La routine continue de s’installer pour cette nouvelle saison. On continue de voir un peu tout le monde, mais maintenant qu’on les a retrouvés la semaine dernière, ça me fait moins bizarre d’être à nouveau balancés au milieu des 150 000 dynamiques de la série. Bon, après, bien sûr que les scénaristes abusent dans les relations amoureuses. Mais bon, je n’attends pas autre chose de cette série.
Spoilers
Bailey reprend son job à gérer les internes.
We’re already family anyway.
Et voilà, le boulot est passé par là, j’ai de nouveau plein d’épisodes en retard dans plein de séries. Seulement, voilà, j’ai passé une dizaine de mois sans cette série et en vrai, c’est celle-ci que j’ai envie de regarder. Pourquoi me priver, du coup ?
Bailey
Grève des scénaristes ou pas, les bonnes habitudes ne se perdent pas dans la série. On commence donc par un épisode qui fait le tour des personnages, si possible avec des relations sexuelles à la clé. Du côté des internes, il y a donc Mika qui empêche ses colocataires de dormir en couchant toute la nuit avec Helm. Les colocataires pourraient passer une petite nuit ensemble aussi, en vrai, mais Simone a toujours besoin de sa pause.
De son côté, Bailey se prépare pour sa première journée en tant que boss des internes. C’est quelque chose : elle est sûre que ce sera facile parce qu’elle a quand même créé ce job, mais bon, en vingt ans, les générations ont changé tout de même. Après, elle a raison : les bébés chirurgiens sont toujours les mêmes dans cette série. On se bat pour être le premier à opérer, et pour ça, avec Bailey, il faut compléter un max de procédure de routine avant.
Bailey prend avec elle pour la journée Lucas et Kwan. Ils se retrouvent avec une sacrée histoire : un type plein de balles de fusil dans le torse… et de billets de banque dans le pantalon. C’est du Grey’s Anatomy on ne peut plus classique, avec ce qu’il faut de bonnes blagues sur le sujet et de moments dramatiques.
Le patient se retrouve ainsi en arrêt cardiaque sans que Luca ne puisse rien faire de chirurgical car il a à gérer les billets de banque et Kwan lui sauve la vie en voulant juste compléter un peu sa liste de procédure de base. Il pense le type mort mais demande à continuer le massage cardiaque quelques secondes de plus. Terrifiant pour ce patient de se dire qu’il aurait pu mourir sans un fayot comme Kwan.
Flippant aussi de voir ce que malgré cette intervention plus qu’utile de Kwan, l’interne ne peut pas opérer pour autant : Bailey lui refuse l’accès au bloc, ce qui énerve totalement Ndugu qui est également sur ce cas. J’ai trouvé ça plutôt sympa de le voir protester face à Bailey, sans pour autant que les scénaristes ne prennent forcément le parti de Bailey. Pour une fois !
Cela dit, même s’ils ne le font pas, Bailey s’assure d’avoir raison auprès des internes. Elle rappelle donc à Kwan et Lucas, qu’ils ont intérêt à comprendre qu’ils sont là pour sauver des vies et non pas pour faire une compétition à qui ira le plus vite au bloc. Quand elle entend finalement Kwan expliquer aux parents de leur patient tout ce qui lui est arrivé dans l’épisode – et il s’en est passé des choses – Bailey est un peu remise à sa place quand même. Bien sûr que les internes gèrent les patients aussi.
Ce qui choque Bailey aussi n’est pas tellement que les nouveaux internes sont différents, c’est qu’elle est devenue différente avec le temps. Elle est désormais une maman qui comprend qu’elle doit se remettre en question. Elle se retrouve à stresser sur ce poste et je n’aime pas trop ça pour le personnage. Elle a toujours un historique de patiente cardiaque, non ?
Mika
Mika est piégée dans cet épisode, clairement. Elle se retrouve à devoir s’occuper de Teddy. Elle pense d’abord qu’elle ne pourra pas avoir la moindre procédure à effectuer, mais c’est en fait autre chose qui l’attend : Teddy lui demande de checker ses patients et de faire ses procédures à sa place. Les procédures, elle n’en fait pas tellement ; mais au moins, ça lui permet de découvrir qu’Owen se sent redevable auprès d’elle depuis qu’elle a sauvé la vie de Teddy. Mouais.
Bon, Mika est bien sûr coincée entre Teddy et Owen pendant tout l’épisode, ce qui n’est pas la meilleure des options dans la vie. Cependant, j’ai bien aimé la voir être « discrète » tout l’épisode et remettre Teddy à sa place, pour une fois.
Teddy finit donc en larmes devant elle et révèle même à Owen en fin d’épisode qu’elle s’en veut de ne pas avoir pu sauver Sam. Effectivement. J’ai tellement zappé toute l’intrigue de Sam. Je ne l’aimais pas trop comme personnage, en vrai, ça me fait toujours aussi bizarre de voir qu’il a tant d’impact sur cette saison. Mais bon, soit, c’est comme ça. Le développement de Mika ? Il poursuit sa route comme il se doit, avec une relation amoureuse totalement assumée avec Helm, même si c’est sa supérieure. C’est juste un peu frustrant de ne pas voir plus Helm…
Simone, Lucas… Levi
Pendant ce temps, Richard s’occupe d’un patient qui bave littéralement d’envie quand il rencontre Levi. C’était plutôt drôle quand manière d’introduire la situation, avec Richard qui décide de faire de Levi le chirurgien principal sur le cas quand il comprend le flirt qui se met en place… En vrai, c’est juste bizarre ce patient qui drague son médecin, non ? Je veux dire, le jour où je me fais opérer, ai-je vraiment envie de draguer mon chirurgien ? J’ai un doute.
Bon, le pauvre patient découvre ensuite par Simone qu’il est positif au HIV. Elle fait une sacrée gaffe en voulant effectuer une vérification de routine sur son traitement et en lui balançant l’info comme ça. Le patient espère immédiatement que Simone a fait une erreur car c’est une bleue. Bien sûr, ce n’est pas une erreur de diagnostic, juste une erreur dans la manière de l’annoncer.
Simone passe son épisode à culpabiliser, espérant même pouvoir coucher avec Lucas pour s’en remettre. Mais finalement, non : il lui met un stop parce qu’il ne veut pas abuser d’un moment de sa faiblesse de sa part et… elle le prend mal ? Vraiment, elle est de plus en plus insupportable. En fin d’épisode, Simone se rapproche tout de même de Lucas pour lui parler, enfin. Il serait temps. Elle a donc juste peur d’avouer que le timing de leur relation n’est pas le bon. Il lui confirme que c’est fini entre eux effectivement : elle est d’un égoïsme monstre avec lui et le fait trop souffrir à se passer toujours en premier. Bim, ouvre les yeux.
Bon, et sinon, Levi continue de draguer le patient pendant tout l’épisode, à moins que ce ne soit l’inverse. Le HIV ne l’inquiète pas du tout, il est sous Prepp et a bien besoin d’un peu de romance dans sa vie. C’est chouette de le voir flirter à nouveau… Juste, je ne suis pas sûr qu’être avec un patient soit la meilleure idée du monde, mais bon.
Link, Jo… Amelia
En parallèle, la relation entre Jo et Link semble se porter au mieux et être merveilleuse… jusqu’à ce que Link semble gêner par le fait que d’autres types draguent Jo sans qu’elle semble n’y prêter plus attention que ça. En fait, Jo me fait rire à passer totalement au-dessus, mais la réaction de Link… ça ne semble pas être la bonne. Je veux dire, il se rappelle qu’il a rencontré Jo parce qu’un autre type la draguait, c’est pire qu’un cliché de friendzone à ce stade.
Jules se retrouve quant à elle aux urgences. Elle bosse donc avec Owen, Amelia, Jo et Link quand toute une famille débarque après un match de foot américain qui a légèrement dégénéré. Entre la famille qui débloque et les chirurgiens qui ont tous couché entre eux, je peux comprendre son envie de changer de cas au plus vite. Bon, cela ne marche pas, évidemment. Quant aux chirurgiens plus réputés, ils arrivent à faire la part des choses entre les relations amoureuses et le boulot. En théorie.
En pratique, au bloc, Link reproche à Jo de ne pas se rappeler de tous les détails du jour où ils se sont rencontrés. On notera que c’est un bloc original, avec une table d’opération trouée pour que Jo puisse checker régulièrement le ventre de la patiente qui est une femme enceinte. Tout ça mène à Amelia qui commente auprès de Jo sa relation avec Link. Au moins, le fait qu’ils soient un couple n’est plus franchement un secret, mais qu’est-ce que c’est dérangeant comme réplique le « on est déjà une famille de toute manière ». Ils sont chelous à tous coucher entre eux.
Le pire, c’est que son speech sur Link qui est un grand romantique permet à Jo de comprendre qu’elle a besoin d’en faire des caisses pour Link. Elle achète donc toute la carte d’un restaurant parce qu’il lui avait dit qu’elle le pourrait un jour et… ils ne mangent rien, parce que mieux vaut faire l’amour dans cette série.
Voilà. Et autrement, il faut que je parle également d’Amelia qui a une étrange intrigue cette semaine. Comme sa famille lui manque et qu’elle ne communique avec Meredith que par SMS, elle se retrouve à adopter un chat à qui elle parle et faire la paix comme elle peut avec Ndugu. Amelia a clairement besoin de se retrouver une famille, et c’est vrai qu’elle est sacrément seule cette saison par rapport au personnage tel qu’on le connaît depuis ses débuts dans Private Practice. Cela faisait aussi huit ans qu’on s’appuyait sur les trois sœurs… J’espère qu’ils renouvelleront efficacement son personnage !
