Épisode 16 – Scenes from an Italian Restaurant – 16/20
C’était à nouveau une intrigue sympathique dans cet épisode, bien aidée par le fait que j’adore l’actrice sur qui elle reposait. Au-delà de cette enquête de la semaine, il y a des avancées plutôt réussies pour la série en général : tout avance lentement, c’est sûr, mais c’est un rythme qui tient la route pour l’instant.

Aren’t you two supposed to be out on a big date?
Ca fait déjà une éternité que je n’ai pas regardé d’épisode de cette série, alors je profite de ce week-end légèrement moins chargé pour rattraper mes deux épisodes de retard. Cela commence plutôt bien avec enfin le rencard tant attendu entre Cara et Miles… qui s’avère bien gênant comme il faut. Passer du temps ensemble, ils savent faire, mais de manière romantique c’est bien plus compliqué. Ils sont incapables de se mettre d’accord sur quoi faire.
Par chance pour eux, le compte de Dieu veille au grain et les emmène directement vers un restaurant italien, Zolfo & Sons. Bien qu’en plein rencard, ils commencent aussitôt à se renseigner sur les lieux, surtout que le restaurant paraît tout chouette et que le restaurateur, Zolfo donc, est super sympa avec eux.
Il leur envoie alors Julia de The Magicians. Qu’est-ce qu’elle fout là ? Elle est la nouvelle suggestion d’ami de Miles, bien sûr : la fille de Zolfo, Sophia. C’est plutôt marrant, puisque ça leur permet de se trouver un sujet de conversation : plutôt que d’avoir un rencard normal, ils décident de commencer à enquêter sur elle et même de la suivre quand elle quitte le restaurant en avance. Cela leur permet de découvrir qu’elle a en fait envie d’acheter son propre restaurant, pas très loin de celui de son père.
En quittant Zolfo & Sons, Miles et Cara tombent aussi sur Lester, le boss d’Arthur, et le nouveau révérend, Andrew. Ali trouve ça drôlement étrange que son père ne soit pas invité quand Miles lui en parle et on sait bien sûr qu’elle a raison de se poser des questions. Le lendemain, elle se rend donc auprès de son père pour prendre de ses nouvelles et apprend que son père a rendez-vous avec Lester. Ses suspicions se confirment et elle en parle à son père, inquiète.
Arthur, en revanche, ne s’inquiète pas du tout. Pourtant, Ali a de bons arguments et elle réussit à convaincre au moins Miles du potentiel de sa théorie. En parallèle, il est révélé qu’Andrew a une femme et un fils, Marcus. Comme il est super pote avec Arthur, on le voit culpabiliser en permanence du coup qui est en train de se monter dans son dos et contre lui.
Pendant ce temps, Rakesh continue de travailler – parce que maintenant ça lui arrive, oui. Simon Hayes l’informe de l’arrivée du reste de l’équipe à venir, puis lui demande d’enquêter sur des hackings réguliers qu’il a repéré sur son ordinateur et qu’il pense venir d’Henry. Et virer Henry du serveur est apparemment une raison suffisante pour que Rakesh possède l’accès à tout le serveur, justement.
C’est merveilleux, mais ça stresse Rakesh qui ne comprend pas bien ce qui est en train de se passer : toute sa petite théorie tombe en effet à l’eau. Il veut donc mener sa propre enquête, même si ses amis lui déconseillent de le faire. De toute manière, personne n’écoute vraiment les conseils de personne dans cet épisode. Ainsi, Miles se confie à Rakesh sur le rencard un peu catastrophique avec Cara qui n’est devenu bien que quand ils se sont lancés dans leur enquête de la semaine. Cara, elle, raconte la même chose à sa collègue Parker. Cette dernière, comme Rakesh, lui conseille de reconsidérer la relation, parce qu’ils sont possiblement faits pour être amis. Que font Cara et Miles ? Ils n’écoutent pas, évidemment.
Rakesh mène en tout cas son enquête pour virer Henry des serveurs de Simon, et ça avance vite vers un nouveau gros problème auquel je n’ai pas tout compris, et Ali non plus. Oui, Ali est venue voir Rakesh pour obtenir des infos sur Andrew, parce que chacun son enquête après tout ! En ce qui concerne Rakesh, le problème est qu’Henry essaye de s’attaquer à un serveur privé de Simon auquel même lui n’a pas accès pour le détruire, et c’est le serveur avec le projet secret évidemment.
Après tout ça, Simon explique donc enfin à Rakesh les tenants et aboutissants de son amitié avec Henry. Ils se sont disputés parce que ce dernier aime la recherche et la création, alors que Simon est plutôt dans l’application de leurs découvertes. Simon considère donc qu’Henry veut l’empêcher de concrétiser leurs rêves, alors qu’il est sur le point de le faire.
Bon, et Sophia dans tout ça ? Elle se retrouve dans un restaurant qui n’a pas de cuisine à cause d’une fuite de gaz. Par chance pour elle, Miles et Cara sont sur ses traces, et ils lui proposent la cuisine d’Ali pour s’entraîner. C’est gros et n’importe quoi, mais il va de soi qu’elle accepte immédiatement. Sophia se fait donc plaisir en cuisine, jusqu’à ce que son père lui tombe dessus pour l’engueuler. Comme l’actrice sait bien comment faire pour avoir des larmes dans les yeux, je trouve que ce rôle lui va comme un gant.
Son rendez-vous avec les investisseurs se déroule à merveille malgré tout, jusqu’à ce qu’elle découvre que sa licence pour vendre de l’alcool lui est refusée. Sans ça, difficile d’obtenir la confiance des investisseurs qui décident donc de se retirer du projet. Classique. Alors qu’Ali fait ce qu’elle peut pour voir ce qu’il s’est passé pour justifier cette absence de licence, Miles reçoit une nouvelle notification qui le conduit chez Ladurée.
Bien sûr, il s’y rend avec Cara, et c’est l’occasion pour elle de raconter qu’elle a passé un an à Paris et pour lui de se remettre en question sur leur rencard foiré – de toute évidence, ils savent encore comment se parler d’autres choses que le compte de Dieu, quand ils n’ont pas la pression du rencard en tout cas.
Là-bas, ils retombent sur l’homme qui gère le gaz du nouveau restaurant de Sophia et qui leur confie qu’il n’y avait finalement pas de fuite de gaz. Avec l’aide d’Ali, Cara et Miles découvrent donc que c’est Tony, l’actuel chef du restaurant de son père, qui a tout fait pour saboter son projet. C’était prévisible et évident dès le début, et dès que le père l’apprend, il vire le chef. Il se rend ensuite auprès de sa fille pour lui dire qu’il est prêt à investir dans son restaurant, surtout qu’il y a des chances pour qu’elle ruine l’affaire familiale. Par conséquent, son père prend sa retraite et vend son restaurant, pour avoir assez d’argent pour investir. Cela craint un peu quand même, c’est risqué comme mouvement.
Au milieu de tout ça, Rakesh trouve le temps de se renseigner sur Andrew pour Ali. Après un rapide hack, il peut donc l’informer qu’Andrew est bel et bien recruté pour remplacer son père. Elle décide donc de le confronter, avec Miles en plus. Il nie les faits jusqu’à l’arrivée d’Arthur, à qui il raconte tout. Ben oui, en fait, il est bien là pour le remplacer, parce qu’Arthur va être promu au rang supérieur.
En fin d’épisode, Rakesh confie à Miles qu’il ne pense pas qu’Henry soit derrière le compte de Dieu. En revanche, il recommence à douter de Simon… Super, ça tourne un peu en rond ça, mais pas autant que Cara et Miles. Ce dernier demande carrément des conseils relationnels à son père… et il décide finalement de rester ami avec Cara.
Et elle aussi, parce que son amitié avec Miles est la meilleure chose qui lui soit arrivée ? Hmm… Oui, non, en fait, pas crédible, et heureusement ils s’en rendent compte grâce à une tradition pourrie du restaurant du père de Sophia qui les fait s’embrasser. Alléluia.
Bon, il faut que je note aussi que la sœur de Miles a enfin un nouvel appartement, et je n’ai pas réussi à le faire ailleurs dans la critique, alors voilà, ce sera ma conclusion… Tadaa.
Épisode 17 – The Dragon Slayer – 16/20
C’est totalement un nouvel épisode formaté « à la semaine » que propose la série, mais je trouve une fois de plus que c’est une vraie force pour la série. Elle parvient à me convaincre à chaque épisode pour la fluidité de son écriture. C’est particulièrement valable ici avec une succession de problèmes à la résolution assez naturelle. Ce n’est pas crédible, mais c’est chouette à regarder et à enchaîner.

You’ve got lightning in a bottle, Miles.
Miles est de bonne humeur après son baiser avec Cara, et il s’en confie avec Rakesh qui est au moins aussi heureux que moi de voir que ça avance enfin un peu du côté de cette intrigue. Et comme lui, j’attends encore le double rencard avec Jaya. En attendant, Miles rencontre une dirigeante de FreeVerse qui est ravie d’accepter son podcast sur leur réseau, tout en lui laissant sa liberté d’expression.
Ils veulent toutefois l’exclusivité, et ça force Miles à demander à Cara si elle est bien d’accord pour continuer à écrire sur les gens qu’ils aident plutôt que sur le compte de Dieu. Comme c’est déjà ce qu’elle fait, ça ne risque pas de poser problème. En plus, Cara aussi est sur un petit nuage, donc elle en parle à Parker, jusqu’à ce qu’elles soient interrompues par le rédacteur en chef du magazine qui veut déjeuner avec Cara. Rien que ça.
Sinon, l’intrigue de la semaine concerne un certain Ben Evans, et c’est super chouette parce qu’elle est introduite de manière différente de ce qui se fait habituellement. Miles le rencontre en effet dans le métro et lui parle – genre ça se fait de parler aux gens dans le métro pour faire autre chose que demander de l’argent ou des indications dans une langue étrangère pour trouver son chemin ! Si seulement !
C’était rigolo à voir, surtout que Ben a un fils, Max, à l’imagination débordante. Il se prend pour un chasseur de dragons et crie dans le métro, le genre d’enfant assez insupportable quand il n’est pas de sa famille donc, mais comme on est devant une série, c’est chouette. Miles sympathise avec eux après avoir écouté leur conversation de manière peu discrète, mais ce n’est qu’après ça qu’il reçoit la notification du compte Facebook.
Finalement, il retrouve vite Ben dans un restaurant et l’espionne avec Cara. L’enquête leur permet de rapidement entrer en contact avec lui et Max lorsque leur voiture est récupérée par la fourrière. Et le problème, c’est que la voiture est leur maison. Ca et le fait que ça coûte 400$ de récupérer la voiture. Et le fait que Ben a un entretien le lendemain aussi.
Une fois de plus, Miles joue donc les bons samaritains : il paye de quoi aller chercher la voiture, puis il invite Ben et Max chez lui pour les laisser dormir dans un vrai lit. Une fois que ces deux-là sont au lit, Cara et Miles pourraient presque avoir le temps de s’embrasser, s’il n’y avait pas Rakesh pour les interrompre. Sa nouvelle obsession du moment ? Trouver une connexion entre Miles et Simon Hayes. Ce n’est pas évident du tout, alors il décide de chercher du côté de l’Eglise et d’Arthur.
Ah, d’ailleurs, l’élection d’Arthur pour le diocèse de New-York ? Elle apporte de nouvelles embûches dans sa carrière pro. Les embûches en question sont toutefois ses enfants, qui pourraient être politiquement mal vus que l’une est lesbienne et l’autre athée. C’est sûr que ça la fout mal, et ça déçoit Arthur, qui se retrouve à hésiter à prendre le poste. Sa nouvelle compagne lui conseille d’en parler à ses enfants avant de prendre sa décision.
Avant ça, il est toutefois contacté par Rakesh qui veut donc le voir pour trouver le lien avec Simon Hayes. Heureusement, Arthur est plus malin que Rakesh : il lui propose de plutôt chercher un lien entre Simon et les gens proposés en notifications.
Pendant ce temps, Cara déjeune comme prévu avec son patron, qui l’a remarquée quand elle a décidé de refuser sa promotion… Et qui dit que maintenant il aimerait comprendre d’où viennent ses histoires. Bien sûr, il ne fait que gagner du temps et la confiance de Cara : il sait déjà, parce qu’il a écouté tout le podcast de Miles. De manière prévisible, il demande à Cara d’écrire à présent l’histoire du compte Facebook de Dieu, et c’est gênant parce que Miles voulait justement l’exclusivité.
En parallèle, Ben réussit à obtenir son job grâce à l’aide de Miles. C’est de moins en moins crédible tout ça, parce que Miles prend sa place lors d’un entretien avant de révéler la vérité. C’est n’importe quoi, mais ça fonctionne pour Ben, dis donc. C’est bien le seul pour qui ce genre de choses fonctionnerait. Miles en profite pour surveiller Max et lui parler château fort, et notamment du château restant à New-York.
Après tout ça, Miles retrouve Cara et elle n’ose pas lui dire la vérité sur son entretien avec son boss. Dommage. Comme Max a oublié une partie de ses affaires dans l’appartement de Miles, ils décident de retourner le voir… et ça tombe bien. Ben oui, quand ils arrivent pour lui rendre, ils tombent sur un policier en train d’expliquer à Ben qu’il doit le reporter aux services sociaux.
Par chance, Miles est le fils d’un révérend assez connu qui a un refuge, alors le flic accepte de les laisser partir. J’ai eu l’impression que cette intrigue n’en finissait pas, parce qu’on enchaîne tous les problèmes possibles avec des solutions ultra simples en permanence. Miles est vraiment un bon samaritain dans cet épisode.
Sans trop de surprise, on enchaîne sur un nouveau problème : le job que vient d’obtenir Ben ? Il ne peut finalement pas l’avoir, parce qu’il a menti sur son lieu de résidence. En même temps, oui, c’est compliqué d’avoir un job quand on est SDF. C’est un vrai problème, ça, pour le coup. En revanche, tout le monde n’a pas Miles et Cara comme amis. Pourtant, même avec leurs relations (le chantage de Cara pour faire de la pub, ça fonctionnait drôlement bien), ils ne parviennent pas à faire rembaucher Ben.
Pire encore, plus personne ne s’occupe de Max qui fugue donc pour aller accrocher son drapeau, confectionné par sa mère, sur le seul château qu’il reste à New-York. Et oui, c’est un chasseur de dragons, il veut simplement vivre dans un grand château fort et dans un conte de fée… même s’il sait que ça n’existe pas.
Ca n’existe pas, mais cette série aime nous faire croire que ça pourrait. Ainsi donc, le château dans lequel ils sont manque justement d’un gardien, et hop, voilà Ben embauché parce qu’il a servi dans l’armée. Jamais vu un job si vite donné, franchement.
En fin d’épisode, Arthur décide donc de parler à ses enfants de sa décision de se retirer de l’élection. Bien sûr, Ali et Miles parviennent à le convaincre que ce n’est pas si grave de cacher sa vérité familiale pour être élu. Ca ne peut que se retourner contre lui sur le long terme, mais bon, admettons. Finalement, Ben obtient donc un job et une maison, et Cara écrit un super article sur eux… mais son boss aimerait quand même qu’elle ne laisse pas ses sentiments entraver une si bonne histoire.
Ca ne vaut toutefois pas le cliffhanger de cet épisode qui voit Rakesh tout heureux d’avoir enfin coincé Simon Hayes, au point de s’en moquer pas mal d’interrompre un baiser entre Cara et Miles ! Ouep, il a un lien entre Simon et John Dove, la toute première notification de Miles : c’est un chirurgien qui a opéré Simon pour une greffe de moelle épinière. Bien, la suite devrait être plutôt intéressante du coup !

Bon c’est clair que chaque semaine ça parait un peu improbable de voir avec quelle facilité les problèmes des gens disparaissent. Ca reste une série sympa et j’ai vraiment envie d’avoir le fin mot de l’histoire.
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Je ne sais pas si on l’aura, c’est juste ça le problème
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Deux épisodes super sympa encore, j’aime vraiment cette série ! On l’a déjà dit mais j’adore la façon dont tout semble arriver et s’emboîter normalement. Aussi bien les intrigues de la semaine que tout ce qui touche les persos, notamment le rencard gênant ou les dilemmes que tous ont à un moment donné.
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On l’a déjà dit, mais c’est surprenant qu’ils arrivent à le faire chaque semaine sans fausse note, franchement, alors je ne me lasse pas de le dire non plus 🙂
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