Helen prend la décision de parler de l’état de santé à Priya. Celle-ci refuse l’affection de sa belle-fille et décide de quitter le gala en avance, prétextant un mal de crâne. Helen ne comprend pas comment cette mère peut abandonner son fils comme ça et insiste, révélant qu’il a un cancer à un stade déjà trop avancé –il a besoin d’un traitement.
Cette fois, Vik entend Helen le trahir, mais il ne lui dit rien, parlant simplement à sa mère qui s’en va malgré tout, lui disant qu’il trouvera un moyen. Sur le trajet du retour, Vik refuse toujours de parler à Helen, mais il n’a plus trop le choix. Il se gare et passe ses nerfs sur Helen, mais leur vision du monde est bien trop différente cette fois. Elle reproche à toute la famille de Vik d’être dans le déni – et ma foi, elle n’a pas tort – et celui-ci s’énerve, avec raison d’une certaine manière, mais aussi avec beaucoup de torts.
Il lui rappelle finalement qu’il est médecin et quil sait parfaitement qu’il n’y a aucun espoir possible avec le cancer du pancréas – et il reconnaît aussi qu’il va mourir, à voix haute, pour la première fois. Il refuse de vendre un faux espoir à Helen ; et il voulait une soirée heureuse pour ses parents, qu’Helen a gâché. Elle peut toujours lui faire un enfant, cela dit, parce que ça aussi il le veut (mais elle non, bien sûr).
Quelle angoisse cet épisode ! J’adore Vik, je n’ai pas envie qu’il meure ; et je n’ai pas envie de subir tout ça, mais ouais, cet épisode était fou et fini avec Helen envisageant sérieusement de refaire un enfant. Et bah !
> Saison 4

Alors pour cet épisode je suis allée complètement à rebours de ton avis et de ce que j’aurais dû aimer normalement. Je n’ai pas vu le temps passer pour la partie sur Noah (et pourtant c’était super cliché notamment Janelle qui se jette à son cou) et je me suis emmerdée pour la partie sur Helen. Pourtant tu sais que j’adore ce perso mais franchement là, j’ai pas envie de voir tout ce truc autour de la maladie de Vik et j’ai surtout pas envie qu’il y ait toute une storyline sur son cancer du pancréas car oui c’est incurable donc oui Vik va mourir et j’ai pas envie de tout le pathos qu’il y aura autour. Et la semaine dernière, je n’avais pas pensé à le commenter mais je n’avais pas du tout reconnu Anton dans la voiture, c’est toi qui me l’a appris.
J’aimeJ’aime
Je n’ai pas vu le temps passé non plus sur la partie de Noah, mais c’était quand même hyper prévisible et cliché, comme tu dis.
c’est con, pour une fois que je me mets à bien ‘aimer, voilà que c’est toi qui est plus réticente, on est bien avec ça !
La partie sur Helen… elle joue tellement bien que ce drama ne me dérange pas plus que ça (même si je suis hyper énervé si le but c’est de la remettre avec Noah après…), mais je peux comprendre que l’intrigue puisse poser problème ou un manque d’envie
J’aimeJ’aime
Oui on n’est pas en phase du tout ! 😀 et j’ai aussi pensé qu’ils voulaient remettre Helen avec Noah mais je ne suis pas d’accord ! En fait la storyline d’Helen, c’est là où je m’aperçois que cette série n’est pas fait pour être diffusée en été. Ou alors c’est juste qu’elle est mal faite car Pose traite de thèmes assez difficiles et j’adore.
J’aimeJ’aime
La saison 1 était vraiment faite pour l’automne, mais c’est vrai que celle-ci aurait été très bien en automne ; d’ailleurs c’est tourné en automne 😅
J’aimeJ’aime