9-1-1 – S09E02 – Spiraling – 07/20

La chute de la note pour cet épisode est aussi violente que le scénario est improbable, mais vraiment, je crois que les scénaristes sont allés trop loin cette fois. Autant j’ai l’habitude que la franchise propose l’impossible et nous régale avec, autant là, l’impossible est devenu tout simplement ridicule. La série sait pourtant manier avec habileté la limite très fine entre les deux d’habitude… Mais là, j’ai beau tenter d’y croire, il n’y a juste rien qui va dans ces intrigues. C’est si nul que c’en est risible. Et quand je ris au lieu d’avoir peur, c’est que c’est raté. Quelle déception !

Spoilers

Athena et Hen se préparent donc à aller dans l’espace, mais ce n’est même pas le plus ridicule dans cet épisode !


No. Do not puke on zero G !

Non, mais sérieusement. On passe de la baleine au voyage dans l’espace. Pas merci Katy Perry d’inspirer les scénaristes. Vous me direz, on l’a fait en France aussi avec Fais pas ci, fais pas ça. L’épisode débute par une longue scène d’interview des personnages qui se retrouvent à devoir aller dans l’espace suite aux caprices d’un milliardaire : on a ainsi un acteur qui débarque tout droit de Wolf Pack, un autre riche très vieux et une certaine Tricia qui est juste-là parce qu’elle s’est fiancée au bon milliardaire. Franchement ? Je n’arrive pas à accrocher pour le moment. J’espère que le reste de l’épisode nous les rendra plus intéressants.

En attendant, on repart 18 heures plus tôt pour voir que Karen est tout aussi critique que moi sur les personnes qui ont obtenu le droit d’aller dans l’espace. C’était tout de même son rêve de toujours, elle a le droit d’être jalouse d’Hen, en vrai.

Karen n’est pas la seule à être énervée par la situation : Harry n’est pas très heureux de voir sa mère partir dans l’espace. Il est surtout énervé qu’on lui reproche d’arrêter les cours et de quitter l’école quand elle décide simplement de quitter la planète, elle. Moi, je suis content de le revoir dans la série juste parce que ça permet à May d’être de retour aussi. Bon, je préfèrerais la revoir dans un rôle de first responder, mais soit. Pour une fois qu’une série fait un truc un peu réaliste où toute la famille ne fait pas le même boulot, je ne peux pas critiquer.

Avant de partir dans l’espace, que font Hen et Athena ? Elles décident de passer la soirée dans un bar et de se taper six shots chacune. Rien que ça. C’est idiot. Cela dit, elles sont amusantes quand elles sont pétées : Hen assure avoir refait son testament et reconnaître que c’est une idée conne de demander à Athena de venir alors qu’elle porte la poisse.

Ce n’est pas elle qui est responsable de la catastrophe à venir, cela dit, c’est le milliardaire qui leur offre ce voyage dans l’espace. J’adore comment la série nous ramène le casting de plein d’autres séries d’ABC. À ce stade, ça devient drôle pour moi. Bref. Le PDG milliardaire de Macronova décide de maintenir le voyage dans l’espace quand un des jumeaux Scavo lui annonce qu’il risque d’y avoir une tempête géomagnétique heurtant Inara II, la navette d’Athena et Hen. Su-per. Il faut dire qu’il a un plan de com à maintenir, lui : il veut envoyer dans l’espace des héros de tous les jours – une flic, une pompier, un coach… Super, je vous dis.

Karen voit en tout cas son rêve de toujours devenir un cauchemar. Au moment du lancement de la fusée, mais juste avant qu’il ne soit trop tard, elle apprend qu’il y a un risque important pour la navette. C’est toutefois trop tard : la fusée s’élance dans le ciel, avec toute la caserne et tout Los Angeles qui suit ce qu’il se passe. C’est ridicule, je trouve. Tout ça s’est fait si vite. Il y a des gens qui passent une vie à se préparer à faire face à la gravité, et là on nous envoie n’importe qui ?

Bref. La série passe un long moment à nous montrer la joie que c’est d’être dans l’espace : il y a l’absence de gravité, la joie d’être dans l’espace, les gens devant la télévision heureux de les voir heureux… et finalement, la catastrophe finit enfin par arriver. C’est assez rigolo, finalement : ils se retrouvent en pleine tempête géomagnétique, avec des débris dans l’espace et surtout des satellites qui se percutent les uns les autres. Bien sûr, ils perdent la communication avec la Terre, puis se prennent un satellite dans la gueule. Tout va bien.

La capsule survit tout de même, mais elle est projetée dans l’espace et tourne énormément. Karen peut suivre le mouvement et le déplacement de plus en plus haut et loin de la Terre. Elle bosse heureusement pour une entreprise concurrente de celle de notre milliardaire, ce qui lui permet d’avoir les infos en direct. Elle en est plutôt heureuse, parce que Trip refuse bien sûr de lui parler. Il sait qu’il est responsable de ses conneries.

Franchement, la série est partie en vrille avec cette idée. Comme la capsule est loin de sa trajectoire initiale, Karen se rend compte que même si Trip n’a plus de contact avec, elle a peut-être un moyen de les contacter par elle-même. Ainsi, Karen se rend au centre d’appel du 911 : elle y emprunte un téléphone d’urgence qui est capable d’émettre jusque dans l’espace, mais seulement pour une douzaine de minutes par heure. C’est déjà ça.

Contre toute attente, elle décide de passer malgré tout par Trip et de le prévenir de son plan de contacter la capsule perdue dans l’espace. Elle a besoin de ses techniciens et autres experts pour savoir comment faire redescendre la capsule sur Terre.

Pendant ce temps, les pompiers sont toutefois mis en alerte : avec la tempête dans l’espace, il y a désormais des débris qui tombent directement sur Los Angeles – et toute une partie du monde, en fait. Pas du tout flippant de se dire que la fin du monde pourrait aussi venir du ciel, tiens ! Autant ça, ça me paraissait une bonne idée, autant le coup du voyage dans l’espace, ils m’ont perdu.

Bref. Avec les satellites qui se percutent les uns les autres, il y a un vrai problème : les voitures qui conduisent seules se retrouvent à faire n’importe quoi. On voit nos pompiers intervenir pour sauver un homme coincé dans une voiture qui tourne en rond… pour mieux se faire percuter par un impact de crash de satellite une fois sauvé. J’ai tellement ri.

Il y avait de bonnes idées avec cette pluie de satellites, mais cet impact était idiot. Les pompiers se rendent avec leur victime à l’hôpital, mais ce n’est pas le lieu de soin qu’il est censé être. Là aussi, il y a plein de choses qui sont gérés par satellite : on a des patients qui voient leur pacemaker leur annoncer qu’ils sont morts et des chirurgiens mis en danger par les robots chirurgicaux qui deviennent de vraies armes de science-fiction. Franchement, ça ne va pas bien ! Buck se retrouve ainsi seul face à un robot tueur qu’il finit par détruire. Des millions de dollars de l’argent public détruits, super.

Franchement, l’idée de base est bonne, mais c’est si idiot comme réalisation. Vraiment, la franchise nous habitue à des délires dingues, je sais bien. M’enfin, des robots tueurs et des voyages dans l’espace, je n’étais pas prêt. J’ai hâte de voir le prochain épisode et la pluie de météorites, parce que c’est ça qui me paraît le plus intéressant.

En attendant, il faut aussi se concentrer sur ce qu’il se passe dans l’espace. Histoire d’en faire toujours plus, la série nous propose donc un plan dans lequel les personnages paumés dans l’espace doivent trouver un moyen de stopper la spirale de la navette. Ce faisant, le jeune qui est avec eux se retrouve en arrêt cardiaque. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que l’on oublie un temps la panique d’être perdu dans l’espace.

Henrietta fait ce qu’elle peut pour sauver la vie de ce jeune, avec un massage cardiaque sans gravité assez improbable. Elle y parvient, tout est bien qui finit bien. Sauf qu’ils sont paumés dans l’espace. On sent le désespoir les gagner, jusqu’à ce qu’Henrietta reçoive un coup de fil du 911 directement sur son smartphone, qu’elle a bien sûr avec elle dans l’espace et qu’elle laisse flotter comme si de rien n’était autour d’elle. Foutue pour foutue.

Hen peut donc parler avec Karen, Maddie, puis Trip. Ce dernier explique aux astronautes en herbe comment relancer leur capsule pour qu’elle se dirige comme prévu vers la Terre. Cela prend un de temps mais ça finit par fonctionner. Super, tout va bien ? Eh bien, non ! La capsule prend feu et on termine sur un cliffhanger vraiment hilarant, avec le feu qui envahit petit à petit la capsule. Comme s’ils allaient les tuer.

Sauf que le fait qu’ils ne vont pas les tuer rend ça tout simplement ridicule.

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9-1-1 – S09E01 – Eat the Rich – 17/20

Les scénaristes sont en grande forme, avec des idées loufoques et grandiloquentes pour ce début de saison. C’est top, ça fait plaisir de recommencer sans que la série ne semble prendre une ride – et franchement, je me fais sans problème à l’absence que beaucoup craignait. Bien sûr, et comme d’habitude, on a une grande catastrophe qui pointe le bout de son nez, mais, avant ça, il faut retrouver tout le monde et faire le point sur les dynamiques entre eux, un peu chamboulée par les récents événements. Et vraiment, je suis surpris, mais ça passe.

Spoilers

Six mois après, la vie reprend à la caserne – et les catastrophes à Los Angeles aussi.


There’s a whale ?

Let’s go, une nouvelle année débute et cette saison commence par un vaste programme si j’en crois le titre de cet épisode. Les premières images ? On se retrouve dans l’espace, rien que ça. En effet, on voit un astronaute sur la station internationale en train de communiquer alors qu’il effectue quelques réparations en extérieur. Pourquoi pas. C’est un peu ridicule de voir qu’il papote avec une astronaute hyper maquillée par contre. Bon, et sinon, si on est dans l’espace comme ça, c’est parce qu’il y a plein de petites météorites qui s’approchent de la station spatiale. Météorites ? Peut-être que ce sont juste des débris humains – un autre satellite ?

On ne sait pas bien. Ce qui est sûr, c’est que les astronautes sont dans une situation d’urgence. De 911, donc.

Pour le reste, on reprend comme toujours avec la structure habituelle des débuts de saison : cette catastrophe annoncée n’est pas pour tout de suite. Le flahsback habituel est toutefois encore plus grand que d’habitude : nous retrouvons les héros de la série deux semaines plus tôt. DEUX semaines ? Est-ce que ça veut dire qu’on aura la catastrophe pour Halloween ?

Allez savoir. Tout le casting est en tout cas réuni deux semaines plus tôt – ou six mois plus tard, c’est selon le point de vue. En effet, cette nouvelle saison débute par une commémoration pour Bobby à la caserne. Six mois après sa mort, il est honoré par une plaque mise sur le mur de la caserne. S’il y a à peu près tout le monde dans la caserne, y compris la boss de Maddie (que fout-elle ici ?), il manque tout de même Athena.

Ses enfants sont là, tout de même. C’est un vrai plaisir de revoir May. J’espère vraiment qu’elle sera plus présente cette saison. J’adorais la voir au centre d’appel. L’absence d’Athena travaille quand même une grande partie des personnages – mais pas Chimney, stressé par son nouveau poste (qui n’est que temporaire car il n’a pas passé le test pour être capitaine), ou Buck, jaloux de l’amitié exacerbé entre Hen et Eddie maintenant qu’ils sont au même grade. Ah, ils sont au même grade ? OK.

Si Athena n’est pas à la cérémonie pour rendre hommage à Bobby, c’est parce qu’elle est dans un restaurant à draguer un type. On ne met pas longtemps à comprendre par nous-mêmes qu’elle est sous couverture, mais dans le doute, la série nous le montre : sa boss est dans la chambre froide du resto. Lol.  Le problème, c’est que le FBI débarque au milieu de son dîner mondain pour arrêter le criminel qu’elle travaillait au corps. Elle le prend mal… et je ne comprends pas comment il est possible qu’on nous fasse croire que le FBI révèle au passage qu’Athena est sous couverture, devant le type qui vient de se faire arrêter. Sérieusement ?

J’aurais préféré un quiproquo où ils ne savent pas qu’elle est flic, ça aurait été bien plus logique. En tout cas, on découvre aussi que ça fait cinq semaines qu’elle est sous couverture. En échange de cet échec lamentable provoqué par le FBI, Athena se fait offrir des cookies et… c’est tout. Elle est frustrée par la fin de sa mission sous couverture, c’est logique, mais on découvre que c’est aussi et surtout parce que cela veut dire qu’elle va devoir redevenir Athena.

Et oui, elle a noyé sa peine et son chagrin dans le travail. C’est raccord avec ce personnage et j’aime que ça se fasse aussi par son désir d’être sous couverture. C’est un bon plan pour tout oublier, ma foi. Elle a peut-être un peu trop oublié par contre : en reprenant son travail de terrain, elle s’arrête dans un fast-food et y découvre… son fils, qui travaille.

Elle est énervée par la situation et convoque aussitôt May chez elle, parce que May hébergeait Harry depuis plusieurs semaines et ne s’en est pas rendue compte. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que la situation se renverse : May et Harry reprochent à Athena de ne jamais être présente pour eux. La scène se termine par Harry qui balance à sa mère qu’elle n’est plus sa mère depuis la mort de Bobby. Ben super. Autant j’aime l’idée que la mort de Bobby redéfinisse les personnages, autant ça, ce n’est pas grandiose.

Bon, et ce titre d’épisode ? On nous ramène trois acteurs aux CV bien long pour la première intervention de l’épisode. Bien sûr, comme toujours, on nous fait du suspense pour savoir ce qu’il en sera : on suit un meeting à distance entre un conseil d’administration bien boring, une experte en situation de crise (Team Briana !) et un milliardaire sur son canoë parce qu’il n’en a rien à foutre de la crise en cours.

Contre toute attente, il se fait alors bouffer par une baleine à bosse. Pardon ? J’ai tellement ri. La situation improbable comme 9-1-1 sait le faire et c’est exactement pour ça qu’on regarde tous la série, non ? J’ai tellement ri, bis. La réaction de Maddie quand elle est contactée est on ne peut plus parfaite.

En revanche, c’est problématique, parce qu’il faut quand même tout faire pour sauver ce milliardaire. Ce n’est pas si évident, surtout que ce sont nos pompiers préférés (Quoi ? Station 19 n’est plus diffusée…) qui sont envoyés sur cette intervention et ils ne sont pas des experts en animaux, quoi. Pourtant, ils parviennent à faire des miracles comme toujours. Peut-on parler d’Eddie qui saute du pont, là ? Et de la foule qui filme en reconnaissant le milliardaire ? Et de la conférence qui continue ? Vraiment, ils nous auront tout fait ces scénaristes, mais on s’amuse bien !

L’avantage, en plus, c’est que Tripp, le milliardaire, est super fan des pompiers après ce petit incident. En arrêt cardiaque, il est secouru par Hen qui lui sauve la vie. C’est tout ce qu’il retient quand il décide de financer énormément de matériel pour les pompiers de Los Angeles… et d’offrir à Hen une place pour aller dans l’espace. Pardon ? Un peu trop de Katy Perry pour les scénaristes apparemment !

Hen accepte, parce qu’elle sait que c’est le rêve de Karen d’aller dans l’espace et qu’elle peut avoir un +1. Pardon mais elles ont deux gosses, comment aller dans l’espace ensemble peut-il être une bonne idée ? Cela ne l’est pas et ça ne se fait pas, mais pas pour cette saison : Karen laisse finalement sa place, parce qu’elle ne peut pas y aller, d’après elle, à cause de son travail qui entrerait en conflit légal avec ce voyage offert par le milliardaire. MOUAIS. On laisse de côté les considérations écologiques et Hen se retrouve à devoir proposer à un collègue de venir avec elle. Ils sont tous motivés. Quel étrange rêve ? L’espace, sérieusement ? Cela ne m’attire pas du tout, moi. Apparemment, c’est leur rêve à tous, par contre.

Eddie nettoie l’ambulance et la restocke, Buck lui offre du café, Chimney lui offre le diplôme de l’employée du mois, etc. Le meilleur gag reste Chimney qui ose surnommer Ravi Ravioli. La décision d’Hen (et la fin d’épisode) est complètement spoilée, de toute manière, parce qu’il y a une pub avec affiche de la saison PENDANT l’épisode – et l’affiche nous montre Athena dans l’espace. Elle se retrouve dans une fusée parce qu’elle affirme à Hen avoir appris la leçon et dire « oui » à la prochaine invitation qu’elle recevra… J’ai ri, mais je hais la publicité. En attendant, j’ai aimé voir Buck se confier sur tout ça et l’absence de Bobby à… son neveu. C’était amusant.

La deuxième intervention de l’épisode est un peu plus stressante car plus réaliste. On découvre un chauffeur de bus scolaire complètement débordé par les 50 gamins qu’il transporte. Il n’en peut plus d’eux et souhaite sûrement un peu de silence… mais est surpris quand il l’obtient. Il faut dire que cinquante gamins qui tombent inconscients, c’est surprenant. Lui-même a dû mal à garder connaissance et je ne comprends pas pourquoi il n’arrête pas plus tôt son bus. Je suppose qu’il ne se rend pas tout à fait compte de ce qu’il est en train de vivre, mais bon.

La fin est hilarante, cependant : tout le monde survit. Le conducteur est accusé d’avoir bu, mais assez vite, les pompiers se rendent compte que ce n’est pas le cas, puisque tous les enfants sont tout autant touchés que lui. Et bim, ils découvrent une intoxication improbable dont le remède serait de l’ethanol. Autrement dit, de l’alcool. La scène est plutôt comique : Athena et Chimney se retrouvent à acheter des tas de bouteilles d’alcools pour les donner à boire à des enfants. Tout va bien.

Sinon, c’est une reprise, et ça n’en serait pas une si les scénaristes n’essayaient pas de nous faire chialer. Ils sont très forts pour ça et nous lancent alors Athena dans une intervention horrible où elle trouve une dame un peu âgée morte depuis plusieurs semaines chez elle. C’est du moins ce qu’elle croit, jusqu’à ce que la femme en question inspire brutalement.

Nos pompiers sont immédiatement appelés sur place et font ce qu’ils peuvent pour sauver cette femme qui a des nécroses. On nous lance alors un petit « Mad World » en fond sonore et un montage terrible où la vie de la femme est développée : un passé heureux, une rupture difficile et une fin de vie solitaire. Les pompiers parviennent à la sauver, heureusement, et ça soulage grandement Athena.

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9-1-1 (S09)

On en était où ?

La fin de saison dernière, c’était un peu l’apocalypse dans la vie des opérateurs et équipes d’urgence de Los Angeles, avec (eh, spoiler si vous n’avez pas vu la saison 8) la mort d’un des personnages principaux dans un épisode totalement random de la saison. On quittait donc la caserne avec la perspective d’un Chimney qui deviendrait capitaine après s’être réconcilié avec Athena et, en vrai, pourquoi pas. Sinon, Maddie et Chimney sont de nouveaux parents !

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Ce que j’en attends

Du drama, de l’adrénaline, des situations improbables et, j’espère, un ventre pas trop mou entre les grands moments ! Si d’un côté la série a eu tendance à me souler les dernières saisons et à ne pas me convaincre dans les évolutions de ses personnages – ou la rapidité de ses arcs, d’ailleurs ; je me retrouve d’un autre côté à avoir super envie de commencer cette saison ce soir – quitte à mettre de côté d’autres saisons en cours dans lesquelles j’ai un épisode de retard.

On ne va pas se mentir, ça risque de ne pas durer et de finir comme toujours en gros rattrapage pendant l’été, mais qu’importe. Les premiers épisodes de saison sont toujours sympas à nous annoncer une énorme catastrophe et j’avoue que je suis friand de ce que la série est capable de nous apporter sur ce terrain-là.

Pour le reste, j’espère des évolutions cohérentes pour Hen, Maddie et Buck, qui restent mes préférés (mais faut bien reconnaître que j’aime beaucoup Chimney et même Athena). Bon, par contre, on peut se débarrasser d’Eddie, c’est pas un souci. Hâte de le voir continuer à culpabiliser de ne pas avoir été là pour le décès de Bobby.

9-1-1 – S09E01 – Eat the Rich – 17/20

Les scénaristes sont en grande forme, avec des idées loufoques et grandiloquentes pour ce début de saison. C’est top, ça fait plaisir de recommencer sans que la série ne semble prendre une ride – et franchement, je me fais sans problème à l’absence que beaucoup craignait. Bien sûr, et comme d’habitude, on a une grande catastrophe…

9-1-1 – S09E02 – Spiraling – 07/20

La chute de la note pour cet épisode est aussi violente que le scénario est improbable, mais vraiment, je crois que les scénaristes sont allés trop loin cette fois. Autant j’ai l’habitude que la franchise propose l’impossible et nous régale avec, autant là, l’impossible est devenu tout simplement ridicule. La série sait pourtant manier avec…

9-1-1 – S09E03 – The Sky is Falling – 08/20

On se fout de nous et ça continue, encore et encore. OK, c’était un peu mieux… mais pas assez. Il y a clairement des occasions manquées avec leur idée de débris, et, pour le reste, il s’agit de la suite de l’épisode de la semaine dernière qui n’a pas réussi du tout à me convaincre…

9-1-1 – S09E04 – Reentry – 06/20

Je pensais qu’on ne pouvait pas faire pire que cet événement de début de saison, mais les scénaristes mettent un point d’honneur à me détromper en détournant l’intrigue principale de cet épisode dans des flashbacks qui m’ont donné envie d’aller faire la sieste – ou, plus exactement, de regarder une autre série ABC que j’ai…

9-1-1 – S09E05 – Dia de Los Muertos – 11/20

Dans une autre saison et surtout diffusé à la bonne date, cet épisode aurait sûrement pu me plaire un peu plus et m’aurait fait davantage rire. Si on retrouve l’humour et l’ambiance de la série, il y a quand même de nombreux détails qui n’arrivent pas à me convaincre dans cet épisode. Bref, ça aurait…

9-1-1 – S09E06 – Family History – 12/20

Certes, c’est mieux que les épisodes dans l’espace, mais les situations paraissent franchement forcées dans cet épisode. Les bonnes idées tombent à plat car on les voit venir à des kilomètres, les mauvaises idées continuent d’abandonner et ça fait que l’épisode est franchement moyen. C’est bête pour une mi-saison, mais il n’y a pas tellement…

American Horror Story – S09E09

Épisode 9 – Final Girl – 16/20
C’est une bonne fin de saison, mais ça reste dommage de voir que ça n’atteint pas le fun et le niveau de la première partie ! Quoiqu’il en soit, cet épisode apporte des réponses, quelques twists et un sentiment de conclusion que toutes les saisons n’ont pas toujours réussi à m’apporter. Il y avait de bonnes idées pour mettre un terme à cette neuvième saison, parfaite à bingewatcher lors d’une journée où il fait trop chaud. Surtout en plein #WESéries. Bonne nuit.

Saison 9


Spoilers

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Don’t you dare take the best dick that happened to me.

Il est temps de faire un dernier tour à Camp Redwood, avec de nouveaux personnages. On suit donc un homme qui est emmené par un chauffeur Uber à proximité du camp qu’il cherche. Uber ? Bienvenue en 2019 ! Je trouve l’idée plutôt sympa pour boucler cette saison, même si ça n’a rien de révolutionnaire. Et je découvre aussi que les épisodes précédents ne datent pas des années 90, mais de 1989.

Après le festival de 1989, Montana explique à notre bel inconnu que les gens ont fini par oublier le camp Redwood et ne plus y venir. L’éternité est alors terriblement longue pour les fantômes sur place, surtout qu’ils n’ont jamais entendu parler de téléphone portable par exemple. Ah, la mort des années 80, c’est compliqué pour les fantômes.

Et pas que pour eux, d’ailleurs ! Ainsi, notre inconnu nous révèle qu’il est Bobby Richter, le fils de Mr Jingles. C’est con. Il est dans de beaux draps à tomber sur Montana, surtout qu’il lui dit que l’aérobic n’a pas super réputation désormais. Au moins, il peut avoir rapidement des réponses, la série nous révélant que Montana et Trevor sont finalement en couple pour l’éternité et prêt à s’amuser avec Bobby.

Des réponses ? Son père est mort et les fantômes ne l’ont jamais revu depuis la fois où Montana l’a vu être pris dans le lac. Pour le reste… Trevor lui raconte toute l’histoire d’Halloween 1989. Tout ça commence par Trevor qui veut ainsi faire annuler le festival et bloque la route pour renvoyer les artistes et le public chez eux avant même d’atteindre Camp Redwood.

Inévitablement, ça laisse Margaret furax de voir son meilleur plan tomber à l’eau. Elle tue Courtney, qu’elle juge responsable de ce qui est arrivé pour avoir dit à Trevor que Kajagoogoo était mort, puis se rend à la sortie du Camp Redwood où elle n’apprécie pas de voir Trevor avec un couteau. Rapidement, elle décide donc de lui tirer dessus dans la jambe, pour qu’il ne puisse plus marcher, puis dans la poitrine, pour le tuer lentement.

Elle ne reste pas le voir agoniser, mais lui fait tout de même remarquer qu’il est à quelques mètres du panneau de Camp Redwood. C’est con. Avant de partir, elle lui tire aussi dans l’entrejambe, parce que c’est rigolo. Une fois Margaret partie, on découvre Montana qui a assisté à toute la scène depuis le camp. Elle ne peut en sortir, mais elle peut espérer que son mec – dont elle est toujours amoureuse, clairement – vienne jusqu’à elle.

Autant j’aime l’idée de l’épisode se déroulant partiellement en 2019, autant toute l’intensité dramatique de cette scène tombe à l’eau comme le festival : même quand on le voit galérer et abandonner, on sait que Trevor va finalement atteindre le camp, puisqu’il est là en 2019. S’il n’y arrive pas tout seul, c’est finalement Brooke qui lui vient en aide, même si elle sait que Montana la déteste. Et ceci explique que Montana soit désormais gentille en 2019, parce que Brooke lui a fait comprendre que sa méchanceté ne menait à rien. Mouais. Admettons, c’est rigolo comme tournure des événements.

En 2019, par contre, Bobby découvre que Brooke a échappé au couloir de la mort. C’est plutôt marrant. Le pauvre a eu une lettre de sa tante lui parlant de camp Redwood et il a eu le temps de faire ses recherches, mais la vérité n’a donc jamais éclaté au grand-jour.

Dans le passé, on découvre que Trevor et les autres fantômes se sont mis en tête de tuer Margaret et de s’en débarrasser pour de bon. Ils ont commencé bien sûr par Bruce, facile à tuer. Pour Ramirez, c’est évidemment Montana qui s’en charge. Elle prétend être encore amoureuse de lui et pouvoir lui présenter Billy Idol pour l’attirer dans un piège.

Non mais vraiment ? Il tombe là-dedans pour de vrai, sérieusement. Sans surprise, Ramirez se retrouve à être tué par Montana dans une cabane du parc, donc, mais aussi par un paquet de fantômes qui veulent tous se venger de lui. Il menace de revenir se venger… mais c’est exactement ce que veulent tous les fantômes, en fait. Chaque fois qu’il est ressuscité par Satan, les fantômes s’amusent donc à le faire souffrir. S’ils le tuent dans le camp, c’est précisément pour ça. Pour ça, et parce qu’ils savent que s’il était tué ailleurs, il aurait été ressuscité par Satan et aurait pu aller tuer Bobby facilement. Ben oui, tout ça est fait pour sauver Bobby, en fait.

Tout ? Comme par hasard, le jour de l’arrivée de Bobby en 2019, Chet et Bertie (oui elle est de retour dans la série) se mettent à flirter au lieu de surveiller la résurrection de Richard Raminez. Il n’en faut pas plus pour qu’il s’échappe et arrête la conversation de nos fantômes et Bobby, qui voulait reste à Camp Redwood pour retrouver son père.

Oh, tous les fantômes se mettent à le chasser aussitôt, mais il n’est pas facile de mettre un terme aux actions du disciple de Satan, qui parvient tout de même à blesser Bobby. Montana lui conseille de se rendre dans un asile pour parler au directeur, afin d’être soigné et d’avoir ses réponses. Mouais. J’imagine qu’on est bon pour le retour de Donna là. C’est effectivement le cas, malgré quelques détours peu passionnants.

Finalement, Donna raconte la vérité et est la « final girl » du titre. OK, elle est noire, donc c’est sympa, mais je m’attendais vraiment à un nouveau personnage. La nuit d’Halloween 1989, Margaret a donc été tuée par tous les fantômes du Camp, mais pas sans avoir fait quelques dégâts avant. Elle a blessé Donna et surtout, elle a tiré sur Brooke, laissée pour morte. Seulement voilà, quelqu’un a envoyé des chèques régulièrement à Bobby, et ce n’était pas son père, ni Donna. Ni Margaret, de toute évidence. Margaret a eu une fin particulièrement brutale, bras coupés, jambes coupées, décapitée. Le tout était broyé avant d’être expulsé en-dehors de Camp Redwood, pour s’assurer qu’elle allait bien mourir et ne pas revenir en fantôme.

C’est hyper violent, mais ça fonctionne bien. Reste alors à révéler que Brooke est encore en vie. Comme toujours, ne pas la voir avoir son dernier souffle à l’écran était un indice clair de ce qui l’attendait. Si elle est encore en vie, c’est parce que Ray est revenu auprès de ce qu’il pensait être son cadavre. Elle était simplement blessée par balle, au beau milieu de l’infirmerie. C’est pratique : il n’a pas assisté au meurtre de Margaret immédiatement, arrivant après coup… parce qu’il était occupé à sauver la vie de Brooke et se débrouiller pour l’emmener hors du camp.

C’est un peu gros tout de même, il y a une sacrée prise de risque et comme je le pensais, elle s’écroule dès qu’elle sort du camp… Oui, mais voilà, quelqu’un aurait appelé les secours qui seraient venus la chercher… Sans que Donna ne la voie jamais ? OK. Donna, elle, est restée avec les fantômes un temps, puis elle leur a rendu visite, puis elle a arrêté.

Ce n’est pas si simple après tout : les fantômes la voient vieillir, c’est compliqué pour eux. Cela aurait été encore plus compliqué avec Brooke : elle a eu une jolie vie, un mari médecin et de beaux enfants. Et elle a payé Bobby pour qu’il puisse avoir une belle vie loin de Camp Redwood, comme elle. Malheureusement, il ne l’entend pas comme ça.

Il y retourne donc au plus vite, espérant pouvoir parler à son père… c’est raté. Il parle à la place à Margaret. Evidemment qu’elle est morte avant de quitter Camp Redwood. Elle a juste eu la bonne idée de se planquer pendant des années, dans l’espoir de pouvoir tuer Bobby. Au moment de passer à l’acte, elle est toutefois arrêtée par Benjamin. Evidemment qu’il revient pour sauver son fils… Il y a un petit câlin, des réconciliations, un meurtre de Benjamin par Margaret. Oups. Margaret revient pour chasser Bobby et le tuer, mais ce n’est toujours pas une réussite.

Il est sauvé in extremis par sa grand-mère, qui livre en pâture Margaret aux autres fantômes. Bobby peut donc s’enfuir en courant et survivre, comme le lui conseille Margaret, pour s’assurer de raconter les histoires de ces fantômes et faire survivre les années 80 pendant encore des années et des années. C’est une fin efficace, ma foi.

Saison 9

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EN BREF – C’est une sacrée saison que je ne regrette pas de ne pas avoir vu en septembre dernier. J’aurais même dû attendre avant de la commencer ! En effet, elle est parfaite pour l’été. C’est un bon slasher, surtout les cinq premiers épisodes, qui sont conçus pour être vus par une journée de canicule. Je me répète, mais je le pense vraiment.

La deuxième partie de saison est moins réussie, mais elle est aussi moins ratée que beaucoup d’autres dans cette série. On ne refera pas la série, on sait à quoi s’attendre quand on la regarde : elle n’arrive pas à faire autrement que de tuer de bonnes idées trop rapidement et d’en pondre d’autres en cours de route dont on n’a pas grand-chose à faire car c’est trop secondaire.

C’est comme ça. Après neuf saisons, je suis au courant, mais je reviens chaque année malgré tout, pour voir ce que ça donne. Parfois, je suis déçu et c’est naze. Parfois, comme pour cette saison, c’est génial.

Cette saison me fait changer à nouveau d’avis : je trouvais qu’il était temps de mettre un terme à la série avec la saison Apocalypse qui concluait bien tout avec des rappels de saisons précédentes… mais face à une saison comme celle-ci, je me dis qu’ils peuvent continuer jusqu’à la saison 37 si ça leur chante.

Et une fois de plus, je vais insister sur un point important : le changement de casting a fait du bien pour éviter de revoir encore et toujours les mêmes acteurs enfermés dans les mêmes rôles… Bientôt, il faudra changer une fois encore, car ça commence à devenir redondant pour certains autres, même si je les aime beaucoup !

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Saison 9