The Man in the High Castle – S03E01-03

Épisode 1 – Now More Than Ever, We Care About You – 17/20
Il est un peu dur de se replonger dans la série après deux ans d’absence, car les intrigues sont multiples et complexes. Je n’irai pas prétendre que j’ai compris toutes les ramifications et subtilités de cet épisode, dont rien que la première scène est encore un peu mystérieuse. Pourtant, j’ai vraiment pris plaisir à retrouver l’ambiance très particulière (merci de le générique) et les personnages de cette série. À moi de ne pas me laisser noyer par les informations, à présent.

Saison 3


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I wanna know. How does it fucking end ?

Quatre minutes de résumé… pas étonnant que l’épisode dure 1h15 et me mette déjà dans la merde par rapport mon Challenge. Je pensais voir trois épisodes ce soir, mais ce sera finalement un seul, faute d’une journée extensible. Après, le résumé interminable s’explique par la complexité de l’intrigue et les deux ans d’écart dans la diffusion des épisodes.

On se met bien dès le départ dans cet épisode, avec des soldats qui avancent en silence vers une voiture abandonnée qu’ils n’atteindront jamais, étant butés avant de pouvoir faire quoique ce soit. Par qui ? Par d’autres soldats, parmi lesquels on retrouve aussi Juliana. C’est inattendu comme introduction après le cliffhanger.

Berlin, 1962 : un homme dormant en caleçon sur le sol a le droit à un merveilleux réveil au jet d’eau glacé. Un homme ? Il s’agit de Josef, dont on suit la morning routine à plusieurs reprises : jet d’eau, torture, interrogatoire. Après un peu de temps, Joe est amené à voir son père en prison ; le tout après avoir assumé des pensées anti-nazies devant caméra. Il a cherché la merde franchement, et il l’a trouvé : on lui donne un flingue pour qu’il tue son père… ou alors qu’il se suicide, j’imagine.

C’est sympa la bonne humeur dès le premier épisode dis-donc : son père le supplie de le tuer, parce qu’il sait que c’est nécessaire à la survie de son fils, qui se voit ensuite offrir un badge Lebensborn. Toujours aussi violente comme série, donc.

A New-York, du côté nazi, nous retrouvons John qui a été promu et qui rentre chez lui, pour faire un câlin à ses filles. Lorsqu’il parle à sa femme, il découvre qu’elle est retournée dans son ancienne maison, où elle a appris que la chambre de Thomas était squattée par une jeune fille à présent. Tristesse !

Le lendemain, il rencontre Joe – après le meurtre de son père donc. Les deux ont une petite conversation sur le coût de la vie à New-York et sur les décès récents dans leur famille.

Ailleurs à New-York, un ministre de la communication (ou quelque chose comme ça ?) rencontre une certaine Nicole, une journaliste et nièce de Goebbles. Elle a des bons conseils de propagande à lui donner.

Sans trop de surprise, on voit ensuite Nicole rejoindre Joe qu’elle est heureuse de retrouver, bien que la réciproque ne soit pas évidente immédiatement. Elle voit bien que son Joe a pas mal changé avec le temps, et pour retrouver le meilleur de lui-même, elle décide de se déshabiller. C’est une manière de voir les choses, on va dire. Inutile de préciser que ça fonctionne, je pense.

Chez lui, John parle un peu de Joe qui n’est que de passage à New-York puisqu’il ira à San Francisco. Ce n’est qu’une diversion pour John qui veut en fait rappeler aux filles qu’elles doivent dire qu’elles sont fières du choix de Thomas. Le lendemain, ils vont en effet célébrer le choix du sacrifice qu’il a fait ; ce qui pousse Helen dans un alcoolisme bien compréhensible. Elle semble avoir bien du mal à surmonter la mort de son fils, et qu’est-ce que c’est compréhensible. C’est un beau travail de deuil que propose la série, c’est juste dommage que ça arrive deux ans après l’épisode, car ça en diminue beaucoup l’effet dramatique, je trouve.

La cérémonie a lieu le lendemain en présence de tout un tas de nazis qui viennent célébrer l’héroïsme de Thomas. C’est quand même extrême pour Helen, qui doit aussi supporter les journalistes, notamment Nicole, évidemment, et une nouvelle, Thelma, qui serait très intéressée par une rencontre avec Nicole qui est marquante, apparemment. Et dans les toilettes, il est question de Lebensborn tués en zone neutre (j’y reviens plus loin dans la critique).

Comme je le disais, la cérémonie pour Thomas me passe un peu au-dessus. Un enterrement – une cérémonie d’honneur – deux ans après pour un personnage fictif, ce n’est pas ma tasse de thé. Il est chouette en tout cas de voir qu’il laisse son nom à un lycée, et donc dans l’Histoire. Sa sœur propose un salut nazi à sa mémoire, et peu à peu tout le gymnase dans lequel ils sont s’y met. C’est touchant et ça permet une conclusion à l’intrigue de la saison 2.

Dans le même genre, pour conclure les intrigues entamées, Joe se voit offrir une nouvelle identité par un officier… qu’il n’hésite pas à attaquer à coup de pelle. C’est le cliffhanger de l’épisode, et je dois avouer que je n’ai pas tout capté. Bon, ça va s’éclaircir avec la suite des épisodes, j’imagine. J’espère.

Dans la partie japonaise du pays, les premiers tests nucléaires ont lieu et ils sont pour le moins… efficaces. Les japonais sont assez heureux d’avoir atteint la parfaite égalité avec les nazis, mais ils en veulent toujours plus ; et ils ont un peu raison dans le fond car ils sont loin d’être à égalité avec le film. Ils ne le savent pas, mais Tagomi les trompe en effet sur la puissance de la bombe : il est pour la paix, pas pour la destruction, alors ce n’est pas si étonnant.

À San Francisco, Kido poursuit quant à lui une routine tranquille et j’avoue n’avoir pas bien saisi toutes les ramifications de son intrigue avec le reste pour l’instant. Notons qu’il embauche un nouveau sergent avec le nom Nakamura dedans.

À Denver, nous retrouvons Juliana entrer en contact avec Clyde, pour ensuite prendre contact avec l’homme qu’il lui conseille de voir, Wyatt pryce, pour trouver une adresse à Santa Fe. Son but est de trouver de quoi écrire à sa tante, Judy.

Trudy ? On la retrouve en vie dans le Colorado, en zone neutre, où elle est depuis cinq mois. Juliana est toujours en contact avec, et Trudy ne comprend pas car pour elle, Juliana est morte. Ouep, les deux sœurs passent du temps ensemble après s’être perdues l’une et l’autre dans leur monde respectif. Il est intéressant de retrouver les deux sœurs dans cette position, et c’est un peu ce que j’espérais pour cette saison.

Toutes les deux vivent désormais dans la maison d’Hawthorne, l’homme du haut château, et Juliana en profite pour tout apprendre des films d’Hawthorne. Elle se voit à sept ans dans l’un d’entre eux, et ça semble confirmer la théorie qu’il a pour elle – théorie qu’il ne lui donne pas et qu’elle aimerait bien connaître, car elle veut connaître sa vie.

Elle va se coucher malgré tout et, durant la nuit, elle entend du bruit dans la maison. Elle a l’ouïe fine et c’est tant mieux : elle peut tuer les soldats qui s’en prennent à Hawthorne et sa femme. Elle manque de se faire tuer dans l’opération, mais Trudy veille au grain pour ne pas être à nouveau séparé de sa sœur. Les soldats ? Probablement des allemands d’après Juliana qui a l’œil : elle vient de tuer un soldat qui a le même badge que Joe après le meurtre de son père – Lebensborn.

Juliana, Trudy, Hawthorne et sa femme n’ont d’autres choix que de quitter la charmante maison de campagne dans laquelle ils vivaient à présent – et Hawthorne prend même la décision de les quitter. Avant cela, il conseille à Juliana de contacter Tagomi qui sait comment se termine la vie de Juliana, puisqu’elle est dans tous les films. Loin de s’inquiéter de tout ça, les deux sœurs se retrouvent ensuite à fumer dans une chambre d’hôtel et à espérer avoir un peu de musique.

Contre toute logique ou sens de la sécurité, elles se rendent au bar de l’hôtel où il y a justement une bonne ambiance jazzy et… Wyatt Pryce, qui vient draguer Juliana en lui donnant l’info qu’elle voulait. La drague n’est pas subtile, et Trudy a carrément envie d’aller se coucher pour la peine. Juliana prend quand même un peu de bon temps avec cet homme qui l’appelle Santa Fe. Ils apprennent à se connaître en posant quelques questions qui ne trouvent jamais de réponse, et ils finissent par s’embrasser.

Ce fut du rapide – un peu trop même : Juliana se refuse finalement à lui. Ah lala, je dois avouer que je suis encore un peu perdu dans les intrigues, mais elle finit par lui donner son prénom quand même. Et quand elle remonte dans sa chambre, elle peut être heureuse d’avoir pris peu de temps à embrasser Wyatt : elle retrouve Trudy en train de convulser dans la mémoire et a quelques flashs d’une vie où elle connaissait Tagomi.

On retrouve d’ailleurs Tagomi beaucoup plus tard dans l’épisode en train de visionner des films dans lesquels il suit la vie de Juliana en tant que prisonnière de guerre et en présence de Joe. C’est à ce moment-là que Juliana débarque justement chez lui, sous la pluie. C’est malin : j’ai maintenant très envie de voir la suite.


Épisode 2 – Imagine Manchuria – 16/20
C’est perturbant : c’est une série que j’ai beaucoup de mal à suivre car de multiples personnages et intrigues se croisent ou se déroulent en parallèle. Certains me passionnent, d’autres me blasent, d’autres m’échappent complétement. Comme très peu d’explications sont fournies et/ou explicitées, c’est parfois gênant côté compréhension.

Saison 3


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That’s the man who killed my Trudy.

Je reprends le lendemain soir (hier) avec cet épisode qui commence par Juliana prenant le thé avec Tagomi et lui parlant des films, ainsi que de la théorie d’Hawthorne la plaçant dans tous les films. À parler avec, Juliana comprend que Tagomi est, comme sa sœur, un voyageur pouvant passer d’un monde à l’autre… et aussi qu’il est bien son beau-père dans un autre monde, comme elle l’avait vu en vision.

Trudy essaye justement de voyager d’un monde à l’autre en méditant comme le fait Tagomi, mais ce n’est pas efficace du tout. Juliana lui conseille de rester patiente et de se concentrer, mais le problème est qu’elles continuent de s’attirer l’une l’autre. Trudy espère que voir les films lui permettra de changer de perspective ; et Juliana est ravie d’apprendre qu’elles devraient voir les films le lendemain.

J’ai beau avoir l’impression de maîtriser assez la série, elle trouve toujours le moyen de me surprendre avec des personnages que je connais mal. Ainsi, on retrouve quelqu’un quelque part en train de lire un livre ; et c’est un juif. Bon, je ne suis pas aidé non plus par l’absence de sous-titres alors que c’est tout à fait le genre de séries sur laquelle j’en aurais besoin : entre ceux qui murmurent, les accents et ceux qui ne parlent pas anglais ; faut s’accrocher face à une intrigue complexe. Je ne sais pas pourquoi, Prime Video a refusé de me les afficher sur une grosse partie de l’épisode.

Ailleurs (au même endroit ?), la police japonaise arrête des vandales qui placardent des affiches de la résistance. Kido est rapidement informé de la situation et ordonne à son sergent de lui ramener vivant un autre homme, de la résistance. Face à ses supérieurs, il perd quelque peu la face avec son accent américain et son incapacité, selon eux, à persuader les natifs américains de la supériorité culturelle japonaise. On lui reproche surtout d’avoir la main lourde dans les punitions qu’il donne. TU M’ETONNES. Je n’ai toujours pas oublié la pauvre sœur et les neveux de Frank franchement.

Ses supérieurs vont être ravis aussi d’apprendre que son nouveau sergent fait de la merde : alors que Kido voulait des résistants vivants, le supérieur fait exploser, bien malgré lui, le QG qu’il attaquait. Nakamura est donc engueulé par Kido qui n’apprécie pas de voir ses ordres contredits. Ah, c’est toujours des mondes dans lesquels il fait bon vivre tout ça.

Après tout ça, Juliana sort de chez elle et se fait capturer par Kido. Et j’ai ensuite crié « mais qu’elle est conne » au moins quatre ou cinq fois quand Trudy sort voir ce qu’il se passe alors que ce n’est clairement PAS un moment où tu sors de chez toi. Elle tombe nez à nez avec Kido, ce qui pose un problème énorme puisqu’il la croyait morte… vu qu’il l’a tué. OUPS.

Juliana explique donc tout ça à sa sœur depuis leurs cellules de prison où elle la supplie aussi de voyager, car ce serait le moment de le faire. Sinon, toujours à San Francisco, les navires de guerre promis il y a un moment débarquent – et la série est vraiment impeccable du côté des effets spéciaux. Tagomi y rencontre une japonaise (qui ressemble à sa femme ?) et qui peint justement l’arrivée de la flotte, mais nous n’en saurons pas beaucoup plus.

Tagomi fait ensuite en sorte de forcer la main de Kido : il passe par leur supérieur pour faire libérer Juliana et Trudy. Elles sont toutes les deux placées sous la protection de Tagomi… j’imagine que ça légalise leur situation et que ça évite quelques ennemis à Juliana. Cependant, je doute que ça stoppe Kido d’être curieux. En attendant, Tagomi essaye d’expliquer aux filles comment voyager… et ça fonctionne : Juliana parvient à relâcher sa sœur, à la laisser l’abandonner. Trudy disparaît sous ses yeux et il n’y a plus aucun doute possible sur l’existence des voyageurs dans la tête de Juliana.

En zone neutre, nous retrouvons Ed qui a donc bien réussi à s’échapper et est assez triste de voir que le prix de l’essence a augmenté. Eh, il n’y avait pas de gilet zone en 1960, juste les Yakuzas qui gèrent des pénuries comme ils peuvent. Sinon, Ed est avec un autre homme, Bobby, et tous deux achètent de la marchandise de contrebande.

On les retrouve ensuite dans une sorte de saloon où un homme les fixe et attire donc l’attention d’Ed. L’homme se présente comme étant John, et il leur achète un verre pour sympathiser. Ou draguer. Ou leur soutirer des infos. Avec cette série, je m’attends à tout.

À New-York, la conversation est toujours difficile chez les Smith entre John et Helen. Cette dernière se plaint de rumeurs sur la famille, mais il lui explique qu’il ne faut pas s’inquiéter. Bon, j’imagine qu’ils feraient mieux de s’en inquiéter, donc. Au travail, il apprend de mauvaises nouvelles – un homme a été assassiné, nom de code : mangeur de lotus.

De son côté, Helen voit un psy et culpabilise de ne pas réussir à faire le deuil de son fils. C’est assez dur, en plus, car son psy l’encourage à dire tout ce qu’elle veut, mais sous le Reich, c’est compliqué d’être bavard. Tout de même, il fallait penser à proposer d’une intrigue du genre ; je ne m’attendais pas à ce qu’Helen soit toujours développée cette saison.

Le soir, elle avoue à son mari avoir beaucoup pleuré en parlant de Thomas ; avec le sentiment atroce qu’il était encore en vie. John a pourtant d’autres chats à fouetter, car il reçoit des nouvelles de Juliana grâce à l’un de ses hommes de main… elle serait donc toujours poursuivie par le Reich, ce qui est assez logique après les meurtres commis.

John ferait pourtant mieux de s’occuper de sa famille : sa fille, Jennifer, a eu ses premières règles. C’est une source d’angoisse, car ça veut dire qu’elle doit passer une visite médicale qui pourrait révéler une maladie nécessitant de la brûler elle aussi. Autant dire qu’Helen comme John ne sont pas d’humeur à perdre un deuxième enfant, franchement. Quelle famille maudite !

Le lendemain, John rencontre une journaliste, la brune de l’épisode 1, pour la menacer sympathiquement afin qu’elle arrête d’écrire des articles qui perturbent Helen. Une fois que c’est fait, il avertit Kido de l’arrivée probable de Juliana et lui demande d’être tenu au courant des avancées des recherches la concernant. Kido lui ment évidemment, alors qu’il a par ailleurs repris une investigation sur Tagomi également.

En parallèle, Helen se rend voir la femme de son médecin de famille, tué par John, pour lui demander d’arrêter de répandre les rumeurs comme quoi John aurait tué son mari. En même temps, c’est bien ce qu’il a fait. Les deux femmes en arrivent rapidement aux mains et ça tourne très mal : Helen se retrouve à tuer son amie alors qu’elle était en train de se faire étrangler par elle. C’est gênant comme tout ce cliffhanger.

Autrement, Himmler contacte un autre personnage que j’ai soit oublié, soit que je ne connais pas encore, et le menace. C’est fou comme j’ai le cerveau en compote devant cette série… enfin, ce qui est fou, c’est surtout que j’arrive malgré tout à continuer à la regarder et adorer les moments les plus marquants alors qu’elle est loin d’être simple. Dans le même genre, Joe reçoit un courrier très confidentiel : le dossier d’un certain Oliver. Et comme d’hab, je ne sais plus si je suis censé savoir déjà de qui il est question, mais Smith lui demande de le tuer, quoi.


Épisode 3 – Sensô Kôi – 19/20
Après trois épisodes, il y a moins de moments qui me laissent sceptiques tout de même. J’entre peu à peu à fond dans l’histoire qui est toujours géniale, les différentes intrigues se clarifient et les révélations qui pleuvent me plaisent beaucoup. C’est plutôt bon signe et j’ai l’impression de retrouver la série que je bingewatchais jusque-là. Ouf.

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My father died a hero.

L’épisode commence par Juliana et Tagomi visionnant un film qui la perturbe grandement, comme il est une fois de plus question de morts violentes : Juliana y est prisonnière et s’y fait tuer par un SS qui ensuite se sucide. Joe ? Plus tard, ils en regardent un autre où Juliana est blessée dans une forêt enfumée. Et comme bien souvent, elle a des flashs de cette autre vie : elle peut s’en souvenir en se concentrant, de la même manière que Trudy peut voyager.

Cela complexifie grandement la série d’avoir toutes ces timelines qui se superposent. Cette fois, elle est du côté nazi et est apparemment proche de Joe, qui lui tient la main. Elle raconte tout ce dont elle se souvient de ce monde… puis sa connexion avec Joe dans son monde à elle. Tagomi l’informe donc que Joe se fait désormais appeler Joseph et est attendu à une réception le soir même. Ah ! Enfin ! La série se dirige vers des retrouvailles Joe/Juliana ; il était temps.

Helen a donc tué Alice, la femme du médecin, et elle envoie John s’occuper de ce cas : il fait passer ça pour un vol tournant mal et s’arrange donc pour que quelqu’un confesse le crime. Il n’empêche qu’ils sont toujours surveillés et que le comportement d’Helen est bien trop dangereux. En plus, elle reste dégoûtée d’avoir tuée sa meilleure amie.

Malgré ça, elle continue de vouloir obtenir plus d’informations sur la mort de son fils. Je comprends enfin son absence d’enterrement – il m’aura fallu le temps – et j’imagine bien la douleur d’Helen de ne pas savoir exactement ce qui lui est arrivé. S’il n’y a pas de corps, il reste toujours l’espoir d’une survie inenvisageable… et pourquoi pas pour quelques tests scientifiques ?

De ce côté-là, justement, l’intrigue de John s’accélère grandement cependant : il découvre l’existence de voyageurs, de multiples univers et de l’existence d’un double de chaque humain lorsqu’un scientifique le lui explique, preuve à l’appui. La preuve ? Une voyageuse, évidemment, et avec un film, s’il vous plaît. Bon, voilà qui devrait bien remettre en question toutes les certitudes du personnage et lui donner l’espoir de revoir Thomas (j’approuve si c’est ce vers quoi vont les scénaristes).

Joe se déplace dans une rue de San Francisco – j’ai raté le moment où il arrivait ? – et tue deux gardes stationnés devant la maison de l’homme qu’il doit tuer. Ce dernier est un peu con parce qu’il a l’occasion de derniers mots et il insulte le père de Joe, pourtant clairement là pour le tuer. Ce n’est pas spécialement malin, franchement.

Kido est mis sur cette affaire, inévitablement, et il n’apprécie pas de voir que les nazis peuvent tuer en toute impunité sur son territoire ; surtout s’il s’agit simplement de provoquer les japonais. Il faut du bon boulot Joe aussi. Joe ? Il reçoit une nouvelle enveloppe, avec une photo de Frank et une de Tagomi.

On ne traîne absolument pas ensuite à le faire revoir Juliana et je suis heureux que ça aille vite dans l’épisode après douze épisodes d’attente. La rencontre se fait lors d’une réception qui voit Tagomi invité à l’ambassade du Reich où il rencontre donc Joe.

Le plus intéressant est toutefois de voir Juliana rencontrer Joseph pour la première fois, officiellement. Les deux sont donc forcés de se comporter en inconnus, et wow, la tension et l’alchimie entre eux sont toujours aussi palpables. La conversation n’est pas tant intéressante que ça, car ils se toisent l’un l’autre et cherchent à savoir s’ils peuvent encore se faire confiance… mais pas facile de le savoir.

À la réception de l’ambassade, on retrouve aussi Kido qui parle à une femme et euh… pourquoi y a-t-il toujours un moment des épisodes où je décroche non par manque d’attention mais par impression qu’il me manque des informations que je devrais avoir, apparemment.

Le lendemain, Tagomi reçoit Joe dans son bureau mais n’aime pas beaucoup sa proposition de travail. Il l’envoie donc bouler en deux deux et euh, OK ? Il est mis en garde par son collègue sur sa proximité avec Juliana, quand même. Mystère.

Ce n’est qu’en fin d’épisode qu’on retrouve vraiment Joe et Juliana ensemble… et ils s’embrassent sans trop d’hésitation, heureux de se retrouver. Joe résume donc la saison 2 et son lavage de début de saison 3 à Juliana qui est sceptique d’avoir toujours face à elle le Joe qu’elle a connu. Faut dire, elle n’est pas aidée : quand elle l’embrasse, elle a des flashs d’un autre monde dans lequel il lui a demandé de lui faire confiance… avant de lui tirer dessus. C’est sûr que c’est problématique de lui faire confiance après tout ça, mais ça confirme que le film du début d’épisode montrait Joe en train de la tuer avant de se suicider.

En zone neutre, Bobby retourne dans un bar boire un verre où il rencontre l’homme que nous avions vu prier dans l’épisode précédent – mon « quelqu’un quelque part ». Ce dernier interroge beaucoup Bobby sur les Etats Pacifiques, de l’Ouest, et Bobby a la drôle d’idée de confier un peu trop d’informations à mon goût à cet inconnu. En plus, ils sont écoutés par un deuxième inconnu dans le bar, alors je suis paumé.

Ce deuxième inconnu est en fait à la recherche de juifs ; qu’il veut possiblement tuer. Il force donc le premier à l’emmener où il veut, chez des catholiques qui cacheraient des juifs. Le tout sous la menace d’une arme. Bien.

Ed ? Il continue de se faire draguer très lourdement par l’homme de l’épisode précédent, qui va jusqu’à lui tenir la main. C’est mignon comme tout. Bobby interrompt néanmoins leur rencard pour expliquer à Ed qu’il est temps pour eux de rentrer à la maison. Oui, mais Ed n’est pas tellement motivé à l’idée de rentrer chez lui : il préfère largement la liberté de la zone neutre. Bobby lui laisse donc le choix… mais lui, il repartira le lendemain.

Nicole est de retour dans la série aussi, toujours avec sa nouvelle intrigue : son nouveau plan de com consiste à proposer une Année 0, pour effacer l’histoire de l’Amérique et la recommencer une bonne fois pour toute ; sans prof d’histoire, donc. On la retrouve ensuite dans un gala nazi où elle retombe sur la journaliste brune du premier épisode, Thelma. Les deux commencent à sympathiser un peu plus et cette tendance à la réception mondaine est quand même compliquée à appréhender.

Lors de ce gala, Nicole rencontre John, juste avant qu’il ne glisse quelques informations confidentielles à Thelma, histoire qu’elle écrive sa version des faits de la mort d’Alice dans le journal. John a bien du mal à tout gérer dans cette soirée mondaine parce qu’Helen prend des médicaments et le Reichsmarchall lui fait comprendre qu’il trouve louche la mort du médecin, puis d’Alice, en un laps de temps si rapproché.

Le gala est encore une fois l’occasion de parler de Thomas, puisqu’il est question de visionner le film de Nicole sur la mort de Thomas et l’exemple inspirant que Thomas et John sont pour le Reich – Thomas pour son sacrifice, John pour avoir si bien élevé son fils. Le film est un véritable succès, et Nicole obtient donc une standing ovation, de même qu’un déjeuner avec Thelma.

La soirée est rapportée à Berlin, et l’attitude d’Helen, buvant et prenant trop de médicaments, ne passe pas inaperçue. John a donc raison de s’inquiéter pour elle… et il lui parle d’un autre de leur ami mystérieusement disparu pour qu’elle comprenne bien qu’il faut qu’elle arrête de déconner autant qu’elle le fait ces derniers temps.

Du côté de Thelma et Nicole, le déjeuner se déroule à merveille : Thelma drague clairement Nicole et lui révèle qu’elle est lesbienne, alors que son mari est gay. Elle le fait de manière drôlement ouverte pour quelqu’un vivant dans le Reich quand même.

En fin d’épisode, John visionne le film de la voyageuse qu’on lui a présenté et il y découvre, évidemment, comme je l’espérais, que Thomas est encore en vie quelque part, puisqu’il est dans le film. De son côté, Juliana essaye de comprendre le film du début d’épisode où Joe lui tire dessus et elle trouve une piste – mais elle confie à Tagomi son désir de l’explorer avec Joe. Bien évidemment.

Dans les scènes que je ne cherche même plus à comprendre, il y a le parc de San Francisco, avec Tagomi (c’est lui ?) qui retourne au parc avec vue sur le Golden Gate pour parler à la femme qui peint toujours son tableau. Ils sympathisent assez pour qu’il lui dise aimer son art, ce qui lui vaut de gagner le tableau. Hmm. Une autre ? Facile :  on voit un homme essayer de passer une frontière de San Francisco planqué dans un camion, et il se plante misérablement. Il est considéré comme un prêtre et il est ensuite torturé par les japonais pour avoir des informations sur la Résistance. Hagan, c’est son nom, confie donc des informations confidentielles qui me font péter un petit câble immédiatement : Frank Frink is alive.

Ma réaction ? Mot à mot, ce fut : « Mais c’est pas possible, il est mort ? ». Il s’est quand même bien fait exploser, donc s’il est en vie, c’est probablement un voyageur, ce qui est assez prévisible dans le fond… ou alors les scénaristes vont devoir faire preuve de beaucoup d’imagination pour me convaincre. Déjà que je trouve que son attentat ne servait à rien comme ça ne nous débarrassait même pas de Kido. Ce dernier prend cher cette saison déjà, ça fait deux ennemis morts qui seraient encore en vie tout de même !

> Saison 3

4 commentaires sur « The Man in the High Castle – S03E01-03 »

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