Home for Christmas – S03E02 – One Night Stand – 16/20

Si j’adore toujours autant l’ambiance et le personnage principal, je trouve que la série a un peu plus de mal à me convaincre sur les personnages secondaires cette fois-ci. Peut-être que c’est parce qu’ils sont trop nombreux, peut-être que c’est parce que l’héroïne est trop généreuse et s’occupe trop de tout le monde, mais il est arrivé un moment de l’épisode où j’ai eu l’envie qu’elle se pose, respire et prenne un chocolat chaud. Ou alors, c’est parce que je suis malade et que c’est ce dont moi j’ai envie…

Spoilers

La peur de finir vieille barjot continue de travailler Johanne.

Barjot ? C’est la traduction donnée par mes sous-titres. Cela sonne bizarre, je trouve, mais bon, je fais avec ce qu’on me donne.

Cet épisode commence le 6 décembre avec une Johanne inquiète d’entendre du bruit dans sa maison alors qu’elle dormait profondément dans son super pyjama de Noël immonde. Elle prend ses chaussons pour frapper l’intrus qui n’en est pas un et ne semble pas plus inquiète de savoir que le type peut se pointer chez elle n’importe quand. Eh, la naïveté et le monde merveilleux des séries, c’est beau ! Franchement, j’ai du mal à la comprendre sur ce coup-là – la série me paraît plus réaliste d’habitude. Cela dit, allez savoir, peut-être qu’en Norvège, ils peuvent encore vivre dans ce genre d’innocence.

Johanne vit donc sa journée comme si de rien n’était et se rend chez sa sœur qui est en plein burn-out de charge mentale : elle doit s’occuper de ses enfants et ça ne donne pas envie. Johanne vient lui filer un coup de main pour le sapin et elle se retrouve assommée sous un tas de choses que sa sœur doit gérer – principalement des groupes Whatsapp. Quel enfer, la parentalité. Tu m’étonnes que Johanne veuille rester sans enfant !

Johanne se rend aussi au travail, bien sûr, pour prendre son nouveau poste. Elle fait un petit discours le matin et se retrouve à gérer ses nouvelles responsabilités, parmi lesquelles Erik qui la drague ou Vera qui a besoin de son aide avec un patient assez ingrat qui refuse les soins. Je suis un peu sceptique sur l’idée d’aller explorer ce côté professionnel par rapport à ce que la série veut raconter pour l’instant, mais je les laisse m’embarquer parce qu’ils ont toujours réussi à avoir des bonnes idées jusqu’ici.

Bon, bien sûr, on enchaîne aussi avec Johanne qui parle de sa vie sentimentale avec Vera, juste après lui avoir donné des conseils en tant que boss. C’est un peu étrange comme manière de faire, mais là encore : c’est une série et je ne sais pas à quel point les gens sont sympathiques en Norvège, tout simplement. Les barrières hiérarchiques, après tout, peuvent varier d’un pays à l’autre.

Et en même temps après Johanne découvre qu’elle partage son bureau avec son ancienne cheffe, Bente, et l’ambiance est bien plus froide entre elles. La différence d’âge peut-être ? Bente semble assez désagréable et peu prête à faire des compromis pour partager son bureau avec Johanne, jusqu’à ce qu’elle se déride un peu quand il est question du père de Johanne.

Une fois sa journée de travail terminée, Johanne enchaîne avec un moment à partager avec sa mère. Elle veut faire des bougies avec. C’est bien de voir qu’elle a une vie toujours aussi remplie et le temps de faire 15 000 trucs par jour. C’est un peu la magie des séries, je suppose, mais aussi une réalité : certains d’entre nous ne se contentent pas du métro-boulot-dodo. Le fait de pouvoir aller au taf en luge doit aider Johanne, cela dit.

Sa mère ? Elle prend assez mal la proposition de sa fille de ne pas inviter son nouveau mec, pour arranger son père. La mère finit par être énervée au point de décider d’aller faire le réveillon en Espagne avec son mec, parce que ça semble arranger tout le monde. Cela ne satisfait pas du tout Johanne, mais il va falloir avec, surtout qu’elle est ensuite confrontée à une urgence qui concerne cette fois sa sœur.

Elle s’est enfermée dans sa chambre et refuse d’en sortir pour s’occuper de ses fils. Johanne se précipite à son secours, mais sa sœur n’est clairement pas en état de communiquer. Elle est complètement débordée par la préparation des costumes de Noël du spectacle de l’école qu’elle devrait déjà avoir fini – et qu’elle n’aura pas fini à temps pour la réunion à l’école une heure plus tard. Elle le vit mal, parce qu’elle sait qu’elle va devoir faire face à son échec en public. L’échec est incarné par Marianne, une autre maman d’élève tyrannique.

Voyant sa sœur à bout, Johanne se propose de l’aider, comme on s’en doutait déjà, et d’affronter Marianne en allant à la réunion à la place de sa sœur. Décidément, elle est plus sympa que Joséphine Ange Gardien cette année. Sa sœur saute sur l’occasion et accepte aussitôt. Une fois à l’école, Johanne retrouve tous ses amis et sa famille, c’est merveilleux les petites villes. Petite ville, oui, mais assez grande pour qu’elle ne connaisse pas encore Marianne.

Tout le monde est clairement sceptique face à son optimisme et on comprend pourquoi quand on la rencontre enfin. Marianne est assez intransigeante et considère que l’école est la priorité absolue de tout le monde apparemment. Tyrannique, oui. En même temps, il faut bien que les choses avancent et je suppose que de son point de vue, se faire remettre en question perpétuellement sur des choses déjà réglées doit être agaçant. Bon, après, changer une chanson traditionnelle de Noël, ça provoque forcément des tensions.

Il est donc question d’une chanson de Noël norvégienne où il y a des rats qui dansent, ce qui explique le début de saison. Johanne remarque que c’est un peu con de changer la tradition pour des lutins, et je suis partagé sur la question. Je ne vais pas m’épancher plus sur la question, puisque je n’y connais rien aux traditions de ce pays et me contenter d’enchaîner sur le fait qu’on reproche à Johanne que les costumes ne soient pas prêts. Pour autant, Marianne l’embauche à la peinture d’un décor où Johanne se fait draguer par un père d’élèves.

Elle a tellement de prétendants partout où elle passe ! Je veux dire, à l’école, elle croise aussi Trym qui est toujours dépressif depuis sa rupture avec Jeannette, même si elle commence à remonter. Et après ça, la journée de Johanne n’est toujours pas terminée ! Elle se rend chez son père qui n’a pas décoré pour Noël, parce que ça ne sert à rien d’éclairer tout devant chez lui s’il est tout seul. Johanne a vraiment décidé de s’occuper de tout le monde sauf elle : elle essaie donc de le convaincre de décorer un peu plus, mais aussi de se rendre à une soirée pour les célibataires de plus de 60 ans. C’est spécifique.

Le lendemain au boulot, Johanne raconte sa longue soirée de la veille à Vera, qui est clairement en passe de devenir sa meilleure amie à ce stade. La conversation tourne surtout autour du père qui l’a dragué et qui devient aux yeux de Vera un « hot daddy ». Le surnom va rester. Après ça, Johanne propose à son service de participer à un secret santa et ça me fait grincer des dents.

C’est la cheffe de service et elle l’impose clairement à l’équipe. Il y a des rats – cette fois, c’est une  image – qui ne veulent pas mettre trop cher et d’autres qui ne veulent pas de cadeaux pas chers. C’est une telle galère les Secret Santa. Traitez-moi de tous les noms, mais je ne participe pas moi. J’ai bien fait, parce qu’avec ma laryngite, j’ai de toute manière raté le jour où les cadeaux étaient offerts… mais c’est surtout que c’est une galère sans nom de devoir offrir des cadeaux à des gens qu’on connaît mal, pas du tout ou un peu trop bien pour avoir envie d’en offrir. Et puis, traditionnellement, je crois bien que je n’ai jamais reçu un seul cadeau vraiment sympa en Secret Santa (ma préférence allant vraiment au paquet de super café qu’on m’avait offert alors que je n’en bois pas et que ça n’a rien de secret que je n’en bois pas puisque c’était au travail où il y a une machine à café à laquelle je ne suis jamais pour cette raison, bref, on s’en fout, c’est ma vie, quoi).

Ce soir-là, Johanne enchaîne sa journée de travail avec un peu de temps pour son père. Elle s’occupe trop de sa famille pour moi, ça m’angoisse un peu. Elle traîne son père dans un bar avec des rencontres pour célibataires, et ça termine en rencontre inattendue avec Bente. Ben tiens. Malheureusement, Bente ne peut rester et doit retourner à l’hôpital, mais ça confirme que le père de Johanne pourrait être intéressé aussi par elle.

La soirée est surtout l’occasion pour Johanne de draguer le barman. Il faut dire que son père retrouve un pote de lycée et qu’il abandonne vite le bar pour aller jouer aux petits trains, ce qui permet à Johanne de papoter toute la soirée avec le barman, qui n’est pas contre les coups d’un soir. Si Johanne l’est en théorie parce qu’elle est méfiante, elle a peur de finir vieille fille à cause de ce que Vera lui a dit. Elle propose donc au barman de rentrer chez lui.

C’est beaucoup trop drôle : une fois chez elle, elle commence à embrasser le barman et c’est bien parti pour une soirée hot et spicy… Malheureusement pour elle, son artisan est déjà là : il a bâché la cuisine, il se sert d’une tronçonneuse et le barman s’enfuit, craignant pour sa vie. C’est une sacrée bonne idée de la part des scénaristes, je trouve. Johanne finit par contre la soirée toute seule et elle est clairement vexée…

Percy Jackson and the Olympians – S02E03 – We Board the Princess Andromeda – 14/20

L’épisode propose un étonnant changement de rythme dans sa construction, mais ce n’est pas forcément pour me déplaire d’avoir deux intrigues en parallèle. Pour autant, ça fait beaucoup de nouveaux personnages à découvrir et surtout de nombreuses informations à ingérer en peu de temps. Je ne sais pas, une fois de plus, j’ai l’impression que c’est trop dense pour être foutu dans un épisode de 30 minutes comme ils le font. L’ambiance reste sympathique, au moins.

Spoilers 

Percy, Annabeth et Tyson entament leur quête, qui était en fait celle de Clarisse.

I smell Monsters on the ship

Ce n’est pas parce que la série n’est pas parfaite que je ne vais pas continuer à la regarder. Me revoilà donc pour voir Clarisse venir chercher sa prophétie de l’Oracle avant de partir accomplir sa quête. Bon, la prophétie n’est pas ce qu’elle veut entendre puisqu’il est question d’échec. Je pense qu’on peut dire qu’elle passe un mauvais début de journée, découvrant ensuite qu’Annabeth s’est barrée et qu’elle doit choisir un nouveau compagnon pour sa quête. Pas cool. Elle décide donc de rester solo.

Clarisse croise ensuite son père, Arès, qui désapprouve son choix de ne pas avoir de compagnons pour sa quête. Clarisse fait comme si le choix était le sien depuis le début, mais bon, avec un père comme ça, je la comprends. Arès lui fournit tout de même un bateau pour qu’elle puisse partir, c’est déjà ça, surtout qu’il lui fournit aussi un équipage : des guerriers morts au combat qui lui doivent donc une faveur, car tous ceux qui perdent lui en doivent une.

S’il paraît gentil quand j’écris ça, ce n’est pas le cas : il engueule les troupes et fait bien comprendre à sa fille qu’elle est inexpérimentée et qu’elle n’a pas intérêt à se planter. C’est bien simple : il la menace, tout simplement. Bref, une fois de plus, la vie de Clarisse ne semble pas simple. Elle navigue sous de gros nuages noirs, avec une équipe ne lui faisant pas confiance et refusant de l’écouter. Ils préfèrent faire la fête et boire que d’écouter une ado.

Elle finit pourtant par les convaincre de la suivre lors d’un joli petit discours improvisé sur le pont quand la fête s’arrête. Ils sont des losers ? Très bien : elle leur propose, en criant et pleine de confiance, de gagner pour une fois et d’être acclamés comme les héros qu’ils peuvent être. Le problème, c’est qu’une fois son équipage au travail, elle découvre qu’elle n’a pas les bonnes coordonnées pour aller à la mer des Monstres. Son nouvel objectif est donc de retrouver Percy pour qu’il lui donne les bonnes coordonnées.

Pendant ce temps, le nouveau trio principal de la série accoste à bord du paquebot qu’Hermès a montré à Percy dans l’épisode 2. Les voir arriver illégalement, c’est une chose, mais dans la scène d’après, ils ont déjà une chambre et ne semblent pas vouloir être plus discrets que ça. C’est étrange. Pour régler le problème qu’il a avec Annabeth, Percy lui propose tout simplement de ne pas lui dire le secret. Il a même l’idée d’un code, « Bénédiction », qui permettra à Annabeth d’empêcher qu’il ne fasse n’importe quoi : il s’arrêtera aussitôt qu’il l’entendra.

Soit. Si le plan est pourri et ne plaît pas trop à Annabeth, elle n’a pas trop le choix : Tyson les informe qu’il sent des monstres sur le bateau. En effet, sur le pont, ils tombent sur trois Lestrygons qui se promènent comme si de rien n’était. Annabeth ne comprend pas le plan d’Hermès sur ce coup-là, mais elle n’est pas au bout de ses surprises : ils tombent ensuie sur Alison.

Celle-ci prétend être leur amie, mais Percy finit par se souvenir de son rêve de début de saison. Il comprend donc que c’est un piège et un combat entre eux éclate aussitôt. J’ai l’impression de parler de Pokemon, mais en vrai, ça va tellement vite : Alison est rapidement jetée par-dessus bord (enfin, elle tombe en vrai, elle essayait de faire tomber Annabeth) et ils retrouvent dans ses affaires une carte de Cronos.

Percy comprend rapidement que Luke est sur le bateau : ils sont littéralement à bord d’un bateau de Cronos qui propose de jolies croisières pour les monstres qui veulent faire un peu de bowling. En vrai, c’est drôle. Le truc, c’est que Percy veut aussitôt faire en sorte de faire tomber Cronos/Luke, mais Annabeth utilise aussitôt leur nouveau mot de passe.

Elle propose de capturer Cronos, parce qu’elle ne veut pas prendre le risque de tuer Luke. Si Percy pense qu’il ne peut pas être sauvé, ce n’est évidemment pas le cas d’Annabeth. Au milieu de tout ça, Tyson les écoute et est sceptique sur toutes les histoires de mythologie, surtout quand il demande des explications sur ce Cronos qui veut se venger alors qu’il est supposé être en morceaux.

Le trio explore ensuite le bateau, découvre qu’Alison est remontée à bord et… tombe directement dans le piège qu’elle leur tend. Je trouve ça abusé : Tyson peut tout entendre, mais il transmet les informations trop tard pour que le trio ne soit pas arrêté et confronté directement à Luke. Ce dernier demande que Tyson soit écarté des deux autres et leur raconte beaucoup trop de chose de son plan : son but est d’aller au bout du Grand Réveil des Titans. Il souhaite utiliser la Toison d’Or pour accélérer l’exécution de son plan dans la Grande Prophétie.

Percy entend donc parler de la Grande Prophétie dont il ne doit pas être au courant et même s’il demande à ne pas avoir plus d’informations, il finit par en avoir parce que Luke est trop fier de son plan. En vrai, il présente bien les choses : il leur montre ainsi que Tyson est accepté non pas comme un monstre, mais comme un atout qui peut bosser pour lui.

Si Luke est persuadé de tout ce que Cronos lui dit et de la prophétie, Annabeth essaie de le mettre en garde contre Cronos. Il est alors révélé que Tyson était en train de fabriquer une bombe pour pouvoir s’échapper avec ses deux amis. J’ai bien aimé la révélation et l’explosion, mais j’ai un peu de mal à comprendre leur plan sur du plus long terme.

Percy, Annabeth et Tyson parviennent à s’échapper du Princesse Andromeda et utilisent les vents d’Eole pour s’éloigner bien vite du bateau de Luke, mais… ça semble tellement contre-intuitif ! Malgré tout, Luke a réussi à planter la graine du doute en Annabeth : elle se rend compte qu’elle ne connaissait peut-être pas Thalia autant qu’elle le pensait et si c’est le cas, elle a pu se tromper sur bien d’autres choses. Elle décide donc de raconter la fameuse grande prophétie à Percy : l’un des trois enfants des Dieux atteindra ses seize ans et deviendra une arme puissante confrontée à un choix simple. Cette arme fera perdurer l’Olympe… ou se retournera contre eux pour mettre fin au règne des Dieux. C’est présenté comme une mauvaise chose, mais au stade où on en est dans la série, est-ce que ce ne serait pas une bonne chose de mettre un terme à tout ça, finalement ?

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