Épisode 21 – Outpost 22 – 18/20
Ce dernier arc de la saison, et de la série (on y arrive !), me plaît beaucoup parce qu’il permet de faire avancer en même temps bon nombre de personnages dans des directions qui se rejoignent. En revanche, ça avance assez vite pour que je m’attende à un ou deux dernier(s) épisode(s) de saison encore différent(s) de là où nous en sommes. Pour l’instant, peu importe : j’ai vraiment bien savouré cet épisode qui, s’il n’invente rien à ce stade, parvient à surprendre par sa fluidité.
Spoilers
Nos héros sont prisonniers du Commonwealth et tentent de retrouver les enfants.
Quit bitching and move forward.
C’est reparti pour cette saison 11 qui approche vraiment à grands pas de sa conclusion désormais. Cela en devient frustrant de ne pas avoir tous les épisodes à portée de main, alors que si je les avais tous eu dès le départ, ça m’aurait énervé et je n’aurais rien vu non plus. Je me connais.
Ce début d’épisode revient de manière très brève sur le parcours de Maggie – mais en zappant Glenn, Hershel ou Beth. C’est abusé, donc ; mais Judith n’avait pas grand-chose à nous dire en voix off apparemment. Et puis, ça se concentrait sur Maggie en tant que leader, on va dire.
De retour dans le présent, Maggie est justement la première à se réveiller dans le convoi du Commonwealth qui l’emmène on ne sait trop où. Rapidement, elle constate que le garde qui doit la surveiller est endormi. Cela lui permet de réveiller rapidement Gabriel, qui est avec elle, alors qu’on nous fait comprendre que les gardes l’ont séparé de son fils.
Rapidement, Maggie, Gabriel, puis Rosita, également réveillée parviennent à s’enfuir. Gabriel et Rosita sautent du camion, mais au moment de le faire, Maggie a un rapide doute qui est de trop : le garde se réveille et la rattrape. Ils en viennent aux mains, le garde tire des balles et tue son collègue Stormtrooper au volant et il n’en faut pas plus pour que la voiture soit accidentée. Pas d’inquiétude à avoir : Maggie survit bien sûr… mais la voilà traquée par le Commonwealth, vers lequel elle retournera pour récupérer son fils.
En attendant, elle se retrouve confrontée au petit matin à un zombie d’un petit enfant. Comme par hasard. Elle n’a évidemment pas à cœur de le tuer, mais je pense sincèrement que c’est une mauvaise idée. Elle le laisse tout de même errer et finit par se retrouver à marcher le long de rails. Oula, tout cela m’a donné de mauvais flashbacks du Terminus, honnêtement. Alors qu’elle arrive à un croisement entre route et rail, un Stormtrooper débarque pour vérifier s’il peut retrouver ou non trace des évadés.
Ce n’est pas le cas, parce qu’il ne trouve pas Maggie. En revanche, il trouve bel et bien le zombie enfant qui lui courait après. Maggie profite de la diversion pour mettre KO le garde, mais le combat qui s’ensuit la distrait un peu trop de l’enfant. Voilà donc notre héroïne qui se retrouve à devoir faire un câlin au zombie enfant, avant de le tuer. La pauvre.
En parallèle de tout cela, nous retrouvons aussi Daryl et Carol. Les deux sont toujours perdus en forêt, mais ils entendent un train. Ils le surveillent de loin, utilisant aussi la radio pour savoir ce qui se dit entre gardiens du Commonwealth. Malheureusement, leur objectif est également de retrouver les enfants et cela signifie qu’ils sont forcés d’abandonner Connie à son sort. Ils la repèrent effectivement prisonnière du Commonwealth. À la radio, ils entendent qu’elle ne pourra pas travailler et qu’elle est plutôt de « désignation 2 ».
Pas le temps de se demander pour l’instant ce que ça signifie : Carol et Daryl veulent retrouver les enfants, mais ils savent qu’ils n’y arriveront pas seuls. Et cela tombe bien : ils suivent justement les rails eux aussi. Cela leur permet de tomber sur Maggie et d’apprendre tout ce qui lui est arrivé – y compris le kidnapping d’Hershel.
Après avoir sauté du camion pendant qu’il roulait, Rosita et Gabriel se réveillent au bord de la route, en pleine journée. Bien sûr, ils ont été assommés par la chute et bien sûr, ils se réveillent alors qu’un zombie de Stormtrooper est sur le point de les manger. Ils s’en tirent bien évidemment, pas d’inquiétude, et se retrouvent à devoir s’échapper alors que d’autres gardes sont à leur trousse.
Bien sûr, Rosita a rapidement l’obsession de partir à la recherche de sa fille, mais ça ne rassure pas Gabriel qui la sait blessée et épuisée. Il réussit à remettre son bras en place et ils sont interrompus dans la dispute entre eux quand ils entendent… un train ? Oula, ça doit bien faire dix ans qu’ils n’en ont plus entendu.
Ils reconnaissent vite ce bruit et se précipitent dans la direction, ce qui leur permet, comme de par hasard Balthazar de tomber sur Maggie et Carol. Franchement, c’est un peu gros que tous les personnages se retrouvent si vite, mais c’est cool de les revoir ensemble. Daryl ? Il est occupé à interroger leur otage, parce que Maggie n’a pas tué le Stormtrooper qui était à sa recherche. Maligne.
Daryl souhaite obtenir des informations sur les enfants, mais aussi sur Connie. L’interrogatoire de Daryl n’est pas très efficace, mais quand Gabriel l’interrompt, on avance enfin : il reconnaît le garde qui venait tous les dimanches à l’Eglise. C’est finalement par la religion et la promesse d’un pardon divin qui viendra peut-être que Gabriel réussit à obtenir de nouvelles informations. C’était inattendu, ma foi.
Le garde finit par expliquer que les « exilés » du Commonwealth se retrouvent à travailler dur pour construire de nouveaux rails, tandis que ceux de la « désignation 2 » sont envoyés très loin et jamais revus. Cela promet pour Connie, et pour nos héros qui doivent trouver un nouveau moyen de s’en sortir, de sortir Connie de là et de retrouver les enfants.
Carol a une bonne idée pour cela, et ça justifie d’ailleurs le titre de l’épisode : c’est à l’avant-poste 22 qu’ils interviennent. C’est un endroit où le train doit être dévié et où les gardes sont forcés de l’arrêter pour cela. Maggie en profite pour prendre en otage le conducteur, tandis que Daryl et Carol se font discrets pour infiltrer le train. Tout aussi discrètement, Rosita et Gabriel s’en prennent à une Stormtrooper qui avait pour mission de débarrasser les bois des zombies.
Finalement, l’opération avait beau être discrète, ils finissent par se faire remarquer. Cela tourne à la fusillade et un Stormtrooper prend Connie en otage pour s’en sortir, désarmant Daryl. J’ai trouvé que la scène manquait de logique : Connie parvient à se dégager seule du garde, mais Daryl, plutôt que de courir après le type qui ne devait surtout pas s’enfuir préfère s’occuper de savoir si Connie va bien. Elle est juste tombée par terre quoi, c’est bon.
Bon, peu importe : le garde s’enfuit en moto, et c’est loin d’être suffisant pour décourager Daryl qui enfourche à son tour une moto et poursuit l’homme jusqu’à ce qu’il parvienne à le tuer. Yeah. Cela lui permet de retrouver Connie, et c’était chouette à voir.
Il était moins chouette de voir leur prisonnier, le chauffeur du train, préférer se suicider que de révéler où étaient les enfants. Carol ne parvient pas à le raisonner et le convaincre malgré de bons arguments, et hop, le chauffeur se tue. Je ne m’y attendais pas tellement, cette fois, il faut bien le dire.
Cela désempare nos héros, qui décident de remettre en service la radio qu’ils avaient déconnecté. C’est un plan efficace : Rosita se fait passer pour une garde du Commonvealth et obtient toutes les informations dont elle avait besoin. En effet, elle apprend que les exilés sont… à Alexandria ! Ma foi, ça m’a fait rire ce retournement de situation ; Pamela n’est vraiment pas prête pour ce qui l’attend si elle renvoie tous nos héros directement à la maison.
Pendant ce temps, Ezekiel se retrouve dans un bus plein de prisonniers, parmi lesquels on retrouve aussi Kelly, Negan ou la copine de celui-ci. Cette dernière remarque rapidement qu’il manque un camion du convoi, parce qu’elle a entendu un crash durant la nuit. Heureusement qu’elle était droguée. Bon, tous les prisonniers s’inquiètent de ce que le Commonwealth fera d’eux et je me demande quand même qui sont tous les figurants avec eux.
J’imagine qu’il s’agit de gens du groupe de Negan, mais c’est peu clair tout de même. En tout cas, ils ont des enfants eux aussi, mais les enfants ne sont pas là. Un garde du Commonwealth révèle qu’ils vont bien et qu’ils les retrouveront s’ils se comportent bien – mais le comportement attendu est franchement abusé. Les prisonniers vont devoir travailler dur, sans jamais utiliser leur prénom. Voilà qui promet. Pour ne rien arranger, certains sont séparés et emmenés ailleurs, notamment la copine de Negan.
Bizarrement, ni Ezekiel, ni Negan ne se révoltent. Ils se mettent donc à travailler, et c’est finalement Kelly qui envisage de s’enfuir en courant. C’est une mauvaise idée et Ezekiel l’en empêche heureusement : quand trois figurants essaient justement de s’enfuir, ils se font mitrailler sans sommation. Pas la meilleure des idées, donc. Essayer de parler aux gardes n’est pas non plus une bonne idée : Negan se prend un coup quand il demande des nouvelles de sa femme.
En toute fin d’épisode, nous retrouvons Ezekiel s’occuper comme il peut de Connie et bavarder discrètement avec Negan. J’ai bien aimé la scène : elle permettait enfin une confrontation entre Negan et Ezekiel, ce dernier lui rappelant tout le bordel qu’il a fait il y a quelques saisons. Cela nous le rappelle aussi au passage, parce qu’ils sont bien mignons avec la rédemption de Negan, mais bordel, c’était un sacré bâtard.
Malgré tout, la série insiste sur sa rédemption : il est celui qui donne à Ezekiel la clé pour leur survie. Il est important d’avoir de l’espoir dans un camp comme celui-ci, et pour cela, Negan compte sur Ezekiel. Il sait aussi qu’Ezekiel aura besoin d’une lueur d’espoir et il est prête à lui donner, quitte à se sacrifier au passage.
La fin d’épisode voit alors son convoi arriver à Alexandria, et ça, clairement, il ne s’y attendait pas.