Twisted Metal – S01E03 – NTHLAW1 – 17/20

L’histoire se révèle davantage, avec un épisode qui prend le temps d’élargir sa mythologie de tous les côtés et des personnages qui se connaissent de mieux en mieux – et qu’on connaît de mieux en mieux. L’équilibre est trouvé, l’humour est plutôt bon, l’ambiance post-apocalyptique bien dosée. Ce ne sera pas la série de l’année, mais franchement, ça fonctionne très bien sur moi. Content de m’être motivé à y jeter un œil – j’hésitais vraiment à l’origine.

Spoilers

John et Quiet sont arrêtés.

Look, this mouth has gotten me out of a lot of sticky situation.

Apocalypse | L’interrogatoire | La torture | Stu

Apocalypse

Il y a moyen de bingewatcher et je n’ai pas envie de m’arrêter après le deuxième épisode. Je continue donc avec le troisième épisode qui commence par un flashback en 2002 où un flic s’arrête pour parler à deux adolescentes rebelles s’apprêtant à fumer des cigarettes. Bon, 2002, c’est pas l’éclate niveau mode et harcèlement de rue, hein. Au moment où elle appelle sa mère soi-disant avocate pour se débarrasser de ce flic collant et un brin harceleur, l’adolescente est étonnée de découvrir que son portable ne fonctionne plus. Les écrans s’arrêtent tous autour d’eux et on comprend que c’est le début de l’apocalypse.

Celle-ci se déroule à toute vitesse : tous les écrans lâchent, les distributeurs balancent des billets gratuitement et… la NASA balance des missiles tout aussi gratuitement. Oups. C’est une apocalypse plutôt fun, mais je ne m’attendais pas à autre chose de la série. Et nous voilà donc avec l’agent Stone qui se demande comment survivre à cette apocalypse.

Et autant dire qu’il ne trouve pas la réponse tout seul. Il faut d’abord qu’il se fasse braquer par sa voisine enceinte et son copain amateur de ses magazines porno pour qu’il prenne conscience que le monde comme il le connaissait est terminé. Pour autant, quand un autre voisin vient lui demander de l’aide et joue avec ses sentiments, Stone se reprend : il vole les décorations et titres de son père, l’agent Stone, et accepte de venir en aide pour reprendre le contrôle d’une ville qui part en cacahuète. Cela ne semble pourtant pas très évident quand il se retrouve à devoir faire face à des terroristes armés dans le restaurant du voisin pris d’assaut.

Heureusement pour lui, les terroristes sont juste des pères de familles gentils qui veulent voler de la nourriture pour nourrir des enfants. Ils vont vite le regretter par contre : l’Agent Stone n’arrive pas à avoir autorité sur eux puisqu’il n’est qu’un flic de supermarché. Tourné au ridicule par un des pères de famille, il finit par s’énerver et tirer. Et bim, il tue tous les pères ensuite, avant de leur reprocher : ils n’avaient qu’à ne pas enfreindre la loi après tout.

Apocalypse | L’interrogatoire | La torture | Stu

L’interrogatoire

On avait quitté nos deux héros en plein moment gênant pour eux et c’est exactement là où on les retrouve, avec nos deux héros au sol. Quiet en profite pour phaser et voir en John au sol le cadavre de son frère, ce qui n’arrange rien à la situation. Assez vite, toutefois, ils sont arrêtés par Stu et Mike qui ont ordre de les emmener au bout de la ligne violette.

On comprend vite que c’est mieux que la ligne rouge, qui semble mener à la mort – ou en tout cas à la torture. Quant à l’endroit où ils sont exactement, ça ressemble à un aéroport quand ils entrent dedans. Quiet l’identifie comme un « DMV » et on comprend assez vite que ça a pour but de leur donner un permis de circuler… sans en connaître encore la contrepartie.

En tout cas, Quiet et John sont mis dans une salle d’interrogatoire où on les abandonne assez longtemps pour que John déprime du silence de son alliée. J’aime bien l’idée de ces deux personnages complètement antithétiques, et il faut bien dire que c’est un duo efficace car les acteurs sont géniaux. J’aime bien voir cette actrice dans un nouveau rôle comme elle était l’une des rares qui me faisait accrocher à Brooklyn 99. Et côté humour de personnage silencieux, elle gère. Anthony Mackie n’est pas en reste – le gag de la paille était sympa ; j’aime comme il ne se prend pas au sérieux. On va dire que ça le change de Marvel.

En parallèle, Stu et Mike se retrouvent à fouiller Evelyn, récupérant au passage le papier toilette de John, sa photo cramée (que Stu laisse) et ses provisions de bouffe. Mike, lui, s’acharne en vain sur le coffre, tout en expliquant un peu l’origine de la situation, avec son chef qui a fait tout ce qu’il pouvait pour sauver sa ville. Par contre, et c’est bien malheureux, Mike devient un peu trop pote avec leur boss, le bras droit du flic.

Celui-ci débarque malheureusement à temps pour voir Stu avec la carte de John. Et ça semble le choquer de la voir si détaillée. Il la remet aussitôt à l’Agent Stone, le méchant flic et boss, qui se rend tout aussi vite interroger John et Quiet. Enfin, il interroge surtout John, puisque Quiet ne dit pas un mot. La scène me fait accrocher un peu plus au personnage de John, sacrément bavard, il faut bien le reconnaître, mais de manière efficace.

On comprend vite, en tout cas, que le but de l’Agent Stone est de comprendre comment John a eu une carte si détaillée de ses points de contrôle – avec une route permettant de les éviter. Il aurait mieux fait de suivre la carte, donc. Et il aurait mieux fait aussi de ne pas être avec Quiet qui n’hésite pas à cracher à la figure de l’Agent Stone.

Apocalypse | L’interrogatoire | La torture | Stu

La torture

C’était plutôt marrant, parce que ça mène à une scène où les héros se retrouvent abandonnés pour quelques heures par l’Agent Stone. Si nos deux héros continuent d’apprendre à se connaître, avec un dialogue toujours savoureux, ils sont vite rejoints par Stu et Mike, chargés du job de bourreaux. Et bordel, ça fonctionne à fond : j’ai adoré les voir tenter d’être effrayants avec de simples formulaires administratifs à remplir. En trois exemplaires.

Stu est amusant à vouloir être terrifiant sans en être capable le moins du monde, et l’acteur gère vraiment bien l’humour lié à son personnage. Quant au reste, la torture est absolument géniale : les mains attachées, la taille du stylo, Barbie Girl à fond, le teste ophtalmo ? Eh, je viens juste d’en faire un moi-même, et de remplir ce genre de formulaire (et d’écouter Barbie Girl, oui, j’avoue, c’est la mode en ce moment), alors c’est une torture qui me semble… drôlement efficace, en vrai. Pas besoin d’aller chercher de la douleur physique.

Quiet m’a bien fait rire avec son « Fuck u », les blagues suivantes aussi, en vrai. Non, vraiment, la série commence à être sacrément efficace… malheureusement, on se demande quand même bien pourquoi John protège tant que ça Bobby. Il explique que c’est parce qu’il le connaît depuis longtemps, mais bon, on n’en sait rien nous !

Quant à savoir pourquoi l’agent Stone s’acharne à la fois sur John et Quiet en même temps alors qu’elle ne sait clairement rien, ça reste un mystère. Une chose est sûre, l’Agent Stone a peur que d’autres cartes existent et il y a désormais un QG au-dessus de lui. Avant de condamner à mort Quiet et John, il révèle toutefois que le frère de Quiet s’est suicidé pour elle et qu’elle a gâché la chance qu’il lui avait donné.

C’est un moment où John apprend à la connaître vraiment, et ça marche tellement bien ! Ils se retrouvent ensuite dans une salle d’attente à attendre la peine de mort, ce qui leur permet d’avoir enfin une vraie conversation. Quiet reconnaît donc ce qu’il s’est passé avec son frère alors que John lui explique qu’il n’a aucun souvenir de sa famille.

C’est touchant, dis donc. Cela manquait un peu comme scène jusque-là et ça avait pile le bon timing pour ne pas verser dans l’ennui.

Apocalypse | L’interrogatoire | La torture | Stu

Stu

La suite est un peu trop prévisible : c’est Stu qui est chargé par le bras droit de les mener au bout de la ligne rouge. Seul. Il aurait été avec Mike, au moins, il y aurait eu un peu de suspense, mais là, il se retrouve seul avec John et Quiet. Le premier parle aussitôt autant qu’il peut pour apprendre à mieux connaître Stu et tenter de l’amadouer, et ça finit par fonctionner.

Alors que John et Quiet sont censés se suicider, ils forcent Stu à leur tirer dessus… ou à les aider à s’enfuir. Comme il est incapable de les tuer, c’est finalement ce qu’il se passe, avec de bons moments comiques (John qui ne se tait jamais ou le bonbon à la menthe pour son haleine, ça fonctionnait bien). D’autres moments sont plus dramatiques : Quiet a promis de se venger et de retrouver Stone, et c’est exactement ce qu’elle se met en tête de faire après avoir retrouvé la veste de son frère.

Malheureusement pour elle, Stone est déjà parti vers son QG. Elle l’apprend de la bouche de son bras droit qui se fait avoir comme un bleu alors qu’il était en train de se masturber. Et j’adore ce qu’elle lui dit avant de lui éclater la tronche et de le tuer de manière bien violente. J’ai même eu de la peine pour lui, parce que c’est clair que ce qu’elle dit est vrai…

Une fois que c’est fait, elle découvre sur une carte l’emplacement du QG, puis retourne auprès de Stu et John, entendant que l’alarme sonne et qu’il est désormais su par tous les gardes qu’ils se sont évadés. Et elle a du bol : John et Stu sont encore là car la voiture ne démarre pas à cause d’un problème de batterie.

C’est plutôt drôle de les voir pousser la voiture tous les trois sans que personne ne débarque dans le parking, mais ça ne l’est pas pour ce pauvre Stu qui se prend le coffre de la voiture dans la tronche quand elle démarre enfin. Ainsi, il est abandonné par John et Quiet qui n’ont pas trop d’autres choix. Le pauvre se réveille face à un Mike en colère de savoir qu’il n’est pas avec eux. C’en est fini de leur belle amitié, je crois.

À l’inverse, celle de John et Quiet semble bien partie pour durer. Dommage qu’elle soit fondée sur un mensonge : Quiet assure qu’elle veut se rendre à Topeka pour y commencer une nouvelle vie dans une ville qui serait comme celles d’antan… alors qu’on sait que c’est en fait l’emplacement du QG. Oupsie.

Apocalypse | L’interrogatoire | La torture | Stu

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Twisted Metal – S01E02 – 3RNCRCS – 16/20

C’est un second épisode bien plus efficace car il offre plus d’interactions, de dialogues et de moments comiques. Si le premier épisode faisait un bon travail d’introduction, celui-ci nous donne davantage ce à quoi on est en droit de s’attendre avec cette série. Et c’est efficace, j’ai ri une ou deux fois et j’ai plutôt bien accroché à cette aventure déjantée qui commence. Y a moyen de se bingewatcher assez vite la saison, je crois.

Spoilers

John et sa nouvelle amie-ennemie rencontre le clown de Las Vegas.

That ain’t no birthday clown.

La course poursuite | Le casino | Mike & Stu

La course-poursuite

Je n’étais pas convaincu par l’idée de revenir 24 secondes plus tôt dès le début du second épisode à l’ère du binge-watching, j’avoue que ça m’a bien fait rire de voir les deux héros de la série se tourner vers le camion pour lui tirer dessus alors qu’aucun d’entre eux n’avaient de munition dans son flingue. Je m’en doutais pour elle – on a vu le shérif ne lui laisser qu’une seule balle et elle a tiré un coup en l’air pour faire peur à John et lui montrer qu’elle ne plaisantait pas – mais c’était une bonne surprise pour lui. Et le gag sur la panne sexuelle fonctionnait. Parce que oui, c’était clairement un gag là-dessus.

Si la série parvient à me faire rire maintenant, c’est une bonne chose. Et elle y parvient vraiment bien avec un John qui se laisse voler Evelyn par cette étrangère. Ensuite, ça ne fait que s’améliorer : on se retrouve dans une course poursuite entre nos héros et le clown tueur qui ne fait pas encore assez peur à mon goût.

J’ai plus eu le sentiment d’être vraiment devant une comédie : John qui fait tomber les balles, le couteau sur ses balles à lui quand il parvient à monter dans la voiture, le code de jeu vidéo pour faire redémarrer la voiture capricieuse, le gag simple mais efficace du coup de frein car elle n’a pas mis sa ceinture ? Tout ça, c’était un franc succès pour moi.

Le clown, en revanche, ne fait pas encore assez peur à mon goût. On sent bien qu’il est dérangé à leur faire signe d’ouvrir la fenêtre (nouvellement réparée, donc) pour demander s’ils sont là pour le spectacle, mais il manque encore d’un côté un peu baddass. En plus, il est présenté comme le leader de ce Las Vegas post-apo, mais le héros doit aller jusqu’à Chicago alors… sera-t-il présent toute la saison ?

Ce n’est pas clair. Ce qui est clair, c’est qu’il n’est pas du genre à abandonner. John pense ainsi s’en débarrasser, mais c’est en vain : c’est un clown qui n’hésite pas à faire exploser le signe de la ville et les poursuivre avec sa mitrailleuse pour s’assurer qu’ils viendront bien à son spectacle – mort ou vif. Excellent moyen d’introduire le générique, en vrai (même si la série manque d’un générique).

La course poursuite | Le casino | Mike & Stu

Le casino

Après ça, voilà nos héros pris au piège d’un casino. Ils ne sont pas encore super amis pour autant. Ainsi, John essaie de s’occuper d’Evelyn rapidement, mais sa nouvelle alliée ne l’entend pas de cette oreille. Elle n’hésite pas à lui foutre un coup dans le dos quand il lui demande de surveiller ses arrières à l’arrivée du clown. On enchaîne sur une bonne situation pour les deux héros de la série : le duo fonctionne carrément. J’aime beaucoup l’alchimie qu’ils ont dans ce jeu de haine feinte entre eux et le signe de se taire qui revient à plusieurs reprises entre eux – notamment quand elle fait trop de bruit en tentant de s’enfuir… et qu’elle fait en sorte de révéler sa position à lui au clown pour s’en sortir.

C’était excellent à voir, mais l’humour n’en était encore qu’à ses débuts. En effet, le vrai humour commence quand le clown s’amuse à éclater la gueule de John et finit par chanter un duo avec lui sur Thong Song. Je vais tellement la réécouter toute la semaine maintenant ! En tout cas, le fait que John connaisse la chanson lui permet de gagner la confiance de Sweet Tooth. C’est le nom de ce clown que tout le monde connaît, à commencer par John.

C’est intéressant de voir qu’ils n’est pas si méchant, en vrai, il est juste un peu dérangé. Et après tout, dans un monde post-apocalyptique où il se retrouve à vivre seul à Las Vegas, ça peut se comprendre. Alors que je m’attendais juste à un grand méchant qui torture tout le monde, on se retrouve donc avec une longue conversation dans le casino entre John et Sweet Tooth. Ironiquement, c’est le moment où l’on apprend à connaître le mieux John : le synopsis le disait amnésique, mais j’avais déjà oublié à ce stade. Il finit par expliquer qu’il ne se souvient pas de son nom ou de son passé quand à l’inverse Sweet Tooth se souvient de tout dans les moindres détails.

L’amitié improbable qui se dessine me plaît bien, cependant : John accepte d’aller au spectacle de Sweet Tooth et celui-ci est si heureux qu’il se met à lui raconter toute sa vie et lui présenter son meilleur ami, Harold le sac plastique. Pour autant, il ne comprend pas que John parle à sa voiture. Il est sympa ce clown, tout de même.

Oh, il pensait aussi qu’Evelyn était l’héroïne de la série, qu’il a pensé à capturer alors qu’elle s’enfuyait par la ventilation du casino. Il l’a enfermée dans un aquarium dont il accepte finalement de la laisser sortir quand John négocie pour elle. Oh, il ne le fait pas par bonté de cœur : elle a les clés de sa voiture. Pour autant, tout n’est pas gagné pour eux : ils doivent assister au spectacle de Sweet Tooth… mais aussi y survivre.

Personne n’a jamais survécu apparemment. J’aime bien ce qui se met en place dans cet épisode, avec un humour qui fonctionne la plupart du temps. L’héroïne est un peu chiante à être aussi fermée et à ne pas parler, mais ça se comprend malgré tout. J’ai juste hâte qu’on connaisse son nom. Les personnages, eux, ont hâte que le spectacle se termine parce que bon… il est catastrophique. Les scénaristes s’amusent comme ils peuvent avec ce spectacle qui endort nos personnages.

Pour autant, quand Sweet Tooth demande un avis honnête sur la situation, John lui ment et assure avoir adoré le spectacle. Ce n’est pas la bonne tactique pourtant : il veut de l’honnêteté, et elle lui en offre en expliquant que le spectacle était atroce.

John finit par suivre son avis grâce à une communication non verbale plutôt bien pensée et hop, voilà Sweet Tooth qui se décide à partir en tournée pour « chasser son public ». Bref, nos héros viennent de créer un tueur encore plus dangereux qu’il ne l’était auparavant. L’avantage, c’est qu’ils réussissent ainsi à lui échapper.

Et les voilà maintenant qui se retrouvent à faire du covoiturage. C’était plutôt sympa ça aussi, avec John qui essaie d’apprendre à connaître sa nouvelle alliée, parce que maintenant c’en est une, même si elle continue de le braquer. Elle refuse de lui donner son nom, alors la voilà qui s’appellera définitivement… Quiet. J’aime bien. Elle négocie ensuite pour qu’il la dépose en chemin – sachant qu’elle, elle tente de rejoindre quelqu’un.

La course poursuite | Le casino | Mike & Stu

Stu & Mike

La série nous introduit de nouveaux personnages, ce à quoi je ne m’attendais pas forcément. Il y a déjà pas mal à faire, pourtant. Bon, l’idée est de nous introduire des prisonniers malchanceux : ils ont été kidnappés par des Bouchers alors qu’ils dormaient en pleine garde. Stu et Mike sont désormais dans les cuisines des bouchers et la viande, c’est eux.

Cela dit, la situation est tendue pour eux pour un temps assez limité : ils sont sauvés à temps par les flics qui n’hésitent pas à tuer tous les bouchers d’un coup. En échange, ils demandent juste à Stu et Mike de les rejoindre. Un classique : nous introduire des personnages sympathiques pour les faire rejoindre ensuite les méchants.

Cela permet de voir comment sont formés les méchants, qui ne le sont pas forcément. Ils ne font que suivre les ordres d’un type qui leur sauve la vie. En plus, ça commence par « protéger ce camion face aux mouettes »… Facile, non ? Cela ne plaît pas à Stu pour autant : il sent le piège venir à plein nez, même si Mike le rassure. J’aime bien l’idée, pourtant… et le piège se referme sur eux quand ils comprennent que les mouettes ne sont pas des mouettes, mais juste des survivants, comme eux, en soi.

Seulement voilà, l’ordre est de les tuer. Mike n’hésite pas à le faire. Stu a plus de mal. Oh. Je les aime bien – Mike protège Stu comme il peut, Stu est incapable de s’adapter à ce monde. Cela fonctionne. Stu est maintenant plein de doutes sur Mike et sur leur nouveau job. Il tente comme il peut de faire avec, mais la mission suivante est une vraie interrogation pour lui comme pour nous : il est chargé d’arrêter les gens qui circulent sur une route au milieu de nulle part et leur demander un permis. S’ils ne l’ont pas, il doit les arrêter.

C’est simple, mais ça n’a aucun sens de faire ça, alors il pose plein de questions. Il ne devrait pas pourtant : ça n’est pas bon de poser trop de questions aux méchants. Il s’exécute sans avoir ses réponses et arrête ensuite John et Quiet. Si John essaie de charmer comme il peut les deux gardes avec son humour pour pouvoir passer, Quiet reconnaît le troisième garde qui est sur le lieu, l’homme de main du shérif. Et elle souhaite se venger.

Malheureusement, elle n’a pas vraiment l’avantage à ce stade : elle se fait tazer avant d’avoir pu faire quoique ce soit, et elle fait perdre ainsi un temps précieux à John qui subit le même sort. Plus que huit jours pour revenir à New San Francisco.

La course poursuite | Le casino | Mike & Stu

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Twisted Metal – S01E01 – WLUDRV – 14/20

J’avais peur de ne pas accrocher, et finalement, ça n’a pas été un problème du tout, grâce à une introduction plutôt bien maîtrisée. L’épisode a ses points faibles malgré tout, mais dans l’ensemble, c’est plutôt sympathique comme début de série – avec ce qu’il faut pour entrer dans l’histoire. J’ai encore un peu de mal à me faire au ton décalé de la série, peut-être parce qu’il ne l’est pas assez. Il faut que je me calibre sur leur humour pour pleinement apprécier, je pense. En tout cas, ça donne envie de continuer, c’est une bonne chose !

Spoilers

John se voit confier une nouvelle mission, en échange d’une récompense inattendue.

Twenty years ago, the world felt to shit. A big old apocalyptic dump.

Et si plutôt que de regarder tout ce que j’avais en cours, je commençais encore une nouvelle série ? C’est l’été, soyons fou (ça marche avec toutes les excuses du monde, oui). Et puis, j’étais un peu inquiet concernant la durée des épisodes, car ils ont diffusé les dix d’un coup, mais finalement, je vois que le premier épisode dure à peine 30 minutes. C’est une bonne chose, merci Peacock.

John Doe | New San Francisco | Un flic pas gentil | Lost Vegas

John Doe

OK. On ne va pas se mentir, les 20 premières secondes ont suffi à ce que j’accroche. J’espère que ça va être comme ça pour le reste de l’épisode et de la saison, mais l’accroche est excellente, avec le héros qui nous parle en voix off comme si l’on était ses potes, à nous parler de porno, et qui nous présente la situation de manière expéditive.

L’apocalypse ? Facile : un bug qui a fait planter internet et les écrans du monde entier. Et selon notre héros, sans porno facile d’accès, le monde part en vrille bien vite. Je ne suis pas convaincu que ce soit l’unique raison, mais eh, les premières secondes constituent une bonne mise en situation en vrai. Il y a ce qu’il faut d’humour dans la voix off et des effets spéciaux plutôt bons.

On enchaîne sur une course poursuite tout ce qu’il y a de plus classique. Le héros vient de nous expliquer qu’il y avait deux types de personnes : les insiders, qui restent à l’intérieur, et les outsiders, qui vivent en-dehors. Il fait partie de cette seconde catégorie et délivre des colis au premier. Simple, efficace. La course-poursuite ? On n’en sait pas grand-chose, mais on découvre notre héros plutôt assuré de ce qu’il fait.

Il est traqué par quelques tarés en voiture avec des flingues, ça tire dans tous les sens, mais il ne perd pas son sang-froid, se débarrassant méthodiquement de chacun d’entre eux tout en flânant dans le supermarché qu’ils sont en train de détruire. Tout ça pour une livraison à quelques insiders, donc.

La livraison se passe bien. On y découvre que notre héros s’appelle « John Doe », ce qui est on ne peut plus réfléchi comme nom de la part des scénaristes, on en conviendra. Il a ses habitudes, mais il rencontre un nouveau qui nous permet d’apprendre à le connaître un peu – son humour particulier de connaisseur du système, que l’on découvre aussi, surtout. Ouais, donc, il n’a pas le droit d’entrer dans les bases surprotégées des insiders, même si c’est lui qui effectue toutes les livraisons dont ils ont besoin pour vivre. Soit. Et oui, tant pis si la bouffe qu’il ramène est de la bouffe pour chiens, ce sera un festin tout de même.

Le début de la série est donc assez clair : John Doe se trimballe de base en base, grâce à Evelyn, sa voiture. Evidemment que sa voiture a un nom. Il vit d’échanges avec toutes les bases, qui ont parfois quelques aspects particuliers, du genre des esclaves en laisse avec un masque de chien, et est toujours prêt à l’action, même quand on saute sur le toit d’Evelyn sans prévenir. Il se défend avec quelques balles dans l’entrejambe, un classique.

La scène d’intro nous montre qu’il est aussi cannibale, prêt à bouffer quelques animaux échoués sur les plages, mais qu’il a tout de même un grand cœur, avec une photo d’enfance et un jeu d’ombre sympathique.

John Doe | New San Francisco | Un flic pas gentil | Lost Vegas

New San Francisco

La voix off pourra vite être épuisante, en vrai, avec des blagues un peu trop omniprésentes et pas franchement drôles. On a parfois l’impression d’entendre les commentaires d’un personnage de jeu vidéo, en vrai. Contre toute attente, quand il arrive à New San Francisco, il apprend que le leader de la ville souhaite lui parler. À l’intérieur.

C’est la première fois qu’il se retrouve à l’intérieur d’une base et il découvre au passage qu’il faut savoir y faire un créneau. Quelle angoisse. On le sent galérer, mais pas tellement non plus – juste ce qu’il faut pour que ce soi-disant drôle. Une fois son créneau terminé, sa confiance en prend un coup lorsque la gardienne présente lui demande de se déshabiller.

Le but ? Une douche pour le désinfecter… L’occasion de s’assurer une audience au top avec les fesses d’Anthony Mackie, parfumé tant qu’à faire. En vrai, c’est à peu près le ton déjanté que j’espérais, même si ce n’est pas tout à fait ça pour l’instant. J’imagine qu’il faut que je me fasse au ton de la série pour vraiment rire ? Pour l’instant, on n’y est pas.

Bref, l’idée est en tout cas qu’à New San Francisco, il rencontre Raven, la dirigeante de la ville. Je n’aime pas trop cette actrice, mais bon, elle n’a pas vocation à être hyper présente, j’imagine ? Elle ne fait que donner sa mission à John – son vendeur de lait préféré. J’avoue que je ne suis pas ravi de ce surnom pour le livreur, parce que bon… Riverdale est passé là.

La mission de la saison pour John ? Se rendre à New Chicago, de l’autre côté des USA, pour aller chercher un colis. Il ne devra pas savoir ce qu’est le colis, par contre. Au départ, il refuse parce que c’est trop loin, mais Raven a des arguments de taille : elle lui promet un foyer à New San Francisco, assurant qu’elle est prête à faire de lui un citoyen dans sa ville apparemment parfaite. Bon, admettons, la vie d’aventure, ça doit avoir ses limites.

Elle lui offre en plus un avant-goût de ce qu’est une belle maison : elle lui présente son mari, son bébé et les fourchettes pour manger de la bonne viande. C’est merveilleux la vie de riches, quoi. Par contre, je ne comprends pas comment Raven peut se souvenir du moment où les colonies se sont fermées en excluant tous les criminels MAIS que John ne peut pas se souvenir de ce qu’est un bébé. Ah oui, le synopsis disait qu’il était amnésique… mais euh, faudrait le dire dans la série aussi, quoi.

Allez, quoiqu’il en soi, la saison est lancée : il a dix jours pour aller à New Chicago et en revenir – et pour ça, il a même une nouvelle fenêtre à sa voiture. Par contre, il a un peu trop confiance facilement : dès qu’il est parti, Raven révèle son vrai visage. Elle le manipule totalement : elle n’a pas de bébé et l’homme n’était pas son mari.

John Doe | New San Francisco | Un flic pas gentil | Lost Vegas

Un flic pas gentil

Pendant ce temps, nous suivons également un couple qui a croisé la route de John en début d’épisode : ils essayaient de lui voler ses rétros, la femme (eh mais c’est l’actrice de Brooklyn 99 ??) lui a fait un doigt d’honneur quand il les a surpris. Enfin… Elle n’a plus de majeur. Bref, cela ne l’empêche pas d’être au cœur de l’action quand elle est poursuivie par des flics dans une autre course poursuite.

Alors que son mec et elle pensent s’en être sortis, une petite explosion les fait sortir de la route, et hop, les voilà au cœur d’un accident. Ils survivent, de justesse, pour avoir droit à un monologue du méchant policier qui dirige leurs ennemis. Humph. C’est un peu tôt pour un monologue de méchant qui ne nous apprend pas grand-chose.

Et contre toute attente, la série révèle qu’ils ne sont pas en couple : ils sont frères et sœurs. Cela ne change rien à ce qui les attend : le flic n’aime pas les hors-la-loi et il les punit. Ils sont donc condamnés à mort tous les deux… à moins que l’un d’entre eux ne se suicide pour sauver l’autre. S’ils semblent d’abord d’accord pour mourir ensemble, le frère prend finalement la décision de se suicider.

La sœur peut donc survivre. Elle est tout de même marquée par les flics, qui vont clairement être des méchants pour la saison. On sent aussi qu’il y a une mythologie qui se développe avec ce méchant, cette femme qui sera clairement une partenaire pour John et la révélation qu’elle vient d’Orange County.

John Doe | New San Francisco | Un flic pas gentil | Lost Vegas

Lost Vegas

En parallèle, nous suivons aussi John se rendre chez un ami, Bobby. Bon, ami, le mot est peut-être fort : de ce que j’en comprends, il l’aide à se procurer ce dont il a besoin, y compris une carte vers l’est – le grand Est qui est présenté comme un danger incroyable. Bobby nous vend bien ce qui nous attend dans la série : des vautours attendent John, qu’ils soient du côté des hors-la-loi ou de ceux qui veulent remettre en place la loi.

C’était assez clair avec l’autre segment de l’épisode de toute manière. En attendant, il est l’heure du cliffhanger : John va devoir passer par Lost Vegas, où un clown fou semble régner. Eh, le camion à glace avec sa petite musique et la danse du clown, c’est efficace pour nous l’introduire. Le cliffhanger du premier épisode est hyper efficace lui aussi : John croise celle qui deviendra sa partenaire, c’est très clair, mais ils sont encore ennemis à ce stade.

Elle tente de le braquer, probablement pour récupérer Evelyn. Seulement voilà, alors que la tension escalade entre eux et qu’ils se braquent l’un l’autre avec un flingue, le clown débarque avec son camion à glace. Alors que John comprend qu’elle est blessée et qu’elle a perdu son partenaire – la reconnaissant grâce à son majeur amputé – les deux décident dans un accord tacite de se tourner vers le camion qui arrive dans leur direction.

John Doe | New San Francisco | Un flic pas gentil | Lost Vegas

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Twisted Metal (S01)

Synopsis : Un étrange outsider au débit de parole inarrêtable, dépourvu de tout souvenir de son passé, se voit offrir la chance d’un avenir meilleur… À condition qu’il accomplisse une mission périlleuse : livrer un colis mystérieux à travers un monde post-apocalyptique dévasté.

Pour commencer, ce synopsis de Twisted Metal m’intrigue énormément et m’attire pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la présence de l’excellent acteur Anthony Mackie, même si j’ai parfois des réserves concernant ses rôles trop caricaturaux dans certaines séries – oui, je pense à toi The Falcon and the Winter Soldier.

Ensuite, l’idée d’une série de science-fiction, qui me plaît énormément. Cependant, le synopsis que j’ai trouvé ne révèle pas grand-chose sur l’intrigue. Malgré tout, je suis emballé à l’idée de plonger dans ce paysage dévasté, où règnent apparemment folie et chaos. Les défis qui attendent le héros sont intrigants, surtout grâce à l’affiche qui met en avant un clown glaçant avec un camion à glaces. Oui, je dois avouer que je ne connais pas du tout le jeu vidéo dont la série s’inspire, donc pour l’instant, je me base sur l’affiche et un trailer de trente secondes.

Je dois avouer que j’ai déjà quelques réserves concernant le style de l’histoire. J’espère un ton déjanté et loufoque qui la démarquera vraiment d’autres séries – parce que son synopsis pourrait presque être celui de The Last of us en vrai. Franchement, la série a déjà tout ce qu’il faut que je l’adore… ou pour me déplaire – ça passe à la folie ou ça casse énormément. Avant de la commencer, je n’ai pas l’impression que la série pourra me laisser sur un avis mitigé. On verra.

Note moyenne de la saison :