The Bold Type – S01E03-04

Épisode 3 – The Woman Behind the Clothes – 18/20
La série continue d’aborder des sujets d’actualité (et oui, même un an après, la série ne perd rien de sa fraîcheur) et le fait avec beaucoup de justesse, tout en rendant ses personnages attachants – même Sutton avec laquelle j’avais du mal dans les premiers épisodes. Si c’est par moment un peu trop gentil pour être tout à fait réaliste, je trouve que ça fonctionne très bien, et le coup de cœur se confirme.

Saison 1


Spoilers

03

No, that’s advertently sexist.

Le temps passe bien trop vite, ça fait déjà une semaine que j’ai vu les premiers épisodes, et j’étais impatient de voir la suite, forcément. Et ça commence bien avec Ryan retrouvant Jane et lui laissant son numéro, devant Sutton et Kat qui en profitent pour envoyer un message à Jane aperçu par Ryan. Aussitôt qu’il s’en va, Jane le rappelle pour sortir avec lui. Voilà qui commence bien les choses et permet aux trois filles de s’amuser de la situation, avant de partir chacune de leur côté pour leur intrigue de l’épisode.

Jane a une nouvelle idée d’article : elle veut faire un portrait et une interview d’Helen Wolfe, une femme travaillant au Congrès. Cela dit, son intrigue reste principalement le rencard avec Ryan cette semaine. Il l’a invité chez lui et elle s’habille avec les affaires de Scarlet pour s’y rendre, sachant bien tout ce qui se passe chez lui pour avoir lui son article. Et au moment de s’embrasser, ils sont interrompus par un SMS informant Jane qu’elle a possiblement une opportunité d’interviewer Wolfe.

Elle se rend à son hôtel pour se faire rejeter par son attachée de presse, parce qu’elle bosse pour Scarlet.

Qu’importe, elle passe directement par la secrétaire plutôt que par l’attachée de presse et obtient un rendez-vous. Tant que l’interview se concentre sur la mode, tout va bien, mais dès que Jane tente une question politique, l’attachée de presse refuse catégoriquement de laisser parler Wolfe. Oups, l’interview tourne court ; b.a.-ba du métier : prendre par surprise un politique, ce n’est pas une bonne idée.

Elle retourne chez Ryan pour se plaindre, mais ça tourne court quand elle se rend compte qu’il écrit un article sur les femmes faisant semblant d’avoir un orgasme… les choses se terminent donc mal entre eux et elle se barre ; sans article et sans mec.

Par chance, elle comprend le lendemain que Wolfe est loin d’être idiote : elle voulait un article sur son style, parce qu’elle sait à quel point ça peut servir. Chaque fois qu’elle propose une mesure controversée, elle s’applique à porter quelque chose d’hideux pour être sûre que son idée passe sans être vue car son look sera plus commenté que l’idée elle-même. Simple et efficace, jusqu’à ce que Jane le dénonce, donc. Elle trouve au moins de quoi faire un article.

Alex apprend qu’un poste se libère dans la branche fashion du magazine, et il pense aussitôt à Sutton, lui donnant le bon plan. Oh, Sutton est intéressée, mais incertaine, et forcément Richard l’appelle pour un rencard à ce moment-là.

De toute façon, elle comprend vite qu’elle peut faire d’elle-même le boulot pour être remarqué car dans le bureau de Jacqueline où elle assiste à une réunion avec Lauren et Oliver – un nouveau personnage bien pratique pour cet épisode – elle entend que ce dernier a besoin d’autant d’aide que possible pour mettre en place le défilé qui sera l’animation principale d’une collecte de fonds (présentée par Alex, ça tombe bien) 48h plus tard. Aussitôt entendu, aussitôt fait : Sutton devient aussi l’assistante d’Oliver, en plus du reste.

Elle est rapidement débordée et est forcée de poser un lapin à Richard, courant partout pour faire tout son travail – mais ayant quand même le temps d’un rencard express dans la voiture de Richard lui apportant de la nourriture et de bons conseils.

Sutton passe alors au casque pour gérer sur tous les fronts et la catastrophe arrive quand Lauren se rend compte que son assistante la néglige ; et quand Richard lui dit qu’Oliver veut quelqu’un avec de l’expérience. Heureusement, elle trouve le temps de sauver le look que les stagiaires ont donné à Alex, et son travail ne pourra qu’être remarqué après ça.

Et en plus, Jacqueline adore son travail sur une des mannequins, et elle le dit à Lauren qui ne pourra que la recommander derrière, même si elle ne veut pas perdre son assistante si parfaite. Sutton s’excuse donc auprès de Lauren, qui accepte de l’aider à obtenir son job d’assistante fashion.

De son côté, Kat a la bonne idée de vouloir lancer une application en réalité virtuelle pour le magazine, ce qui fait que Jacqueline décide de lui donner un rendez-vous avec le conseil de direction. De manière assez folle, je me rends compte seulement maintenant que tous les personnages de la série sont vraiment accro à leurs téléphones, étant toujours plongés dedans, mais bon, admettons, à quoi bon se concentrer sur les gens à qui on parle ?

Quant à la réalité virtuelle, elle peut rendre plus facilement malades les femmes ayant leur règle… dingue, je n’en avais pas la moindre idée. Quand elle en parle sur Twitter, en revanche, ça se passe mal car les haters la repèrent et la harcèlent. Elle passe alors le reste de l’épisode absorbée sur son portable alors qu’elle a une énorme présentation, mais elle fait comme si tout allait bien ; quand bien même ça inquiète ses meilleures amies.

Juste avant la présentation, elle découvre que les haters partagent toutefois une photo d’elle à moitié nue, datant de ses vacances. La réunion est donc une catastrophe puisqu’elle a l’impression que tout le monde est en train de regarder la photo, mais heureusement pour elle, Jacqueline est assez sympathique pour lui laisser 24h de plus avant de reprendre la présentation. C’est un peu abusé cette boss toujours pleine de solutions pour ses employées, et à leur écoute, et ce conseil d’administration qui revient dès le lendemain comme si de rien n’était… ça fait presque rêver, un monde où tout va bien dans le meilleur des mondes !

En revanche, le meilleur des mondes ne se trouve pas sur Internet : les trolls trouvent son adresse et la partagent sur internet, surtout qu’elle a eu la mauvaise idée de s’attaquer à certains d’entre eux. L’experte en réseaux sociaux est ainsi complétement débordée : elle demande conseil à Adena et accepte le réconfort de Jacqueline, avant de trouver une idée pour se protéger. Outre les blocages de tous les comptes de troll, elle prend le temps de parler à une femme l’ayant soutenu, Emily Ramos. Celle-ci a une agence de réalité virtuelle, accepte de tourner un spot avec Kat pour rappeler de tweeter avec gentillesse et aussi de travailler avec Scarlet, tant qu’à faire !

En cliffhanger, Kat reçoit des messages d’Adena qui veut la voir en personne pour lui parler de quelque chose, alors que Jane reçoit un mail de Ryan avec son article… qui a bien changé du brouillon vu plus tôt dans l’épisode. Les deux finissent donc l’épisode en s’embrassant.


Épisode 4 – If You Can’t Do It with Feeling – 16/20
La série perd quelque peu en crédibilité dans cet épisode et va très vite dans plusieurs de ses intrigues, ce qui lui vaut ces quelques points de moins, mais dans l’ensemble, ça reste hyper solide et bien trop intéressant. Ces personnages apportent un point de vue rafraîchissant et pas assez… vu dans les séries, alors je suis content de m’être enfin motivé à la regarder.

Saison 1


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I had fun twice, actually.

Sutton attend le retour de Jane à l’appartement, en parlant avec Kat… et est choquée de voir qu’elle revient avec Ryan, et qu’elle est tellement pleine de vigueur dans son baiser avec qu’elle ne la voit pas, casse une lampe et finit directement au lit avec lui. Jane est donc une femme nouvelle le lendemain, parce qu’elle a clairement eu son premier orgasme ; et tout ça est fait sur le ton de l’humour, alors pas un instant ça paraît intrusif – pourtant ça l’est complétement. On part ensuite sur la structure classique où chacune a son intrigue, mais ça marche suffisamment bien pour que je ne boude pas mon plaisir.

Dans cet épisode, Jacqueline apprend à Jane qu’elle a été repérée pour son article sur Wolfe et qu’elle a l’opportunité de présenter un panel à un atelier d’écriture sur comment être journaliste. Elle doit donc prendre des photos mais est interrompue dans celles-ci par Ryan venant la voir pour avoir quelques infos sur leur nuit passée ensemble. Elle lui parle de son panel pour aussitôt le regretter : il décide de venir la voir.

Aussitôt, ses amies comprennent que la relation de Jane et Ryan est en train de passer un cap, déjà, et envisagent à leur tour de venir au panel. Jane est pourtant déjà assez stressée de savoir que Jacqueline y sera, et Sutton en rajoute une couche : en effet, Richard s’y rend aussi parce qu’en parallèle, Jacqueline lui a demandé de parler au conseil pour leur dire qu’elle voulait étendre le magazine aux sujets politiques, notamment avec des journalistes comme Jane. Pas de pression, bien sûr…

Au panel, Jane est habillée tellement sérieusement qu’elle semble avoir pris 20 ans dans la tronche d’un coup, mais ce n’est pas plus mal : certes, il est question des auteurs de moins de trente ans, mais les trois autres du panel sont tous bien plus expérimentés qu’elle. Et le look ne suffit pas à ce qu’elle ne se sente pas à sa place : elle n’arrive pas à parler autant qu’elle le voudrait et se sent bien ridicule, ce qui est encore pire puisque Jacqueline était là et qu’Alex devait écrire un article sur elle.

Elle passe donc l’épisode à s’excuser auprès de tout le monde la réconfortant et la rassurant, et elle ne regagne confiance en elle que lorsqu’elle voit qu’une autre paneliste a tweeté ce qu’elle disait. C’est suffisant pour lui rendre le sourire… et pour qu’elle retourne passer une nuit torride en compagnie de Ryan.

Kat a rendez-vous avec Adena et prend du temps sur sa journée de travail pour la voir, parce que pourquoi pas. Le problème c’est que Kat se fait des films immédiatement quand Adena veut juste une lettre de recommandation de Scarlet pour son visa. Ah, la copine d’Adena obtient aussi un nom : Coco, et elle bosse en France.

Kat passe beaucoup de temps de l’épisode à tourner en rond et à ne pas savoir quoi dire d’Adena, mais Sutton lui conseille simplement de retrouver Adena quelque part et de lui poser des questions pour écrire la meilleure lettre possible – et aussi pour voir si elle se sert simplement d’elle. En plus, ça fait plaisir à Adena de voir que Kat prend les choses au sérieux. Et miracle ! Adena conseille à Kat de ne pas rester uniquement son téléphone. Bon, ça finit par être surjoué quand elle lui confisque son téléphone comme si c’était une enfant (ce qu’elle est, pour le coup, sur ce moment) et que Kat est émue aux larmes par un simple joueur de violon dans la rue, mais l’idée est sympa et plus que nécessaire après les premiers épisodes.

Malheureusement, leur nuit finit mal quand Adena parle dans sa langue au téléphone avec sa mère et qu’un passant la critique parce qu’elle ne parle pas anglais. Le racisme de rue est clairement quelque chose auquel Adena semble habituée, mais Kat ne l’entend pas du tout de cette oreille et demande à l’homme de répéter : la tension grimpe vite et elle finit par frapper l’homme quand il insulte et pousse Adena. La police passe à ce moment-là, Adena s’enfuit discrètement et Kat se retrouve arrêtée bien vite, forcément. Un chouilla précipité comme scène, mais malheureusement, ça reste crédible.

Pas comme le fait que ce soit Jacqueline qui aille la libérer de prison le lendemain, mais bon. Il est toutefois crédible qu’elle ne connaisse pas d’autres numéros par cœur, même s’il est intrigant qu’elle connaisse celui de son boulot par cœur. Adena vient lui rendre son téléphone, évidemment, et elles ne se séparent pas en super bon terme, puisqu’Adena remarque qu’elles ne viennent pas du même monde. Heureusement, super-Jacqueline fait les choses bien et ouvre les yeux de Kat sur la situation risquée d’Adena.

Jacqueline en profite pour saisir l’opportunité et annoncer à Richard que Scarlet aura désormais des pages politiques (comme les jeunes, elle refuse de demander la permission et fait, tout simplement). Le premier papier ? Il sera de Kat, évidemment.

Et il reste à cette dernière à aller voir Adena pour lui donner sa lettre de recommandation et lui dire ce qu’elle ressent… ce qui termine par un baiser dans la rue devant chez Adena. Là encore, c’était un brin rapide, mais c’était joyeux, et on aime la joie, pas vrai ?

Sutton apprend qu’Oliver veut la voir et s’imagine déjà embauchée, mais tout ce qu’il lui demande c’est un tableau de styles pour savoir comment elle voit la mode et pour lui faire « ressentir » quelque chose. Elle le remercie de considérer son CV et s’en étonne, mais il lui assure que Lauren l’a chaudement recommandée quand elle lui a donné son nom, ainsi que celui d’une autre fille n’ayant aucune expérience. Oui, évidemment, c’est un quiproquo et Sutton est la fille n’ayant aucune expérience. Et elle ne peut pas en caser une pour le lui dire.

Elle envisage donc de le détromper, mais Kat lui conseille plutôt de profiter de la situation. Bien sûr, Jane conseille le contraire, mais Sutton préfère suivre ce que dit Kat… et se retrouve à mentir complétement à une collègue.

Le problème, c’est qu’Oliver tombe sur Richard qui vend la mèche et donc, ça compromet complétement la candidature de Sutton qui passe pour une menteuse, à juste titre, même s’il a refusé de la laisser parler. Loin de se laisser complétement démonter, Sutton passe la nuit à faire un nouveau tableau, un qui ne soit pas numérique mais fait de tous les vêtements qu’elle a personnalisé depuis des années.

Et comme il n’a pas non plus de diplôme, il est touché par la proposition de Sutton et lui offre donc le job. Ah, le monde merveilleux des séries et des cris de joie.

Saison 1

4 commentaires sur « The Bold Type – S01E03-04 »

  1. Bon Jacqueline c’est quand même grave abusé, je n’imagine pas une seconde une boss faire tout ce qu’elle fait pour ses employés.
    Malgré tout j’adore la série et je me suis laissée embarquer 🙈

    Aimé par 1 personne

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