Épisode 3 – Devil in the Outfield – 18/20
Voilà, on y est, la série qui me manquait pour les doses d’adrénaline et toute l’action qu’elle proposait est de retour en grande forme. Il était temps ! Je savais que les premiers épisodes seraient vite oubliés une fois pris dans l’action, et bordel, c’est le cas. Pas le temps de respirer ou de voir passer les dix minutes de cet épisode, clairement.
Spoilers
Le jeu commence enfin.
Guys like that ruin this city.
Quitter un stade à l’aube, sans se faire repérer par des tueurs hyper entraînés qui sont tous à moins de 100 mètres ? C’est mission impossible et Victor s’en rend vite compte. J’aime beaucoup ce début d’épisode qui nous remet bien vite dans l’ambiance et l’adrénaline que j’aimais avec la saison 1. En effet, même si c’est l’aube, il y a déjà quelques personnes présentes autour du stade.
Victor doit donc se méfier des éboueurs ou des gentils promeneurs de chien – ouais, il est super suspicieux le type (et le fond vert est dégueulasse aussi ?). Cela dit, la course poursuite commence vraiment quand Victor aperçoit un homme lui courir après. C’est terrifiant pour lui de savoir que ce type veut le tuer, forcément.
Et il n’est pas au bout de ses surprises : le premier tueur qu’il va croiser et sur lequel la série va s’attarder cette saison est en effet Ford. Comme tous les tueurs de cette série, il aime beaucoup trop s’écouter parler – et moi non. Avant d’en arriver à son monologue, la course poursuite voit Victor revenir au stade, bien malgré lui, et s’effondrer dans des poubelles.
Il fait ce qu’il peut pour se relever au plus vite, prenant au passage une bouteille en verre, parce qu’il faut bien faire un peu de placement de produit, j’imagine. Il se planque aussi comme il peut dans le stade, mais finit par se faire griller quand il sursaute à cause d’une batte de baseball lancé par Ford. Aussitôt, la course poursuite peut reprendre.
Pendant ce temps, à Brooklyn, on retrouve Devon Bostick pour surveiller tout ça. Bordel ! Je ne croyais vraiment pas que Jasper de The 100 serait de retour pour monitorer toute la course. Je suis content que la série soit consistante dans son casting malgré les trois ans d’attentes. Ainsi, on retrouve aussi Connell, le cinglé aux lunettes, qui se contente lui aussi de suivre la course, mais sur le terrain.
Cela le permet de prévenir Miles que Victor n’a pas de chance et est déjà dans une impasse où Ford pourrait bien l’éliminer. Pour ne rien arranger aux affaires de Victor, Ford a également un fouet bien à lui, décoré avec quelques lames de rasoir. Bref, il n’en faut pas plus pour que la première blessure de la saison soit faite.
Pourtant, Victor parvient à gagner son combat contre Ford, grâce à un bon coup de chance. Je me doutais qu’il n’allait pas mourir si vite – même si j’aimerais bien que la série nous surprenne d’une manière ou d’une autre cette année. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. J’aime retrouver le suspense de la course poursuite, mais je me doutais vraiment qu’il allait s’en sortir face à Ford.
Dans le même genre, j’ai traité Victor de tous les noms quand il n’est pas resté finir le boulot avec Ford. Il le pend à une corde, certes, mais je me doutais que le cinglé allait trouver un moyen de s’en sortir en vie. C’est effectivement le cas – et la scène m’a fait rire parce que Connell le regarde se débrouiller pour rester vivant en coupant sa corde avec son fouet… et je ne sais pas, Connell me fait rire, en fait.
Bon, Victor commet donc l’erreur de laisser Ford en vie, une erreur qu’il ne fera probablement pas deux fois quand il l’aura comprise. En attendant, il décide d’aller prendre le métro (j’ai bon espoir pour le Bingo Séries) et se retrouve sans surprise dans le même wagon qu’un autre tueur. Miles nous l’annonce et la série nous fait un faux suspense : j’ai immédiatement capté que le tueur serait le SDF et non pas l’homme d’affaire avec un cutter en face de Victor.
Cela ne manque pas et nous fait un bon cliffhanger. En parallèle, j’ai capté aussi que Victor avait volé de l’argent dans l’épisode précédent. Pour moi, il prenait de l’argent dans son propre coffre, pas dans celui de son patron. Cette histoire va revenir le hanter, probablement.