Le timing de cet épisode est étrange et fait un peu écho à une situation qui m’est arrivée aujourd’hui, c’est amusant. Ceci mis de côté, c’est un épisode on ne peut plus classique, avec toujours cette sous-intrigue sur un perso dont je n’ai rien à faire et des interventions toutes plus perchées les unes que les autres. L’essentiel, c’est que ça fonctionne.
Spoilers
Eddie veut récupérer Christopher, Hen est vexée par tout son entourage.
Probably my best birthday ever.
J’ai beaucoup hésité à lancer cet épisode, parce que je sais que je m’approche de l’épisode qui a traumatisé tout Twitter, qu’il est tard et que j’ai peur d’avoir à regarder le trauma juste avant d’aller bosser demain matin… Mais en même temps, j’ai un peu de temps et à quoi bon me lancer dans une énième série. Mon but est clair pour cette rentrée : regarder une saison à la fois jusqu’à son bout, en ne l’intercalant qu’avec les séries hebdo. C’est audacieux, je sais, mais je me dis que ça me permettra enfin d’avancer un peu…
Pour autant, je remets un peu en question mes choix face à la première intervention de l’épisode qui est loin d’être incroyable. On y voit un homme se faire virer, rentrer chez lui, ranger une maison qui ne ressemble à rien et se retrouver coincé par le sommier de son lit et devoir entendre sa fiancée le tromper avec son cousin sur ce même lit. Je ne vais pas m’aventurer plus loin dans les détails. Honnêtement, on s’en fiche, un peu, non ?
Pourtant, la deuxième intervention de l’épisode nous ramène le même type : Archie (ce nom, déjà…). C’est terrible : elle ressemble fort à du Destination finale. Après avoir été coincé sous son propre matelas, le voilà qui se retrouve coincé sur la roue d’un camion. Oui, oui, entre la roue et le reste du camion. Espérons qu’il puisse avoir une bonne assurance avec son nouveau job. Hen s’occupe un peu de lui, cette fois : elle se rend compte qu’il n’a vu personne à l’hôpital la fois précédente et lui fait la morale pour qu’il ose prendre un peu plus de place dans le monde, cette fois.
Buck et Eddie continuent de passer littéralement tout leur temps au téléphone en visio, y compris pendant qu’ils font la cuisine. Surtout pendant qu’ils cuisinent, apparemment. Eddie a une cuisine sympa, en vrai, et il explique à Buck tout ce qu’il fait pour tenter de convaincre son fils de venir vivre chez lui. Il lui a ramené la PS5, c’est bon signe, non ? Franchement, je n’aime pas assez Eddie pour être vraiment passionné par toute cette intrigue. Heureusement que ça tourne autour de Christopher, parce que j’aime ce personnage.
Il commence à être difficile d’apprécier sa grand-mère par contre. Elle fait vraiment en sorte qu’Eddie se retrouve seul sans son fils, en permanence, et elle juge tout en permanence. C’est si horrible de la voir tout faire pour garder la garde exclusive de son petit-fils, allant jusqu’à faire culpabiliser Eddie de vouloir passer du temps avec son fils. C’est finalement Buck qui lui donne le meilleur conseil possible : prendre un uber (lol) et se rendre au tournoi d’échec de son fils.
Sur place, il découvre que tout le monde pense que le grand-père est le père de Chris. Pourtant quand Chris se sent mal et se vomit dessus, c’est Eddie qui est le plus réactif et lui vient en aide. Chris en profite pour expliquer à son père qu’il déteste les échecs et la pression que ça lui met : il le fait pour son grand-père qui adore ça, tout simplement.
Eddie le ramène donc directement chez les grands-parents pour prendre toutes les affaires de Chris dont il a besoin pour passer la nuit chez lui. Bref, Eddie prend sa revanche sur ses parents : il les aime, mais eh, c’est son fils et ce de lui dont il a besoin. Parfait. Espérons qu’on ne retrouve pas les parents d’Eddie si tôt que ça dans la série !
En parallèle de tout ça, on retrouve enfin Hen dans sa famille. Cela fait quelques épisodes qu’on ne la voyait plus vraiment. Après, c’est un peu violent : on la voit se préparer et se faire toute belle pour son anniversaire… sauf que Karen et les enfants oublient totalement de lui souhaiter. Bon, ça sent la surprise pour le soir-même, surtout quand la mère d’Hen oublie aussi de lui fêter son anniversaire. Pour autant, cela fait quelques bonnes blagues tout de même.
En plus, le timing est terrible parce que je me suis rendu compte il y a quelques heures que j’avais totalement oublié de fêter les 30 ans d’un collègue. Et moi, je n’ai pas organisé une surprise derrière hein.
Cela dit, eux non plus : contrairement à ce que j’imaginais, tous les personnages oublient bien l’anniversaire d’Hen. Elle le prend super mal, bien sûr, et elle finit par piquer une crise même si tout le monde se rattrape avec des cadeaux de dernière minute. Elle a l’air ridicule à s’énerver pour quelque chose de si ridicule qu’un oubli d’anniversaire, mais elle est blessée. Et ça se comprend.
En plus, sa crise se retourne contre elle quand elle se rend compte que la troisième intervention de l’épisode concerne encore Archie. Le soir même, la voiture dans laquelle il vit est emmené par la fourrière alors qu’il dort dedans, des gens le poussent avant de monter dans leur bus et hop, il n’en faut pas plus pour qu’Archie s’énerve. Il en a marre d’être invisible et suit le conseil d’Hen.
Le truc, c’est qu’il prend sa place dans ce monde en prenant tout un bus en otage. Rien que ça. C’est abusé et abusif, mais admettons, il a de quoi être en colère après le monde. Fort heureusement, les pompiers sont appelés à la rescousse sur le lieu de l’incident quand le bus rentre dans des voitures de police et qu’Archie poignarde par accident un homme qui essayait de lui demander de poser son couteau. Cela fait beaucoup d’incidents.
Hen comprend qu’ils ont affaire à Archie et demande à Athena de monter dans le bus pour le raisonner. Elle y parvient assez vite, développant une étonnante amitié avec Archie, même quand elle lui révèle qu’elle a été aussi égoïste que le reste du monde envers lui en parlant d’elle plutôt que de lui. Pour autant, elle lui sauve la vie et tout est bien qui finit bien. Archie est sauvé, fait un drôle de cadeau pourri à Hen et celle-ci vit finalement son meilleur anniversaire avec ses collègues faisant son boulot à sa place et la presse titrant ses exploits héroïques du jour. Merveilleux.
