Glow – S02E07-10

Épisode 7 – Nothing Shattered – 18/20
J’ai enfin pris le temps de continuer cette saison, et mon dieu qu’est-ce que c’est cool ! Moins douloureux que le précédent, cet épisode fait avancer l’intrigue dans de nouvelles directions, forcément, en proposant une résolution réussie de son cliffhanger. Je ne m’attendais pas à un tel épisode, mais ça fonctionne très bien.

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Spoilers

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Who cares? It’s just a TV show.

Quasiment deux semaines plus tard, je me replonge dans la série qui n’a pas bougé d’un iota et reprend pile à la fin de l’épisode 6, avec une Ruth blessée par Debbie. Voilà, ça remet vite dans l’ambiance, avec notre caméraman qui se précipite pour récupérer Ruth et toutes ses collègues qui se battent pour l’emmener à l’hôpital. Oh, et Sam qui est jaloux du caméraman, bien sûr.

Dans tout ça, Debbie est laissée toute seule derrière… avec un Bash qui la surprend au beau milieu de sa douche, non pas que ça la dérange qu’il la voit nue. Elle est complétement dépitée par ce qu’elle a fait, et elle sait ce qu’elle a fait, parce qu’elle l’a entendu – et effectivement, difficile d’oublier ce crac.

À l’hôpital, Sam finit par être isolée des autres, et Sam insiste pour que ce soit lui qui l’amène dans sa chambre. Il prend soin d’elle et lui retire sa botte, révélant une bien mauvaise blessure. Heureusement pour elle, les catcheuses restent en arrière et discutent du choc que constituaient la blessure – espérant que ça remonte les audiences – puis décident de défiler une à une pour soutenir Ruth comme elles peuvent. Le pire, c’est que ça apporte un bon humour à l’épisode, mais je continue d’avoir mal pour Ruth.

Elle est donc enfin examinée et amenée en radiologie où le stress est total. À l’accueil de l’hôpital, Debbie et Bash se pointent et sont mal vus par tout le monde : Bash ne payait pas assez Ruth pour qu’elle soit assurée (outch) et Debbie ben… elle est responsable de ce qui vient d’arriver, hein. En attendant Ruth aussi, Sam sympathise avec Beirut et découvre qu’elle faisait des études de médecine en saison 1. C’est pas mal, ça, même si je ne vois pas bien l’intérêt de la scène, j’aime beaucoup Beirut alors c’est cool.

La suite voit Sam se débarrasser de toute l’équipe qu’il renvoie au motel alors que Debbie reste là pour apprendre que la fracture de Ruth est une fracture franche et nette, au moins. Le problème, c’est qu’elle a huit à dix semaines de béquilles, et qu’elle peut dire au revoir à son job. Bizarrement, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour les deux ex-meilleures amies qui en arrivent à enfin à clarifier la situation.

Cela signifient donc qu’elles crient, parlent de Mark, du passé, de l’horreur de leur vie à l’une et l’autre, et Debbie se barre. Elle pense toutefois à aller chercher des vêtements pour Ruth, histoire de lui éviter de quitter l’hôpital en costume et Sheila lui conseille d’apporter les vêtements par elle-même, quand elle voulait se débarrasser de la tâche auprès de Sheila.

Elle retourne donc à l’hôpital, où son retour est gênant à souhait : Sam vient d’avouer à Ruth qu’elle est irremplaçable de toute manière, Bash a payé sa facture et Debbie ne sait pas quoi dire pour revenir. Pourtant, cela se fait naturellement pour les filles et très vite, les quatre collègues se mettent à envisager l’avenir de la série. Puisqu’elle est annulée, ils proposent de s’éclater et faire ce qu’ils veulent, et ils rembauchent aussi Reggie. Je trouve ça d’autant plus cool que les réconciliations Debbie/Ruth se font par l’intermédiaire de Sheila !


Épisode 8 – The Good Twin – 20/20
Original. Le moins qu’on puisse dire de cet épisode est qu’il est original et nous renvoie complétement dans les années 80. Je n’arrive pas à savoir si j’ai aimé ou si c’était trop perché pour moi, laissant de côté une trop grosse partie de l’intrigue… Mais bon, soyons honnêtes, ce n’est jamais trop perché pour moi, surtout quand c’est totalement méta, et j’ai plus aimé qu’autre chose ; même s’il m’a fallu un peu de temps pour rentrer dedans !

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DON’T KIDNAP. Kidnapping is wrong to do. ♫.

La série part dans le méta le plus total et nous propose un épisode de Glow dès son introduction : bienvenue dans les années 80, mais en HD. Tout est fait sur le mode de la parodie des années 80, et ça nous embarque à merveille, une fois qu’on se remet de sa surprise, donc.

C’est excellent, on voit ainsi Zoya contacter sa sœur jumelle, forcément, pour qu’elle l’aide à empêcher Liberty Bell de retrouver sa fille. La jumelle, Olga, est néanmoins la gentille jumelle, et elle ne veut pas faire le mal. Là voilà qui part à dos de chèvre pour l’Amérique !

Liberty Bell ? Elle donne un cours de gym des années 80 et pleure dans sa douche, avec une parodie de Psychose au passage. Bien sûr, c’est Olga qui arrive aux États-Unis dans le rôle du tueur et les deux se mettent vite d’accord sur la marche à suivre pour empêcher Zoya de gagner.

Liberty Bell part à la recherche de sa fille, ce qui permet une pause dans les rêves de ballet de Beirut qui fait enfin autre chose que la terroriste, avant d’en arriver au combat de catch tant attendu, opposant Liberty Bell et Reggie, allez savoir pourquoi. Cela dit, le combat devient vite un combat de Liberty Bell contre trois catcheuses, mais quand Reggie/Vicky détruit la photo, Liberty Bell s’énerve et libère enfin sa fille… alors qu’Olga est heureuse de pouvoir se faire soigner la jambe après avoir aidé l’ennemie de Zoya. Cette dernière n’a pas dit son dernier mot, et le cliffhanger la voit sur le point d’opérer sa sœur jumelle, oups !

La série propose aussi un intermède musical, Makeover, que j’ai trouvé bien trop drôle ; un autre mettant en avant l’intelligence du personnage de Carmen, Don’t kidnap avec des paroles totalement perchées pour avertir les enfants… Mais aussi de la pub pour d’autres programmes K-DTV et pour des produits dérivés ! Un vrai épisode des années 80, donc, c’était si méta ! Et Sheila qui finit avec la chèvre d’Olga, mais ils sont CINGLÉS. Je vous rassure, elle la mange.

En parallèle, on assiste aussi à une bien mauvaise sitcom scientifique/magique, gérée par Rhonda et Cherry, puis Bash jouant l’amour de la vie de Rhonda. C’est totalement différent de tout ce que proposait la série jusque-là, mais ce côté parodique fonctionne bien. Malheureusement pour Rhonda, son personnage, Britannica, cède son cerveau pour obtenir que son mannequin se transforme en Bash… Heureusement pour elle, elle le met avant sur une disquette.

Elle peut alors compter sur le personnage de Justine pour le lui rappeler, pour remettre son cerveau en place (via son vagin, parfaitement) et pour défier Cherry dont le personnage de sorcière est surpuissante. Le match de catch est de nouveau plutôt sympa, avec des ralentis et tout ce qu’il faut.

Le problème, c’est que tout ça était en fait regardé par… la mère de Justine. Oups.


Épisode 9 – Rosalie – 18/20
Même s’il s’agit clairement d’un épisode de transition vers la fin de saison, ces 30 minutes parviennent à surprendre et proposent de bons développements pour un tas de personnages que nous n’avions pas encore assez vus cette saison. La BO est au top, les intrigues se tiennent et franchement, Netflix a intérêt de proposer une saison 3 !

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What if GLOW was the most exciting part of my life and now it’s over?

Ruth est invitée à un dîner de famille chez Sam et découvre l’école rétro des années 80, c’est merveilleux. Justine fait tout de manière ironique et détachée, comme une ado des années 2000 finalement, et elle est de nouveau avec Billy, qu’elle dit n’avoir jamais quitté. Avec sa blessure, Ruth se retrouve forcée de dormir sur le canapé. C’est mignon.

Jusqu’à ce qu’elle soit réveillée par la mère de Justine venue récupérer sa fille. C’est rapidement le bordel, mais Sam refuse que Ruth se barre, parce qu’il a besoin d’elle pour gérer la situation. La mère de Justine marque des points en reprochant à Sam de ne pas l’avoir contactée quand il a récupéré la fugueuse, mais Sam en marque grâce à Ruth qui explique que Justine veut se rendre à son bal de promo avec son copain.

Billy y propose à Justine de se barrer alors que sa mère sympathise avec Ruth. Il est super mignon de voir toutefois que Justine n’est pas prête à quitter sa famille. Elle fait comme si et en parle à son père qui en parle à Rosalie, la mère. Cette dernière est dégoutée de voir que Justine écoute son père, mais au moins il l’empêche de partir à New-York ; même si Rosalie veut toujours ramener sa fille chez elle.

Sam profite ensuite du bal pour proposer un slow à Ruth, malgré sa jambe. Elle accepte… mais refuse le baiser et se barre.

Elle se rend alors chez Russell pour lui dire qu’elle veut lui laisser sa chance. Elle se retrouve alors à l’embrasser. Mais… Non ! Moi, je shippe Sam et Ruth, oh !

Au motel, les filles sont déprimées de voir qu’à une semaine de la fin, elles n’ont toujours pas réussi à avoir un petit-déjeuner décent. Chacune se met à envisager le futur, Tamme le voyant en tant qu’actrice après avoir vendu des poupées alors que Rhonda a ses stalkers. Et comme cette dernière n’a pas de papiers américains, ça sent d’avance le mariage.

Les autres trient leurs affaires et Beirut et Yolanda passent de plus en plus de temps ensemble. Et comme elles dansaient ensemble dans la série et le rêve de Beirut, ça sent bon la relation qui va perdurer. Ce flirt est inattendu, mais ça marche bien.

Enfin, Bash et Debbie se rendent à une convention où ils font ce qu’ils peuvent pour obtenir une nouvelle saison. Ils inventent des rumeurs qui permettent à la série d’être repérée et espèrent alors recevoir des appels. Ils tardent à venir, mais ça finit par arriver et ils espèrent alors un final de dingue car ils invitent tous les potentiels acheteurs au tournage…

Pourtant, ce n’est pas gagné : Carmen est chargée de le trouver et elle se drogue à la place. Pourtant, quand Rhonda débarque et se dit sur le point d’être expulsée, elle trouve l’idée du mariage et c’est une bonne fin de saison… malheureusement les scénaristes de Netflix ne s’en contentent pas et préfèrent à la place… tuer Florian avec une pneumonie. Et ce pauvre Bash l’apprend dans le bar où il se bourrait avec Debbie, espérant un futur glorieux. WTF.


Épisode 10 – Every Potato Has a Receipt – 20/20
Pour sa fin de saison, Glow n’hésite pas à partir dans tous les sens. C’est un festival de rebondissements et de chouettes moments que propose cet épisode qui marque clairement la fin d’une aventure. Espérons qu’il ne marque pas la fin de la série, parce que les Gorgeous Ladies Of Wrestling en ont encore à revendre, c’est évident ; mais si ça devait l’être, ça finirait sur une bonne note. Bref, le genre d’épisode que j’adore, tout simplement.

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Love is fake. Just like wrestling.

46 minutes pour conclure la saison et possiblement la série, ce n’est pas assez, mais faisons comme si. Tout commence par une promo des filles à la radio, juste avant le grand mariage final. Voilà qui promet.

De son côté, Sam est forcé de dire au revoir à Justine qui rentre chez Rosalie, en larmes. Elle ne veut pas retourner chez sa mère, même si c’est la solution la plus logique. J’aurais bien aimé qu’elle reste, moi aussi, parce que j’adore Justine, quoi.

Ruth veut vraiment se battre pour le dernier épisode, mais elle n’est toujours pas en état. Pour la consoler, Sam décide logiquement d’en faire une co-directrice. Cela fonctionne plutôt pas mal, surtout que ça les force à reparler de leur propre baiser – puisqu’ils co-dirigent un mariage là. En toute logique toujours, Ruth avoue à Sam se confiant enfin à elle qu’elle…a couché avec Russell. Sympathique. Celui-ci trouve aussi le moyen de les interrompre, tant qu’à faire.

Le soir, Sam découvre que Yolanda et Beirut deviennent un truc sérieux quand il surprend cette dernière en train d’observer la strip-dance de l’autre. Eh oui, le strip-club ça fonctionne bien pour ces deux-là. Le lendemain, Mark débarque sur le plateau de Glow et rend à Debbie leur bébé, donnant des idées au mari de Cherry qui lui demande ce qu’elle pense d’avoir un bébé.

Bash surréagit à la mort de celui qui aurait pu être son mec et demande à ce que toute sa maison qu’il partageait avec Florian soit vidée de ses affaire – et que les affaires soient jetés en plus. Pauvre Bashounichet. Il est tout de même là pour le mariage final, et il prépare le marié. Sacrée journée !

Dans les vestiaires, Rhonda se prépare elle aussi à son mariage, avec la robe de Debbie, ce qui est plutôt sympathique quand elle se retrouve à vomir de stress. Carmen revient sur le devant de la scène quand Kurt lui reproche de lui avoir volé ses mouvements de catch et la poursuit jusque dans les vestiaires de l’émission. Heureusement que Debbie est là pour gérer la situation et leur promettre un caméo en plein épisode de Glow.

Le mariage commence et se déroule presque bien, avec une licorne… Mais rapidement, ça part en vrille avec Bash objectant au mariage et demandant à Rhonda de l’épouser lui. Elle ne met pas longtemps à virer son fan du ring, provoquant le plaisir du public et rapidement Rhonda se retrouve à épouser un milliardaire sans le moindre contrat de mariage. Bien joué, quoi.

Toutes les catcheuses sont sur le ring et le final tourne à la Battle Royal pour le bouquet et pour la couronne ! C’est la folie totale dans cette fin de saison, on se retrouve avec un baiser Yolanda/Beirut, avec toutes les catcheuses éjectées une à une dans des combats réussis, avec une Liberty Bell qui affronte de vrais catcheurs et gagne, puis avec Zoya débarquant de nulle part pour récupérer la couronne malgré sa jambe dans le plâtre. Eh oui, Sam lui fait ce cadeau parce qu’il sait à quel point c’était important pour elle.

Franchement, c’est addictif tellement ça part dans tous les sens. Cet épisode n’arrête pas de surprendre et le match final se termine dix bonnes minutes avant la fin. C’est qu’il reste à gérer les conséquences de ce dernier épisode : Rhonda vient voir Bash pour lui annoncer qu’elle n’est pas sûre d’être amoureuse, mais il s’en fiche, il lui promet une bien jolie vie.

Il reste aussi à savoir la décision finale des producteurs venus assister au tournage pour peut-être racheter l’émission. Tout le monde attend donc pour apprendre que K-DTV ne peut légalement accepter la vente : les personnages appartiennent à la chaîne, et c’est comme ça.

Ce n’est pas pour autant la fin de l’aventure. À défaut de renouvellement, le patron du strip-club de Yolanda leur propose à toutes de continuer Glow non à la télévision, mais à Las Vegas. Ouep, comme il est pote avec Sam depuis un épisode (il est parent d’élève de l’école de Justine), c’est réglé. Tout le monde a déjà fait ses valises, il n’y a plus qu’à monter dans le bus. Debbie dit donc au revoir à Mark en lui confiant son gosse, Ruth dit au revoir à Russell car Vegas signifie clairement qu’il n’y a pas besoin de caméraman.

La saison se termine donc sur cette excellente note – avec un Bash quand même ravagé dans le bus et un couple Yolanda/Beirut. Chacun, dans le bus, a droit son moment de gloire, la caméra s’attardant sur tout le monde et sur les angoisses de Ruth. Comme en saison 1, nous obtenons donc une très jolie fin de saison, qui peut aussi servir de fin de série (ouverte) si besoin. Je suis reconnaissant envers les scénaristes pour ce type de fin. J’espère vraiment que Netflix nous fera une saison 3 !

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EN BREF – C’est simple comme bonjour, cette deuxième saison était encore meilleure que la première ! On part pourtant sur les mêmes recettes de parodie, d’explorations des personnages un à un, de féminisme dillué et de dramas dans les coulisses de la production, mais cette saison gagne en efficacité parce que nous connaissons déjà les personnages dès le départ.

Un autre bon point de cette deuxième année ? Les scénaristes n’hésitent plus : loin de se chercher autant qu’en saison 1 dont les premiers épisodes semblaient peu sûrs d’eux, cette saison est celle de tous les tests, avec toute sorte d’épisodes qui se débrouillent pour sortir de la norme et être marquant (j’en retiendrai surtout l’épisode #MeToo, l’épisode méta et le final, c’est vrai ; et aussi la scène où Debbie explose Ruth). Tout cela permet à la série d’être encore plus culottée et de monter d’un cran dans le drama, dans l’humour, dans les messages qu’elle fait passer, dans tout. J’adore !

Comme il faut bien lui trouver des défauts, je regrette surtout le manque de temps. Cette saison 2 aurait pu facilement durer deux fois plus longtemps et rester palpitante. Il est par exemple dommage de ne pas approfondir la dépression de Debbie au-delà de l’épisode 6, de ne pas nous en dire plus sur Bash post-Florian, de ne pas revenir plus sur Carmen sous-exploitée par rapport à la saison 1, etc. Il y a tellement de personnages et si peu d’épisodes… j’aurais aimé passer plus de temps avec eux.

En somme, une excellente saison comme Netflix sait les faire. J’espère vraiment une saison 3.

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