On se fout de nous et ça continue, encore et encore. OK, c’était un peu mieux… mais pas assez. Il y a clairement des occasions manquées avec leur idée de débris, et, pour le reste, il s’agit de la suite de l’épisode de la semaine dernière qui n’a pas réussi du tout à me convaincre jusqu’ici. J’adore la science-fiction, mais ce n’est pas le terrain de prédilection de ce drama. Et trop, c’est trop. Je commence à envier tous ceux qui se sont arrêtés au twist débile de la presque fin de saison précédente.
Spoilers
Il y a le feu dans la capsule, mais bon, il y a aussi Hen dedans. Et Hen, elle sait éteindre les incendies !
We need to vent.
Si on m’avait dit qu’il y aurait dans cette série la réplique « vite, mettez vos combinaisons d’astronaute » et que ce serait premier degré, je ne l’aurais pas cru. Enfin, si, parce que les scénaristes sont tellement perchés, que bien sûr que si c’est quelque chose auquel on peut croire. Henrietta a donc la merveilleuse idée, en début d’épisode, d’ouvrir au plus vite la capsule dans laquelle ils sont. Après tout, ils sont en train de brûler : son idée est d’ouvrir au plus vite pour que le feu puisse être évacué. En soi, c’est une bonne idée.
Le problème, c’est que la porte est coincée. Athena fait alors ce qu’elle fait de mieux : elle enfonce la porte, qui s’envole dans l’espace. Athena manque de peu d’y passer aussi, mais on peut compter sur Hen pour la retenir et éviter la catastrophe. Enfin, tout est relatif : ils n’ont plus de quoi fermer la capsule, alors peut-être que la catastrophe n’est pas terminée. Non mais franchement, toujours plus.
Ils n’ont plus de contact avec la Terre, mais Athena et Hen restent confiantes malgré tout et rassurent tout l’équipage avec elles, affirmant que Karen trouvera bien un moyen de les recontacter une fois de plus… bon, mais ils savent aussi qu’elle n’aura que 12 minutes pour trouver une situation, sachant qu’ils n’ont qu’une heure et six minutes d’oxygène devant eux. Bref, le mot d’ordre est de ne pas paniquer sinon ils n’auront plus d’oxygène. On ne va pas se mentir toute cette partie de l’intrigue est totalement perchée et allumée. Et ce n’est que le début !
L’épisode commence en ville par une femme insupportable se plaignant de sa journée à son mari – qui est son futur ex-mari. Alors que le ciel est littéralement en train de s’effondrer sur leur gueule, le mari finit par avouer sa femme qu’il ne veut pas aller voir leur psy conjugal. Quel beau moment pour arrêter sa thérapie de couple que le moment où le ciel leur tombe sur la tête !
Bizarrement, quand il y a un débris qui s’effondre sur la station de métro où Lori vient de rentrer, son mari change subitement d’avis. Il se précipite à sa recherche et son secours. C’est-y pas mignon. Ce sont nos pompiers qui sont envoyés sur place pour leur venir en aide – nos pompiers et Harry qui était dans le camion avec eux. C’est tellement un futur pompier ! On notera l’efficacité de Lori dans tout ça : elle a eu le temps de descendre dans la gare et de monter dans un train en vraiment pas longtemps.
Buck la retrouve coincée sous des débris du train. Elle est coincée, donc, et le temps presse : Buck, Eddie et Chimney font ce qu’ils peuvent pour la sauver. Ils ne sont pas aidés par le mari qui est assez idiot pour revenir auprès de sa femme, en plus. Franchement, je ne suis pas convaincu. Je trouve que l’idée des débris tombant du ciel est géniale, mais se concentrer sur une femme coincée dans un train, avec en plus une fuite d’eau… c’est trop basique ?
Le mari est finalement évacué et c’est à Harry de le babysitter dans le camion de pompiers. C’est bien connu, c’est ce que font les pompiers, garder des gens dans le camion… Bon, cela dit, la scène permet d’approfondir encore un peu plus le personnage d’Harry, je suppose que tout n’est pas perdu.
Pendant ce temps, nos pompiers sont embêtés par la situation qui finit par leur faire envisager l’impensable : pour sauver Lori, il faut d’abord l’amputer d’une jambe. Le problème, c’est que personne à l’hôpital ne peut leur venir en aide, car l’hôpital est débordé par la situation catastrophique à Los Angeles. Malgré ses doutes, Chimney est celui qui finit par couper la jambe : il hésite longtemps, se demande si Bobby le ferait, mais finit par demander tout simplement à son mari s’il peut lui couper la jambe.
Le mari hésite à son tour, parce que c’est un choix de merde en vrai. Que ce soit écrit quelque part : si c’est ça ou mourir, amputez-moi, hein. C’est horrible, mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, tout ça, tout ça. Je schématise un peu, mais face à des choix pareils, que faire ? Le mari accepte, Chimney coupe la jambe et se fait remercier en tant que capitaine. Il demande à son mari d’expliquer à la femme qu’elle pourra le haïr lui pour la jambe coupée… De toute manière, entre ça et la noyade…
Ailleurs, Tripp fait une petite conférence de presse pour expliquer ce qu’il s’est passe dans l’espace, mentant au passage sur le fait que la tempête géomagnétique était imprévisible. Il abandonne aussi au passage ses passagers dans l’espace : avec les débris qui tombent du ciel, il est impossible d’envisager des secours. Ses prières sont avec la famille, yay. Karen est dépitée, énervée et toujours au centre d’appels. Elle remarque qu’il est trop tard pour faire de sa femme une cause perdue et même si Maddie est au bout du bout, elle refuse d’abandonner. Tout est contre elle, cependant : elle apprend qu’elle n’aura pas contact avec sa femme avant encore 72 minutes. On se croirait sur Megaupload, tiens !
Maddie a l’éclair de génie (non) dont ils ont besoin au centre de contrôle : la navette ne sera pas au-dessus de Los Angeles, mais elle sera peut-être au-dessus d’autre chose. Il y a d’autres moyens de les contacter, yay. Il suffit d’appeler un autre centre d’appel – est-ce celui de Nashville ? J’aurais aimé voir Grace au Texas, mais bon… je ne suis à jour dans aucune autre série de la franchise, alors allez savoir ! C’est bien celui de Nashville, mais c’est un crossover vraiment simple et tout petit.
Finalement, décision est prise d’envoyer nos héros dans la capsule vers la station internationale. Descendre n’est pas possible avec juste une heure d’oxygène, il faut donc monter un peu plus haut. C’est plutôt logique, mais plus personne n’a de contact avec l’ISS, alors ça reste un pari risqué. En plus, bon, il s’agit de manœuvrer un vaisseau dans l’espace, autant dire que ce n’est pas si simple qu’on veut bien nous le faire croire.
Par chance, ils ont un major avec eux et un geek qui trouve que ça ressemble à la PS5. Soit. Avec juste ce qu’il faut de pression supplémentaire concernant leur survie, quoi. C’est ridicule, mais ça prend bien quand même, parce que c’est 9-1-1. Vraiment, l’ensemble me fait penser à la trend de tous ces hommes qui se croient capables de faire atterrir un avion alors qu’ils ne sont pas pilotes. Karen, qui n’est pas astronaute, propose une solution et leur décrit comme elle peut les démarches à effectuer. C’est déjà peu probable que ça puisse fonctionner, mais ça empire encore quand on nous explique qu’en plus, elle perd le contact avec la capsule. Une fois de plus.
Dans la capsule, la panique est de plus en plus grande : en approchant de l’ISS, ils tombent sur le cadavre de l’astronaute qu’on avait vu en début de saison. Il est mort, bien sûr, et ça fait que Parker, l’ado là, fait une crise d’angoisse. Déjà qu’ils n’ont plus d’oxygène… La prof de yoga avec eux essaie bien de les aider, mais c’est Athena qui est la plus efficace pour le calmer.
Bon, ce n’est que temporaire : quand il doit traverser de la capsule vers l’ISS, il refait une crise qui est problématique. Athena est à nouveau forcée de prendre les choses en main et de le pousser vers l’ISS. Tout le monde rejoint donc l’ISS et tout est bien qui finit bien. Ou pas.
Sur place, Hen retrouve l’autre astronaute qui a été blessée pendant la tempête géomagnétique : elle a carrément un poumon perforé. Ce n’est pas ça qui va arrêter Hen : elle a toutes les connaissances pour lui venir en aide et elle lui sauve la vie juste à temps pour que l’astronaute puisse leur délivrer une mauvaise nouvelle : l’ISS est sur le chemin des débris qui reviennent régulièrement la frapper. Et elle n’est pas sûre que l’ISS tienne une quatrième fois. On se fout de nous. Il reste donc encore un épisode sur cet événement de début de saison, et c’est bien dommage car je n’accroche pas du tout !
Pour ne rien arranger, à la caserne, il n’y a plus de pompiers : il ne reste que May et les enfants d’Hen et Karen. Elle les babysitte jusqu’à l’arrivée d’une jeune femme avec la tête ensanglantée. Elle n’est pas blessée par la catastrophe de la saison, juste par son chien qui l’a faite tomber sur sa table basse. Franchement, les scénaristes sont dans l’abus : il ne reste aucun pompier, alors c’est May qui se retrouve à soigner la femme. Elle comprime sa blessure avec ses cheveux, utilisant la technique que sa mère utilisait sur ses cheveux quand elle était enfant. Elle a bien sûr l’aide de Mara, mais on se fout de nous.
La femme est contente d’être soignée et prévient ses réseaux sociaux, ce qui fait que la caserne se transforme rapidement en refuge pour les blessés. Maddie trouve que ça fait une bonne idée : elle contacte alors les retraités médecins du coin pour qu’ils puissent venir aider et que toutes les casernes vides se transforment en hôpitaux de secours. Oui, oui, tout en gérant en parallèle la connexion avec l’espace. Trop forte, Maddie. Heureusement que j’aime bien May pour gober cette histoire, tout de même !
