Le rythme ralentit dans cet épisode à la crédibilité vraiment peu authentique. C’est dommage, d’ailleurs. Les personnages sont assez peu développés car il y a trop d’urgences et de drama à gérer en parallèle. Les acteurs font du mieux qu’ils peuvent, mais j’ai eu plus de mal à m’investir dans cet épisode. On sait que ça finira bien de toute manière, et ça traine un peu en longueur cette histoire d’avion. Vivement la troisième partie qu’on passe à autre chose et que la saison puisse continuer dans d’autres directions.
Spoilers
On oublie les abeilles et on se concentre sur l’avion en chute libre.
Must be your lucky day.
L’avion
Le cliffhanger voyait un boeing s’accrocher avec Athena à son bord, mais bon, il n’y a pas qu’un seul passager dans ce genre d’avions. Il n’est donc pas surprenant que ce début d’épisode s’intéresse aussi aux autres passagers : une femme qui ne supporte pas son voisin de siège, un père et son fils, un couple de retraités… Les classiques, quoi.
Athena monte au dernier moment dans l’avion avec son prisonnier du moment, qui est lié à son passé donc. C’est sans surprise qu’on se retrouve avec un flashback de l’enterrement de son fiancé et que je n’arrive pas à m’y intéresser, à nouveau. Je préfère ce qu’il se passe dans le présent, même si on perd encore un peu de temps : on revient en arrière par rapport à l’épisode précédent pour perdre du temps d’épisode et s’assurer que ce début de saison tienne bien sur trois semaines, comme toujours.
Ainsi donc, nous voilà avec le prisonnier transporté par Athena qui se met à regretter d’être prêt à passer un deal. Il informe Athena qu’il n’en a plus envie car sa vie est trop en danger, on a un autre flashback de sa vie en prison et de son co-prisonnier qui lui raconte ses secrets et on a, de retour dans l’avion, Athena qui essaie de lui faire cracher de manière peu subtile ce qu’il sait. En vain. Il a trop peur pour sa vie, ce monsieur.
S’il savait que le problème n’allait finalement pas venir du deal, mais… des abeilles ! Un coucou se crashe dans le Boeing, la pilote trop sympa passe par le pare-brise de l’avion (c’est con comme mort putain) et… on en revient au cliffhanger de l’épisode précédent. Enfin !
Athena est forcée de passer dans le cockpit pour aider le copilote qui est blessé et à moitié inconscient à stabiliser l’avion. Elle y parvient, ce qui est franchement cool, mais ne peut pas piloter l’avion pour autant, parce que le copilote est inconscient. Il y a quelques abeilles dans le cockpit, pour ne rien arranger, et elle se retrouve à appeler le 911. Elle a du réseau, c’est déjà ça de pris.
Elle tombe sur Josh, qui est paniqué d’entendre la situation mais qui la transfère avec le centre de contrôle aérien. C’est déjà ça de pris. L’autopilotage est en cours de route, ce qui est un autre gros coup de bol. Il faut tout de même du suspense et du drama, et il y en a rassurez-vous : un bout du coucou est donc coincé dans le toit de l’avion et, surtout, Athena se retrouve à devoir poser l’avion en étant en ligne avec un instructeur qui a l’habitude de donner des ordres sur un simulateur. Ben super.
C’est si peu crédible, mais tellement 9-1-1 dans l’esprit. Cela m’a fait rire, et j’ai trouvé ça beau aussi quand le gamin du début de l’épisode se retrouve à devoir être le copilote d’Athena. Fasciné par le cockpit au début d’épisode, il erre logiquement vers celui-ci dans la panique qui s’empare de l’avion et il aide Athena à tout faire comme il faut. On pourrait croire que ce serait plutôt son prisonnier qui s’en chargerait, mais non. Il n’intervient qu’après pour lui faire un petit discours de motivation, histoire de lui dire aussi qu’il a confiance en elle. Lol.
On aura tout entendu, hein, mais finalement, c’est vraiment le gamin passionné d’avion qui est le plus efficace pour aider Athena. Elle a un sacré haut-parleur, d’ailleurs, pour entendre les instructions par-dessus le bruit du vent entrant dans l’avion. On notera aussi qu’à l’arrière de l’avion, la situation n’est pas dingue, avec un bout du toit qui se décroche carrément. Mais bon, tout va bien. Le gamin parvient ainsi à stabiliser l’avion, Athena réveille le véritable co-pilote et l’avion pourra atterrir tranquillement.
Enfin, ça, c’est la théorie. En pratique, le cliffhanger est à peu près le même que celui de la semaine dernière : le co-pilote s’évanouit et fait un arrêt cardiaque, donc Athena se retrouve dans un avion sans personne pour le piloter en toute sécurité vers le sol. Et au sol, sa cheffe la couvre comme elle peut face au FBI, mais sans nouvelle d’Athena, elle a beau lui faire confiance, elle est inquiète. Eh, j’ai 100% confiance en Athena, elle maîtrise la situation ? Va falloir revoir ta réplique commissaire, ça ne fonctionne pas tout à fait comme ça cette série.
Les pompiers
En parallèle, à la caserne, Buck vient de sauver la vie de son capitaine, mais il stresse déjà des conséquences à venir. Il a pu le blesser aussi, parce qu’il est forcé d’être envoyé à l’hôpital. C’est dur pour lui. Cela semble l’être bien moins pour ses collègues : personne ne stresse de l’état de santé du capitaine. Au contraire, Hen propose même de danser pour célébrer ça. Sympa, la nouvelle capitaine.
La fête est de courte durée, cependant : Maddie appelle Chimney pour qu’il la mette en haut-parleur avant d’annoncer qu’Athena est dans un avion sans pilote, avec un risque de crash. Même s’ils sont tous loin de l’aéroport, les pompiers peuvent aussi aider les blessés de l’avion. Sans formation particulière sur les appels d’urgence, voici donc nos pompiers qui aident les passagers à prendre soin d’eux-mêmes. Les coups de téléphone étaient plutôt sympathiques à suivre, en vrai. J’espère que ça ne m’arrivera jamais, hein, mais c’est toujours rassurant de se dire qu’avec quelques indications précises, on est capable de l’impossible.
On est même capable de sauver les gens qui nous insupportent. La femme du début d’épisode se retrouve ainsi à sauver la vie du mec à côté d’elle – dont le masque à oxygène était défectueux, super, c’est rassurant – avec un peu de viagra. Il faut toujours trouver de l’humour dans les pires situations, non ? Après tout, c’est une série, pas un film d’horreur. On peut parfois se le demander, surtout quand il y a aussi la vie d’une gamine en jeu. Elle survit, affirme que tout ira bien désormais et bim, le toit de l’avion se décroche. Aha.
Bobby
Et Bobby dans tout ça ? La question est maligne, mais bon, on y a déjà répondu dans l’épisode précédent. Il bosse pour Hollywood désormais et est obligé de couper son téléphone portable sur le plateau de tournage. Cela fait une bonne situation ironique quand tout le monde tente de le contacter, même Athena pour lui dire adieu, et qu’il ne répond pas parce qu’il est occupé à gérer les caprices des gens sur le plateau.
Sa relation avec l’acteur insupportable là ? Je n’ai rien suivi, j’ai levé les yeux au ciel et j’étais bien content que ça ne dure pas trop et que l’épisode se concentre sur l’avion. Après, ça force quand même Buck à abandonner les pompiers pour partir à la recherche de Bobby. C’était un peu abusé. Entre temps, Bobby apprend ce qui est arrivé en écoutant un message vocal d’Athena et en regardant les infos. « Evidemment qu’elle pilote l’avion, qu’est-ce qu’elle pourrait être en train de faire d’autre ? ». Effectivement.
Bobby et Buck volent donc un camion de l’équipe de tournage et se rendent à l’aéroport avec l’acteur insupportable. OK, vu.
