La fin de saison approche à grands pas. Le problème, c’est que la saison était courte : on sent donc que certains détails sont précipités et que le brouillon global ne fonctionne pas totalement. Ce n’est pas grave tant que les personnages portent la série sur les épaules, ça le devient quand le personnage qui porte la moitié de l’épisode est un antagoniste qui n’a pas beaucoup de rapport avec ce pourquoi je regarde la série.
Spoilers
Tim est rapidement accusé de meurtre, alors que lui, il accuse la psy.
Tant que je suis sur ma lancée, autant continuer cette saison et la terminer, non ? C’est ma réflexion du lundi soir, histoire que vous le sachiez. Et que vous compreniez pourquoi cet article sort si tard.
Points forts
– Tim n’est pas con : il comprend très bien qu’il est question de la psy quand le suicidaire lui dit « elle connaît mon secret ». Cela me rassure. Je suis plutôt content aussi de voir qu’une enquête est lancée pour savoir exactement ce qui est arrivé – et que Tim soit à moitié accusé. C’est plutôt logique, et ça permet d’en revenir au fait que John est celui qui le représente en tant que syndiqué.
– Le duo Celina/Lucy me plaisait dès son annonce et ça continue de fonctionner quand on les voit emménager ensemble. Celina est un personnage qui a vraiment su trouver sa place dans la série, l’air de rien. Avoir John qui lui propose de mener l’enquête pour innocenter Tim était vraiment sympathique, parce qu’elle parvient toujours à me faire rire avec ses mimiques.
– Angela appelant Wesley pour s’assurer que Tim ne soit pas jeté sous les roues du DA est une excellente idée. J’adore la voir si protectrice, ça fonctionne toujours qu’elle soit représentée comme une lionne.
– On nous a vendu une nourrice parfaite pour Angela et Nyla, mais c’était trop beau pour être vrai. On découvre dans cet épisode qu’elle bossait en fait pour un criminel, pas pour une star. C’est excellent de voir Wesley ne pas se démonter face au gangster qui se pointe chez lui et tout aussi bon d’avoir Nyla et Angela qui confrontent la nourrice directement au commissariat. Que ça permette à Lucy d’avoir une nouvelle mission sous couverture, c’est top.
– John fait plutôt un bon enquêteur quand il s’y met. Le chantage fait à la psy ? C’était marrant à voir, autant que son utilisation de son rôle syndical pour tenter de la mettre en difficulté.
– Monica capable de torturer quelqu’un ? Eh, ça me plaît.
Points faibles
– On nous vend que Monica est une excellente avocate dont personne ne se méfie, mais elle ne sait pas du tout s’entourer. Sérieusement, avoir comme alliée la psy qui est incapable de ne pas stresser et de ne pas se vendre, ce n’est pas bien malin de sa part. Elle est assez naïve, en plus, pour se vendre encore plus et en continuant de faire du chantage sur des flics. Tu parles d’une bleue comme psy, elle enchaîne toutes les pires boulettes. Ainsi, elle décide de dénoncer Tim comme possible meurtrier. Le faire accuser, c’est bien pratique. Que Gray se laisse balader par un mensonge si gros, c’est idiot.
– Toujours sur Monica : elle embauche une garde du corps qui est la même qu’Angela et assure que c’est une surprise ? Mais bordel, c’est improbable. On passe beaucoup trop de temps à la suivre, aussi. Je suis là pour regarder une série sur des policiers, pas sur une avocate criminelle qui ne fait que de la merde et cherche à savoir qui veut sa mort quand la réponse est « à peu près tout le monde ». C’était beaucoup trop long. OK les scénaristes l’adorent, mais ça devient lourd de passer tant de temps avec elle.
– La rupture entre Lucy et Tim me tape sur le système à peu près autant que possible. Dans cet épisode, ils continuent de se comporter comme un couple dans une grande partie des interactions, et la réaction de Tim qui a voulu se séparer de Lucy a de moins en moins de sens.
– J’adore voir Lucy sous couverture comme je l’ai déjà dit dans les points forts, mais honnêtement, je trouve qu’elle est embauchée beaucoup trop vite en tant que nourrice. C’était nécessaire pour l’intrigue cependant, surtout que, soyons honnêtes, la fin de saison approche comme elle est très courte.
– Lucy prend trop de risques sous couverture : quand elle voit Monica, elle devrait de base s’enfuir. C’était sûr qu’elle allait faire une bourde. En plus, son move de laisser la tablette bruyante par terre, c’était étrange.
– Une fois de plus, on se retrouve avec des conversations privées, des enquêtes secrètes et des échanges qui ne doivent surtout pas être écoutés… Tous enregistrés par les bodycams de John et Celina. Ce n’est pas bien malin.
– La psy craque trop vite sous la pression mise par… Schmitty !
– C’est dommage que Tim soit très absent de l’épisode ou qu’Aaron ne soit plus jamais vu chez la psy. Cette dernière négocie déjà son départ de la série, mais bon, il n’y a aucun scénario où je la vois survivre à la saison, en vrai.
– Le cliffhanger était bien naze, mais bon, il fallait bien trouver quelque chose pour lancer la fin de saison.
– Dernier point faible parce que ça m’a fait rire : Eric Ramsey ou Eric et Ramzy ? La question se pose.
