The Mandalorian – S03E05

Épisode 5 – The Pirate – 18/20
Enfin ! Bordel, il était temps que la série se décide à nous dire où elle voulait en venir cette saison, et je crois qu’elle le fait enfin avec cet épisode. Certaines scènes paraissent encore artificielles, mais ça fait plaisir de voir des bouts d’intrigues prendre enfin sens : le puzzle se reconstitue et avec lui de nouvelles voies se dégagent. C’est bien plus intéressant comme ça.

Spoilers

Gorian Shard souhaite envahir Nevarro pour se venger de sa défaite face à Din Djarin.

Apologies we can’t do more

42 minutes ? Il a intérêt à être bien cet épisode, parce que bon, ça fait long quarante minutes si le but est encore de nous balader avec des personnages qu’on ne connaît pas. Et puis, toute la saison manque de cohérence et cohésion pour l’instant, ce qui est gênant pour nous motiver à rester devant. Pourtant, j’ai décidé de lancer cet épisode plutôt que 9-1-1 Lone Star, principalement parce que je sentais que je pouvais en tirer quelque chose – enfin, principalement parce que j’étais fatigué et que ça se regarde bien quand on est claqué cette série.

Cet épisode 5 semble en tout cas vouloir revisiter les pistes inexplorées par les épisodes précédents : il commence ainsi par une invasion pirate au-dessus de Nevarro, avec Gorian Shard qui menace le Haut Magistrat Karga. Il peut le faire avec facilité : la Nouvelle République ne protège pas aussi bien Nevarro que ce qu’elle voudrait et il n’y a plus la protection de Moff Gideon pour faire fuir les pirates. Après la défaite essuyée par les pirates face à notre Mandalorian, les pirates sont énervés, c’est logique. Ils décident donc de détruire la ville, parce que c’est fun et parce qu’il n’y a personne pour les protéger. Des vrais méchants.

Pour autant, Karga ne souhaite pas évacuer la ville : il veut mettre en sécurité les habitants qui courent dans tous les sens et fuient la ville comme ils peuvent, avec quelques richesses sous le bras. Ils n’iront pas loin si les pirates en ont après eux, cependant. Karga envoie toutefois un message pour demander de l’aide. Après le générique, on se retrouve ainsi sur une planète plutôt paradisiaque avec un changement d’ambiance musicale vraiment notable. C’était surprenant de nous envoyer des petites vibes estivales comme ça.

Bref, le message de Karga arrive à bon port : il envoie un message à un certain Commandant Teva, qui avait promis de l’aider en cas de besoin. C’est donc ce que fait Teva : il sait bien qu’envoyer à son tour un message pour prévenir la Nouvelle République ne suffira pas à les motiver. Il décide donc de se rendre à Coruscant pour parler de lui-même de Nevarro.

En soi, ça pourrait fonctionner sa stratégie – et ça fonctionne quasiment. Malheureusement pour lui, cette connasse d’Elia débarque alors dans le bureau pour annoncer à son boss que Nevarro n’a pas signé la Charte de l’Alliance et que ça pourrait leur faire du bien de prendre le temps de réfléchir à ce qu’il se passe quand on ne signe pas. Voilà donc où nous en sommes : on nous a infligé un épisode de près d’une heure juste pour que cette scène soit bien compréhensible et pour qu’on capte qu’Elia continue ses actions mortifères grâce à sa position proche de la Nouvelle République.

Ce qui me rassure toutefois, c’est que la série semble vouloir lier les événements alors qu’il reste encore trois autres épisodes : peut-être que la saison va vraiment mener quelque part, on ne sait jamais. En attendant, Teva ne peut que se contenter de menacer la Nouvelle République de terribles représailles car pour lui, tout est lié et les pirates qui attaquent Nevarro, c’est une catastrophe qui pourrait mener à un nouveau Moff Gideon sur la bordure extérieure de la galaxie.

Pour autant, il s’incline face à la décision de la Nouvelle République et se rend chez… les Mandalorians, bien sûr. On le voit venir de loin tout au long de l’épisode : Teva est content d’avoir servi avec R5, le droid de leur grotte, car ça lui permet de les trouver et de demander l’aide pour Karga. En effet, il compte sur la présence de Din Djarin pour convaincre les Mandalorians de se mêler de cette histoire.

Cela fonctionne évidemment : Din Djarin est bien là pour recevoir le message d’appel à l’aide de Karga, mais aussi pour épargner la vie de Teva. Il force les Mandalorians à devoir changer de base car quelqu’un de l’extérieur connaît leur adresse désormais, alors il s’attire un peu la haine de certains d’entre eux. Din Djarin le protège, le laisse partir, puis demande effectivement l’aide des Mandalorians pour aller au secours de Nevarro.

Cela pourrait bien se passer pour notre héros, mais malheureusement, le bâton de parole (oui, oui) passe ensuite dans les mains d’un autre Mandalorian qui n’est pas aussi attaché à Karga que peut l’être Din Djarin. Il n’a donc pas l’intention d’aller mettre sa vie en danger pour un intrus à leur groupe… mais parce qu’il est un Mandalorian. Oh, flemme. Cette écriture de discours politique pour motiver les troupes, là ? Je n’ai pas accroché.

Ce n’est pas mauvais, mais j’ai eu l’impression qu’on nous prenait du temps de cerveau dispo pour pas grand-chose, surtout quand ça termine par un énième « This is the way ». L’avantage, c’est que ça lance l’action de l’épisode : les Mandalorians sont en infériorité numérique face aux pirates, mais ils ont un plan pour les surprendre et les détruire. C’est très bien, ça. En plus, ils espèrent ainsi pouvoir devenir des héros de Nevarro, une planète sur laquelle ils s’étaient réfugiés dans les égouts pendant un temps.

L’indépendance de la planète leur plaît bien. Ils se rendent donc sur place, et la bataille semble facile à gagner : les pirates sont complètement torchés après avoir fêté une victoire pas vraiment méritée. Gorian Shard comprend bien vite qu’il a affaire au Mandalorian qui l’a ridiculisé plus tôt dans la saison et s’active bien vite pour que son vaisseau lance quelques chasseurs à la poursuite de Din Djarin.

Au sol, Karga est heureux de voir Din Djarin débarquer, surtout que son peuple s’inquiétait vraiment, voyant bien qu’il ne recevrait pas l’aide promise par leur leader pour les calmer. Din Dajrin s’amuse bien dans les airs, laissant aussi la possibilité aux autres Mandaloriens d’envahir la ville tel des Avengers pour la reprendre et chasser les pirates.

Ma foi, ça fonctionne bien cette stratégie et Gorian Shard est rapidement débordé par tout ce qui lui tombe dessus, surtout quand Bo-Katan s’en mêle à son tour. Les scènes d’action sont efficaces et bien divertissantes, avec des lasers dans tous les sens comme on aime en voir de temps en temps. Il y a du budget et bons moments, avec les Mandaloriens qui viennent à bout d’un ennemi dix fois plus nombreux qu’eux avec un tout petit peu de stratégie… et l’aide des habitants de Nevarro contents de pouvoir prendre quelques otages chez les pirates.

Bien sûr, Vane voit le vent tourner et décide de se barrer. Cela m’a fait bien rire de le voir s’énerver dans tout l’épisode, cherchant d’abord à tuer Din Djarin, puis à protéger Gorian Shard… puis à se protéger lui-même. J’imagine qu’on le reverra dans la suite de la saison et qu’il pourra en devenir le grand-méchant. En effet, ce n’est pas Gorian Shard qui le sera : son vaisseau est abattu et il explose, donc je le vois mal survivre.

Comme prévu, Karga termine donc l’épisode en cédant quelques terres aux citoyens de Mandalore, devant toute la population de sa planète (c’est-à-dire vingt personnes apparemment… Le COVID réduit le nombre de figurants apparemment, car je doute que ce soit un problème de budget). Ils sont donc bien des héros pour la planète et leur nouvelle base va pouvoir s’établir tranquillement sur Nevarro. Franchement, c’est de la géopolitique de base tout ça, limite de la géopolitique pour les nuls, mais l’essentiel, c’est que ça leur fasse plaisir, j’imagine.

Ce n’est pas encore tout à fait la fin de l’épisode pour autant : Bo-Katan se fait convoquer par la Forgeronne. Contre toute attente, celle-ci lui demande de retirer son casque, avant d’insister sur le fait que tous les Mandaloriens doivent absolument suivre la Voie ensemble. La Forgeronne continue de nous faire de la géopolitique pour les nuls et explique ainsi à Bo-Katan qu’elle a connu deux mondes différents en tant que Mandalorian : c’est à elle de les réunir et d’assembler les tribus ensemble.

Si la Forgeronne lui demande de montrer son visage, c’est donc pour lui permettre de devenir une véritable héroïne, en ralliant tous les Mandaloriens pour aller repeupler Mandalore. Et tant pis si le Mythosaure existe vraiment, et tant pis si elle nous a fait tout un flan de Din Djarin retirant son casque pour dire au revoir à Grogu (qui était quand même avec Din Djarin pendant la bataille dans cet épisode, wtf un peu). Yay. Bo-Katan a droit à une présentation de ce projet face à tout le monde, et ça l’affiche vraiment en héroïne de la série – bien plus que Pedro Pascal. Est-ce que trois épisodes vont être suffisants ou est-ce qu’il va falloir attendre une éventuelle saison 4 pour voir tout ça ?

Si l’épisode pourrait se terminer ici, les scénaristes nous proposent alors un autre cliffhanger : en rentrant sur sa planète, Teva découvre une navette détruite dans l’espace. Il ne s’agit pas de n’importe quelle navette, en plus : c’est celle qui emmenait Gideon vers son procès. Son cadavre étant manquant, Teva comprend qu’il s’agit d’une extraction pour le sauver et cherche à en savoir plus. Le problème, c’est qu’il trouve alors du Beskar… ce qui supposerait que Gideon aurait été exfiltré par des Mandaloriens. Oups. This is the way de la trahison, les amis.

PS : apparemment, les fans de Star Wars font tout un pataquès de la présence de Zeb au générique et dans l’épisode… Mais comme je ne sais pas qui c’est ben, voilà, je ne vous en dis pas plus. Une âme généreuse nous éclairera peut-être en commentaire.

The Mandalorian – S03E04

Épisode 4 – The Foundling – 17/20
J’ai largement préféré cet épisode qui, l’air de rien, approfondissait aussi bien le passé d’un personnage qu’il mettait en valeur l’évolution d’un autre. C’était réussi, visuellement toujours aussi magnifique à regarder et l’action fonctionnait vraiment. Bon, une fois de plus, les enjeux sur le long terme sont oubliés, ce qui est un peu gênant après l’épisode précédent qui semblait introduire des éléments dont on ne nous parle plus aujourd’hui, mais c’était top.

Spoilers

Bo-Katan, Grogu et Din Djarin s’installent dans leur nouveau domicile.

One must not speak unless one knows.

Ouf : l’épisode ne dure pas une heure cette semaine, et ça me rassure, parce que je ne me sentais pas du tout d’attaque pour un épisode aussi long que la semaine dernière. Je trouve qu’il ne fonctionnait pas tant que ça ce troisième volet et ça m’a rassuré de voir que le quatre revenait aux habitudes des épisodes plus courts. Cela n’a jamais empêché la série de proposer de bons épisodes après tout.

Ce début d’épisode bousille déjà bien son budget, par contre : on y suit tout un tas de mandalorians en train de s’entraîner les uns contre les autres, pour bien maîtriser les techniques de combat et tous les gadgets qu’ils ont.

De son côté, Grogu s’entraîne à utiliser la Force… à moins qu’il ne fasse que regarder des crabes. Ce n’est pas bien clair, mais admettons, ça faisait un bon gag. Din Djarin le voit s’isoler pour jouer avec les crabes, en tout cas, et ça ne lui plaît pas. Il préfère le voir s’entraîner avec les autres orphelins du campement. Cela ne semble plaire à personne d’autres qu’à Din Djarin. J’imagine qu’on veut nous montrer qu’il est un bon papa à s’occuper de son gamin comme ça, mais bon, dans le fond, il ne fait que lui apprendre à se battre, alors j’ai comme un doute.

Bo-Katan a un doute elle aussi, puis l’enfant désigné pour se battre contre Grogu en a un. Il faut dire que Grogu est minuscule et ne semble pas vraiment être de taille pour recevoir le même entraînement que les autres. Din Djarin reconnaît même qu’il est trop petit pour porter son propre masque, ce qui fait que son adversaire le juge trop petit pour se battre. Oui, mais attention : le Credo assure qu’il ne faut pas parler sans savoir.

Mouais. Pas besoin d’un credo pour ça, en vrai, mais admettons, si ça leur fait plaisir. Le combat était rigolo à suivre, avec des fléchettes de laser tag et Grogu qui se prend les deux premiers coups (sur trois) sans broncher. Finalement, il utilise la Force pour éviter la troisième en s’envolant, puis revient à sa position initiale pour mieux mettre un terme au combat en envoyant trois fléchettes directement sur le gamin prétentieux qui n’avait pas vraiment demandé quoique ce soit. Le pauvre, on ne lui laisse même pas savoir exactement ce que Grogu est capable de faire avant de le foutre au combat.

J’imagine que la leçon n’est pas celle que tout le monde répète, avec un crédo tout naze, mais plutôt qu’il ne faut pas juger un adversaire à sa taille. Et ça non plus, je n’ai pas besoin du crédo pour le savoir. Bon. Une fois de plus, on découvre que le repaire de nos héros est loin d’être aussi sûr qu’il n’y paraît au premier abord : un nouveau monstre, volant cette fois (sincèrement, on dirait plus un extraterrestre qu’autre chose), est capable de kidnapper un enfant sans que les Mandalorians ne puissent intervenir autrement qu’en le suivant.

Les propulseurs n’ont cependant pas assez d’essence pour aller jusqu’à la tanière du monstre. Par chance, Bo-Katan utilise son vaisseau pour le suivre, puis pour revenir à la base chercher de l’aide. Toute une équipe de sauvetage se rend donc à la rescousse de l’enfant kidnappé, mais pas Grogu. Il est encore trop petit pour se battre et pour partir s’occuper de telles missions.

À la place, il reste donc avec la forgeronne qui lui explique tout de la Forge et de la mythologie des Mandalorians. Ce pourrait être intéressant comme épisode, mais la série part alors sur un flashback inattendu : les bruits et les étincelles de la Forge rappelle à Grogu son enfance mouvementé apparemment. Et pour être mouvementée, elle l’est : on suit tout un combat avec des sabres laser et une course poursuite en vaisseaux… C’était magnifique à voir !

Côté histoire, Grogu était donc un enfant protégé par des Jedi voulant le mener à un certain Kelleran pour le faire échapper à une armée de Stormtroopers. Kelleran s’occupe bien de Grogu : il le fait fuir la base des Jedi, clairement envahie, et le mène jusqu’à un autre QG où il peut récupérer un vaisseau plus puissant. Ainsi, Grogu et lui peuvent quitter la ville où avait lieu toute cette course poursuite, puis s’échapper dans l’espace. Cela ramène Grogu dans le présent, où la Forgeronne lui offre un blason en beskar. Le voilà sur le point de devenir un vrai Mandalorian, lui aussi !

En parallèle de tout ça, Bo-Katan mène donc toute une équipe de Mandalorians à la tanière du monstre. Ils doivent néanmoins finir à pied et puisque la nuit tombe, ils décident même d’attendre le lendemain pour intervenir et grimper le long du pic où le monstre a emmené le gamin. Vraiment, on sent qu’ils ont envie de le sauver cet orphelin ! En tout cas, c’est l’occasion pour Bo-Katan de découvrir comment fonctionne le Credo ridicule des Mandalorians – oui, je sais, je ne suis pas très neutre dans ma critique… Mais tout de même, on apprend donc qu’ils ne peuvent pas manger tous ensemble à cause du casque qu’ils portent. Comme elle mène l’équipe de recherche, Bo-Katan peut rester auprès du feu, pendant que tous les autres vont se cacher ailleurs pour manger.

Pas question de manger ensemble, donc. Il est possible de retirer son casque, finalement, ça aussi c’est important, je trouve, parce qu’ils insistent toujours à fond sur le fait qu’il ne faut surtout pas le faire, mais finalement, ils le font à chaque repas… Autant dire que ça revient plusieurs fois par jour, quoi.

Bref, peu importe, le lendemain arrive vite heureusement. On peut être heureux de voir Bo-Katan prendre de l’importance, j’imagine. L’équipe de recherches, dans laquelle il y a Din Djarin aussi, c’est évident, part à l’escalade du pic au sommet duquel le monstre à sa tanière. Cela permet une fois de plus de jolies prises aériennes – la série a vraiment une super esthétique, ça ne change pas.

Toutefois, une fois au sommet, les mandalorians ne trouvent pas le monstre. En revanche, Ragnar, un Mandalorian, détecte une source de chaleur dans le nid et décide de se précipiter pour vérifier s’il peut s’agir de son fils ou non. Ah. Pas si orphelin que ça le gamin, finalement. Cela ne change pas grand-chose à l’épisode, si ce n’est que ce Mandalorian a la bonne idée de réveiller les petits du Monstre qui arrive aussitôt au secours de sa progéniture.

C’est l’occasion pour tout le monde de découvrir que l’enfant est encore en vie, dans la gueule du monstre. Il est recraché pour nourrir les petits qui ont bien envie de se faire un festin. Le repas est toutefois interrompu par les Mandalorians qui ne veulent pas voir l’un des leurs être mangé, forcément. Le Monstre avale un mandalorian de plus, avant de prendre le gamin dans ses griffes.

Cela mène à une très jolie scène d’action dans les airs, avec les propulseurs des Mandalorians qui se prennent des coups, des Mandalorians qui tombent du ciel à cause des coups d’aile du Monstre et tout un tas de moments mettant en avant soit Bo-Katan, soit Din Djarin, soit le père de l’enfant. C’était top et ça mène à un sauvetage efficace : tout le monde est sauvé, sauf le Monstre volant qui se fait manger par un crocodile géant.

Il laisse derrière lui trois orphelins qui sont ramenés à la base par Bo-Katan. Cette dernière reçoit tous les honneurs de la forgeronne pour son bon travail à sauver un « Orphelin ». Je crois que la traduction officielle a trouvé ses limites dans cet épisode. L’épisode peut en tout cas se terminer par la forgeronne forgeant une nouvelle armure à Bo-Katan dont les épaulières ont disparu pendant la bataille. Sur l’une d’entre elles, Bo-Katan demande à avoir un Mythosaure car elle en a vu un. La Forgeronne semble comprendre qu’elle a eu une vision, car elle a choisi la voie de Mandalore. Ce n’est pas exactement ça, toutefois. J’espère que ça nous indique qu’on reverra le Mythosaure en tout cas, parce qu’il faisait envie ce monstre et promettait de jolies scènes.

The Mandalorian – S03E03

Épisode 3 – The Convert – 13/20
Cet épisode me laisse un énorme goût de « tout ça pour ça » en ignorant le cliffhanger précédent et en étant drôlement long à s’attarder sur des points très secondaires de l’intrigue, pour l’instant en tout cas… J’espère que les épisodes suivants parviendront à tisser du lien pour la suite de la saison, parce que je n’ai pas tellement accroché aux enjeux présentés dans celui-ci, à défaut de bien les comprendre.

Spoilers

Din Djarin et Bo-Katan quittent Mandalore après une petite baignade. On redécouvre le Dr Pershing.

Long live the New Republic.

Le problème avec cette série, c’est que dès que je prends un peu de retard – mais vraiment trois fois rien en plus – je me retrouve salement spoilé. Je sais donc déjà que cet épisode va être interminable, puisqu’il dure le double du temps habituel et se concentre sur des personnages secondaires. C’était un peu inévitable, j’imagine que c’est un juste retour de bâton après avoir eu des épisodes de The Mandalorian ailleurs que dans cette série.

Toujours est-il que ça commence plutôt bien : Din Djarin se réveille après s’être baigné dans les eaux de Mandalore, alors il est de nouveau un Mandalorien. Le fait qu’il y ait désormais un énorme gouffre n’inquiète pas plus que ça notre héros – et sa sauveuse se garde bien de lui expliquer qu’elle a vu un gigantesque monstre l’entraîner dans les profondeurs. Ils s’en vont donc le plus vite possible de la planète et… Tout ça pour ça ?

C’est super frustrant de nous laisser sur un cliffhanger de malade pour si vite l’oublier. Au moins, la série arrive à nous ramener de l’action rapidement avec une bataille entre vaisseaux spatiaux qui intervient très rapidement. Mando n’a même pas le temps de revenir à son vaisseau qu’il est déjà sous attaque. Bon, ce n’est pas exactement lui qui est sous attaque : c’est Bo-Katan.

Elle parvient à s’approcher suffisamment de son château pour envoyer Djin Djarin récupérer son propre vaisseau. Cela permet à notre héros de lui venir en aide bien rapidement, alors que la course poursuite entre vaisseaux continue. Cela fait plaisir de voir que le budget de la série est toujours capable de gérer de telles batailles – mais tout de même, je reste frustré de ne pas passer plus de temps avec le monstre de l’épisode précédent.

La course poursuite est très belle à voir, mai selle reste sans grande surprise. Dans un vaisseau, nous avons Bo-Katan et Grogu, dans l’autre, Din Djarin. Evidemment que nos héros s’en sortent. Malheureusement, si les vaisseaux sont principalement intacts, ce n’est pas le cas du château de Bo-Katan. En effet, le château est bombardé et rendu complètement inutilisable par plusieurs des chasseurs que Bo-Katan s’était mise à dos.

Elle essaie bien de se venger, mais ils sont soudainement totalement dépassés par un grand nombre de vaisseaux. Cela pousse Din Djarin à battre en retraite avec Bo-Katan, et ça nous amène la saison dans une direction totalement différente.

Effectivement, après le générique, nous nous retrouvons dans un décor bien différent, avec des personnages que nous avions d’une part oublié et d’autre part jamais vu, si je ne m’abuse. Bon, nous débarquons donc en pleine conférence du Dr Pershing, que nous n’avions plus vu depuis la saison 1 (il me semble). Il explique qu’il travaille à présent sur le clonage, non pas à partir d’un brin d’ADN mais de deux brins d’ADN, dans l’espoir de réussir créer un clone récupérant la meilleure partie de l’ADN de chacun des brins lui servant de base.

C’est intéressant comme sujet, même si je peine à voir le rapport avec le reste de la saison. En tout cas, Pershing se trouve donc sur la planète Coruscant et c’est sur lui que l’épisode se concentre principalement. Il est emmené de la conférence vers son hôtel assez rapidement. Il fait désormais partie d’un Programme qui semble fasciner tout le monde autour de lui : Amnistie.

Il en rencontre rapidement d’autres membres, dont G27, M40 et G68. J’ai l’impression d’être trollé pour les noms, franchement. Star Wars… Que voulez-vous ? G68 n’est finalement pas un visage inconnu, mais une ancienne alliée de Gideon. Ma foi.

Les nouveaux amis trinquent à la santé de la nouvelle République assez rapidement et G68 s’intéresse ensuite à Pershing et ses activités. Il se fait rapidement des amis au sein de ses nouvelles troupes, en tout cas. J’ai eu du mal à accrocher : autant je veux bien suivre et apprendre à connaître Pershing, autant les souvenirs de guerre de tous les personnages que je ne connais pas encore, ça ne m’a pas fasciné.

La scène avait pourtant son importance : Pershing (ou L52 au sein d’Amnistie) explique que les biscuits des rations de combat lui manquent et bim, dans la scène suivante, il en reçoit toute une livraison à sa chambre d’hôtel. Il aurait pu avoir une boîte aux lettres, tant qu’à faire. Bon, je vais me contenter du point de Bingo Séries sur sa reconversion professionnelle, cela dit. On le suit en effet à bosser ensuite dans un box loin du glamour de son discours de la veille.

Le soir, il se promène dans une ville avec des milliers d’habitants et toute une fête foraine spatiale (c’est le même genre de fête foraine que les nôtres, sauf que les magiciens font apparaître des mini-dragons et que les glaces y sont fluorescentes). Rapidement, Pershing explique à G68 qu’il ne veut pas continuer à mener l’ensemble de ses travaux, persuadé que ça n’intéresserait pas la Nouvelle République. Toutefois, celle-ci n’est pas entièrement d’accord avec lui. On sent le discours de Résistance qui se met en place, l’air de rien, alors qu’elle lui assure qu’il faut qu’il vive un peu plus librement, parce qu’ils ne sont pas sous l’Empire.

Bon, très bien… Et alors ? Je peine à voir où veut en venir l’épisode. Le pire, c’est que j’étais spoilé et que je le savais d’avance ! Cela ne m’empêche pas de m’ennuyer un peu devant l’épisode, ce qui est toujours chiant, tout de même. Lors d’un entretien avec un robot, Pershing aussi est confronté à une information chiante : il apprend que sur Coruscant, ses anciennes recherches sont illégales. Il ne peut donc pas continuer de les mener, contrairement à ce que lui suggérait G68.

Malgré tout, il reste persuadé que ses recherches sont plus importantes que les lois. Il en parle ainsi à nouveau à G68, lui expliquant les ressources dont il aurait besoin pour ça. Elle est heureuse de lui fournir un laboratoire, quitte à sortir de son périmètre. C’est quelque chose qu’il n’a pas très envie d’essayer, on le sent très craintif, mais il finit par se faire à l’idée malgré tout, parce qu’il n’a pas trop le choix.

Il met donc de côté le danger, et j’ai trouvé que la série mettait trois plombes à le faire changer d’avis quand il était évident dès le départ qu’il changerait d’avis. Sans ça, la saison ne pouvait pas vraiment continuer dans la nouvelle direction clairement visée. J’ai du mal à comprendre, en revanche, l’intérêt de s’attarder si longtemps sur Pershing. Deux ans (trois ?) pour tourner une saison super courte qui perd du temps comme ça ? C’est frustrant.

Bon, toujours est-il qu’il s’ennuie ferme dans son nouveau travail le Pershing, et qu’il est frustré lui aussi de ne pas réussir à faire tout ce qu’il souhaite au travail. Il accepte donc la proposition de G68 de lui fournir un laboratoire en-dehors de son périmètre. Il troque son uniforme pour un manteau qui le rend un peu plus dark et se convainc qu’il fait tout ça pour aider la Nouvelle République. Petit tip comme ça, au cas où : si t’as besoin de te répéter devant le miroir que tu fais la bonne chose et que tu aides la Nouvelle République, c’est probablement que tu n’es pas en train de l’aider autant que tu le penses.

G68 emmène en tout cas Pershing dans une gare où il a du mal à cacher son stress et se fait remarquer d’à peu près toutes les autorités qu’ils croisent. Heureusement, G68 a un peu plus de sang-froid que ça et parvient à le faire monter dans un vaisseau à bord duquel ils ne devraient pas être. À mes yeux, c’est juste l’équivalent du métro, mais ça les éloigne du cœur d’Amnistie pour les mener à la décharge de la planète. Sur place, G68 espère retrouver un ancien vaisseau de l’Empire, dans lequel il y avait un laboratoire. Elle en profite pour révéler à Pershing que c’est à la décharge qu’elle a trouvé les biscuits qu’elle lui a offerts – bien sûr que ça venait de G68.

Bon, en tout cas, j’espérais un arrêt de ce métro spatial, en vain. Ce qui fait fuir G28 et Pershing de ce train, ce sont finalement les contrôleurs. En effet, ils n’ont pas de billets, puisqu’ils n’avaient pas le droit de quitter le périmètre. La course poursuite se fait calmement dans le train, et ce n’est pas bien crédible de les voir parvenir si vite et si bien à échapper à la surveillance de droïds.

Qu’importe : ils parviennent enfin à sauter du train après une scène de suspense qui se voulait scène d’action de l’épisode. Pershing prend alors conscience du fait qu’il n’a jamais été autant hors la loi précédemment. Super pour lui, ma foi. Et en vrai, il est plutôt chanceux : ils ont sauté du train à proximité de son arrivée, ce qui fait qu’ils trouvent rapidement un vaisseau de l’Empire.

Les vaisseaux étant inutilisables, ils sont laissés sans surveillance, ce qui arrange bien les affaires de nos personnages. Ils n’ont plus qu’à entrer dedans et trouver le laboratoire, en profitant pour papoter davantage : G28 utilise donc ce moment pour se présenter officiellement. Elle s’appelle donc Elia Kane. Bon, G28 ça m’allait bien, je m’y étais fait.

Les présentations entre Elia et Penn étant faites, on peut finalement enchaîner sur la découverte du laboratoire mobile dont Pershing dit avoir besoin pour mener à bien ses recherches illégales. Il en profite aussitôt pour commencer à rassembler tout le matériel dont il pense avoir besoin pour la suite de son projet. Il n’en a pas pour bien longtemps à rassembler tout ce dont il a besoin, mais c’est quand même trop long : des bruits sourds se font entendre dans le vaisseau. Les deux personnages comprennent assez vite qu’ils ne sont pas aussi seuls que ce qu’ils le pensaient.

Au moment de quitter le vaisseau, ils repèrent donc des lampes-torches qui sont clairement à leur poursuite. On sent bien que l’on doit stresser pour eux… mais comme on ne les connaît pas vraiment, j’ai plutôt eu envie qu’ils se fassent prendre pour en finir au plus vite. C’est finalement ce qu’il se passe : Pershing est ainsi arrêté rapidement et son matériel récupéré par… Elia. Oui, elle le trahit complètement.

C’est même pire qu’il n’y paraît au premier abord : elle le piège et est celle qui l’a dénoncé. Du côté d’Amnistie, on pense donc qu’il est toujours sous emprise de l’Empire et qu’il est lobotomisé par celui-ci. La solution ? Un petit lavage de cerveau à l’aide d’une technologie très au point, bien sûr. Le pire est encore qu’Elia demande à rester sur place pour augmenter la puissance de la machine et s’assurer que ce qui devait être un petit parcours de santé se transforme en un grillage de cerveau en bonne et due forme. Je ne sais pas bien pourquoi on a suivi tout ça, par contre.

Pour la fin d’épisode, nous repartons bien loin de tout ça : Bo-Katan et Din Djarin arrivent sur la planète où Mando était lors du premier épisode. Il s’agit, après tout, d’un refuge pour Mandaloriens. Je ne suis pas convaincu que Bo-Katan y soit tout à fait à sa place, comme elle ne suit plus la Voie idéale, mais bon, elle a besoin d’un refuge. Et puis, techniquement parlant, elle s’est baignée aussi, donc elle n’est plus une Apostat.

Les gardes ne le voient pas comme ça et les empêchent d’entrer dans le refuge, jusqu’à ce que Din Djarin insiste et assure avoir des preuves : il a pris un échantillon de l’eau après s’être baigné. C’était un bon réflexe pour prouver sa rédemption : il remet l’échantillon et prouve que les Eaux Vivantes sont toujours accessibles. Mandalore n’est plus si maudite que ça, finalement. Din Djarin obtient donc la rédemption qu’il voulait tant, mais ce n’est pas le seul : Bo-Katan n’a peut-être plus de château, mais elle peut à nouveau vivre comme ses ancêtres car elle s’est baignée aussi. Bien. La suite au prochain épisode, comme on dit.

The Mandalorian – S03E02

Épisode 2 – The Mines of Mandalore – 15/20
J’étais peut-être trop fatigué pour me lancer dans cet épisode et j’aurais dû attendre un autre jour pour le voir. Par peur des spoilers, j’ai quand même pris la décision de le regarder. Si je ne le regrette pas, j’ai trouvé qu’on retombait dans un rythme très lent pendant une bonne partie de l’épisode, avec le problème que j’aime les dialogues dans les séries et que celle-ci ne nous sert que des monologues lents et sporadiques. Heureusement qu’elle reste un bijou visuel et que cette saison semble vouloir raconter vraiment quelque chose.

Spoilers

Din Djarin se rend sur Mandalore pour laver son honneur.

This was once a beautiful civilisation.

Au moins, si j’en crois le titre, cet épisode sait déjà ce qu’il veut raconter, et c’est un vrai plus par rapport à la première saison de la série. Non, je ne lâche pas la grappe de la série avec ça, mais en même temps, je suis énervé par Disney + qui ne voulait pas me lire cet épisode, en me mettant en pause automatiquement juste après son logo. Drôle de bug, c’est bien la peine de payer un abonnement si tout ce que j’arrive à regarder correctement, c’est How I met your father.

Entre ça et les sous-titres qui me zappent les noms propres alors qu’ils sont impossibles à retenir avec l’orthographe juste, vous comprenez bien sûr mon désarroi. L’épisode reprend ainsi sur Tatooine avec toujours la même mécanicienne qui se retrouve en plein dialogue avec un extra-terrestre qui ne parle pas une langue humaine. De ce qu’on entend du dialogue, cependant, on comprend qu’elle l’arnaque en assurant ne pas avoir le temps de travailler aussi vite qu’il ne le réclame, pour être sûr de se faire plus d’argent.

Bien sûr, elle ment et continue d’utiliser des Jawas pour faire toutes les réparations à sa place, surtout pendant la Fête de la Boonta qui semble lui tenir à cœur, même si je n’ai aucune idée de ce dont il s’agit. Je suis un mauvais fan de la franchise, je vous l’ai dit !

Notre mécanicienne préférée, qui m’a plus tapé sur le système qu’autre chose ce soir, probablement parce que j’étais plus fatigué que ce que je ne pensais, reçoit ensuite une visite de Mando (et de Grogu, qu’elle adore toujours autant). C’est logique : il est toujours à la recherche de la carte mémoire qui pourra réparer son droid préféré. Malheureusement pour lui, c’est un échec cette affaire. En fait, il se retrouve à accepter de prendre avec lui R5-D4, un droid totalement froussard. Je n’ai pas trop capté comment la mécanicienne réussissait à faire ce coup, mais elle réussit à le faire, écoutez.

Le Mandalorian peut donc repartir de la planète sous les feux d’artifice de la fête, permettant un joli plan sur Grogu fasciné par les artifices. C’était joli, et ça permettait d’enchaîner assez vite sur la suite : direction les mines de Mandalore. Bien sûr, on a le droit à un petit cours d’histoire (ou géographie ?) de la part de Din Djarin au moment de survoler la planète. Plus ils s’en approchent, plus le héros de la série ajoute des précisions sur les mines : on apprend donc qu’une fois sur la planète, ils seront coupés du monde.

Je ne comprends pas trop comment Mando qui voulait absolument son robot dans l’épisode précédent, quoi qu’il en coûte, a pris la décision si rapidement de se rendre aux mines sans lui, mais en tout cas, je suis content de voir qu’il y parvient vite. Je m’attendais à ce que ce soit l’intrigue de la saison… et c’est loin d’être le cas, puisque R5 est rapidement envoyé scanner l’atmosphère de la planète et des mines.

C’est toutefois un échec : le robot cesse toute communication avec Din Djarin, forçant ce dernier à se rendre lui-même sur place voir ce qu’il se passe. Grogu est hyper inquiet pour lui, même si c’est un peu lui qui a forcé Din Djarin à partir à la recherche de R5. Les incohérences des petits, écoutez. Finalement, le Mandalorian ne retrouve pas du tout R5 quand il entre dans les mines. Au contraire, il est subitement attaqué par trois monstres qui ont déjà mis KO son droïd avant lui.

Cela permet une rapide scène d’action où Din Djarin se débarrasse de ses trois adversaires grâce à son sabre laser, avant d’apprendre que, finalement, l’atmosphère de Mandalore est respirable. La planète n’est donc pas aussi maudite qu’on veut bien le faire croire, et ça change tout pour lui. Cela simplifie grandement sa mission d’exploration et lui permet d’accéder plus vite à son objectif : il veut toujours se baigner pour récupérer son honneur.

Pour cela, il doit traverser les mines – et donc y accéder déjà. Je sais que je me suis souvent plaint de ne pas entendre le personnage parler suffisamment en saison 1, mais j’ai trouvé avec ce trajet vers les mines que Din Djarin avait tendance à trop parler. Je suis un éternel insatisfait… Mais vraiment, il enchaînait les explications de manière lourde. Le problème, c’est que même s’il parle à Grogu, on a affaire à un monologue interminable. J’ai dit plus haut que j’étais fatigué, ça s’est vraiment senti pendant mon visionnage. Je n’ai pas arrêté de bailler.

Pourtant, j’espérais de la série de quoi me maintenir éveillé et me motiver. C’était peine perdue apparemment, malgré sa bonne musique.

Dans les mines, Din Djarin finit par trouver un casque de Mandalorian qu’il déterre sans hésiter. C’était une mauvaise idée : il s’agit en fait d’un piège qui réveille une machine imposante refermant ses griffes sur lui et emmenant avec elle notre héros. Grogu reste ainsi tout seul, apeuré par ce qu’il vient de voir, alors que Mando est inconscient.

Bien sûr, Grogu suit la machine jusqu’à son repaire, où notre bébé alien espionne un droïd au look de guerrier sortir de celle-ci. Bon. Où sont les explications de Din Djarin quand on en a besoin ? C’est ce que Grogu doit se demander lui aussi, parce qu’il décide d’utiliser la Force pour venir en aide à son… maître ? daddy ? Difficile à cerner.

Il se fait rapidement repérer par son adversaire, cependant. Din Djarin est assez conscient pour demander à Grogu de s’enfuir au plus vite pour contacter à nouveau Bo-Katan. Une course poursuite commence aussitôt entre Grogu et son adversaire, puis entre Grogu et une sorte de petit dragon, alors qu’il est également confronté à une autre créature monstrueuse à l’entrée de la grotte menant aux mines. Ce qui est top, c’est que ça nous montre que Grogu est encore plus badass qu’avant maintenant qu’il maîtrise à peu près la Force.

C’est abusé : en fin de saison 2, il était loin d’être si fort et on n’a toujours pas eu de rappel de ce qu’il s’est passé dans une autre série pour en arriver là… On va faire comme si de rien n’était. Cette scène était top, le voir terrasser une créature quatre ou cinq fois plus grand que lui était cool aussi et cela lui permet de s’enfuir bien vite. Dès lors, il parvient à utiliser le vaisseau de Din Djarin pour le ramener à Bo-Katan.

C’était rapide et efficace. J’ai aimé voir Bo-Katan irritée du retour de Din Djarin dans son espace aérien et immédiatement inquiète quand elle ne le voit pas à bord. Je trouve que ça apportait une touche très réaliste à la relation qu’elle a avec Din Djarin. Après tout, c’est plutôt logique de s’inquiéter de lui et d’oublier son irritation.

Même si elle voulait être laissée tranquille et même si elle comptait bien le rappeler à Din Djarin, le savoir disparu change tout pour elle : elle accepte finalement de se rendre à Mandalore pour savoir ce qu’il s’est passé exactement. Elle parvient ainsi à convaincre Grogu de la ramener là où il se trouve pour lui venir en aide. Elle aussi se retrouve donc à monologuer avec Grogu, sur Mandalore et sur les Jedi.

L’air de rien, elle s’intéresse également aux pouvoirs de Grogu, supposant bien qu’il maîtrise la Force s’il est capable de revenir à elle par lui-même. Elle s’interrompt toutefois pour foutre une bonne raclée à encore d’autres Alamites, les créatures qui gardaient l’entrée de la grotte menant ensuite aux mines.

Pendant ce temps, la machine qui garde Mando en otage continue de s’en prendre à lui, pour lui prélever du sang. Je sens qu’il me manque une étape sur la créature qui dirige cette machine, mais elle a un œil unique assez horrible. Ce cyclope se fait finalement mettre une bonne raclée par Bo-Katan.

Pour cela, elle utilise le fameux sabre laser noir et blanc. La créature est loin de se laisser démonter pour autant : on découvre que le cerveau/œil est une sorte de crabe capable de se faufiler dans la plus grosse machine pour s’en prendre de nouveau à ses adversaires. Bo-Katan ne se laisse pas impressionnée pour autant et finit par tuer définitivement cette créature, avec plein de coups de sabre. Chouette.

Din Djarin peut donc se réveiller après avoir été sauvée par Bo-Katan, qui se permet en plus de lui préparer une petite soupe. Il la mange, avant de repartir à nouveau vers les mines. Bo-Katan ne comprend pas comment il peut être si borné – et ma foi, moi non plus. Je sais, c’est son Credo, c’est sa Voie, mais pfiou, qu’est-ce que c’est chiant.

Finalement, Bo-Katan accepte de l’accompagner jusqu’aux eaux qu’il convoite tant, sachant bien que, de toute manière, si elle ne l’aide pas, elle sera rappelée à la rescousse peu de temps après. Bon, ça, c’est moi qui l’ajoute, mais elle semble persuadée qu’il y a plein de dangers sur Mandalore et que Din Djarin est incapable de s’y retrouver par lui-même.

Nos trois héros reprennent donc la route, ce qui permet une bonne discussion entre Din Djarin et Bo-Katan. Par contre, bordel, mais apprenez à marcher vite ? Vraiment, cette série me fait m’arracher les cheveux. Ils marchent toujours à deux à l’heure. Il y aurait moyen d’atteindre deux fois plus vite leur objectif s’ils avançaient pour de vrai. On en apprend toutefois plus sur le passé de Bo-Katan, qui faisait partie de la famille royale, et j’ai trouvé que c’était intéressant comme manière d’aborder les choses.

Par contre, on nous a vendu une Mandalore pleine de danger, mais finalement, Din Djarin atteint super vite les eaux pour se baigner et récupérer enfin son honneur. C’était décevant, mais comme je m’y attendais, ça permet d’en arriver à une bonne scène : Din Djarin est gobé par les eaux et emmené loin dans les profondeurs de Mandalore.

Bo-Katan se précipite à sa rescousse. Elle parvient à le sauver de la noyade, mais elle aperçoit dans les eaux un véritable monstre – probablement le Mythosaure de la légende. Ma foi, je ne m’attendais pas forcément à un petit cours de mythologie extraterrestre ce soir. Ce n’est pas avec cette série que je vais me choper des points de Bingo Séries en tout cas.