Épisode 2 – Play Ball – 14/20
Comme en saison 1, cet épisode permet d’en apprendre davantage sur le héros de la saison et sur le jeu… C’est un peu répétitif, sans pour autant être désagréable. Au contraire, même, ça fait monter l’impatience et l’excitation de cette nouvelle saison, tout en ayant un petit côté familier qui est bien plaisant. Vivement la suite.
Spoilers
Victor contacte Miles et tombe dans son piège les yeux fermés. Enfin, l’œil fermé dans son cas.
You’re a survivor too, aren’t you, Victor?
Ah. Onze minutes, voilà un format d’épisode qui me plaît davantage que le précédent. Cela devrait permettre d’accélérer un peu les choses – même si en vrai, je suis prêt à ce que la saison 2 prenne son temps aussi si la qualité reste aussi dingue ensuite. Bon, mais là, c’est moi qui prends mon temps : l’épisode 2 commence par la rencontre entre Miles et Victor. Qu’est-ce que j’aime l’ambiance musicale de ce début d’épisode !
Les choses sont rapidement mises en place : Victor comprend bien vite que Miles en sait beaucoup sur lui et qu’il n’est pas là pour lui donner un prêt comme il l’espérait. Ce que propose Miles est bien mieux : une véritable fortune, s’il gagne à son jeu. Les règles ne changent pas : de l’aube à l’aube, pendant 24h, avec à chaque heure qui passe une somme exponentielle faramineuse qui sera versée sur un compte en banque pour Victor. Au total, il peut se faire 24,5 millions de dollars – s’il reste en vie jusqu’à la 24e heure, donc.
Bien sûr, au début de chaque heure, sa position sera révélée aux chasseurs ; bien sûr, il n’a pas le droit de parler du jeu à qui que ce soit ou de se faire arrêter. Si cela devait se produire, alors le jeu ne prendrait jamais fin : il serait traqué à vie (bon courage). Vraiment, nous sommes sur des règles qu’on connaît bien puisque ce sont les mêmes qu’en saison 1.
Ce qui change ? Eh bien, on vous a dit que c’était à New-York, non ? Les cinq quartiers et Long Island sont désormais le terrain de jeu à ne pas quitter s’il veut rester en vie. C’est bien gentil toutes ces règles, mais ça ne fait pas rêver de se faire chasser par des chasseurs expérimentés voulant nous tuer.
Victor refuse donc de manière assez prévisible le jeu, tentant plutôt de rembourser la somme que sa sœur doit par lui-même. Il n’en est pas franchement capable, ayant à peine 42 000$ à portée de main. Euh, c’est déjà beaucoup sachant qu’on nous l’avait présenté comme pauvre !
Bon, ce n’est pas suffisant, cependant. Tout ce qu’il y gagne, c’est de se faire menacer de mort. Décidément, c’est sa journée. Effrayé, il décide de faire plaisir à sa sœur quand elle rentre chez eux, lui passant un peu de bonne musique avec un projecteur tout naze qui est apparemment le top du rêve pour eux. Le plus déconnant dans tout ça ? Il ose dire de sa sœur qu’elle est intelligente parce qu’elle le comprend apeuré, alors que putain, il est dans cette merde à cause d’elle.
En plus, il parvient super rapidement à l’endormir ? Je sais pas, je capte que mon frère (imaginaire, je n’en ai pas) est terrifié d’un truc et il enchaîne en me demandant ce que je ferai s’il m’arrivait un truc, ben je suis terrifié à mon tour. Dans tous les cas, j’évite d’aller me coucher et de dormir comme si de rien n’était. Joséphine n’est pas moi, apparemment.
Bien sûr, on découvre dès l’aube suivante que Victor a déjà accepté l’offre de Miles – et les baskets qu’il lui a offert aussi. Il est bientôt 5h53 quand il rencontre Miles dans un stade où le jeu va pouvoir commencer. Et cette fois, il n’a qu’une minute d’avance sur les chasseurs qui sont tous à 100 mètres du stade. Heureusement que les flingues sont interdits, sinon, ça rendrait la tâche impossible. Enfin, en vrai, la tâche EST impossible, c’est le principe de la série de toute manière.
Bref, le jeu peut enfin commencer !