The Mandalorian – S03E03

Épisode 3 – The Convert – 13/20
Cet épisode me laisse un énorme goût de « tout ça pour ça » en ignorant le cliffhanger précédent et en étant drôlement long à s’attarder sur des points très secondaires de l’intrigue, pour l’instant en tout cas… J’espère que les épisodes suivants parviendront à tisser du lien pour la suite de la saison, parce que je n’ai pas tellement accroché aux enjeux présentés dans celui-ci, à défaut de bien les comprendre.

Spoilers

Din Djarin et Bo-Katan quittent Mandalore après une petite baignade. On redécouvre le Dr Pershing.

Long live the New Republic.

Le problème avec cette série, c’est que dès que je prends un peu de retard – mais vraiment trois fois rien en plus – je me retrouve salement spoilé. Je sais donc déjà que cet épisode va être interminable, puisqu’il dure le double du temps habituel et se concentre sur des personnages secondaires. C’était un peu inévitable, j’imagine que c’est un juste retour de bâton après avoir eu des épisodes de The Mandalorian ailleurs que dans cette série.

Toujours est-il que ça commence plutôt bien : Din Djarin se réveille après s’être baigné dans les eaux de Mandalore, alors il est de nouveau un Mandalorien. Le fait qu’il y ait désormais un énorme gouffre n’inquiète pas plus que ça notre héros – et sa sauveuse se garde bien de lui expliquer qu’elle a vu un gigantesque monstre l’entraîner dans les profondeurs. Ils s’en vont donc le plus vite possible de la planète et… Tout ça pour ça ?

C’est super frustrant de nous laisser sur un cliffhanger de malade pour si vite l’oublier. Au moins, la série arrive à nous ramener de l’action rapidement avec une bataille entre vaisseaux spatiaux qui intervient très rapidement. Mando n’a même pas le temps de revenir à son vaisseau qu’il est déjà sous attaque. Bon, ce n’est pas exactement lui qui est sous attaque : c’est Bo-Katan.

Elle parvient à s’approcher suffisamment de son château pour envoyer Djin Djarin récupérer son propre vaisseau. Cela permet à notre héros de lui venir en aide bien rapidement, alors que la course poursuite entre vaisseaux continue. Cela fait plaisir de voir que le budget de la série est toujours capable de gérer de telles batailles – mais tout de même, je reste frustré de ne pas passer plus de temps avec le monstre de l’épisode précédent.

La course poursuite est très belle à voir, mai selle reste sans grande surprise. Dans un vaisseau, nous avons Bo-Katan et Grogu, dans l’autre, Din Djarin. Evidemment que nos héros s’en sortent. Malheureusement, si les vaisseaux sont principalement intacts, ce n’est pas le cas du château de Bo-Katan. En effet, le château est bombardé et rendu complètement inutilisable par plusieurs des chasseurs que Bo-Katan s’était mise à dos.

Elle essaie bien de se venger, mais ils sont soudainement totalement dépassés par un grand nombre de vaisseaux. Cela pousse Din Djarin à battre en retraite avec Bo-Katan, et ça nous amène la saison dans une direction totalement différente.

Effectivement, après le générique, nous nous retrouvons dans un décor bien différent, avec des personnages que nous avions d’une part oublié et d’autre part jamais vu, si je ne m’abuse. Bon, nous débarquons donc en pleine conférence du Dr Pershing, que nous n’avions plus vu depuis la saison 1 (il me semble). Il explique qu’il travaille à présent sur le clonage, non pas à partir d’un brin d’ADN mais de deux brins d’ADN, dans l’espoir de réussir créer un clone récupérant la meilleure partie de l’ADN de chacun des brins lui servant de base.

C’est intéressant comme sujet, même si je peine à voir le rapport avec le reste de la saison. En tout cas, Pershing se trouve donc sur la planète Coruscant et c’est sur lui que l’épisode se concentre principalement. Il est emmené de la conférence vers son hôtel assez rapidement. Il fait désormais partie d’un Programme qui semble fasciner tout le monde autour de lui : Amnistie.

Il en rencontre rapidement d’autres membres, dont G27, M40 et G68. J’ai l’impression d’être trollé pour les noms, franchement. Star Wars… Que voulez-vous ? G68 n’est finalement pas un visage inconnu, mais une ancienne alliée de Gideon. Ma foi.

Les nouveaux amis trinquent à la santé de la nouvelle République assez rapidement et G68 s’intéresse ensuite à Pershing et ses activités. Il se fait rapidement des amis au sein de ses nouvelles troupes, en tout cas. J’ai eu du mal à accrocher : autant je veux bien suivre et apprendre à connaître Pershing, autant les souvenirs de guerre de tous les personnages que je ne connais pas encore, ça ne m’a pas fasciné.

La scène avait pourtant son importance : Pershing (ou L52 au sein d’Amnistie) explique que les biscuits des rations de combat lui manquent et bim, dans la scène suivante, il en reçoit toute une livraison à sa chambre d’hôtel. Il aurait pu avoir une boîte aux lettres, tant qu’à faire. Bon, je vais me contenter du point de Bingo Séries sur sa reconversion professionnelle, cela dit. On le suit en effet à bosser ensuite dans un box loin du glamour de son discours de la veille.

Le soir, il se promène dans une ville avec des milliers d’habitants et toute une fête foraine spatiale (c’est le même genre de fête foraine que les nôtres, sauf que les magiciens font apparaître des mini-dragons et que les glaces y sont fluorescentes). Rapidement, Pershing explique à G68 qu’il ne veut pas continuer à mener l’ensemble de ses travaux, persuadé que ça n’intéresserait pas la Nouvelle République. Toutefois, celle-ci n’est pas entièrement d’accord avec lui. On sent le discours de Résistance qui se met en place, l’air de rien, alors qu’elle lui assure qu’il faut qu’il vive un peu plus librement, parce qu’ils ne sont pas sous l’Empire.

Bon, très bien… Et alors ? Je peine à voir où veut en venir l’épisode. Le pire, c’est que j’étais spoilé et que je le savais d’avance ! Cela ne m’empêche pas de m’ennuyer un peu devant l’épisode, ce qui est toujours chiant, tout de même. Lors d’un entretien avec un robot, Pershing aussi est confronté à une information chiante : il apprend que sur Coruscant, ses anciennes recherches sont illégales. Il ne peut donc pas continuer de les mener, contrairement à ce que lui suggérait G68.

Malgré tout, il reste persuadé que ses recherches sont plus importantes que les lois. Il en parle ainsi à nouveau à G68, lui expliquant les ressources dont il aurait besoin pour ça. Elle est heureuse de lui fournir un laboratoire, quitte à sortir de son périmètre. C’est quelque chose qu’il n’a pas très envie d’essayer, on le sent très craintif, mais il finit par se faire à l’idée malgré tout, parce qu’il n’a pas trop le choix.

Il met donc de côté le danger, et j’ai trouvé que la série mettait trois plombes à le faire changer d’avis quand il était évident dès le départ qu’il changerait d’avis. Sans ça, la saison ne pouvait pas vraiment continuer dans la nouvelle direction clairement visée. J’ai du mal à comprendre, en revanche, l’intérêt de s’attarder si longtemps sur Pershing. Deux ans (trois ?) pour tourner une saison super courte qui perd du temps comme ça ? C’est frustrant.

Bon, toujours est-il qu’il s’ennuie ferme dans son nouveau travail le Pershing, et qu’il est frustré lui aussi de ne pas réussir à faire tout ce qu’il souhaite au travail. Il accepte donc la proposition de G68 de lui fournir un laboratoire en-dehors de son périmètre. Il troque son uniforme pour un manteau qui le rend un peu plus dark et se convainc qu’il fait tout ça pour aider la Nouvelle République. Petit tip comme ça, au cas où : si t’as besoin de te répéter devant le miroir que tu fais la bonne chose et que tu aides la Nouvelle République, c’est probablement que tu n’es pas en train de l’aider autant que tu le penses.

G68 emmène en tout cas Pershing dans une gare où il a du mal à cacher son stress et se fait remarquer d’à peu près toutes les autorités qu’ils croisent. Heureusement, G68 a un peu plus de sang-froid que ça et parvient à le faire monter dans un vaisseau à bord duquel ils ne devraient pas être. À mes yeux, c’est juste l’équivalent du métro, mais ça les éloigne du cœur d’Amnistie pour les mener à la décharge de la planète. Sur place, G68 espère retrouver un ancien vaisseau de l’Empire, dans lequel il y avait un laboratoire. Elle en profite pour révéler à Pershing que c’est à la décharge qu’elle a trouvé les biscuits qu’elle lui a offerts – bien sûr que ça venait de G68.

Bon, en tout cas, j’espérais un arrêt de ce métro spatial, en vain. Ce qui fait fuir G28 et Pershing de ce train, ce sont finalement les contrôleurs. En effet, ils n’ont pas de billets, puisqu’ils n’avaient pas le droit de quitter le périmètre. La course poursuite se fait calmement dans le train, et ce n’est pas bien crédible de les voir parvenir si vite et si bien à échapper à la surveillance de droïds.

Qu’importe : ils parviennent enfin à sauter du train après une scène de suspense qui se voulait scène d’action de l’épisode. Pershing prend alors conscience du fait qu’il n’a jamais été autant hors la loi précédemment. Super pour lui, ma foi. Et en vrai, il est plutôt chanceux : ils ont sauté du train à proximité de son arrivée, ce qui fait qu’ils trouvent rapidement un vaisseau de l’Empire.

Les vaisseaux étant inutilisables, ils sont laissés sans surveillance, ce qui arrange bien les affaires de nos personnages. Ils n’ont plus qu’à entrer dedans et trouver le laboratoire, en profitant pour papoter davantage : G28 utilise donc ce moment pour se présenter officiellement. Elle s’appelle donc Elia Kane. Bon, G28 ça m’allait bien, je m’y étais fait.

Les présentations entre Elia et Penn étant faites, on peut finalement enchaîner sur la découverte du laboratoire mobile dont Pershing dit avoir besoin pour mener à bien ses recherches illégales. Il en profite aussitôt pour commencer à rassembler tout le matériel dont il pense avoir besoin pour la suite de son projet. Il n’en a pas pour bien longtemps à rassembler tout ce dont il a besoin, mais c’est quand même trop long : des bruits sourds se font entendre dans le vaisseau. Les deux personnages comprennent assez vite qu’ils ne sont pas aussi seuls que ce qu’ils le pensaient.

Au moment de quitter le vaisseau, ils repèrent donc des lampes-torches qui sont clairement à leur poursuite. On sent bien que l’on doit stresser pour eux… mais comme on ne les connaît pas vraiment, j’ai plutôt eu envie qu’ils se fassent prendre pour en finir au plus vite. C’est finalement ce qu’il se passe : Pershing est ainsi arrêté rapidement et son matériel récupéré par… Elia. Oui, elle le trahit complètement.

C’est même pire qu’il n’y paraît au premier abord : elle le piège et est celle qui l’a dénoncé. Du côté d’Amnistie, on pense donc qu’il est toujours sous emprise de l’Empire et qu’il est lobotomisé par celui-ci. La solution ? Un petit lavage de cerveau à l’aide d’une technologie très au point, bien sûr. Le pire est encore qu’Elia demande à rester sur place pour augmenter la puissance de la machine et s’assurer que ce qui devait être un petit parcours de santé se transforme en un grillage de cerveau en bonne et due forme. Je ne sais pas bien pourquoi on a suivi tout ça, par contre.

Pour la fin d’épisode, nous repartons bien loin de tout ça : Bo-Katan et Din Djarin arrivent sur la planète où Mando était lors du premier épisode. Il s’agit, après tout, d’un refuge pour Mandaloriens. Je ne suis pas convaincu que Bo-Katan y soit tout à fait à sa place, comme elle ne suit plus la Voie idéale, mais bon, elle a besoin d’un refuge. Et puis, techniquement parlant, elle s’est baignée aussi, donc elle n’est plus une Apostat.

Les gardes ne le voient pas comme ça et les empêchent d’entrer dans le refuge, jusqu’à ce que Din Djarin insiste et assure avoir des preuves : il a pris un échantillon de l’eau après s’être baigné. C’était un bon réflexe pour prouver sa rédemption : il remet l’échantillon et prouve que les Eaux Vivantes sont toujours accessibles. Mandalore n’est plus si maudite que ça, finalement. Din Djarin obtient donc la rédemption qu’il voulait tant, mais ce n’est pas le seul : Bo-Katan n’a peut-être plus de château, mais elle peut à nouveau vivre comme ses ancêtres car elle s’est baignée aussi. Bien. La suite au prochain épisode, comme on dit.

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The Mandalorian – S03E02

Épisode 2 – The Mines of Mandalore – 15/20
J’étais peut-être trop fatigué pour me lancer dans cet épisode et j’aurais dû attendre un autre jour pour le voir. Par peur des spoilers, j’ai quand même pris la décision de le regarder. Si je ne le regrette pas, j’ai trouvé qu’on retombait dans un rythme très lent pendant une bonne partie de l’épisode, avec le problème que j’aime les dialogues dans les séries et que celle-ci ne nous sert que des monologues lents et sporadiques. Heureusement qu’elle reste un bijou visuel et que cette saison semble vouloir raconter vraiment quelque chose.

Spoilers

Din Djarin se rend sur Mandalore pour laver son honneur.

This was once a beautiful civilisation.

Au moins, si j’en crois le titre, cet épisode sait déjà ce qu’il veut raconter, et c’est un vrai plus par rapport à la première saison de la série. Non, je ne lâche pas la grappe de la série avec ça, mais en même temps, je suis énervé par Disney + qui ne voulait pas me lire cet épisode, en me mettant en pause automatiquement juste après son logo. Drôle de bug, c’est bien la peine de payer un abonnement si tout ce que j’arrive à regarder correctement, c’est How I met your father.

Entre ça et les sous-titres qui me zappent les noms propres alors qu’ils sont impossibles à retenir avec l’orthographe juste, vous comprenez bien sûr mon désarroi. L’épisode reprend ainsi sur Tatooine avec toujours la même mécanicienne qui se retrouve en plein dialogue avec un extra-terrestre qui ne parle pas une langue humaine. De ce qu’on entend du dialogue, cependant, on comprend qu’elle l’arnaque en assurant ne pas avoir le temps de travailler aussi vite qu’il ne le réclame, pour être sûr de se faire plus d’argent.

Bien sûr, elle ment et continue d’utiliser des Jawas pour faire toutes les réparations à sa place, surtout pendant la Fête de la Boonta qui semble lui tenir à cœur, même si je n’ai aucune idée de ce dont il s’agit. Je suis un mauvais fan de la franchise, je vous l’ai dit !

Notre mécanicienne préférée, qui m’a plus tapé sur le système qu’autre chose ce soir, probablement parce que j’étais plus fatigué que ce que je ne pensais, reçoit ensuite une visite de Mando (et de Grogu, qu’elle adore toujours autant). C’est logique : il est toujours à la recherche de la carte mémoire qui pourra réparer son droid préféré. Malheureusement pour lui, c’est un échec cette affaire. En fait, il se retrouve à accepter de prendre avec lui R5-D4, un droid totalement froussard. Je n’ai pas trop capté comment la mécanicienne réussissait à faire ce coup, mais elle réussit à le faire, écoutez.

Le Mandalorian peut donc repartir de la planète sous les feux d’artifice de la fête, permettant un joli plan sur Grogu fasciné par les artifices. C’était joli, et ça permettait d’enchaîner assez vite sur la suite : direction les mines de Mandalore. Bien sûr, on a le droit à un petit cours d’histoire (ou géographie ?) de la part de Din Djarin au moment de survoler la planète. Plus ils s’en approchent, plus le héros de la série ajoute des précisions sur les mines : on apprend donc qu’une fois sur la planète, ils seront coupés du monde.

Je ne comprends pas trop comment Mando qui voulait absolument son robot dans l’épisode précédent, quoi qu’il en coûte, a pris la décision si rapidement de se rendre aux mines sans lui, mais en tout cas, je suis content de voir qu’il y parvient vite. Je m’attendais à ce que ce soit l’intrigue de la saison… et c’est loin d’être le cas, puisque R5 est rapidement envoyé scanner l’atmosphère de la planète et des mines.

C’est toutefois un échec : le robot cesse toute communication avec Din Djarin, forçant ce dernier à se rendre lui-même sur place voir ce qu’il se passe. Grogu est hyper inquiet pour lui, même si c’est un peu lui qui a forcé Din Djarin à partir à la recherche de R5. Les incohérences des petits, écoutez. Finalement, le Mandalorian ne retrouve pas du tout R5 quand il entre dans les mines. Au contraire, il est subitement attaqué par trois monstres qui ont déjà mis KO son droïd avant lui.

Cela permet une rapide scène d’action où Din Djarin se débarrasse de ses trois adversaires grâce à son sabre laser, avant d’apprendre que, finalement, l’atmosphère de Mandalore est respirable. La planète n’est donc pas aussi maudite qu’on veut bien le faire croire, et ça change tout pour lui. Cela simplifie grandement sa mission d’exploration et lui permet d’accéder plus vite à son objectif : il veut toujours se baigner pour récupérer son honneur.

Pour cela, il doit traverser les mines – et donc y accéder déjà. Je sais que je me suis souvent plaint de ne pas entendre le personnage parler suffisamment en saison 1, mais j’ai trouvé avec ce trajet vers les mines que Din Djarin avait tendance à trop parler. Je suis un éternel insatisfait… Mais vraiment, il enchaînait les explications de manière lourde. Le problème, c’est que même s’il parle à Grogu, on a affaire à un monologue interminable. J’ai dit plus haut que j’étais fatigué, ça s’est vraiment senti pendant mon visionnage. Je n’ai pas arrêté de bailler.

Pourtant, j’espérais de la série de quoi me maintenir éveillé et me motiver. C’était peine perdue apparemment, malgré sa bonne musique.

Dans les mines, Din Djarin finit par trouver un casque de Mandalorian qu’il déterre sans hésiter. C’était une mauvaise idée : il s’agit en fait d’un piège qui réveille une machine imposante refermant ses griffes sur lui et emmenant avec elle notre héros. Grogu reste ainsi tout seul, apeuré par ce qu’il vient de voir, alors que Mando est inconscient.

Bien sûr, Grogu suit la machine jusqu’à son repaire, où notre bébé alien espionne un droïd au look de guerrier sortir de celle-ci. Bon. Où sont les explications de Din Djarin quand on en a besoin ? C’est ce que Grogu doit se demander lui aussi, parce qu’il décide d’utiliser la Force pour venir en aide à son… maître ? daddy ? Difficile à cerner.

Il se fait rapidement repérer par son adversaire, cependant. Din Djarin est assez conscient pour demander à Grogu de s’enfuir au plus vite pour contacter à nouveau Bo-Katan. Une course poursuite commence aussitôt entre Grogu et son adversaire, puis entre Grogu et une sorte de petit dragon, alors qu’il est également confronté à une autre créature monstrueuse à l’entrée de la grotte menant aux mines. Ce qui est top, c’est que ça nous montre que Grogu est encore plus badass qu’avant maintenant qu’il maîtrise à peu près la Force.

C’est abusé : en fin de saison 2, il était loin d’être si fort et on n’a toujours pas eu de rappel de ce qu’il s’est passé dans une autre série pour en arriver là… On va faire comme si de rien n’était. Cette scène était top, le voir terrasser une créature quatre ou cinq fois plus grand que lui était cool aussi et cela lui permet de s’enfuir bien vite. Dès lors, il parvient à utiliser le vaisseau de Din Djarin pour le ramener à Bo-Katan.

C’était rapide et efficace. J’ai aimé voir Bo-Katan irritée du retour de Din Djarin dans son espace aérien et immédiatement inquiète quand elle ne le voit pas à bord. Je trouve que ça apportait une touche très réaliste à la relation qu’elle a avec Din Djarin. Après tout, c’est plutôt logique de s’inquiéter de lui et d’oublier son irritation.

Même si elle voulait être laissée tranquille et même si elle comptait bien le rappeler à Din Djarin, le savoir disparu change tout pour elle : elle accepte finalement de se rendre à Mandalore pour savoir ce qu’il s’est passé exactement. Elle parvient ainsi à convaincre Grogu de la ramener là où il se trouve pour lui venir en aide. Elle aussi se retrouve donc à monologuer avec Grogu, sur Mandalore et sur les Jedi.

L’air de rien, elle s’intéresse également aux pouvoirs de Grogu, supposant bien qu’il maîtrise la Force s’il est capable de revenir à elle par lui-même. Elle s’interrompt toutefois pour foutre une bonne raclée à encore d’autres Alamites, les créatures qui gardaient l’entrée de la grotte menant ensuite aux mines.

Pendant ce temps, la machine qui garde Mando en otage continue de s’en prendre à lui, pour lui prélever du sang. Je sens qu’il me manque une étape sur la créature qui dirige cette machine, mais elle a un œil unique assez horrible. Ce cyclope se fait finalement mettre une bonne raclée par Bo-Katan.

Pour cela, elle utilise le fameux sabre laser noir et blanc. La créature est loin de se laisser démonter pour autant : on découvre que le cerveau/œil est une sorte de crabe capable de se faufiler dans la plus grosse machine pour s’en prendre de nouveau à ses adversaires. Bo-Katan ne se laisse pas impressionnée pour autant et finit par tuer définitivement cette créature, avec plein de coups de sabre. Chouette.

Din Djarin peut donc se réveiller après avoir été sauvée par Bo-Katan, qui se permet en plus de lui préparer une petite soupe. Il la mange, avant de repartir à nouveau vers les mines. Bo-Katan ne comprend pas comment il peut être si borné – et ma foi, moi non plus. Je sais, c’est son Credo, c’est sa Voie, mais pfiou, qu’est-ce que c’est chiant.

Finalement, Bo-Katan accepte de l’accompagner jusqu’aux eaux qu’il convoite tant, sachant bien que, de toute manière, si elle ne l’aide pas, elle sera rappelée à la rescousse peu de temps après. Bon, ça, c’est moi qui l’ajoute, mais elle semble persuadée qu’il y a plein de dangers sur Mandalore et que Din Djarin est incapable de s’y retrouver par lui-même.

Nos trois héros reprennent donc la route, ce qui permet une bonne discussion entre Din Djarin et Bo-Katan. Par contre, bordel, mais apprenez à marcher vite ? Vraiment, cette série me fait m’arracher les cheveux. Ils marchent toujours à deux à l’heure. Il y aurait moyen d’atteindre deux fois plus vite leur objectif s’ils avançaient pour de vrai. On en apprend toutefois plus sur le passé de Bo-Katan, qui faisait partie de la famille royale, et j’ai trouvé que c’était intéressant comme manière d’aborder les choses.

Par contre, on nous a vendu une Mandalore pleine de danger, mais finalement, Din Djarin atteint super vite les eaux pour se baigner et récupérer enfin son honneur. C’était décevant, mais comme je m’y attendais, ça permet d’en arriver à une bonne scène : Din Djarin est gobé par les eaux et emmené loin dans les profondeurs de Mandalore.

Bo-Katan se précipite à sa rescousse. Elle parvient à le sauver de la noyade, mais elle aperçoit dans les eaux un véritable monstre – probablement le Mythosaure de la légende. Ma foi, je ne m’attendais pas forcément à un petit cours de mythologie extraterrestre ce soir. Ce n’est pas avec cette série que je vais me choper des points de Bingo Séries en tout cas.

The Mandalorian – S03E01

Épisode 1 – The Apostate – 16/20
J’ai apprécié ce début de saison qui parvient à nous présenter des enjeux assez clairs pour la suite et de très beaux effets spéciaux, mais j’y retrouve les défauts des saisons précédentes. Revoir les personnages fait plaisir après un an sans eux – on aurait pu nous redire qu’ils étaient passés par une autre série en attendant par contre, parce que vraiment, l’intrigue a bien avancé depuis la fin de saison 2. Elle continue d’avancer ici, au moins, même si je ne sais toujours pas exactement ce que la série souhaite vraiment raconter.

Spoilers

Le Mandolarian veut récupérer son honneur, et il est prêt à faire plein de kilomètres et l’impossible pour cela.

Il faut probablement revoir avant :

You are no longer Mandalorian.

Moi qui comptais sur le résumé pour me remettre dans l’ambiance, je suis servi : on nous sert une image de la fin de saison 1, puis on nous rappelle l’intrigue sur le casque retiré de Mando. Deux éléments dont je me souvenais déjà. J’avais un peu zappé qu’il cherchait toutefois une rédemption impossible, puisqu’il doit se rendre dans des mines déjà détruites. J’imagine que ça aura son importance pour la suite.

Le début d’épisode nous présente une personne masquée en train de forger quelque chose. Pas sûr que ça me donne des points de Bingo Séries tout ça – oui, je me suis rappelé que j’avais un score tout à fait honteux pour l’instant. Ce qui est forgé ? Un casque de Mandalorian, qui ne devra donc jamais être retiré. Oui, la saison commence par un flashback. Par principe, j’ai envie de dire qu’elle commence mal.

Pas de Pedro Pascal à l’horizon pour l’instant : dans ce flashback, Mando est encore un préadolescent, au cerveau totalement brainwashé par une secte. Non ? Vraiment, difficile de voir ça autrement : il y a tout un tas de Mandalorians qui assistent à la cérémonie d’intronisation de ce petit garçon après tout.

La cérémonie, qui ressemble fortement à un baptême, est interrompue par l’arrivée d’un monstre marin gigantesque sur les lieux. Le crocodile géant se régale de quelques Mandalorians avant d’être mis à mal par toute la troupe. Ce n’était pas la meilleure de ses idées d’arriver un jour où ils étaient tous réunis comme ça, franchement. En tout cas, même si l’épisode dure à peine plus d’une demi-heure (ce format m’avait vraiment manqué !), les effets spéciaux sont toujours très au point pour cette production.

Nous sommes loin des Power Rangers de Boba Fett ! Je trouve ça bien plus intéressant à regarder. Le spectacle est impressionnant et beau. OK, on ne va pas se mentir, ça me manquait ce genre de scènes, surtout avec tout ce que je regardais dernièrement dont les effets sont loin d’être aussi qualitatifs.

Bref, vous n’êtes pas là pour que je raconte ma vie, mais pour que je critique l’épisode. Reprenons, donc : la scène prend une tournure très inattendue. Ce n’est finalement pas un flashback : Din Djarin débarque avec Grogu et sauve tout le monde de ce croco géant grâce à son vaisseau. Vraiment, l’enchaînement saison 2-saison 3 ne doit pas fonctionner si on n’a pas vu le reste. Tant pis. La musique est toujours aussi fun à écouter.

En guise de remerciement, le Mandalorian se voit simplement rappelé qu’il n’en est plus un. AH. Charmant le sens de l’hospitalité. Pour sa rédemption, il a besoin de se rendre aux mines de mandalore, supposée détruites. Il a toutefois une inscription, grâce aux Jawas, qui prouve que la surface de Mandalore a été complètement cristalisée. C’est une bonne nouvelle pour lui : cela signifie que l’eau sous les mines n’a peut-être pas été empoisonnée comme tout le monde le pensait. Partant de là, il peut aller s’y baigner et rapporter une preuve de son bain pour enfin obtenir sa rédemption en tant que Mandalorian.

C’est qu’il faut se faire chier pour rester obligé de porter un masque à vie, dis donc ! Notre héros est vraiment motivé et bien brainwashé par sa secte, même s’il ne s’agissait finalement pas de lui dans ce qui n’était pas un flashback.

Son nouvel objectif défini, Din Djarin ne traîne pas et part aussitôt avec Grogu en direction de Mandalore. Si le personnage ne traîne pas, la série si : elle nous montre le voyage en vaisseau, mais ça n’a pas vraiment d’intérêt. On nous confirme que Mando est assez en confiance avec Grogu pour dormir au volant, mais bon, dans un épisode d’une demi-heure, ça me paraît bien inutile de consacrer une minute à ça.

Je suis peut-être mauvais public, une fois de plus, j’ai pu rater un élément de détail important. M’enfin, ce qui est sûr, c’est que Mando et Grogu retournent à Nevarro pour revoir le Haut Magistrat Karga. Mando est perturbé par les très nombreux changements qui ont eu lieu en ville, mais on le sent fier de voir une statue à l’effigie du robot qui s’est sacrifié pour lui et Grogu en fin de saison 1.

Rapidement, le Haut Magistrat Karga propose à Grogu et Din Djarin de s’installer à proximité de chez lui, probablement parce que c’est pratique d’avoir un Mandalorian à portée de main, même s’il n’est plus un Mandalorian. Après tout, à Nevarro, il restera un Seigneur, il n’a pas vraiment besoin d’une rédemption. Mouais. Cela n’est pas trop convaincant pour Mando – et moi, comme beaucoup de faux fans, je suis ravi de voir Grogu jouer sur la chaise de bureau.

L’entretien est rapidement interrompu par l’arrivée de pirates dans la cour de la magistrature. Cela embête beaucoup Karga, surtout parce que les pirates veulent boire dans leur bar favori… qui est devenu une école. Sympa l’histoire des murs de l’école du tout. Personnellement, j’ai passé un bon moment de la scène à me demander qui était l’acteur incarnant le pirate : c’est une créature de l’espace, mais malgré le maquillage, j’avais vraiment l’impression de connaître la voix. Alan Tudyk ? Non, pas du tout : Marti Matulis… plus connu sous le nom de George dans Evil. Ton maquillage ne me trompe pas, mon coco !

L’acteur est habitué à jouer des rôles où il se cache sous des tonnes de maquillage (d’ailleurs, il a joué de nombreux démons dans Evil), mais j’ai l’impression de le reconnaître de plus en plus souvent (déjà dans Smile, j’avais cherché pour savoir si je le connaissais bien ou non). Il fait un travail de dingue avec son personnage dans cet épisode, en tout cas, parce qu’on voit très bien les émotions du pirate quand il parle et on comprend bien qu’il représente le passé d’une Nevarro qui aimerait pouvoir se débarrasser des pirates.

Ce n’est pas le plus important, de toute manière. Ce qui compte, c’est que Vane, le pirate, est ridiculisé par Karga lors d’un duel au pistolet. Un vrai western ! Vane est toutefois un pirate, alors il n’accepte pas facilement sa défaite. Grâce à lui, tous ses hommes sont tués rapidement par Mandalorian qui n’apprécie pas de les voir avoir un honneur plus que questionnable : ils étaient prêts à s’attaquer à Karga.

J’imagine que cette scène ne servira pas à rien pour la suite – mais ça assure également que Karga soit bien redevable à Mando. C’est une bonne chose parce que la demande de ce dernier est inhabituelle : il demande à récupérer les restes d’Ig-11, le droid s’étant sacrifié en fin de saison 1 et dont les composants retrouvés sont désormais partie intégrante de la statue à son effigie, pour pouvoir le ranimer.

En effet, il a besoin d’un robot de confiance pour se rendre à Mandalore. Contre toute attente (de Karga en tout cas, parce que moi, je ne suis pas surpris), Mando réussit effectivement à ranimer Ig-11. Les scénaristes jouent toutefois la carte de la nostalgie pour mieux nous torturer : l’Ig-11 qui revient à la vie n’est pas du tout le robot qu’on a connu. Au contraire, il est revenu à son programme par défaut – celui qui consiste à trouver et tuer Grogu.

C’est gênant comme tout, surtout que ça mène à une scène d’action où Mando n’arrive pas à le tuer, même en lui tirant dessus. Une statue de Karga qui passait par-là suffit toutefois à lui écraser la tête comme il se doit. Pour autant, Mando n’abandonne pas sa quête : il veut vraiment récupérer son ami et il est prêt à tout pour ça.

Ainsi, il rencontre des mini-créatures, les Anzellans, pour leur demander de réparer Ig-11. Ce n’est toujours pas possible : Ig-11 a la carte mémoire complètement grillée. Avec un peu d’aide à la traduction de Karga (ça se voulait humoristique, je crois, mais rien ne vaut Grogu pour la carte de l’humour, ça m’a fait plus rire de le voir s’en prendre aux Anzellans, désolé pour eux), Mando parvient rapidement à comprendre que la mission n’est pas totalement impossible. Il lui suffit de retrouver une carte mémoire comme celle d’Ig-11. Le problème, c’est que c’est une pièce qui ne se fait plus beaucoup.

Franchement, ça prouve que ce n’est pas si compliqué que ça de donner des enjeux clairs à une saison et des épisodes. Il faut croire que les scénaristes ont pris des cours depuis la saison 1. Cela fait beaucoup de bien de comprendre de quoi il en retourne et ce que fait Din Djarin. Il reprend donc la route à bord de son vaisseau.

Malheureusement pour lui – et pour Grogu qui prenait une leçon de vol – il est rapidement pris en chasse par Vane, à bord d’un vaisseau, et quelques autres pirates. La course-poursuite était sympathique, mais menait de manière bien prévisible à la victoire de Din Djarin. Il se fait toutefois un nouvel ennemi au passage, un pirate plus important nommé Gorian Shard et qui n’apprécie pas de voir quatre de ses chasseurs être détruits dans la course poursuite.

J’espère qu’on le retrouvera plus tard dans la saison. En attendant, l’épisode se termine sur la planète Kalevala, du système Mandalore, où Din Djarin vient rendre visite à Bo-Katan. Son but devrait être de trouver la pièce manquante pour Ig-11, mais il fait apparemment un énième détour dans son périple. On ne sait pas exactement ce qu’il attendait de Bo-Katan, probablement son aide et celle de ses hommes, mais il ne l’obtient de toute manière pas. Bo-Katan n’est pas complètement dupe : elle a abandonné l’espoir de retourner sur Mandalore.

Elle insiste donc auprès de Mando pour lui faire comprendre que les eaux des mines n’avaient aucun pouvoir et qu’il ne s’agit que de rumeurs et traditions stupides… mais il en faut plus que ça pour détourner Din Djarin de son chemin favori. This is the way, mais this is not a great cliffhanger : Mando et Grogu repartent de Kalevala, tout simplement. Heureusement qu’il y avait le générique de fin, toujours aussi top !

The Mandalorian (S03)

Synopsis : Pour ce début de saison 3, Disney + nous indique que le Mandalorian entame un nouveau périple. C’est tout. On va faire avec, hein.

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Pour commencer, j’ai hésité à me lancer dans une énième saison en cours de diffusion puisque je suis déjà en retard partout. En vrai, j’étais bien posé devant Wolf Pack, mais bon, la qualité n’était pas optimale, alors un ou deux épisodes par semaine, ça m’ira très bien. A l’inverse, du retard dans The Mandalorian, c’est très désagréable : la série a tendance à être spoilée partout (quoique son retour fait peu de bruit pour le moment dans mes notifications) et j’ai plus de mal à en voir deux épisodes d’un coup.

Ceci étant dit, son retour se fait par surprise en ce qui me concerne. Le calcul ne me semble pas forcément idéal à cette période de l’année, surtout que The Last of us est encore en diffusion (oui, encore une qu’il faudrait que je rattrape, je sais) alors ça fait beaucoup de Pedro Pascal d’un coup. Apparemment, personne ne s’en plaint.

Quand je dis que le retour est une surprise, c’est aussi parce que ça fait tellement longtemps que la saison 2 s’est terminée que je ne pensais plus du tout à la série dernièrement. Je n’ai même pas vu toutes les séries Star Wars encore… et très honnêtement, je n’ai plus trop de souvenir du dernier épisode de la saison 2. Pas grave, vous me direz, le dernier épisode de The Mandalorian était clairement dans Boba Fett après tout…

Ceci étant dit, je compte donc sur le résumé des épisodes précédents de Disney + pour comprendre ce qu’il se passe. Nous verrons bien si ça me réussit ou non…

Spoiler alert : j’ai finalement relu ma critique de l’épisode 5 de Boba Fett,
puis celle du 6e au milieu du premier épisode.

S03E01 – The Apostate – 16/20
J’ai apprécié ce début de saison qui parvient à nous présenter des enjeux assez clairs pour la suite et de très beaux effets spéciaux, mais j’y retrouve les défauts des saisons précédentes. Revoir les personnages fait plaisir après un an sans eux – on aurait pu nous redire qu’ils étaient passés par une autre série en attendant par contre, parce que vraiment, l’intrigue a bien avancé depuis la fin de saison 2. Elle continue d’avancer ici, au moins, même si je ne sais toujours pas exactement ce que la série souhaite vraiment raconter.
S03E02 – The Mines of Mandalore – 15/20
J’étais peut-être trop fatigué pour me lancer dans cet épisode et j’aurais dû attendre un autre jour pour le voir. Par peur des spoilers, j’ai quand même pris la décision de le regarder. Si je ne le regrette pas, j’ai trouvé qu’on retombait dans un rythme très lent pendant une bonne partie de l’épisode, avec le problème que j’aime les dialogues dans les séries et que celle-ci ne nous sert que des monologues lents et sporadiques. Heureusement qu’elle reste un bijou visuel et que cette saison semble vouloir raconter vraiment quelque chose.
S03E03 – The Convert – 13/20
Cet épisode me laisse un énorme goût de « tout ça pour ça » en ignorant le cliffhanger précédent et en étant drôlement long à s’attarder sur des points très secondaires de l’intrigue, pour l’instant en tout cas… J’espère que les épisodes suivants parviendront à tisser du lien pour la suite de la saison, parce que je n’ai pas tellement accroché aux enjeux présentés dans celui-ci, à défaut de bien les comprendre.
S03E04 – The Foundling – 17/20
J’ai largement préféré cet épisode qui, l’air de rien, approfondissait aussi bien le passé d’un personnage qu’il mettait en valeur l’évolution d’un autre. C’était réussi, visuellement toujours aussi magnifique à regarder et l’action fonctionnait vraiment. Bon, une fois de plus, les enjeux sur le long terme sont oubliés, ce qui est un peu gênant après l’épisode précédent qui semblait introduire des éléments dont on ne nous parle plus aujourd’hui, mais c’était top.

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