9-1-1 – S08E01 – Buzzkill – 18/20

Loin des épisodes routiniers ou même des débuts de saison posés auxquels la série nous a habitués ces dernières années, la saison commence plutôt sur les chapeaux de roue cette année. Tous les ingrédients qui font son succès sont réunis et cette huitième année s’entame de la meilleure des manières possibles si vous voulez mon avis. Cela me remotive pour la saison, et c’est précisément ce dont j’avais besoin !

Spoilers

Los Angeles est sur le point de se faire envahir par des abeilles tueuses.


That’s a lot of bees.

C’est reparti pour une nouvelle saison qui devrait nous proposer une nouvelle catastrophe naturelle d’ici une semaine pour respecter la tradition. On commence toutefois normalement par un épisode plus calme, mais eh, la catastrophe est bien annoncée : on suit un pilote d’avion être confronté à un étrange nuage sombre… Son petit avion ne fait pas le poids face à ce qui est finalement un essaim d’abeilles. Celles-ci entrent dans l’avion, le pilote s’agite, perd toute visibilité et hop, il finit par entrer dans un avion de ligne bien plus imposant que le sien.

Trois mois plus tard

Les pompiers ont un nouveau capitaine qu’ils détestent, et ça se comprend. Cela fait trois mois qu’il est là, mais le capitaine Nash manque toujours à toute notre équipe. Il est autoritaire avec eux, passe son temps à les engueuler et… Eddie se laisse pousser la moustache ? C’est immonde, tout simplement. Ce n’est vraiment pas un style que j’apprécie, mais eh, grand bien lui fasse si ça lui plaît – ou si ça plaît à son capitaine. Bref.

Buck s’énerve de voir tous ses coéquipiers ne pas protester contre ce nouveau capitaine, mais bon, ils ont tous une bonne raison de vouloir garder leur poste et de ne pas pouvoir riposter. Une chose est sûre, Bobby leur manque. Je pense que c’est réciproque, contrairement à ce qu’il pense. Que fait Bobby de sa vie désormais ? Il donne des conseils sur un plateau de tournage pour une série (ou un film ?) sur les pompiers.

Les abeilles

La première intervention des pompiers ? Elle est directement liée à la catastrophe prévue depuis le départ : un accident de voiture impliquant un camion transportant 22 millions d’abeilles, des abeilles particulièrement énervées par la chaleur. C’est terrible.

Les abeilles sont libérées par l’accident de voiture, et elles recouvrent aussitôt la voiture d’une maman dont la fille de huit ans, avec elle, est allergique. Evidemment. Maddie répond à leur appel et fait tout ce qu’elle peut pour les calmer, mais ce n’est pas évident quand les abeilles commencent à rentrer dans la voiture. La gamine se fait inévitablement piquer, elle reçoit son shot d’adrénaline… mais la mère n’en avait qu’un. C’est gênant comme tout : la mère est allergique aussi. Et elle se fait piquer.

À l’extérieur de la voiture, les pompiers font ce qu’ils peuvent pour l’ouvrir, mais la voiture est recouverte d’abeilles et ils n’ont pas assez d’oxygène pour les éloigner. Il y a aussi d’autres victimes de cette attaque d’abeilles. On découvre que le chauffeur du camion est mort, par exemple, mais qu’un autre conducteur a des abeilles coincées dans la gorge. C’est bon, je vais tellement faire des cauchemars.

Dans tout ça, Buck décide de prendre des initiatives et utilise de la fumée pour éloigner les abeilles. Cela ne plaît pas à son supérieur parce qu’il ne le consulte pas, mais c’est plutôt une bonne idée et ça calme les abeilles. Cela permet aux pompiers d’ouvrir la voiture et de sauver la mère et la fille, qui se débrouillaient aussi bien toutes seules, grâce à Maddie et un shot d’adrénaline qui pouvait servir deux fois.

Bref, tout est bien qui finit bien… en théorie. En pratique, le camion finit par exploser et provoquer littéralement une tornade d’abeilles. Bee-nado. Ils me tuent, cette série ne sait vraiment pas quoi inventer. Allez, super, vingt-deux millions d’abeilles tueuses sont libérées aux portes de la ville. Au moins, elles dorment la nuit, c’est déjà ça de pris… et c’est une bonne solution pour que la menace dure sur plus d’un épisode. Ceci dit, on n’était qu’à la moitié de l’épisode à ce moment-là. J’avais l’impression d’avoir vu tout un épisode au moins.

Garden party

Tout cela conduit à la deuxième intervention de l’épisode. Je tiens à souligner à quel point l’être humain est une espèce conne. Malgré l’essaim d’abeilles tueuses qui se baladent en ville, une femme organise une énorme garden party pour présenter aux influenceurs du coin son nouveau parfum. Ehe. On devine assez vite que l’assistante qui a la chance de recevoir les premiers pschit de parfum est aussitôt prise d’assaut par l’essaim de guêpes. Par chance pour elle, il y a une piscine dans laquelle plonger… et un tuyau pour l’aider à respirer.

Quand les pompiers arrivent sur place, Buck est puni d’avoir pris trop d’initiatives la veille. Il est donc invité à distribuer des bouteilles d’eau aux gens, ce qui lui permet d’apprendre qu’il s’agissait du lancement d’un parfum. Comprenant que les abeilles sont attirées par l’odeur du parfum, il propose à son capitaine de l’utiliser pour attirer les abeilles au loin. Je comprends l’idée, mais pas le reste du plan : ils aspergent Eddie de parfum pour qu’il puisse attirer les abeilles. Ne serait-il pas plus pratique de le mettre sur un genre de véhicule ?

Bon, finalement, c’est sur Eddie et ils utilisent ensuite un aspirateur pour récupérer les abeilles. Admettons. L’essentiel, c’est que tout est bien qui finit bien. Ou presque. Buck s’attire une fois de plus la désapprobation de son capitaine et c’est plus fort que lui : il veut comprendre pourquoi. Le capitaine l’engueule donc bien comme il faut. On pense alors que Buck est sur le point de partir en vrille et s’énerver, mais non : il sauve de justesse son capitaine d’un accident de scie circulaire. Bien sûr, oui. Et la marmotte… Le capitaine finit quand même inconscient avec une flaque de sang sous la tête.

Entre deux

Les pompiers ont une vie personnelle aussi. On reprend d’abord avec la situation compliquée de Chimney, Maddie, Karen et Hen qui semblent avoir clairement aménagé ensemble pour se simplifier la vie désormais. Tout est bien pour eux, c’est chouette de les voir ensemble si heureux.

Dans tout ça, on pourrait oublier que Christopher a entamé sa crise d’ado et fait définitivement la gueule à son père. Les scénaristes savent tout de même comment nous le rappeler : Eddie cherche ainsi à contacter son fils pour son quatorzième anniversaire et tout ce qu’il tire de lui, c’est un petit grognement. Super. La scène est aussi l’occasion de nous confirmer que Tommy et Buck sont heureux dans leur couple. On n’a rien vu de ce couple en vrai, mais bon, ça fait trois mois qu’ils sont ensemble et Tommy est apparemment suffisamment intégré dans la vie de Buck et Eddie pour être là pour l’anniversaire de Christopher. Soit.

Athena

De son côté, Athena se voit confier une mission particulière – spéciale, pour reprendre le mot de sa boss. Elle concerne un trafiquant sexuel, Maxwell Fulton, qui s’est suicidé, mais qui avait comme colocataire en prison Dennis Jenkins. Ce dernier est désormais un témoin-clé qui pourrait aider à résoudre des affaires liées à Maxwell Fulton. Il passe donc un deal avec le gouvernement et demande à être libéré plus tôt que prévu.

Athena est RAVIE de devoir escorter l’assassin de son fiancé vers sa liberté. On ne va pas se mentir, j’ai tout oublié de cette intrigue. C’était pourtant il y a relativement peu de temps, en vrai, mais bon. On a quelques flashbacks en cours d’épisode pour que tout nous revienne de toute manière. Bref. Athena accepte la mission, même si elle s’en plaint un peu, parce qu’elle fera toujours ce qu’on lui ordonne de toute manière.

Athena n’a absolument pas envie de parler avec Dennis pour autant. Et pourtant, elle garde la fenêtre vers l’arrière du véhicule ouverte. Cela permet à Dennis de lui expliquer qu’il a fait une demande pour retourner auprès de sa famille et qu’il voulait le lui annoncer. Mouais. Ils sont alors arrêtés par une voiture de police et il est assez évident que Dennis n’est pas parano du tout quand il demande à Athena de ne pas faire confiance à ce véhicule.

Ils sont dans le désert, ce qui fait qu’elle n’a pas de réseau pour prévenir qui que ce soit. Pas grave, c’est Athena : elle a certes affaire à un mec qui a tous les papiers nécessaires pour qu’elle lui remette le prisonnier sans discuter, mais elle connaît ses ordres. Athena est plus maligne que lui, heureusement. Elle remarque qu’elle a affaire à un faussaire et parvient à l’arrêter rapidement. Elle l’enferme dans le coffre de sa voiture et Dennis lui annonce alors qu’il a voulu que ce soit elle qui le transporte parce qu’il avait confiance en elle. Et il en avait besoin : quelqu’un cherche clairement à le tuer. Soit.

Cela force Athena à prévenir sa capitaine tout en changeant de vol pour rentrer à LA. Bon. Il est assez clair que cette intrigue est détachée des abeilles pour l’instant, mais que ce nouvel avion n’est pas une bonne idée pour Athena, non ? On a tous vu la première scène de l’épisode, hein. Eh bien, pas Athena. Ainsi, elle ne reste pas assise et attachée alors que l’avion entame sa descente vers Los Angeles parce qu’elle veut parler avec la pilote. C’est une très mauvaise idée : l’avion se fait rentrer dedans par le coucou du début d’épisode et est sur le point de se crasher à présent, sans personne aux commandes quand Athena aperçoit l’intérieur du cockpit. SU-PER. À la semaine prochaine !

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